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CastleDSvania: Order of Ecclesia

Article posté le 22/08/11 à 15:11

Et voici le point final de cette épopée Castlevaniesque attelons-nous au dernier titre: Castlevania Order of Ecclesia.

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Lorsque je me suis lancé sérieusement dans ce jeu, je me demandais à quoi m'attendre. Les jeux sont bons, mais les expérimentations des différents opus ont parfois été maladroites, en témoigne les passages au stylet de Dawn of Sorrow ou alors le mode coopératif de Portrait of Ruin. La première surprise vient de notre héros ou devrais-je dire notre héroïne. Allez on se fait son nom en rebus.

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Notre héroïne se nomme donc Shanoa. ( Oui je sais elle était nulle, j'ai honte !) et est donc le disciple d'un dénommé Barlowe qui est le grand maître d'un ordre nommé Ecclesia d'où le nom de cet opus. Ceux qui connaissent un peu Castlevania se posent donc une question légitime. Est-ce que Shanoa est un Belmont, les ennemis traditionnels du vampire? Non. Est-elle une Morris, ceux qui prennent le relais des Richter et consorts lorsque les dieux les privent de leur joujou préféré? Non. Bon alors c'est une femme destinée à recevoir le pouvoir de Dracula à la Dawn of Sorrow? Non plus.

...

Mais alors qu'est-ce que cette héroïne vient foutre dans ce scénario? Si on a pas le fouet ni le pouvoir de Dracula on ne peut pas tuer techniquement le grand méchant vampire et c'est bien le but du jeu non? Pas de panique, ils ont pensé à tout; en fait le but d'Ecclesia c'est de tuer Dracula et ils ont apparemment enfermé son esprit dans une stèle. Encore faut-il pouvoir la détruire. Shanoa a été choisie pour cette tâche. Les dessins sur son corps sont en fait des Glyphes et Shanoa peut les absorber. Ecclesia a mis au point une glyphe puissante composé de trois éléments qui permettrait de détruire Dracula à tout jamais. Les connaisseurs savent que cela ne se fera pas sinon comment Dracula reviendrait. Shanoa est sur le point d'absorber ce pouvoir lorsque le disciple numéro 2 nommé Albyon est jaloux de cet honneur, fait échouer l'assimilation des glyphes et il emporte le tout sous les yeux béats de son maître qui préfère sacrifier du disciple plutôt que de se charger de la destruction de Dracula lui-même. Cette assimilation interrompue aura pour effet de supprimer tout les sentiments de votre héroïne, elle va donc pouvoir tuer du monstre à tour de bras sans que sa conscience ne la taraude.

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Kaboom

Vous l'aurez compris, l'histoire n'est pas l'intérêt de Order of Ecclesia mais son héroïne est stylée et pour un perso féminin l'ablation des sentiments est quelque chose de pas courant. Ce qui lui permet d'éviter tout cliché féminin. Ma première impression concernant ce jeu est une impression générale. Ils ont enfin coupé court au style animé des deux autres opus Ds pour revenir à un style plus proche de ce qui se faisait dans Symphony of The night, et pour ma part je suis enchanté de ce retour au source esthétique en témoigne la cinématique d'intro du titre.

Intro Order of Ecclesia

Ce mélange mélancolique et classy est quelque chose qui me manquait vraiment et Order of Ecclesia y revient pleinement. Techniquement, ce jeu est encore plus beau que ces deux ainés, les décors sont splendides, les animations détaillées, la 3D vient parfois ajouter de la profondeur sans être utilisé à l'excès, la musique est superbe. Bref de ce point de vue, je n'ai tout bonnement rien à dire. C'est Castlevania au sommet de son art.

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Les glyphes de Shanoa sont la source de son pouvoir.

