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Silent Hill 1 Partie Bonus 3 de 3

Article posté le 01/10/12 à 14:37

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Le secret pour réussir à Silent Hill est d'économiser ses munitions ce qui peut s'avérer difficile au départ surtout à cause des munitions plus que limités surtout dans la première phase de jeu où on est laché directement dans la ville, avec des ennemis rapides et tuables uniquement au flingue. Vous pouvez bien vous essayer à la barre de fer dessus mais c'est vraiment déconseillé. Pour cela que le jeu rebutera un certain nombre de joueurs au début. Surtout si vous êtes comme moi à ne pas vouloir laisser un ennemi vivant derrière vous. C'est possible néanmoins mais je vous conseille de bien retenir la topographie des lieux avant pour savoir où sont les caches de soins et de munitions. Personnellement j'ai fait une première partie où les munitions m'ont vraiment manqué dans le passage de l'école. donc j'ai recommencé en sachant cette fois où étaient les différentes munitions etc'est passé tout seul. Il y a deux types d'ennemis dans cette section.

Groaner (les chiens)

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Faciles comme tout deux pas en arrière bang bang. Le grésillement est différent donc on peut les identifier facilement... vraiment pas une menace pas comme les...


Air Screamer ( les espèces de ptérodactyles)

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Oui des putains de ptérodactyles et leur design est d'ailleurs expliqué dans le scénario de Silent Hill lorsque l'on trouve une référence à " The Lost World" de Sir Arthur Conan Doyle écrit en1912. C'est l'histoire d'une expédition qui va dans un plateau amazonien vierge et découvre que des dinosaures y vivent encore ( comme quoi Spielberg n'a rien inventé mais est surement celui qu'a fait le plus d'argent avec le concept) Pourquoi trouve-t-on de telles bestioles dans le jeu? Finissez-le pour avoir un début de réponse.
De toute façon je hais ces putains de trucs. Ils sont les bestioles les plus ennuyeuses de Silent hill, ils vous tournent autour, sont durs à viser, desfois s'en vont, desfois reviennent. Desfois vous attaquent par 3. Bref une belle saloperie, ce sont eux qui ont consommé une bonne partie de mes balles. Et oui je sais que le mieux est de les esquiver mais je les déteste tellement que je me suis offert un génocide sur ces saloperies !

Les childs ( les enfants)

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C'est là que l'économie de bastos peut marcher mais il faut la jouer fine. en maîtrisant suffisamment bien la barre de fer (ou plus tard le marteau), vous maîtriserez ces êtres difformes sans trop de difficulté. Je les trouve un peu grotesque moi, mais bon pour certains être enfermé dans une école est déjà une vision de cauchemar en soi. Ces machins, je ne les trouve pas si effrayants mais particulièrement gênants à peine au contact ils vous choppent et vous attaquent parfois par 3 voir par 5 en hard. En groupes par contre, il vaut mieux dépenser quelques bastos. Dans la version japonaise du jeu d'ailleurs ils ressemblent à des espèces de gnomes zombifiés, je ne vois pas trop la différence perso mais passons.

Les creepers ( des epèces de blattes)

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On aime les insectes ? Oui, on aime les insectes ! Et bien voilà des insectes car faire des araignées géantes auraient été un rip off d'un autre jeu n'est-ce pas? Bizarrement ces bestioles, on a tendance à les sous-estimer et elles font quand même relativement mal. Comme le système de visée est tout naze ça peut devenir compliqué mais disons que si vous frappez vite et bien le problème sera réglé rapidement. Certains conseillent d'éteindre la lampe en leur présence et ils ne vous détectent pas. Je l'ai fait une fois et ils m'ont détecté donc destructiooooooooooooooonnnnnnnn !

Les hanged Scratchers

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Des machins suspendus qui vous attaquent dans les égouts. Héhéhé, vous savez ce qui est rigolo c'est que vous n'avez pas de radio pour détecter les monstres dans ce passsage. Héhéhé, enjoy. Perso à ce moment j'avais de la bastos de fusil donc j'en ai fait une bonne utilisation. Les monstres en eux-mêmes sont communs et pas vraiment effrayants mais l'absence de détection les rendent dangereux.

Puppet Nurse

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Des infirmières possédées... A savoir qu'il y a aussi des docteurs possédés. Je dirais sur ces monstres qu'ils sont encore dans ce Silent Hill très residentevilesques et ne deviendront vraiment uniques que dans le deuxième Silent Hill. Là, ils ne ressemblent guère quà des zombis. Ils ont une espèce de larve dans le dos qui sera évoqué plus tard mais bon. Elles sont d'ailleurs toutes à peu près habillées comme l'infirmière Lisa Garland. Elles ont deux couleurs correspondant à deux puissances ( le palette swap c'est pas bien ! )et elles sont... Faciles comme tout à buter, enfin moi j'ai trouvé: le marteau ou une bonne barre de fer et c'est parti. Quand elles sont deux, elles ont tendance à vous atrapper mais elles ne vous blessent pas en le faisant. J'ai économisé une bonne partie de mes balles dans l'hopital. sinon le fusil est pas mal Smiley : lag33.gifElles deviendront les monstres parmi les plus populaires de Silent Hill avec Pyramid Head !

Les boss.

Non pas de spoils sur les boss ! Juste une petite stratégie... Ne cherchez pas de stratégie ! Silent Hill est basé sur la survie et la gestion des ressources. Les boss sont souvent du standard tirer et soigner. Bien pour cela que je dis que la faiblesse du jeu est sur le combat.

Quand on finit le jeu une première fois on a un classement et vous n'obtiendrez vraisemblablement que la tronçonneuse et le marteau piqueur, deux armes qui ne sont pas si terribles par le fait qu'on les obtient un peu tardivement et qu'il faut de l'essence pour les prendre, trouvable uniquement à la station service. Ce qui nous intéresse ce sont surtout les extras options et une ligne en particulier qui vous permet d'augmenter par deux le nombres de balles récoltées( en fonction du nombres de fins accomplie on peut augmenter ce nombre jusqu'à x6). Ok vous trouverez peut-être cheap de mettre cette option mais le jeu passe automatiquement en Hard si vous chargez une partie sur la même sauvegarde donc non vous en avez besoin.
En obtenant, la good ++ ending vous obtiendrez une gemme bleue qui vous permettra d'avoir l'UFO ending.

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En obtenant la bad et good ending vous obtiendrez le katana une des meilleures armes de contact de jeu. Servez-vous en pour obtenir l'Ufo ending qui est je pense dur à avoir sans se renseigner avant. Elle est d'ailleurs très rigolote au passage.

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Une fois que vous avez obtenu l'UFO ending vous gagnez l'Hyper Blaster qui est un pistolet laser dont le rayon évolue avec sa puissance ! Sa puissance varie selon le score que vous avez eu à votre dernière ending. Si vous finissez le jeu à 100% le rayon sera vert et détruira tout en un coup.

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Pour finir Silent hill à 100% il faut donc:
- Avoir les 5 fins sur une même save.
-Ramassez au moins 200 objets.
- Tuer au moins 100 ennemis avec arme à distance et 100 ennemis avec arme de contact.
- Avoir la fin good ++
- Le faire en un peu moins de 2h30 (je crois) et avec deux saves maximum.
- Avoir un taux de tirs ratés inférieur à 10%

O_O

Perso j'ai arrêté à l'hyperblaster Smiley : icon_yeux_triangle1.gif mais pour les hardcore il y a de quoi faire sachant que le record du monde pour finir le jeu est à 35 minutes ça me semble faisable.
Félicitations vous êtes maintenant un dieu du Silent Hill !

