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Un pot-pourri de mes avis divers et variés sur tout type de média... Cinéma, Jeux-Vidéo, Comics... Entre autres...

[Guide de lecture #2] Mass Effect: Révélation (nouvelle)

Article posté le 22/01/16 à 16:35

Bonjour à tous ! Sur le même principe que le topic précédent, on reste dans la "review ludique". On reste sur du cross-média et sur Mass Effect. Bon, ça intéresse surtout Pherfy mais les autres peuvent aussi jouer le jeu ! Smiley : lag08.png


Présentation :
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Couverture du livre

Mass Effect: Révélation est le premier roman inspiré de la saga de jeu-vidéo Mass Effect à avoir vu le jour. C'est écrit par Drew Karpyshyn qui a aussi oeuvré sur les deux premiers volets de la licence en jeu-vidéo (il y est donc pour beaucoup dans l'univers), c'est un des co-auteur principale de la saga avec Mac Walters. Le livre est disponible en VO ou en VF.

Cette fois, point de bande-dessinée mais une nouvelle de 380 pages environ, écrit en pas très très gros... enfin bref, un bon petit pavé. Mais qui se lit tout de même relativement bien !

On y retrouve plein de personnages et de points de vues, tout aussi divers que varié. Pour les personnages principaux, nous suivons surtout Anderson, de la Guerre du Premier Contact jusqu'à sa première collaboration avec Saren. Ce dernier est lui aussi bien mis en avant et à quelques chapitre dédiés. Et le dernier personnage n'est autre que Kahlee Sanders, qui, pour ceux qui sont allé au bout, est présente dans Mass Effect 3. Et oui, vous savez qu'elle a une histoire commune avec vous savez qui…

(Note: en dehors de la cover, les images sont tiré des jeux Mass Effect).

Bref résumé et contexte:
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David Anderson, mais vous l'aviez reconnu !

Cette histoire se place donc avant le premier jeu et sert plus ou moins de préquel à la série. L'histoire est servie tout d'abord par un prologue qui raconte de manière plus ou moins éloigné, la Guerre du Premier Contact. Et on se projette ensuite quelques années plus tard, une fois que l'humanité à rejoint la communauté galactique géré par le conseil. L'intrigue principale tourne autour d'un laboratoire secret de l'Alliance, sur la planète Sidon, qui est rapidement saccagé par un groupe de mercenaire (les Soleils Bleus) pour une raison inconnue. C'est le commandant David Anderson, le premier à avoir atteint le labo avec son équipe après qu'un appel de détresse fut lancé de ce dernier, qui est chargé de l'enquête. La première piste d'Anderson ne sera personne d'autre que Kahlee Sanders, scientifique de l'Alliance, qui a quitté le laboratoire quelques jours seulement avant son attaque.

Seulement, cette affaire n'intéresse pas que les humains. Ce laboratoire se trouve dans la Bordure Skylienne, territoire disputé entre les humains et les butariens. Et les recherches de ce laboratoire secret ainsi que la mauvaise publicité que sa destruction engendre vont attirer l'attention. Et le conseil, qui ne veut pas qu'un conflit s'élève entre les deux espèces, nommera le Spectre Saren sur l'enquête, par précaution.

Divagations et autres détails
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Le Spectre renégat Saren, dans Mass Effect 1

Il va sans dire que l'ambiance galactique relevée au moment des faits va peser un peu dans l'ambiance du bouquin. Le fait que l'Humanité vient tout juste de rejoindre la communauté galactique, que la Guerre du Premier Contact est encore un peu trop fraîche dans les mémoires ou que les Butariens voit les humains du mauvais oeil tant leur expansion dans la Bordure Skylienne et rapide et limite agressive sont autant d'éléments qui vont graviter autour des personnages et de la « simple » enquête qui est mené ici par les protagoniste.

Nous évoluons dans un univers relativement bien dépeint (et éventuellement un peu trop bien pour qui le connait sur le bout des doigts). Les descriptions de certains mécanismes ou lieux connus de cet univers (comme les Relais Cosmodésiques ou la Citadelle) sont très nombreuses. On suit énormément de points de vues et de personnages. On virevolte de l'un à l'autre, et parfois on s'attarde sur des personnages fraichement rencontré pour ne jamais revenir dessus. Anderson reste cependant le personnage clé et le plus suivi de l'intrigue. Mais globalement, on peut dire que cela part par moment dans tout les sens.