Le style n'est pas tout, le gameplay est le critère fondamental et de ce point de vue, Order of ecclesia reprend la recette maintes fois éprouvée mais qui se trouve combinée ici au système de glyphes propre au jeu. Shanoa n'a pas d'arme à proprement parlé, ses armes sont ses glyphes. Ses glyphes lui permettent d'invoquer des armes, de lancer des sorts, de se transformer ou même de voler. Rien de bien nouveau là dedans. Ce qui est nouveau c'est les combinaisons inédites que les glyphes permettent. Par exemple, si vous associez une glyphe rapière sur un bouton et une glyphe masse sur l'autre. Vous pourrez frapper alternativement à la rapière et à la masse. Vous voulez tout baser sur l'épée? Mettez deux glyphes épée, ça vous permettra de frapper deux fois plus vite avec cette arme en alternant les deux boutons. C'est un peu particulier à maîtriser au début mais on s'y fait bien vite. Le système ne s'arrête pas là, on peut aussi combiner les glyphes entre elle pour créer des coups ou des sorts puissants qui sont certes limités mais particulièrement impressionnants. Si je vous dis qu'en combinant la glyphe du rayon et celle de la rapière on peut créer une sorte d'épée laser? Oui, une épée laser dans Castlevania ! C'est le genre d'excentricités que permet ce système. A vous de découvrir les combinaisons les plus puissantes pour pourrir les boss. Sachant que l'on peut utiliser jusqu'à trois configurations de glyphes. Le système est complet et fun et demande aussi un peu de technique car utiliser des armes dans Order of Ecclesia consomme vos PM qui heureusement se régénèrent avec le temps.

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Shanoa, faut pas la faire chier , compris?

Et croyez-moi vous aurez besoin de tout cet attirail car ce jeu est extrêmement difficile et certains boss demandent des maîtrises parfaites des différents pattern. Les boss sont souvent immenses et vos réflexes seront mis à contribution pour les esquiver. Cependant, le jeu devient beaucoup plus facile une fois qu'on a mis la main sur la glyphe "Nitesco" et "Rapidus Fio" dont je vous laisse découvrir les effets. Je dirais donc que la difficulté est plus inconstante que ardue. On peut avancer un bon moment sans trop de difficulté pour ensuite se casser les dents sur un boss difficile. Pour ma part, j'ai apprécié le challenge même si je comprends ceux que ça peut rebuter.

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Bon ce boss, j'attaque le bas et après j'essaierais de voir sa tête !

Le jeu trouve un souffle nouveau par le fait que le château de Dracula ne soit qu'une partie minime du jeu. Oui c'est vrai, la trame principale se situe hors du château de Dracula ! Pour accéder au château, il vous faudra finir l'histoire en ayant sauver tous les villageois cachés dans les niveaux. On a donc par ce choix une immense variété de décors: des cimetières, des marais, des plaines, des montagnes, un phare, un manoir, un monastère... Bref, on voit du pays et c'est un changement bienvenu pour les claustrophobes. La deuxième nouveauté ce sont des éléments Rpg plus poussés. Lorsque vous sauvez des villageois, ceux-ci vous fourniront des quêtes que vous pourrez accomplir dans les différents niveaux. Là encore, la variété est de mise, un homme vous demandera les ingrédients de l'antidote pour pouvoir vous le vendre. Un forgeron vous demandera des métaux pour des armes. Un photographe vous demandera une photo d'une créature spécifique dans la montagne. Bref de quoi s'amuser et farfouiller partout même si on peut regretter certaines récompenses un peu décevantes pour le mal qu'on se donne mais rien de méchant.

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Il y a vraiment de quoi faire !

Le château est toujours là et Dracula aussi, concernant Dracula je ne spolierais pas la fin. Je dirais néanmoins que cette mouture de Dracula fait quelque chose de réellement INCROYABLE. Je ne sais pas si vous êtes prêt pour un tel choc. Dracula MARCHE et ne fait pas se téléporter. A ma connaissance, c'est la première fois. L'histoire est bof mais la fin est satisfaisante. Pour ce qui est de la rejouabilité, on a deux niveaux très difficiles que l'on peut déverrouiller. On a un mode Albyon qui permet de jouer avec l'autre disciple, un boss mode et un mode difficile. Pour les hardcores, on a aussi un mode qui permet de brider son niveau au niveau 1. Enjoy your pain ! Vous pouvez aussi plus simplement finir les quêtes que vous n'avez pas accomplies.

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Préparez-vous à mourir, beaucoup.

Je crois avoir dit a peu près tout ce que j'avais à dire sur ce titre. Personnellement si vous voulez tâter du Castlevania sur DS c'est celui que je recommande. Bon d'accord, il n'est pas facile mais on en a que plus de satisfaction une fois fini. Il n'y a pas de fouet dans celui-ci mais il y a tellement de choses intéressantes et fun que ce n'est pas un problème. Il n' a pas de gadgets un peu inutiles au stylet ou autre. C'est juste du pur Gameplay et du pur divertissement. La beauté de la chose c'est que j'ai acheté ce jeu à 9 euros ce qui en fait surement une des expériences vidéoludiques les plus rentables de ma ludothèque. Si vous le voyez ne le laissez pas s'échapper. Si vous aimez les Castlevania vous ne serez pas déçus.