Les personnages:

Je ne veux rien spoiler mais je vais quand même donner mon sentiment sur quelques personnages.

Harry Mason:

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Le héros, que je trouve un peu transparent perso. Bon ok il cherche sa fille mais il ne montre pas trop de sentiments humains je trouve. Il n'y a qu'à voir comment il repousse la Lisa cherchant du réconfort pas méchamment mais, je ne sais pas un peu soutien serait sympa quand on est dans la version diabolique d'un hosto. il cherche sa fille et semble littéralement obsédé par cela. Néanmoins je dois avouer que le mec en a dans la pantalon car moi j'aurais déjà cherché un moyen de faire demi-tour pour faire raser la ville entière par l'armée !

Cheryl Mason:

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Je crois qu'elle n'a pas une ligne de dialogue à part une petite conversation téléphonique. C'est ce que j'aime d'ailleurs dans Silent Hill, il est très économe en dialogue. Elle disparait dès le départ mais on la croise dans le brouillard au début et elle ne semble pas effrayé du tout. ils ne jouent même pas la carte de la petite fille effrayante de film d'horreur style Alma dans Fear. Elle est juste... Bizarre.

Cybil Benneth:

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Je suis le flic et je n'ai peur de rien... elle a une utilité, elle vous donne votre flingue au début du jeu. Je n'ai rien contre le personnage vraiment et c'est sympa d'avoir le perso compétent, le flic, être un personnage féminin. Ce qui me gêne plus est qu'en fait elle n'est pas si compétente que ça et on la voit rarement sauver la mise et c'est toujours Harry qui se coltine la sale besogne mais bon c'est un des rares personnages un peu rassurant. elle est trop incrédule sur ce qui se passe pour même être autre chose qu'une flic paumée dans une ville fantôme. Elle mettra du temps à comprendre que quelque chose de bizarre se trame ici d'ailleurs. Ah et évidemment elle porte le pantalon moulant en cuir noir règlementaire de la police ! (off course)

Dahlia Gillespie:

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Oh mon dieu Final Fantasy XIII- 3 !

La vieille femme qui fait peur ! Booooouh ! Il y a quelque chose dans son design qui me gêne c'est cette putain de cravate. Sérieux ça sort d'où ! Bon sinon faut avouer que ces yeux sont flippants mais on ne les voit que dans les cinématiques. La vieille folle de village quoi ! Amie ou ennemie ? Elle vous refourgue des items donc apparemment on cherche à y mettre le doute mais moi de toute façon je ne ferais jamais confiance à quelqu'un qui met une cravate rouge avec un châle !

Alessa:

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Une apparition qui se montre deci-delà. Pas grand chose à en dire, pas de parole, pas de dialogue. Juste des traces. Pas vraiment d'importance. Ou pas ?

Michael Kauffmann

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Vous savez que ce personnage ne peut-être positif ! Regardez-le bien ! Il a des CERNES. C'est évident qu'il est diabolique ! Non sérieusement c'est quoi le délire avec ses yeux.Il ne dort pas? Il prend de la cocaïne? Ce n'est pas un personnage très amical dans l'histoire mais il est aussi le seul perso avec Cybil à avoir un flingue donc je le laisse faire la gueule.

Lisa Garland:

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Ah, les infirmières ! Place au phantasmes, on veut un love interest bon sang ! elle est pas vilaine mais elle a terriblement peur tout du long pour on ne sait quelle stupide raison, ce n'est pas comme si on était dans un hôpital diabolique envahi par des monstruosités. Harry d'ailleurs est un peu un enfoiré avec elle j'ai trouvé. "T'as peur? Ouais ça passera. Excuse-moi je m'en vais !" . Alors qu'être enfermé dans une pièce noire avec une infirmière serait un parfait moment pour faire un petit cosplay ! Mais non même pas !

Et le jeu à un max de références aussi !

En voici quelques unes ! Les trouverez-vous !

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Dans la tour de contrôle du pont suspendu, vous verrez un journal et la une de celui-ci indiquera : "Bill skins fifth". C'est exactement la même une que l'on voit dans Le Silence des Agneaux au début lorsque Clarice Starling est dans le bureau de Jack Crawford. En face de la boutique d'antiquité sur Simmons Street, vous verrez des affiches du film Carrie de Brian DePalma. Plus bas dans la même rue, vous remarquerez une boutique de plantes et de fleurs qui est, en fait, l'exacte réplique de la boutique que l'on voit dans le film La Petite Boutique des Horreurs. Le nom du coffee shop dans lequel se réveille Harry au début du jeu est le "5.2", c'est le même nom que le coffee shop qui se trouve au début du film Tueurs Nés de Oliver Stone. Lorsque vous lisez la liste des noms des professeurs à l'école, vous obtiendrez les noms suivants : Kim Gordon, Leonard Renaldo et Thurston Moore. Ce sont les noms des membres du groupe Sonic Youth. Sur Bradbury Street, vous verrez des affiches du film Pet Semetary (Simetierre en français). L'école que Harry explore se nomme Midwich, c'est le nom que porte la ville dans laquelle se déroule les événements relatés dans Le Village des Damnés de John Carpenter.
Et tant d'autres Choses encore comme le nom des rues de Silent Hill: Levin, Crichton, Bachman ou Bloch.) Je vous laisse faire vos propres recherches sur ceux-là Smiley : lag11.png

Sachez aussi que des détails comme les sons de sirènes sont expliqués indirectement dans le scénario si vous cogitez un peu !
Hay ! j'ai fait un bon boulot de parler un peu du jeu en détail sans spoilers non?

Pour ceux qui en voudrait, j'ai fait une petite vidéo. Evidemment ne pas la voir si vous ne voulez pas de spoilers ! ( Elle est pas encore en lien pour le moment, demain au plus tard)
Prochaine sortie le test de Silent Hill 2 ! Abandonnez-votre clarté d'esprit si vous me suivez !



Message édité 6 fois. Dernière édition par Third le 01/10/12 à 15:28.


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Silent Hill 1 (PS) Partie 2 de 3: le test.

Article posté le 28/09/12 à 17:11

**Bruit de sirènes**

Une nuit d'encre tombe sur la Thirdcave. Commençons par le coté ténébreux de Silent Hill.

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J'ai parlé de ma première expérience de Silent Hill sur Playstation désormais disponible sur PSN pour 9 euros donc tout à fait accessible. Je pense commencer par les mauvais points du titre car c'est ce qui va vous frapper en premier et dès le départ. Parlons un peu graphismes comme vous le savez les capacités 3D de la Playstation bien que capable de faire des choses tout à fait correctes ( Tomb Raider en est un bon exemple) étaient tout de même limitées, en particulier si vous vouliez des personnages plus une ville entièrement en 3D. Silent Hill joue sur deux tableaux, la ville est sans cesse recouverte de brouillard ce qui aide à instaurer une atmosphère pesante d'une part, mais aussi qui permet de contourner en partie les limitations de la bécane car on ne voit jamais très loin devant soi. Donc je suppose que les graphismes sont corrects pour la Playstation mais c'est presque difficiles à dire tellement on ne voit rarement quelque chose clairement.

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Je HAIS ces putains de ptérodactyles !