Pour autant, la cohérence de l'univers, de son histoire, de ses personnages et de son lore, sont totalement respecté. Et comme nous sommes en terrain lettré, l'auteur se permet plus de rentrer dans les détails que dans un comics tiré du même univers. En ça, le bouquin pose un poids un peu plus important que par exemple "Mass Effect: Redemption", en terme d'impact et d'utilité dans la compréhension globale de la licence.

On y trouve des atours de conspirations, des enjeux politiques important (avec un nouveau personnage féminin, que je pense intéressant, dans le rôle de l'ambassadrice de l'Alliance, précurseur d'Udina très certainement, même si cela n'est pas précisé) et de l'action, un cocktail bien connu des fans de la saga. Chaque séquence s'enchainant de manière plus ou moins fluide.

Passons maintenant à la partie « ludique » de la review.

Les critères de dépréciation :

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Kahlee Sanders dans Mass Effect 3

De la même manière que pour Rédemption, je vais procéder à un choix de critère, en précisant cette fois-ci, le nombre de point que le dit critère vous apporte (ou vous enlève), suivant s'y vous vous y reconnaissez ou non ! Je vais éviter les critères trop évident comme « vous n'aimez pas Mass Effect »… C'était drôle pour la première fois, mais soyons réalistes un peu, et épenchons-nous sur l'important hein ! Ca va bien de déconner maintenant, soyons sérieux ! Enfin… essayons… faut que ça reste ludique me dit l'autre voix.

- Vous aurez voulu tout savoir sur la Guerre du Premier Contact. Dommage, on apprend pas grand chose de ce qu'on ne savait déjà sur ce point précis… (-1)
- Vous connaissez la série et son lore sur le bout des doigts et vous n'aimez pas qu'on vous rabâche ce que vous savez déjà… (-1)
- Vous auriez aimé que Shepard ait son mot à dire à toute cette histoire. Dommage, pas de Shepard ici. Ce qui reste logique mais bon, je comprend, je comprend… (-1)
- Vous détestez qu'on vous présente des personnages secondaires pour les faire tuer la minute d'après ou les écarter purement et simplement de l'histoire sans autres raisons valables… (-1)
- Vous n'aimez pas suivre tout plein de points de vue différents dans une histoire, et vous préférez qu'ils soient limités à un ou quelques personnages seulement… (-2)

Les critères d'appréciation :

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Une vue sur les secteurs, une partie de l'action du livre se déroule là bas...

On passe maintenant à ce qui serait susceptible de vous plaire dans ce livre ! Et oui, je sais que vous êtes intéressé par l'univers de Mass Effect ! Ne me la faites pas à l'envers !

- Vous n'avez fait que le premier jeu et/ou vous avez fait la série complète, mais vous êtes désireux d'en savoir un peu plus sur l'histoire galactique et l'intronisation de l'espèce humaine dans l'espace Concilien (+1)
- Vous êtes curieux d'en savoir plus sur Kahlee Sanders (+1)
- Vous êtes curieux d'en savoir plus sur David Anderson et vous voulez connaitre son histoire, ses points de vues sur les autres espèces et la galaxie, et en bonus, ses histoires de coeur… (+2)
- Vous êtes très intrigué par Saren et ce qui l'a conduit à devenir le grand méchant de Mass Effect premier du nom et êtes vraiment désireux de tout savoir à son sujet (oui oui). (+2)

Bilan et comptage des points ! Made in Télé7Jours

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Les butariens sont très présents dans cet ouvrage, et certains des personnages suivis en font partie. N'hésitez pas à vous rajouter un point "mental" si vous aimez cet espèce, après tout, j'aurais aussi pu le citer.

Venons-en donc au fait ! Je suis sûre que vous trépignez d'impatience pour savoir si oui ou non, vous allez passer à la caisse pour dévorer et aimer ce livre, ou simplement le brûler, parce que vous êtes du genre vindicatif et rancunier et que vous voulez marquer votre avis avec force et fracas.