Je n'ai pas mis de note à celui-là mais vous vous doutez que ce serait un

5/5

Et vous voyez que je peux tester un jeu sans râler ! C'est juste que je n'ai rien trouver ici pour le faire On ne peut reprendre le jeu que sur de menus détails qui ne pénalisent pas son gameplay. Dans les terres arides du Castlevania, on arrive encore à faire pousser des oasis de pur fun.



Message édité 12 fois. Dernière édition par Third le 22/08/11 à 15:54.


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Wet

Article posté le 09/08/11 à 01:07

le jeu Wet sur Xbox

Et voilà un nouveau jeu qui rejoint mes jeux où tout les succès ont été terminés. Wet rejoint Bayonetta sur mon Gamertag. Bref je l'ai fini en long en large et en travers dans toutes les difficultés et dans tous les modes. Voilà ma modeste analyse.

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Wet c'est un TPS (Third Person Shooter) dans lequel on joue Rubi Malone. Une nettoyeuse expérimentée qui règle les problèmes des gros caïds de la plus violente des manières. Elle aime les gros flingues, trancher des mecs au katana et sauter dans tous les sens en Bullet Time comme une grenouille à ressort. Le jeu ne fait pas d'emblée dans l'originalité par le système de combat. La principale originalité vient du fait qu'en Bullet Time Rubi cible automatiquement une cible tandis que l'on peut viser manuellement avec l'autre arme ce qui permet de simuler de façon imparfaite mais intéressante le principe d'ambidextrie et le fait que l'héroïne tire toujours avec deux armes. C'est faible comme originalité mais ça reste quelque chose que l'on ne voit pas souvent.

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C'est parfois stylé dans les acrobaties. le rond rouge correspond à la cible verrouillée et on dirige le rond blanc pour aller chercher du headshot. Dommage que le jeu n'offre pas plus de possibilité de cascades.

Pour ce qui est de l'originalité qu'ils ont essayé d'insuffler au soft. Il y a clairement une atmosphère à la Quentin Tarantino avec des gangsters sensés être déjantés, de la violence à tous les étages avec beaucoup de Ketchup. Rubi ne fait pas dans la finesse et préparez-vous à embrocher, éviscérer et mitrailler tout ce qui passera à portée de vos flingues. Les graphismes essaient de renforcer cet état de fait par des effets « vieux film » style pellicule de cinéma. Je pense néanmoins que cet effet est juste là pour cacher le fait que les graphismes ne sont pas particulièrement fins. Pas horrible mais pas particulièrement beaux. Il y a trois lieux dans le jeu, Hong Kong, le repaire de Rubi et Londres. Il y a des différences entre les lieux mais bien peu de décors sont réellement beaux. Certains sont plus détaillés que d'autres comme le festival à Hong Kong et le manoir à Londres mais on reste toujours dans des teintes marrons-gris. Cela manque un peu de couleurs, de variétés et de vie ! Il y a bien peu d'interactivité dans le décor et beaucoup d'éléments semblent figés et froids. L'animation est correcte sans plus. Je trouve que Rubi marche un peu bizarrement mais il y a peu de ralentissements même quand il y a beaucoup d'ennemis à l'écran mais ils ont parfois rusé pour éviter ce problème j'y reviendrais un peu plus tard.

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Si je vous dis que c'est une image du jeu ? vous me croyez?


Pour en finir avec l'ambiance la musique est superbe. S'il y a une réussite dans ce jeu c'est la bande-son. Elle évoque immédiatement des films à la Quentin Tarentino, elle est entrainante et superbement dans le ton pour ce qui est des bruitages ils sont carrément en retrait et manquent carrément de punch on pourrait s'attendre à mieux pour un shoot bourré d'adrénaline mais ça reste convenable.

Wet: The Game Soundtrack (As We Ride)

Un petit exemple de thèmes musicaux présents dans le jeu.