Les personnages sont bien modélisés pour de la Playstation mais ils ont un peu le problème de tous personnages de jeux Playstation. Ils apparaissent comme des mannequins, on ne peut pas distinguer leurs yeux ni même d'expressions faciales. Alors oui je sais, c'est injuste de demander à un jeu Playstation de faire des choses faisables uniquement avec la technologie de la playstation 2. Cela gêne un peu la portée émotionnelle de certains passages ( et le jeu d'acteur aide pas ), les mouvements de Harry ne sont pas spécialement naturels, en particulier quand il court et quand il tient un fusil c'est limite risible, pas de ralentissement néanmoins et ça reste propre donc selon les standards d'époque ça marche, selon les actuels c'est tout de même vieillissants et encore on a pas parlé des contrôles. Les contrôles de ce Silent Hill sont... corrects dans le sens où le personnage répond aux commandes mais le personnage en lui-même est raide et ce n'est pas toujours facile de lui faire faire ce que l'on veut. Je vous prédis quelques morts en particulier à cause du système de visée qui est euh... perfectible pour dire les choses gentiment, même avec un pistolet et un ennemi à trois pas de vous, vous n'êtes pas certains de toucher. Et lorsqu'il y a plusieurs ennemis, ça peut vite devenir un casse-tête pour toucher celui que l'on veut. Il y a bien un auto aiming que l'on peut activer dans les extra options mais il n'aide pas forcément. Les combats au corps à corps avec des haches ou des barres de fer mettront aussi vos nerfs à l'épreuve dans le sens ou tapoter le bouton et rester appuyé sur le bouton ne font pas les mêmes coups et que la nuance n'est pas toujours évidente entre les deux actions. Au moins, un point positif, contrairement aux Resident Evil on peut bouger avec son flingue ou avec des armes légères tout en attaquant, toujours ça de pris. Je crois qu'ils ont voulu insister sur la sensation de faiblesse du héros. Ce n'est pas un gars familier avec les armes comme peuvent l'être les persos de Resident Evil par exemple. Harry peut se cogner contre les murs et même tomber de certains paliers, son pas de coté est inutile à moins de courir en même temps ( et perso je ne me sers pas de ce mouvement très souvent.) Bref on est pas aidé de ce point de vue.

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La déco de cet hôpital est à revoir. Bon au moins ils ont la télé ! J'aurais juré que cet hôpital était normal il y a une minute !

Je voulais commencer par là car vous croyez sans doute que je décris là un bien terrible jeu vidéo et maintenant la seconde partie sortons un peu de ce méandre glauque et ténébreux.

** Le jour se lève sur la Thirdcave **

Bon c'est toujours un peu brumeux mais on fera avec.
Ce jeu malgré ses défauts arrivent toujours même aujourd'hui à être à part et son atmosphère y est pour beaucoup. Le scénario de base est pourtant exceptionnellement simple. Un écrivain du nom de Harry Mason emmène sa fille en vacances à Silent Hill pour ses 7 ans. Une fois près de la ville, une ombre apparaît sur la route et c'est l'accident ! Une fois dans la ville recouverte de brouillard Harry va se rendre compte que des choses vraiment pas nets se passent ici. Apparitions, monstres et tout le toutim et surtout pas le moindre habitant à part quelques personnes paumées deci-delà.

Actuellement faisons un petit détour par l'intro du jeu car elle va me permettre de parler de certaines choses.

http://www.youtube.com/watch?v=eds1ivwq1oc

La qualité des cinématiques n'est pas exceptionnelle même pour la PS1 (Squaresoft a montré qu'on pouvait faire mieux.) mais ce n'est actuellement pas ce qui nous intéresse. D'abord la musique composé par Akira Yamaoka donc on s'incline. Comment vous ne connaissez pas Akira Yamaoka ? Booooouh ! Il s'agit certainement d'une des meilleurs OST de jeux d'horreurs que nous avons là et dans ce type de jeu cet élément prend une grande place. Voyons quelques morceaux.
Cela peut-être atmosphérique...

http://www.youtube.com/watch?v=jRqEhWibJ9s&feature=BFa&list=PLE539DF78ABFF636F

Et dérangeant aussi non ? Smiley : lag08.png

On sentirait presque le poids de cette musique sur nos épaules.

Ça peut-être aussi carrément triste.

http://www.youtube.com/watch?v=HCdkYRx63HM

Quelque chose que le jeu aime beaucoup faire la montée en puissance.

http://www.youtube.com/watch?v=dbAM30sGI_0&feature=BFa&list=PLE539DF78ABFF636F

Je profite de ce morceau pour parler vraiment de l'atmosphère du jeu en effet, les monstres ne sont pas la partie flippante. Ce qui est flippant est bien la ville en elle-même. En tout cas l'essentiel de la peur vient de là en ce qui me concerne. Vous êtes en train de chasser du monstre dans le brouillard mais c'est cool, vous avez une radio qui grésille à leur approche et vous vous habituez et soudain **bruit de sirènes** la nuit tombe, vous y voyez encore moins et les monstres sont encore plus forts. Cette musique met juste cela si bien en scène que ces passages en eux-mêmes rendent le jeu exceptionnellement bon.
et évidemment la montée en puissance conduit souvent à la peur panique.

http://www.youtube.com/watch?v=snFxA_JAcQQ&feature=mr_meh&list=PLE539DF78ABFF636F&playnext=0

Enjoy !

Les sonorités sont désagréables? oui je crois que c'est fait exprès ! Smiley : lag08.png

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Ah docteur ! Justement vous tombez bien !

Donc voilà la force de ce jeu son atmosphère et surtout un scénario que l'on peut creuser et interpréter également. Silent Hill est très différent de Resident Evil pour une chose c'est que dans Resident Evil on sait ce qui se passe. Il y a le virus, les zombies, les monstruosités. Dans Silent Hill, ce n'est jamais sûr et même le scénario ne peut vous apparaître clair que si vous le creusez un peu. Le héros est pris entre un monde classique et un monde alterné. Les lieux peuvent vite virer du normal au cauchemardesque et dans le scénario on se demande même si le héros n'est pas en train de rêver également dans certains passages. Une grande réussite de Silent Hill est de jouer avec votre sens logique. Par exemple, cette énigme avec une porte démoniaque comportant une fente, comment passez-vous ? Avec une clé? mais il n'y a pas de trou de serrure n'est-ce pas? Et bien tout simplement avec le dessin d'une clé ! Pas logique ? Si en fait moi je trouve cela assez logique si vous êtes coincé dans un monde cauchemardesque. C'est le genre de logique qu'il va vous falloir mettre en application. Certaines énigmes ne sont vraiment pas évidentes et les combats n'étant pas particulièrement difficiles ( en particulier les boss qui sont un peu risible je trouve). Le jeu vous demandera tout de même une gestion parfaite de votre inventaire. Silent Hill est un vrai Survival ou économiser ses munitions est essentiel. Vous êtes prévenus.

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Excellente question que voilà.

Le jeu fait aussi quelque chose de très bon avec les personnages également, comparaison avec Resident Evil encore. Dans Resident Evil, il peut y avoir les méchants déments, le traitre ( qui est presque dans tous les jeux en tout cas avant resident evil 4) et les autres sont par contre des visages amicaux le plus souvent qui offrent un soutien non négligeable. Dans Silent Hill, les personnages sont bizarres et ne disent jamais grand chose sur eux-mêmes. Je dirais que Cibyl la femme flic est la plus rassurante mais elle est touchée par le symptôme de l'incrédulité dans les films d'horreurs. Entendez par là qu'elle ne croira jusqu'à la moitié du jeu que quelque chose de surnaturel se passe. Lisa Garland peut-être un visage rassurant... peut-être ou peut-être pas. Kauffmann, bon ok il a une sale gueule mais c'est un enfoiré? Mmmmh pas sûr enfin pas tout à fait ! Et surtout aucun de ces personnages ne sont rassurants. Personne ne vous aide ici, vous n'avez pas un Barry qui viendra sauver votre joli minois de faible femme. Vous vous sentez relativement seul face à l'adversité car les autres personnages soit ne veulent pas vous aider, soit ont peur, soit sont hostiles. Dur, dur, ça va être à vous d'encaisser.