Vous avez :
* Entre -6 et -5 points :
Oui, brulez le, sans aucun doute. Même si je me demande franchement ce qui vous intéresse dans Mass Effect. Vous venez là par souci de vengeance ? Vous vous ennuyez ? Vous avez des accès de colère et chercher à tout prix des objets pas trop cher à détruire pour vous calmer les nerfs ? Ou vous êtes simplement un inquisiteur, qui a juré solennellement de détruire tout objet maléfique du royaume. Faites vous plaisir… Mais je vous conseille le psy, à l'occasion.

* Entre -4 et -2 points :
Vous êtes dans une position assurément de conviction, le cross-média est pour vous une perte de temps et d'argent. Vous recherchez seulement les chef d'oeuvres absolues et ces petites bassesses marketing vous écoeure comme elle ne vous atteigne pas le moins du monde. Non, vous ne vous laisserez pas piéger par la pub, vous n'êtes ni un mouton, ni une victime ! Et cet objet est le mal incarné, malgré ses beaux atours. Merde à la fin !

* Entre -1 et 1 points :
Vous êtes dans un position délicate. Que faire ? Ca vous intéresse, mais en fait vous ne savez pas trop, mais en fait si mais en fait non. L'objet brille, vous murmure des choses indélicates à l'oreille, vous avez envie de l'appeler « votre précieux » mais vous savez que sa corruption est grande, bien trop grande… Et vous avez peur. Il n'y a hélas aucun remède, si ce n'est le temps et l'espoir d'oublier. Prendrez-vous ce risque ?

* Entre 2 et 4 points :
L'appelle du « précieux »  est ici par contre légèrement doux à votre oreille. Il ne reste plus grand chose pour vous pousser à commettre l'irréparable. C'est si tentant, vous le comprenez. Ah si seulement on pouvait vous en faire cadeau, vous auriez moins de scrupule à céder à cet interdit. Il est là, il vous attend, il vous observe, il vous sourit… Ne vous faites pas trop prier, cela pourrait vous consommer de l'intérieur !

* Entre 5 et 6 points :
Ces notions de bien ou de mal vous échappent. Ce n'est qu'un livre, tiré d'une licence cross-média certes juteuse mais passionnante. Aucune mort, aucune douleur, aucune souffrance ne sera généré parce que vous avez craqué pour ce livre (oh oui, ne mentez pas, je sais que vous avez déjà ouvert une page Amazon avec l'article en visuel, vous n'attendiez qu'une confirmation, vous avez même peut-être déjà craqué avant de lire ceci). Ce n'est que ça, un livre. En plus, il se pourrait bien qu'il vous procure du plaisir, et sans aucun scrupule, cela va de soit ! N'attendez-plus. Vous êtes déjà convaincu et vous le savez !

Allez, dites-moi combien vous avez-eu ! Smiley : lag18.png
Et n'hésitez pas à me poser la moindre question sur la lecture !


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[Guide de lecture #1] Mass Effect: Rédemption (comics)

Article posté le 19/01/16 à 16:36

Aujourd'hui, nouvel article ! Cela fait longtemps que je n'ai pas fait d'article à proprement parlé. Je divague, je survole, je crache des mots. Mais cette fois-ci, j'ai envie d'étayer un peu, sans pour autant prendre le parti-prit de la "critique constructive" (les guillemets sont importants) qu'on voit fleurir partout sur le net. Je n'aurai pas la prétention de faire mieux, mais je n'aime pas l'idée, qu'aujourd'hui, les gens se basent sur des avis aussi divers que contraires, aussi élogieux que parfois insultant, pour se forger leur propre opinion (au lieu d'aller goûter eux-même) et prennent tout ces mots pour acquis. Non, mais je veux essayer vraiment de présenter cette lecture à tout le monde sans biaiser votre jugement à l'avance et pour cela, je vais éviter de poser de fort jugement de valeur sur le titre, du genre : "cette histoire est une tuerie" ou "cette histoire, c'est vraiment trop de la merde !". Enfin vous voyez... Même si l'exercice est en soit, un peu utopique. Je me laisse parfois allez à quelques commentaires mineurs, car je ne suis pas une machine et il faut quand même qu'il y ait un intérêt à cette lecture. Mais les deux dernières parties se consacrent à vous et vous seuls, en fin psychologue que je suis (ou pas). Le tout sera posé sans strictement aucune prétention ! Vraiment ! Même si on peut difficilement faire pire que la critique Internet classique.... hem... Quoi, c'est prétentieux ça ? En tout cas, j'espère que vous vous amuserez à me lire !