On pourrait se dire à ce moment de l'article que même si le jeu ne casse pas trois pattes à un canard, il est au moins fun et compétent dans son domaine si on ne cherche pas à analyser trop en avant. FAUX, ce jeu n'est clairement pas bon. Attaquons-nous clairement aux vrais problèmes cette fois, d'abord les contrôles. Ils ne sont pas horribles pour ce qui est du système de visée et du Bullet Time qui est intuitif et facile à utiliser mais les actions de plateforming comme sauter, s'accrocher à des barres ou marcher latéralement sur des murs peuvent parfois se révéler frustrantes. Les séquences plate–formes sont clairement de trop pour cette raison. Les sauts sont durs à évaluer par les sauts eux-mêmes mais aussi par les caméras qui ne sont parfois pas optimales, loin s'en faut. Le passage dans le champs de mines vous garantira quelques morts pour cette raison. Marcher sur les murs latéralement n'est pas toujours garanti par le fait qu'il faille bien orienter la direction en biais pour marcher latéralement si on ne le fait pas de façon rigoureuse Rubi grimpera juste au mur de façon verticale. Enfin pour ce qui est des barres sur lesquels Rubi peut se balancer, il n'est pas rare de se retrouver en hauteur à tourner sur une barre sans le vouloir vraiment pendant que des gangsters nous tirent comme un lapin en contrebas et il est difficile de descendre de ces barres en cours de rotation.

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Ce putain de champs de mines!

Si vous jouez à la démo de Wet, vous vous direz peut-être que ce n'est pas si mal, on tire sur du gangster en tournant sur soi-même en sautant ou en glissant. Ce que vous ne savez pas en commençant le vrai jeu c'est que le système n'évoluera pas même pas par le biais des upgrades. On peut acheter des mouvements qui permettent de tirer lorsqu'on est sur un rebord, sur une barre ou sur un câble mais il s'agit de mouvements situationnels et vous pouvez très bien finir le jeu sans. On peut aussi acquérir un saut « tremplin » sur les ennemis et une esquive qui est quasiment inutile car non activable en Bullet Time. Le mode où on est quasi en permanence en combat. Le reste c'est de l'amélioration d'armes et de vie. Les seuls upgrades indispensables sont la vie et les flingues de base. Pourquoi ? La vie pour encaisser et ne pas mourir prématurément et l'amélioration des flingues car ce sont les seuls armes à avoir des munitions infinies et ils sont, qui plus est précis et efficaces. Pourquoi investir dans une arbalète à carreaux explosifs qui n'a que 15 tirs avant d'être à court de munitions ! L'aspect répétitif de l'action est un grave problème qui ne trouve pas de solution. C'est toujours les mêmes séquences de shooting mais en essayant quand même de varier les plaisirs.

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Parfois c'est dur de contrôler où on atterrit.

On a les séquences normales ou Ruby avance de façon classique dans un mélange de shoot et de plates-formes. Les arènes où des flots continus d'ennemis rentrent dans la pièce et où il faut enclencher des interrupteurs pour stopper le flux de nouveaux arrivants qui constitue le cœur du jeu. Je n'ai pas grand-chose à dire sur ces deux séquences, c'est classique. Ca ressemble le plus souvent à un parcours d'obstacles qu'il faut réussir pour aller plus avant . Il y a les poursuites en voiture. Un ennemi s'échappe sur une autoroute et on doit le rattraper en sautant de bagnole en bagnole tout en faisant bouffer du plomb à tous les malfrats qui vous prennent pour cible. Ce mode aurait pu être cool si on pouvait actuellement choisir où on saute mais non, ce n'est en fait qu'une succession de QTE relativement impressionnantes mais non interactives.

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Si seulement c'était jouable de bout en bout !

Il y a une chute en avion où il faut tuer des mecs et éviter des débris. Ce n'est pas comme si on n'avait pas déjà vu ça dans d'autres jeux d'action. Il y a des séquences de tir à la gatling qui sont totalement inutiles et limite ennuyeuses car terriblement statiques. On a également à chaque nouvelle arme qu'on débloque des séances d'entrainement où on doit passer dans des cercles et tirer sur des cibles. Des séances d'entrainement qui sont NON ZAPPABLES. Elles ne font pas partie de l'histoire mais le jeu insiste pour que vous fassiez ces exercices qui ne sont pas déplaisants mais qui se révèlent carrément énervants lorsque vous maîtrisez le jeu et essayez de le finir dans l'ultime mode de difficulté. Enfin, il y a le mode rage…oh putain, le mode rage. En fait à certains moments du jeu, Rubi verra son visage maculé de sang en descendant un gars et rentrera dans une espèce de frénésie qui aura pour effet de lui faire voir tout l'écran de jeu en rouge et noir. Oui, c'est bien ça vous voyez les décors, les ennemis et les objets en rouge, blanc ou noir ! Qui a eu cette putain d'idée ? Surtout que le jeu ne se prive pas de mettre des séquences de plate-forme dans certaines de ces séquences ce qui rend difficile de voir où on doit aller à cause de ce choix de couleur.