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Le monster design est bon même si les graphismes ne leur font pas honneur.

Le scénario est aussi très économe en détail sur ce qui a conduit la ville à être un avant poste de l'enfer. Il y a néanmoins des coupures de journaux, des dossiers qui vous permettront d'en savoir plus mais vous devrez recoller les morceaux vous-mêmes et il est possible de finir le jeu une fois en ayant raté des éléments. En parlant de fins le jeu en compte 5 qui s'obtiennent en effectuant certaines actions pendant le jeu. A la fin, vous aurez un ranking Resident Evil Style et cela vous donnera droit à des armes qui vous faciliteront un peu la vie. Sachez néanmoins que si vous finissez le jeu une fois il passe automatiquement en hard donc pour ceux qui aiment les défis, il y a de quoi faire. Je l'ai fini en hard actuellement j'en parlerais dans la troisième partie. Même en plein air l'on est prisonnier de Silent Hill, une chape de plomb est sans cesse sur nous que ce soit le brouillard, la nuit noire ou un paysage industrialo-cauchemardesque. Le danger est toujours là, il est latent... mais à différents degrés. Pour les habitués de Resident Evil sachez que si vous entendez un bris de glace dans Silent Hill ça ne veut pas dire que quelque chose va vous sautez dessus. Non c'est juste de la glace brisée et euh voilà... Quoi un monstre mais non pas de monstre? Quoi ça toque sur un mur... Ah oui ça toque sur un mur. Un monstre? Attend je vérifie mes notes ! Non pas de monstre... Je trouve cela bien plus efficace au niveau de la "peur". En effet la peur d'un monstre arrivant sur vous s'élimine au moment où vous le montrez mais si vous ne le montrez pas mmmmh ? Eh bien la personne avancera lentement en serrant les fesses. Bande d'enfoirés !

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QUE TU DIS !

Silent Hill a tout de même bon nombre de combat mais je dirais que c'est la partie la plus faible du jeu selon moi à cause des contrôles, les monstres sont sympas mais pas si effrayants une fois lapidés à la barre de fer. Les monstres marchent le mieux quand on ne les voit pas ( ce qui arrive parfois) que la radio grésille et qu'on les attend de pied ferme.Et c'est pour ça que ce jeu n'est pas si évident à tester car il fait des choses exceptionnelles dans le survival horror mais en même temps. Il a des défauts qui diminue son impact. Alors que fais-je ?

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Il va falloir régulièrement la consulter celle-là.

Attendez une seconde...

...Qui diminue son impact... Si ce que je dis est vrai c'est que ce jeu aurait pu être encore meilleur, alors que je précise qu'il a certainement une des meilleures atmosphères du genre. Donc vous savez quoi? Au diable tout cela ( aucun jeu de mots prévus ici) Silent Hill malgré ses défauts est un grand jeu, un jeu légendaire oserais-je dire et celui qui a mis en place la formule qui le rendra célèbre. De plus c'est un jeu intelligent, difficile, atmosphérique, au pacing lent et à l'excellent scénario plus quelques défauts mais on s'en fout. A essayer pour ceux qui veulent en savoir plus sur la quintessence du survival horror. Ne cherchez juste pas un resident Evil en entrant dans Silent Hill ça c'est sûr.

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On peut actuellement trouver des réponses en cherchant bien.

Bon voilà j'en ai fini. Il est maintenant temps de...

**Bruit de sirènes**

Bon okay... de passer à la partie 3



Message édité 5 fois. Dernière édition par Third le 28/09/12 à 22:50.


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Test/Dossier: Silent Hill Run. Partie 1: introduction à Silent Hill

Article posté le 25/09/12 à 00:47

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Silent Hill... qui ne connait pas ce titre au moins de nom. Il a eu de nombreux titres, une novelisation, des comics, mauvais pour la plupart, et un film, également pas terrible, mais pas si mauvais comparé à d'autres films de jeux vidéos, ce qui ne veut pas dire grand chose étant donné que les mauvais films tirés de jeu vidéo sont apparemment la norme. je veux d'abord, avant de me lancer dans cette aventure parlez un peu Survival-Horror un petit moment car pour bien comprendre mon point de vue, il faut saisir ce que ce genre signifie pour moi. Ca sera peut-être un peu philosophique sur les bords mais pour ceux qui ne veulent pas lire, y'a TF1 !

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Beaucoup ont une position bien tranchée sur un survival, que ça doit faire peur et jouer sur le stress, qu'il n'y a plus eu de bon survival depuis le premier Resident Evil car tout était neuf alors et que les jeux qui se disent Survival horror sont plus des jeux d'action déguisés. Déjà dire que tout était neuf avec Resident Evil est faux car il y a eu des jeux jouant sur la carte survival avant cela, cherchez à la case des anciens Alone in the Dark, mais Resident Evil est certainement celui qui a le plus marqué le grand public et avait juste ce qui fallait d'innovation, de finesse de graphisme et de capacités techniques pour créer une expérience immersive relativement nouvelle à l'époque. Comme beaucoup à cette époque, j'ai saigné le premier Resident Evil et ce n'est que plus tard que j'ai eu Silent Hill. J'en arrive à mon point, si vous prenez Resident Evil comme référence du survival et que vous mettez la peur comme composante essentielle du genre et bien je ne vous suis pas car Resident Evil ne fait juste pas peur pour moi.

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Alors je vois déjà des gens venir pour me traiter de prétentieux " Quoi tu ne vas pas me faire croire que tu n'as pas sursauté la première fois que les chiens ont sauté des fenêtres !". Oh bien sûr que j'ai fait un bond de 20 mètres à ce moment là, mais le sursaut ne fait pour moi pas partie de la peur. Le sursaut c'est de la surprise et pas de la peur. La peur est un sentiment bien plus fort que cela que je n'ai jamais ressenti dans aucun jeu vidéo de toute façon. De la tension, bien sûr, du stress, certainement, de l'appréhension, parfois... mais de la peur? Allons, allons, soyons sérieux.

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D'autres voix " Le bourrin imbu de lui-même qui ose prétendre qu'il n'a jamais eu peur !". Oh si j'ai déjà eu peur et s'il faut parler franchement je suis sujet au vertige. Foutez moi près d'une plate forme un peu haute et je devrais m'éloigner rapidement. Oui, ça c'est de la peur mais ce n'est pas terrifiant par la peur de tomber ou même la hauteur. Le plus effrayant dans la peur est de ne pouvoir rationnaliser son comportement face à une menace et cela même s'il n'y a aucun danger. Et ça dans un jeu vidéo? Non désolé jamais vu ! Même dans le pire jeu de flippe je ne me suis jamais retrouvé figé, terrifié, recroquevillé à ne pas savoir quoi faire. Même si je prends parmi les plus flippants comme Amnesia: The Dark Descent, je trouvais d'ailleurs que le jeu allait peut-être trop loin dans le concept pour essayer de nous faire peur et je dois admettre que l'on sert les fesses mais ce n'est pas de la peur, plus du stress. Pour cela que j'ai trouvé le jeu intéressant mais pas forcément plaisant. Vous voulez une astuce pour désamorcer " la peur" de Amnesia the Dark Descent? Perso pour finir le jeu, j'étais avec un pote et je l'ai fini sans même y penser. Alors oui je sais, je me suis gâché le plaisir mais la chose devenait un peu redondante de toute façon sur la fin. Mon point à partir de là, Je vous garantis que si vous avez vraiment peur de quelque chose, aucun soutien ne vous réconforte si facilement car c'est un sentiment profond et qui ne peut être combattu que de deux façons: en éloignant ce qui la provoque ou en l'exorcisant d'une façon ou d'une autre ce qui n'est pas toujours possible.