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Présentation :

Parlons aujourd'hui de Mass Effect: Redemption. Cette bande dessinée (comic book), la seconde basée sur la série Mass Effect, comporte quatre chapitre d'une vingtaine de page chacun (ça oscille entre 20 et 25 en gros par chapitre !). Elle est écrite par Mac Walters (un des principaux auteur de la saga Mass Effect, avec un rôle plus important sur le 2 et le 3, il a aussi participé au scénario de Jade Empire) et John Jackson Miller (un habitué des comics, qui a surtout travaillé sur la franchise Star Wars). Aux dessins, on retrouve Omar Francia (qui lui aussi, a surtout officié sur du Star Wars). Et la colorisation est de Micheal Atiyeh (qui lui, a bossé chez un peu tout le monde, sur un peu de tout, et aussi du Star Wars... oui j'étais obligé de le mentionner, évidemment).

Un cast presque évident finalement. Même si le rapprochement Star Wars et Mass Effect peut paraitre très vite superflu. Maintenant bon, des aliens, l'espace, des couleurs flashy... Finalement, hein, ça se ressemble un peu quand même !

Les présentes photos et ma propre lecture viennent de la version anglaise de la BD, mais elle est bien parue en VF chez Delcourt.

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Résumé et contexte :

En héroïne principale, nous retrouvons le personnage de Liara, de la série Mass Effect. L'action se déroule un mois après la destruction du Normandy SR1 (voir image ci-dessus), autrement dit : dans le laps de temps qui se situe après le prologue de Mass Effect 2. Liara, soucieuse de sauver ce qu'il reste de son ami(e), Shepard, va tout faire pour récupérer son corps, qui semble être aussi la cible du Courtier de l'Ombre, pour d'obscures raisons.

Vous noterez que si vous avez déjà joué à la série, vous connaissez déjà l'issue de cette BD. Cependant, elle n'en est pas moins riche en questionnements et rebondissement. Du moins, je me le laisse à penser, sachant que Mass Effect 2 reste tout de même assez évasif sur ce qui s'est vraiment passé quant à la récupération du corps de Shepard. Les aventures de Liara vont la conduire vers son nouveau statu quo que nous connaissons dans une extension de Mass Effect 2. D'ailleurs, cette BD est un peu elle même une extension de cette extension. Inutile de dire que l'intérêt principale de cette lecture, restera le développement de ce personnage important dans la saga.

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L'action nous portera dans plusieurs endroits bien connu de la série. Omega, la Citadelle, et quelques petites planète obscure... Je ne vais pas non plus tout vous dire !
Tout comme certains personnages secondaire ou tertiaire iront de leur petite (ou grande) participation. Je ne vous en dis pas plus, mais vous en reconnaitrez surement sur les images placé ça et là. D'ailleurs, êtes vous capable de les nommer ? Si si, j'attends de vous une réponse !

Et tout dans le visuel de la BD appelle au code installé par le jeu vidéo, bien que forcément un peu plus cartoon à la vue de l'aspect dessiné du titre. Des dessins somme toute modestes mais qui font relativement bien le travail, en plus d'être constant. Ici, pas de changement de mains comme c'est trop souvent le cas dans les comics. Toujours ça de pris. Mais on prendra plaisir (ou non) de revoir certains lieux ou certaines actions, comme celle peut-être un peu trop évidente de la téléportation par relai cosmodésique !

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Les critères pour ne pas apprécier cet ouvrage :

Ici, plutôt que de vous endiguer ... ou devrais-je dire, vous endoctriner dans l'idée d'acheter ou non cette BD, je vais plutôt vous énumérer les points de votre personnalité et vos gouts qui vous pousseront à déprécier ou apprécier le titre. Si vous vous retrouver dans une seule de ces lignes, y'a peut-être un peu d'espoir. Dans aucune, gardez donc l'esprit ouvert à la partie suivante. Dans toute ? Passez votre chemin, cette BD n'est certainement pas pour vous ! Maintenant, par esprit de contradiction et pour le goût de l'aventure, vous pouvez toujours tenter quand même hein ! Je suis pas là pour vous commander !