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Franchement qui a eu cette idée ? tout ce rouge et ce noir, on se croirait dans le roman de Stendhal !

Alors effectivement, il y a une fonction qui s'appelle « la vision de Rubi » et qui permet d'indiquer d'une certaine couleur des parois où des rebords qui sont exploitables par Rubi mais vous savez de quelle couleur est cet indicateur ? ROUGE ! Rouge sur du rouge on ne voit rien ! Ce qui rend cette fonction inutile pendant les phases de rage qui se changent en séance de rage personnelle car à part les couleurs rien ne change Rubi à les mêmes mouvements, la même vitesse! tout est pareil et je crois avoir trouvé le sens caché derrière ce choix de mauvais goût. Ça évite d'avoir à travailler les décors et on peut mettre plus d'ennemis sans faire ramer le jeu. Je suis sûr que c'est ça l'utilité cachée de ce mode. On peut également faire des arènes en mode rage et même une course poursuite en mode rage, je HAIS ce mode, putains de fainéants ! Allons-y maintenant pour l'ultime insulte, ce jeu n'a aucun boss mais vraiment aucun ! Il n'y a pas de bad guy dans une histoire de mafia me demandez-vous ? Sisi, il y a un grand mac et deux de ces acolytes qu'on affronte en QTE uniquement. Attendez je répète ça, car je suis sûr que vous ne me croyez pas. On les affronte en QTE UNIQUEMENT ! En tant que joueur là je me sens insulté, ils étaient si pressés de mettre ce jeu en vente qu'ils n'ont pas pu réfléchir à un moyen de faire un combat qui ne se joue pas sur quatre boutons ? Carton rouge sur ce point, carton rouge. Ah non, s'il vous plait surtout pas rouge.

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Coup de katana dans les burnes. Et oui c'est dans le jeu !

Il y a très peu de types d'ennemis. En fait soit ils ont des armes à feu, soit ils ont des armes de contact soit ils ont des grenades. Il y a aussi des gros mecs armés de gatling qu'il faut arroser et finir avec une QTE (encore une). Rien de bien exaltant. L'aspect répétitif de ce jeu devrait vous atteindre au bout d'une heure ou deux mais ne vous tourmentez pas inutilement car sans forcer et en prenant tout votre temps vous devriez le finir en moins de 10 heures. Oui, moins de 10 heures sans forcer sachant que dans ces 10 heures vous avez certaines cinématiques que l'on ne peut pas annuler des séances d'entrainement obligatoires, les mêmes principes d'arène qui reviennent et deux courses poursuite sur le même principe. C'est comme si le jeu faisait une boucle avec lui-même pour cacher son manque de contenu et de consistance.

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Dommage le personnage de Rubi avait du potentiel et elle est bien stylisée.

Il reste à nous rabattre sur l'histoire. Pour moi c'est un élément très important dans les jeux vidéos, je ne demande pas à ce genre de jeu d'avoir une trame de fou. Ne vous inquiétez pas des spoilers, ils ne sont pas particulièrement énormes de toute façon. Rubi remplit un contrat pour un gros caïd, elle se fait trahir et elle se venge. Voilà, c'est résumé en une demi-ligne. L'important dans ce jeu c'est la galerie de portraits. Les personnages secondaires n'ont aucun charisme, ce sont en général les indics de Rubi. Ils ne sont ni amusants ni déjantés, ils sont juste classiques et sans intérêt. Quant aux méchants, on a un escrimeur allemand au look de cowboy et une aveugle albinos. Ca semble plutôt pas mal n'est-ce pas ? Si ces personnages n'avaient aucune personnalité. L'allemand doit être à l'écran pendant deux minutes et peut-être trois minutes pour l'albinos. Quant au grand méchant, il n'a même pas son style pour lui. Le jeu a aussi la fâcheuse tendance à ne pas expliquer ce qui arrive à ses personnages. Un des personnages secondaires trahit Rubi mais on ne le revoit à aucun moment dans le jeu. L'escrimeur allemand se fait la malle et disparait sans explication.