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Tout cela pour dire que si vous voulez que je défende l'idée de peur ou de terreur des jeux Silent Hill, vous serez un peu déçus. Je préfèrerais lui substituer le concept d'atmosphère et cela est quelque chose qui me touche plus car elle peut atteindre directement les sentiments et a de toute façon plus de force que quelques jumps scare. Bon évidemment, je parlerais sans doute de "peur" par raccourci mais vous avez saisi mon idée je l'espère. Alors pourquoi cette appelation Survival ? Simple!Survival est basé sur le mot survie et ce qui relit ces jeux entre eux est cet aspect. Ce sont souvent des jeux où l'on est seul ou en petits groupes contre une multitude où l'idée est de s'en sortir souvent dans une situation désavantageuse et évidemment basé sur le thème de l'horreur, d'où Survival Horror.

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Je peux donc par ce critère sans médire ranger Résident Evil 4, très action dans la case survival avec son grand frère Resident Evil 1 qui n'avait pourtant rarement plus de trois ennemis à la fois. Voilà, peut-être que c'était clair pour certains mais je tenais à mettre au point mon sentiment sur le genre. Je l'aime bien car il offre souvent un bon challenge et non pas parce qu'il fait "bouuuuuh". Libre à vous d'en débattre par la suite.Venons-en au putain de jeu. Silent Hill m'a marqué car il a été le premier jeu (et le seul je crois bien) à me faire faire un pas en arrière. Appelez ça de la peur si vous voulez, mais la pression de ma première partie, m'a fait arrêter à peu près vers la moitié du jeu, plus on avançait plus tout devenait sombre et de plus en plus inhospitalier. De plus, j'avais merdé sur l'utilisation de mes ressources donc j'ai foutu le titre dans un coin. Ce n'est que lors d'une soirée où mes parents étaient absents ( j'étais jeune ado à l'époque) que mes yeux ont recroisé de nouveau la boite. J'avais l'après midi et une bonne partie de la soirée et je me suis dit en me cognant la poitrine "Ce soir je finis Silent Hill ! ".

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Il y en a qui s'esclafferont peut-être "Ahah quel blaireau, et tu dis ne pas avoir peur?" Oui et je le répète mais tout ce que je connaissais de survival était juste le premier Resident Evil et Silent Hill frappait très fort point de vue atmosphère pour l'époque. J'étais jeune aussi et même si j'ai été mature d'esprit tôt, les machins sataniques ne sont pas les choses les plus rassurantes qui soient à cet âge-là. J'ai actuellement fait ça bien.

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Canapé-boisson-couverture-lumière éteinte et j'ai dû en finir vers 23h30 avec la meilleure fin qui plus est, presque 10 heures de lutte entre enigmes et Benny Hill Show avec des monstruosités. Cela a été une des expériences de jeu les plus satisfaisantes pour moi et je ne parle pas de contenu de jeu là mais bien du défi que je m'étais fixé. Mes parents sont rentrés vers une heure du mat' et n'ont jamais eu conscience de la bataille épique que j'avais mené juste avant et je la rejouais déjà dans les bras de Morphée. Depuis oui, l'aspect peur des Survival me laisse globalement de glace et je préfère me concentrer sur le plaisir que je prends à y jouer. La question sera la suivante: cela était-il juste une expérience amplifiée par le miroir déformant de la jeunesse? Silent Hill 1 sur PS1 ne serait-il pas qu'un survival aux contrôles médiocres et à l'astmosphère prévisible? Ou au contraire mérite-t-il de susciter de l'enthousiasme encore aujourd'hui ? Début de réponse dans la partie 2.



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Test: Driver San Francisco (Xbox 360,PS3)

Article posté le 17/09/12 à 14:42

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La série Driver a surtout attiré l'attention par son premier épisode et c'était certainement un de mes jeux de conduite préféré sur PS1. Je vais mettre une chose au point, je ne suis pas fan de jeux de voitures, pas du tout. Tout ce qui est de la simulation réaliste de voiture m'emmerde profondément. je pense qu'une des seules exceptions à cette règle a été Gran Turismo qui était juste si exceptionnel à l'époque où il est sorti que je m'y suis adonné. Je ne suis même pas fan de GTA like, je peux apprécier les histoires mais rouler à 200 km/heure sur des grands mères traversant la rue ou mettre des photos snuff de prostituées dans un album n'a jamais été l'intérêt principal de ces jeux pour moi. Néanmoins deux choses souvent m'intéressent dans un jeu, l'histoire et/ou le gameplay car un jeu peut se passer de l'un s'il est exceptionnel dans l'autre. Driver avait l'histoire simple mais efficace de ce policier pro de la conduite qui s'infiltre dans les organisations mafieuses pour y mettre son boxon de policier. Pour arriver à ses fins, John Tanner, le héros acceptait les missions des malfrats pour monter dans la hiérarchie et débusquer les gros bonnets.

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La ville est plutôt bien rendue.

C'était cool, la conduite était agréable, il y avait des tonnes de missions, cela manquait peut-être un peu de variété mais pour l'époque c'était très bien fichu et c'était sympa de conduire à tout berzingue dans la ville. Ce jeu était très bon même si la dernière mission était impossible ! Je me souviens avoir abandonné à ce endroit.
Je n'ai rejoué à aucun Driver depuis mais j'ai entendu dire que Driver 2 et 3 était très mauvais et essentiellement à cause de sa conduite apparemment affreuse dans ces drivers-ci si je ne m'abuse on pouvait sortir de sa voiture à la GTA ce qui n'est pas le cas du jeu original dans Driver 1 on était essentiellement un coursier et on ne faisait que conduire des voitures. A mon avis, Driver à trop chercher à être comme GTA et en a perdu ce qui faisait sa spécificité, c'est à dire un jeu axé sur la conduite. Alors Driver San Francisco arrive-t-il à ramener Driver d'entre les morts ? Voyons ça.

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Il y a plein d'éléments destructibles dans la ville.

Il faut d'abord que je parle de l'histoire qui sera résumée assez simplement. John Tanner en a après un gros méchant criminel appelé Jericho, avec son coéquipier ils sont chargés de l'escorte de son fourgon vers la prison qui doit l'enfermer pendant un nombre d'années foutrement élevé mais nous joueurs, savons que ce n'est pas le cas sinon y'aurait pas de jeu. Et une nana dans un hélicoptère se débarasse de la bagnole de notre Tanner et un camion King Size l'envoie à l'hosto dans un état critique. Le jeu commence... Pourquoi je parle de ça? Parce que tout le jeu s'articule autour de ce coma qu'aurait vécu le héros. A mon avis les développeurs se sont posés la question suivante. Comment donné l'impression de liberté et permettre de changer de véhicule sans quitter son véhicule à la GTA ? Et bien ils ont trouvé, Après cet évènement Tanner va se rendre compte que son âme peut quitter son corps, et prendre possession de la bagnole de n'importe qui dans la ville alors que son corps continuera de fonctionner seul. Et voilà votre solution ! Faire intervenir un peu de surnaturel ! La chose sera expliquée en temps voulu mais là pour le coup ce serait un spoil donc je vous laisse le découvrir !