- Vous ne connaissez rien à Mass Effect et vous vous contrefichez de cet univers. Ce qui me fait demander ce que vous fichez ici...
- Maintenant, on peut mettre en avant l'aspect "factuel" du livre, le fan sait comment ça commence et comment ça fini à l'avance. En soit l'utilité même de cette histoire dans la globalité de la saga peut être remise en cause, car on en a déjà quelques bribes dans les jeux-vidéos eux-même. Si cet aspect vous dérange de manière radical, cela peut poser problème.
- Eventuellement, vous n'aimez pas les histoires qui se lisent trop vite ! Pas trop de lecture, ça se mange vite... à noter que ça pourrait aussi être un point positif pour vous, à vous de voir !
- Vous êtes facilement contrarié par des dessins trop "classiques" et mainstream comme on en trouve partout dans les comics, et en plus, vous détestez le fan service dans ceux-ci ! Oui deux critères en un seul, faut que je respecte la balance...

Mais...

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Les critères pour apprécier cet ouvrage :

De la même façon donc, si vous répondez à tout les critères ci-dessous, sans prétendre aux critères ci-dessus, et que vous avez encore quelques deniers à dépenser, je sais pas ce que vous attendez encore pour passer à l'achat et prolonger l'expérience Mass Effect. Cas contraire, vous n'avez qu'une minorité de points communs avec les descriptifs ci-dessous, alors l'achat est clairement dispensable. A voir si vous aimez collectionner quand même ! Comme toujours, à vos risques et périls... de passer à côté ou de faire un achat compulsif que vous regretterez !

- Vous êtes un mordu de l'univers de Mass Effect et vous voulez connaitre tout ses secrets dans les moindres détails.
- Vous adorez particulièrement Liara et vous voulez connaitre son développement et son avènement. Avènement au sens strict du terme, les connaisseurs savent où elle en est dans Mass Effect 2 et peuvent donc être très intéressé par ce développement.
- Vous aimez l'authencité de votre Shepard ! Oui, ici, aucune prise de position sur le sexe du héros (qui est central sans vraiment l'être, on parle de son corps tout du long après tout). On ne l'appelle que par son nom (comme dans le jeu en fait) et on laisse en suspend (comme on s'en amuse aussi parfois) sur la vraie nature du sexe du personnage.
- Vous aimez les bandes dessinées... Parce que oui, ça me parait essentiel pour apprécier cet ouvrage hein, faut pas se mentir.

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Bilan et comptage des points ... heu... what ?

Histoire de conclure quelque part (je manquais de mots pour ajouter la dernière image... hem), et de mettre en avant l'intérêt (ridicule ?) de présenter les ouvrages de cette façon, procédez comme suit : posez -1 point pour chaque point négatif dans lequel vous vous retrouvez plus haut, et posez +1 point pour chaque point positif qui vous correspond. Et, à la manière d'un vieux test tout pourri d'un magazine de vacances à la con qu'on lit sur la plage, retrouvez-vous dans les analyses pertinentes (ou pas) ci-dessous ! (oui, vous pourrez me juger plus tard sur la pertinence du test, mais heu... en fait, c'était pas calculé et c'est pas ma faute si vous n'avez pas d'humour ! Et je sais qu'on pourrait rajouter ouatemille critères, mais j'ai pas que ça à faire !)

Si vous avez +4, vous n'avez aucune excuse pour ne pas le prendre (ok, à part peut-être le manque d'argent, d'autres priorités, toussa... mais je vous en veux de pas économiser pour plus tard !).
Si vous avez +3, il y a de forte chance pour que ne vous regrettiez pas l'achat, allez, un petit effort, je vais pas vous filez le lien vers amazon non plus !
Si vous avez +2, vous aimerez, sans doute, sans plus, mais vous aurez surtout agrandit votre collection de comics. Et ça c'est trop cool non ? Non ?
Si vous avez +1, allez-y si vous n'avez rien d'autre à lire et/ou à acheter (et peut-être que pour le coup, vous avez de l'argent en trop, donnez-en moi !)

Si vous avez 0, je pense que vous êtes du genre indécis et que la vie ne doit pas être bien simple pour vous ! Moi en tout cas, je peux pas vous aider hein !

Si vous avez -1, vous pouvez toujours l'acheter pour l'offrir et le lire avant par curiosité, ça mange pas de pain...
Si vous avez -2, je vous conseille plutôt du petit bois pour allumer le feu.
Si vous avez -3, je vous conseille plutôt du PQ pour vous ... heu... enfin vous voyez.
Si vous avez -4, ... comme dis un peu plus haut, QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ICI ?!!