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Les arènes ont des multiplicateurs de points qui permettent d'augmenter son score. On obtient de la régénération de santé par rapport à ce multiplicateur qui peut aller jusqu'à x5


Le sort de l'albinos n'est pas clair non plus. Bref on finit ce jeu en ne sachant rien du sort des protagonistes. Pour ce qui est de Rubi, je dois dire que j'ai rarement vu de personnage féminin aussi déplaisant que celui-ci. Elle partait d'un bon concept, une nana badass qui ne se laisse impressionner par personne avec un tempérament d'allumeuse. Ca me va, Lara Croft l'a fait ainsi que Bayonetta avec plus ou moins de succès mais de façon tout à fait satisfaisante. Je pense cependant qu'il manque une âme à Rubi. Elle est juste violente et rude. Elle n'a aucun background, agit de façon impulsive et est parfois détestable avec ses propres alliés. Elle ne montre aucun sentiment avec personne et très peu de sympathie. Elle exécute sans pitié tous ceux qui se mettent sur sa route et cela même s'ils lui donnent ce qu'elle veut. Elle ne montre que très peu de reconnaissance même quand on lui sauve la mise. Bref, elle est simplement antipathique et possède les répliques les moins féminines que j'ai entendues dans un jeu vidéo. « Je vais me taper ton cul. » « Prenez ça bande d'enculés » ou « on dirait des vieux qui niquent c'est lent et tout liquide. » Ce langage se retrouve d'ailleurs dans la bouche de quasiment tout les personnages attendez-vous à des jurons comme salope ou pute. Non, ce jeu sait comment s'y prendre pour avoir l'air d'un film de gangsters. De la violence, des jurons et c'est tout, c'est le seul intérêt de cette histoire d'une extrême faiblesse servis par des personnages fades et sans charisme.

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Et encore une nouvelle victime. Pourquoi elle tue systématiquement ? Parce que c'est écrit interdit au moins de 18 ans sur la boite !


Vous finissez le jeu une fois et vous vous dites que peut-être il y a du salut dans les autres modes. Il y a deux niveaux de difficulté supplémentaires qui n'ajoutent ou ne modifient rien au jeu initial à par les dégâts de vos opposants. Il y a le mode « balle en or » qui est juste une perte de temps, où chaque balle que vous tirez est fatale. Le jeu passe alors de terriblement court à ridiculement facile. Il y a un mode compte de points qui permet de refaire des niveaux en battant le score cible que l'on vous propose. A ce sujet, le meilleur moyen de faire des points est en faisant toujours la même acrobatie à répétition sans jamais la changer. Si vous faites une course sur un mur, un saut et une glissade, les points des trois figures se cumulent donc contentez vous de rester près d'un mur et de répéter toujours la même chose. Vous battrez alors ce mode sans difficulté. Il y a un mode défi qui correspond en fait aux entrainements de Rubi dans l'histoire principale avec juste un peu de difficulté en plus et où il faut décrocher des médailles. Coté bonus, des singes sont à ramasser dans les niveaux et des scorpions sont à tuer dans le repaire de Rubi. Certains sont bien planqués il y en a 25. Tout cela pour quoi ? Pour rien ! Non, sérieusement. Il n'y a AUCUN bonus dans ce jeu : aucun goodies, aucun secret, aucun costume, aucun scénario alternatif. RIEN. Ce jeu une fois fini vous abandonne dans le néant total. Ma première impression était donc la bonne, ce titre n'est pas fini et n'aurait jamais du sortir sous sa forme actuelle.

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Le jeu essaie souvent de se la jouer classe avec des effets cinématographiques.


Je mets la plupart du temps une petite note indicative sur 5 pour indiquer mes opinions. Pour celui-ci, j'ai hésité. Le jeu n'est pas déplaisant à petites doses et il a le mérite d'avoir essayer de lancer un nouveau jeu d'action. Ce qui m'a décidé sur la note finale est qu'il s'agit d'un jeu prétentieux. Il revendique son coté cinématique et veut être traité comme un film. En témoigne les ennuyeux effets de pellicules et aussi les interludes cinématographiques qui en plus d'être inintéressants ne sont là que pour masquer les temps de chargement. S'il veut être traité pour ce qu'il n'est pas ce sera donc…

2/5
Un jeu qui fait pâle figure face à la concurrence. Il y a clairement mieux, il y a pire mais ce n'est absolument pas un bon jeu. Ils ont néanmoins essayé quelque chose de nouveau je leur accorde ça, sans succès .



Message édité 16 fois. Dernière édition par Third le 09/08/11 à 11:14.


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