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Le jeu a quelques cinématiques dans le mode histoire. Voilà le méchant !

Ce système ouvre de nombreuses possibilités. Tanner pourra gagner une attaque bélier pour défoncer les bagnoles et aussi un turbo sur une courte période avec une jauge qui se recharge. Ceux qui ne jurent que par le réalisme seront un peu déçu mais pour un gars comme moi qui ne pense qu'à son petit fun égoïste, c'est plutôt cool. On a donc les missions principales qui font avancer l'intrigue, les missions secondaires qui déverrouillent le plus souvent les missions d'intrigue, et les défis qui se déverrouillent par les missions secondaires tout est donc lié. On peut acheter des garages dans la ville et c'est en faisant des missions que l'on peut acheter et déverrouiller de nouveaux véhicules et des améliorations pour notre jauge ou nos revenus.

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On peut déverrouiller un bon paquet de voitures pas de souci de ce coté là.

Certains déplorent l'aspect répétitif des missions mais perso je n'ai pas trouvé cela si répétitif. Alors oui évidemment que dans un jeu de conduite en milieu urbain vous aurez au moins vos dizaines de défis de course contre adversaire ou par Checkpoint mais je me pose la question . Pourquoi prenez-vous le jeu si vous n'avez pas l'intention de faire cela ? Il y aussi les course poursuite où il faut détruire un véhicule, semer la police ou détruire un véhicule en semant la police, détruire certains objectifs sur la route, réussir certaines acrobaties comme dans sauts ou des pointes à 300 km/heure en contresens mais aussi des choses plus originales qui ont déjà été faites mais qui sont toujours sympas comme foutre la trouille à un passager, désarmorcer des bombes sous des camions-remorques en utilisant des voitures basses pour rouler en dessous, faire tout un parcours en drift et bien d'autre chose. L'intrigue principale peut se finir en moins de 10 heures mais si vous voulez tout finir je dirais qu'il y en a au moins pour 30 heures. La conduite est agréable selon mes standards, tout les véhicules réagissent différemment. Lorsqu'on chope un camion par exemple on en ressent le poids. On peut déraper comme il faut, il faut aussi savoir se réceptionner sur les routes pentues de San Francisco si on en veut pas aller dans le décor sans que ce ne soit rigoureux au point de vous frustrer donc pour moi c'est tout bon.

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Des embouteillages ? Quels embouteillages?

Les graphismes ne sont pas exceptionnels mais beaux et la ville est bien détaillée. On reconnait la topographie de la ville de San Francisco. L'animation est étonnament fluide et ça va vite, les choix musicaux sont très funky, la bagnole de Tanner me fait d'ailleurs un peu penser à celle de Starsky et Hutch et on a l'impression par la musique et l'atmosphère que Driver San Francisco ne cherche plus à faire GTA ce qui avait été le péché des autres Driver 2 et 3. Le jeu en ressort donc avec une atmosphère bien à lui. Le scénario se présente même comme une série télé avec le récapitulatif à la fin de chaque chapitre. Ca m'ennuie en général mais j'avoue qu'ici cela s'adapte au feeling de l'ensemble. Driver est un jeu de bonne moralité contrairement à GTA. Ici on n'écrase pas de passants, on ne tue pas de façon aléatoire dans la rue et tout le monde s'écarte devant vous à part les voitures évidemment. Ce que je trouve un peu exagéré d'ailleurs car même en roulant à 300 km/heure sur un trottoir je ne renverse personne même pas une vieille ou un petit landau. Serais-je en train de perdre la main?

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Alors qui vais-je posséder ? **musique de l'exorciste**

Et cela est encore plus voyant par le système de Shift qui permet d'avoir de nouvelles armes dans les courses poursuites et c'est là que le jeu est vraiment original. Comme vous pouvez vous incarner dans n'importe qui, il devient possible pour vous de vous servir d'autres voitures pour appréhender un fuyard. Vous voyez cette jeune mère de famille avec ses deux gamins à l'arrière et le bébé chiot sur leurs genoux? J'en prend possession, engage leur voiture familiale à contresens à 200 km/heure pour aller se crasher dans le Hummer du gars qui essayait de m'échapper. La justice a vaincu aujourd'hui ! C'est moi où ça parait cruel ! On peut aussi se faire une vue aerienne pour crasher des véhicules dans différents endroits de la ville très rapidement, ce qui est requis dans certaines missions. Grâce au sacrifice d'une bonne trentaine d'honnêtes et respectueux conducteurs les routes sont plus sûrs et je suis persuadé que leur sacrifice héroïque et non consentant ne traumatiseront que partiellement leurs familles éplorées. C'est moi où c'est en fait pire que GTA ? Mais c'est un jeu vidéo, c'est magique ! Quand vous rentrez dans une bagnole souvent le passager vous parle et vous pouvez bien faire un double Salto dans un camion Citerne enflammé, ils ne trouveront à dire des choses comme "Qu'est-ce que tu fais ? " donc tout va bien.
C'est un des aspects que j'ai aimé avec le titre également, les personnages et l'humour est bon. Le coéquipier de Tanner n'a pas un super charisme mais au moins ils n'en ont pas fait un noir stéréotypique. Tanner est bien personnifié et ça nous change de la première mouture ou Tanner ne parlait jamais. Ici, il est un conducteur très calme et sûr de ses capacités avec un petit humour pince sans rire. J'ai beaucoup aimé le passage où on shift dans une voiture d'auto école et où Tanner balance des vannes tandis qu'il cherche à faire avoir son permis au jeunot en foutant une frousse bleue à l'examinateur.

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Hum, peut-être un peu haut.

Il y a aussi cette suite de quêtes avec ces deux étudiants asiatiques venant de Nagoya qui veulent faire fortune avec les courses de voitures illégales et ne font que se mettre encore plus dans la merde. Quand Tanner arrive c'est " Ah merde, encore vous? De quelle mouise je dois vous tirez cette fois? " C'est fun, j'aime bien. Il y aussi une mission très originale où Tanner doit se poursuivre lui-même en utilisant le Shift donc voilà largement de quoi faire. Le scénario devient légèrement mindfuck sur la fin mais heureusement la conclusion arrive assez tôt pour qu'on n'y pense pas de trop. Ce n'est pas évident quand votre scénario repose sur un plothole géant mais je passerais de la pommade là-dessus car l'idée est bonne et a permis de faire un jeu rafraichissant et différent sans défaut majeurs et avec lequel on passe un bon moment.

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On a évidemment au milieu de tout ça un scénario à suivre.