N'hésitez pas à partager votre résultat, qu'on se marre !

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Merci de m'avoir lu. Et si ce n'est pas le cas, ben, je vais péter un cable comme Liara ci-dessus et je risque griller tout mon matériel informatique. Alors s'il vous plait, faites un effort !

Hem...

Oh et bien sûr, pour ceux qui en meurt d'envie, je peux rentrer dans le détail (et dans le spoiler, parce que disséquer à plusieurs les aventures de nos personnages favoris c'est trop cool !). Tout ça en commentaire bien sûr ! (Pherfy c'est à toi que je parle !)

Et blague à part, enfin, si on veut, je vous jure, je fais vraiment pas exprès de parler que de BD/livres qui mettent en avant des héroïnes en ce moment ! Quand je vous dis qu'il y en a tout partout des nanas ! On est envahit ! C'est la matriarchie à l'oeuvre, on va se faire dominer ! Hem... Je m'égare.

PS: je vise à alléger les images le plus vite possible. Je manque juste de temps là tout de suite. Et aussi, je m'excuse pour la qualité de ces dernières, je voulais de l'authetique, mais mon iPhone prend vraiment des photos moisies ! Ou alors, c'est que je sais pas m'en servir ! ahah



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Lego Dimsensions : le crossover ultime !

Article posté le 05/10/15 à 15:51

Je me suis éclaté tout samedi (ou presque) avec mon petit neveu de 6 ans. Totalement client de ce genre de jeu qui en plus, l'invite à réfléchir pour résoudre des énigmes.

Vous savez, Lego Dimensions, c'est juste le jeu LEGO ultime. Et si vous avez des gamins, que vous êtes encore sceptique, je vous invite franchement à essayer un jour, un jeu LEGO (un des plus récent pour profiter des améliorations de l'interface), dans un univers que vous aimez bien de préférence.

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Je vous direz bien LEGO Dimension dans l'absolu, mais ce jeu coute un blinde (90€ en gros pour le pack de départ), pourquoi ? Parce que c'est un jeu vidéo qui inclus aussi le jeu de construction réel, avec des vrais briques, tout ça... et que les jeux LEGO en briques, ben ça coute déjà une blinde.

Bref, cessons de tergiverser... Ce jeu est vraiment fun (le mode histoire est ultra complet, y'a 15 niveaux en tout je crois), il visite tout plein d'univers, en vrac on a : DC Comics, Lord of the Rings, Lego Movie, Ninjago, Ghostbuster, Dr. Who, les Simpsons, Retour vers le Futur, le Magicien d'OZ (version LEGO), Légende de Chima, Jurassik World (youpi...) et surement d'autres que j'oublie.

Le Pack de base contient trois personnages :
- Batman (DC)
- Cool Tag (Lego Movie)
- Gandalf (LotR)

Un véhicule :
- Batmobile (DC)

Un portail à monter soit même, et la plague de jeu Lego qui permet de connecter tout ça avec le jeu.

Voici la gueule de la partie physique, déjà monté :
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Les mécanismes du jeu mettent énormement à profit la plaque Lego-Tag, suivant le positionnement des personnages, des véhicules, etc. Il y a aussi des mécanismes dans le jeu qui invite à faire des jeux de couleurs via la plaque. Pas forcément intuitif au départ (le jeu manque de tuto je trouve à ce sujet), les mécansimes n'en restent pas moins excellent et demande une certaine dextérité qu'un gamin de six ans aura plus vite fait de réaliser que vous... Hem...

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Les personnages du pack de base seront donc les héros du mode histoire, seuls persos jouables dans ce mode (pour ce que j'en vois), mais croyez moi, niveau jeu brut, y'a de quoi faire ! On vit une aventure dans laquelle nos héros sont téléportés dans divers "dimensions", chacune correspondant à un univers listé ci-dessus. Comme souvent, la narration des jeux LEGO se portent sur l'humour et le détournement, les clins d'oeils aux dit univers sont légions et tellement savoureux, autant pour un adulte que pour un enfant qui sera lui, émerveillé par la richesse qui est proposé ici.