Donc ce qu'on attend de moi, c'est que je mette mon sceau Norrisien sur cet excellent jeu et que je fasse une petite phrase de verdict final mais ... je ne vais pas le faire et pour une seule raison mais qui pour moi se justifie. Le jeu se connecte automatiquement au serveur Ubisoft. Bon pas de problème, après tout mon jeu est légal mais certains contenus et le multijoueur ne sont accessibles qu'avec un pass UPlay. Soit ! Le souci c'est que moi j'achète presque tout d'occase, sauf quand je les trouve neufs à bons prix ( ce qui arrive). Et donc le pass Uplay que j'ai dans la boite est invalide car déjà utilisé évidemment. Je n'ai donc accès à aucun Multiplayer. Ce n'est pas très grave personnellement car je ne teste que très rarement les multiplayers, je suis un loup solitaire moi. C'est juste le principe qui me gonfle car si on déduit le prix de ce pass à racheter ( je ne sais pas son prix mais disons entre 5 et 10 euros, j'espère) et un abonnement au Xbox live je suppose. Oui en fait, vous vous faites entuber et je suis navré mais je déteste lorsqu'un éditeur me met insidieusement la main au portefeuille quelle que soit le somme. C'est l'équivalent pour moi d'un transexuel me mettant la main au paquet, la réaction est violente et immédiate. Donc pas de sceau de recommandation pour Driver.

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Vous pourrez avoir accès à cette vue plus immersive et certains défis doivent être réalisés dans certaines vues.

Je trouve que Ubisoft produit parmi les jeux les plus frais du marché actuellement mais faut vraiment qu'ils arrêtent leur connerie. Ce jeu je l'ai payé, je le veux en entier même si la partie auquelle je n'ai pas accès ne m'intéresse pas.
Néanmoins, Driver est un très bon jeu et même cette connerie marketing ne peut lui retirer ça. Si vous le trouvez neuf à un prix correct et que c'est votre truc, que ce que je vous ai dit vous intéresse. Dans ce cas précis, donnez-lui sa chance. La série semble repartie sur de bonnes bases.

Petite vidéo critique sur Driver San Francisco ici



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Test : Skyrim sur PC ( avec extension)

Article posté le 04/09/12 à 22:41

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Skyrim fait partie de la série des Elder Scrolls, une série de RPG qui a a une philosophie de liberté bien particulière. Personnellement, comme la plupart des gens... je n'en connais que trois : Elder Scrolls 3 Morrowind, Elder Scrolls 4 Oblivion et celui-ci est Elder Scrolls 5: Skyrim. Elder Scroll 3 reste pour moi un des RPG les plus libres et les plus complets qui soient.

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Morrowind a vieilli graphiquement mais reste un des RPG les plus complets à mes yeux.

Je ne rentrerais pas trop dans le détail ici mais si vous voulez un rpg où il est (presque) possible de faire ce que vous voulez c'est vraiment Morrowind, ce concept brillant avait néanmoins le défaut d'être obscur pour tout non initiés. Quant à Oblivion... Mouais personnellement je le considère comme un ratage et j'ai du y jouer 10 heures en tout, trop prise de tête avec sa stupide roue de conversation, ces régions juste sans attrait en copier-coller et son histoire pas si engageante. Ce jeu a été un peu du gâchis pas si mauvais du point de vue de son gameplay dans l'absolu mais quand les pièces ne collent pas pour créer l'atmosphère pourquoi y jouer ? Cependant réjouissez-vous, pour ceux qui sont dépassés par Morrowind et qui ne veulent pas s'adonner au faible Oblivion. Il y a désormais Skyrim.

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Le jeu a gagné en style pour preuve les petits ralentis qui gratifient certaines morts.

L'histoire de Skyrim est simple et permet à la fois nombre de possibilités. Vous jouez un prisonnier anonyme arrêté lors d'une rafle de l'empire de Cyrodiil qui cherche à mater la rebellion des sombrages, un groupe de rebelles nordiques revendiquant leur indépendance. Je simplifie un peu pour éviter de rentrer dans des détails barbants mais l'histoire de base peut se résumer en quelques lignes et la version longue aurait sans doute des allures de dissertation donc je m'en dispense. Pour en revenir à notre histoire, l'empire à décider de couper court à la rébellion en ... coupant court justement. Quelques têtes qui tombent devraient régler le problème. Le jarl Ulfric, chef de la rebellion, a été capturé et déjà une tête tombe sur le billot. C'est votre tour justement haha... Oui mettez votre tête-là. Mais non ça fait pas mal !

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Ah la tentation ! La tentation !

Alors que vous attendez tranquillement que ce coiffeur très particulier accomplisse son oeuvre. Un dragon débarque et fout un bordel monstre dans la cité. Vous personnellement, vous vous enfuyez tandis que tout se casse la gueule autour de vous car il déconne pas ce dragon. Ce que vous remarquez tout de suite comparé à des Elder Scrolls plus anciens est le style de la plupart des séquences de scénario. Le dragon débarque, une tempête se manifeste dans le ciel, il vient cracher du feu juste à coté de vous. Bel effort d'immersivité ici et ce sera comme ça dans toutes les séquences d'importance de l'histoire. Vous pouvez vous enfuir du coté des rebelles ou de l'empire. Globalement les choix de factions se résumeront à ça. J'aime personnellement le fait que le jeu ne s'embarasse pas trop avec les histoires de Karma mais permettent juste de régler les problèmes comme on le souhaite. Une fois libre. L'aventure commence. Vous avez devant vous un monde entier à explorer avec le personnage que vous aurez customisé, youpi.

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On a de nombreuses possibilités pour customiser son personnage.

S'il y a une chose qui vous frappera certainement dans Skyrim, c'est l'aspect graphique. Alors personnellement, je ne vais pas insister sur la beauté des graphismes en tant que telle car nous sommes dans une ère où vanter ce genre de chose n'a pas spécialement de sens mais j'attirerais juste l'attention sur deux points qui font pour moi toute la différence. Le premier point est le souci du détail, dans cette eau ruisselante vous pouvez voir des saumons sortir de l'eau, dans cette maison on peut gauler jusqu'au moindre gobelet, là une tempête de neige, les personnages intéragissent ( le plus souvent) de façon juste entre eux et avec vous ce qui pour le coup nous changent beaucoup d'Oblivion où les personnages parlaient dans le vide et même lorsqu'ils vous parlaient, on avait l'impression qu'ils étaient dans le cosmos et deuxième chose, la sensation d'immensité du monde à explorer, même si le jeu n'a pas la plus grande map qu'il m'ait été donnée de voir ( je pourrais citer Just cause 2 dans cette catégorie par exemple). Elle est cependant d'une densité incroyable tout en offrant des lieux immenses à explorer. Deux des principales réussites du titre : se ballader dans Skyrim c'est vraiment voyager. Toundra, plaines, montagnes, cavernes, villages, la totale de ce point de vue. La musique est discrète mais très bonne ( avec quelques thèmes des anciens Elders Scrolls) . Les bruitages et les voix sont de très bonne facture.

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On ne peut même pas se balader dans une montagne enneigée tranquille.

Pour ce qui est du système de jeu c'est relativement simple. On attribue des points de compétences à chaque niveau et à chaque niveau on gagne de la carac . On a des métiers à monter, l'enchantement, la forge et l'alchimie. Des compétences utiles comme le crochetage et la persuasion. De ce point de vue le jeu est intuitif et je dirais presque classique. J'aime néanmoins l'attention encore une fois apportée aux détails. Pour faire une armure de cuir clouté par exemple, il vous faut le métal et le cuir. Pour ça, il faut fondre le minerai et tanner les peaux, faire des lanières et ensuite seulement vous pouvez créer votre pièce d'équipement. Comme dans les autres jeux, ces compétences augmentent en les utilisant tout simplement. Il y a pas mal de possibilités tactiques mais qui s'orientent essentiellement autour de mage, guerrier, voleur avec toutes les possibilités d'hybride. C'est assez libre car le jeu, en tout cas en normal, est relativement facile. En tout cas bien plus facile que ces grands frères.

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C'est bôôôôôô ! On en oublierait le combat parfois !

Pour les quêtes... Comment dire. J'ai 100 heures de jeu sur le titre et je n'ai fait qu'effleurer le contenu de l'extension. Il y a d'abord les quêtes de guildes. On peut s'engager dans une guilde de guerriers, les compagnons. On peut se faire recruter chez les mages de Fort d'Hiver ou encore redorer le blason de la guilde des voleurs à Faillaise. Chaque guilde à sa propre ligne de quêtes dont les aboutissements vous fournissent souvent de bons avantages. il y a ensuite les quêtes que j'appelerais les quêtes des grandes villes. Des quêtes assez localisées pour la plupart, qui vous permettront de vous faire une réputation et d'être nommé thane. Un dignitaire qui a le droit à divers avantages comme acheter une maison, obtenir des armes et être accueilli à bras ouvert par la population. Il y a ensuite quelques storylines un peu plus dissimulées comme la confrérie des assassins ou les quêtes de Daedra. A toute cette hallucinante myriade s'ajoutent plein de petites quêtes secondaires et enfin votre trame principale ou vous pouvez vivre le destin de votre héros.

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On a des arbres de talents avec des points à répartir c'est très classique mais très complet.

Le système de combat est proche de ce qu'on trouve dans Bioshock 2 on contrôle les deux bras avec les deux boutons de la souris et on peut y mettre de la magie ou une arme. Un système de favoris permet de mettre les objets, armes, ou magies auxquels on veut accéder rapidement. Cela donne peut-être un coté un peu haché à certains combats par le fait que le jeu se mette en pause le temps que l'on farfouille son inventaire ou ses sorts mais c'est fonctionnel, bien foutu et plein de possibilités. Rien de neuf mais ça fonctionne.

Pour ce qui est de l'histoire, elle est aussi particulièrement stimulante et c'est encore une fois assez simple si on le prend de façon basique. Les dragons sont de retour et vous êtes l'enfant de dragon le seul qui peut vaincre, utiliser les pouvoirs et absorber l'âme des dragons et ça suffit pour bien en comprendre les implications, il va falloir aussi prendre partie entre la rebellion et l'empire avec chaque camp qui a (évidemment ) sa propre suite de quêtes. Certains passages sont épiques, la fin est satisfaisante et encore je n'ai pas parlé de la suite de quêtes avec la garde de l'aube et les seigneurs vampires, de la possibilité d'en devenir un ou encore de se changer en loup garous. Des détails tout ça ! Ah oui vous pouvez vous marier aussi, ça n'a pas un super grand intérêt car non ! Bande de petits pervers ! Il n'y a pas la possibilité de coucher avec sa donzelle ou d'avoir droit à une séquence de soft porn comme dans the Witcher 2. Par contre, votre femme vous donne accès à une boutique chez vous donc ça a quand même un petit intérêt. J'y ai passé 100 heures sur toute cette galaxie de choses à faire ! Et j'ai du arrêter pour pouvoir un peu faire baisser ma pile de jeux à finir sinon il y en aurait pour 200 300 heures peut-être ?

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J'ai dit que c'était beau ? Oui, je crois. il faut savoir que l'on peut attraper jusqu'au moindre objet qui traîne.

Alors en me lisant jusqu'ici on pourrait me croire incroyablement enthousiaste. Je le suis. Un jeu qui vous retient 100 heures fait à coup sûr quelques chose de bien ; néanmoins le jeu est loin, très loin d'être parfait. Déjà, je tiens à être clair, il s'agit certainement d'un des jeux les plus bugués que j'ai vu cette année ( Si on excepte Mindjack mais Mindjack était bugué et nul), l'eau qui clignote, bug de collisions, des mammouths qui volent dans les airs et se tuent avec des dégâts de chute, certaines quêtes qui ont du mal à passer à l'étape suivante, la physique du jeu qui est complètement à l'ouest à tel point que parfois j'ouvrais des portes pour voir les items voler dans toute la pièce. Bref, vraiment plein de problèmes de ce point de vue. Néanmoins je n'ai eu aucun bug qui m'a forcé à redémarrer le jeu donc je mets ça sur le dos de leur souci du détail. Ce jeu est si désespérément grand et détaillé que le débuger et l'équilibrer est de l'ordre de l'impossible donc c'est truffé de bugs mais on lui pardonne. Je dois aussi parler rapidement de l'IA.

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Les mammouths volent bas cette année. Ça se couvre !

Savez-vous aventurier quelle est la meilleure arme contre le dévoreur de monde, le boss final du jeu ? Un sort, une arme, une stratégie?
Non c'est le ROCHER !

Le rocher viendra à bout de cette menace d'ordre divin. Vous balancez votre merde, vous vous cachez derrière un rocher et vous sauvez le monde ! Quand vous pensez danger ! Pensez ROCHER ! Pareil pour les géants ou les mammouths, on les fait tourner autour d'une pierre et avec une petite arme à distance on s'en sort sans dommage. J'aurais aimé que cet aspect soit peut-être un peu plus travaillé mais en même temps, j'aurais été frustré de certains combats s'il n'y avait pas eu cette faiblesse donc je suppose que je pardonne même si oui, elle n'est vraiment pas terrible cette IA à part pour les villageois qui semblent interagir avec vous de façon plus convaincante .

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Tu ne peux pas me vaincre ! Etre du néant ! J'ai le ROCHER avec moi !

Il faut aussi que je précise que je trouve le système de jeu inférieur à Morrowind. Dans Morrowind, on pouvait quasiment tout customiser et tout monter soi-même et surtout on avait cette liberté totale dès le début du titre sans rien pour nous guider. C'était ce qui rendait le jeu difficile voir frustrant pour les nouveaux venus mais c'est aussi ce qui le rend unique. Avec le système d'enchantement de Morrowind par exemple on pouvait créer son sort de toute pièce : en choisir la portée, l'amplitude, l'application. Dans Skyrim, on revient vers quelque chose de plus classique qui respecte tout de même la formule de base même s'il l'a considérablement appauvri pour la rendre accessible. C'est à la fois bien car Skyrim est assez facile de prise en main mais c'est aussi dommage car Morrowind offrait tout de même plus. L'interface d'ailleurs est très console, j'aurais aimé quelque chose d'un peu différent et plus ergonomique à la souris pour la version PC. Je finirais tout de même par dire que même si je pense que Morrowind est bien plus complet. Je suis rentré plus facilement dans Skyrim que dans Morrowind, c'est donc à la fois un avantage et un désavantage.

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Ne vous y fiez pas même si les quêtes sont très nombreuses, elles sont aussi très complètes avec des énigmes et des suites inattendues.

Il est temps d'achever la bête. La question est donc: est-ce que je recommande Skyrim?

Bien sûr que je le recommande malgré les quelques menus reproches que l'on pourrait lui faire ! Même si la formule a été simplifiée, le jeu a su garder son identité en se servant de l'amélioration technique pour créer un monde complet, une histoire épique et un gameplay stimulant. Quand l'aspect technique sert le jeu ça ne donne toujours que de bonnes choses.

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Chuck Norris recommande ce titre à tout ceux qui aiment les bons gros RPG bien complets et immersifs.



Message édité 29 fois. Dernière édition par Third le 05/09/12 à 10:05.


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