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Dans la tradition des jeux lego, le but sera de parcourir des niveaux "plate-forme-destructibles" et de vaincre quelques énigmes (parfois assez tordus, mais suffisemment accessible par un enfant de six ans grace à un code couleur assez évident), puis, d'affronter un boss (ou plusieurs) calquant sur l'univers (ou non) dans lequel on se trouve. Ces combats sont d'ailleurs extrêmement plaisant et font preuve d'une inventivité que j'ai rarement vu dans un jeu LEGO.

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Ensuite, il y a le mode "aventures", qui consiste en une sorte de "hub" qui permet d'accéder dans des mondes totalements ouvert (ou des niveaux géant si vous voulez, un peu dans la traditions des premiers plateformers 3D). Chacun de ces mondes proposent une cinquantaine d'objetifs (environs), allant à la récolte de pièces LEGO, en passant par les fameuses briques dorées (ou rouge), et des quêtes fantasques nous permettant de rencontrer les locaux (ou personnages du dit univers). En bref, des heures et des heures de jeux en perspectives.

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Bref, ce jeu est foutrement fun mais aussi foutrement addictif... Ce qui va donc poser un problème de taille (qui pourrait éventuellement en freiner plus d'un... Smiley : lag08.png).

Ce jeu est en kit. Au sens propre comme au sens figuré. Aucun souci pour aller jusqu'à la fin du mode histoire avec le pack de base, jusque là, tout va bien. Seulement, pour les complétistes (et ceux qui aiment finir leur jeu à 100%), votre porte feuille va saigner. En effet, pour avoir accès à tout les secrets optionnels du jeu, certaines mécaniques vont vous demander d'avoir accès à des personnages ou véhicules que vous ne possédez pas, ayant aussi le bon gout de vous rappeler quand nécessaire (cette option est cependant désactivable), quel personnage vous devrez acheter pour avoir accès au "contenu" (brique dorée principalement, donc les 100%)... et vu le prix des packs de ces nouveaux personnages (qui sont donc alignés avec les prix des jeux de construction de la marque, puisq'il s'agit AUSSI de ça), qui vont de 15 à 30€ en gros, autant vous dire que c'est la grosse loose.

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Alors oui, dans l'absolu, inutile d'acheter tout les personnages, certaines ayant des compétences en doubles par rapport à des personnages que vous possédez déjà. Mais par contre, pour avoir les 100%, vous serez peut-être obligé d'acheter des persos que vous n'aimez pas (jusqu'à ce que LEGO propose de nouvelles figurines avec cette capacité). Pour cela, on trouve des listes toutes prêtes sur Internet... http://www.supersoluce.com/soluce/lego-dimensions/minifigurines-et-pouvoirs

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M'enfin voyez le bazar... Et outre les compétences, il faut savoir que pour débloquer un des univers du mode aventure, il faut au minimum possédez un personnage du dit univers (sachant qu'en plus, certain pack permettent d'obtenir des niveau du mode histoire en plus, même si faut voir ça comme des scénars spin-off)... Certains se sont amusée à faire le calcul, pour finir le jeu à 100%, vous devrez déboursez environ 470€... Et 750€ si vous voulez absolument TOUT acheter...

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Maintenant, je pense qu'il faut voir le "100%" comme une forme de DLC (qui dans l'absolu, ne coute pas plus cher que n'importe quel DLC pourri sur le marché, vu les heures de jeux que cela donne). Pour prendre bien son temps dans un monde du mode histoire, faut bien compter une bonne heure (ne serait-ce que pour avoir toutes les pièces LEGO, accessible avec le pack de base), si on rajoute à ça tout les trucs cachés, on monte facile à 2h/niveau.

Pour les mondes ouverts du mode aventure, on parle ici par contre d'une dizaine d'heures de jeu par monde. Avec le pack de démarrage, comptez bien passer 4h par monde, histoire de découvrir et débloqué tout ce qui vous ai accessible. Bien qu'il n'y est que trois mondes disponibles sur la quinzaine proposé, qui ne sont d'ailleurs aujourd'hui, pas tous accessible, tout n'est pas sorti. Pour le jeu de base, en comptant un poil large (et à mon rythme, accompagné de mon neveu), il faut bien compter une trentaine d'heures en tout et pour tout. Et les "pack", suivant leur nature (il en existe trois sortent), débloque plus ou moins du contenu supplémentaire :
- les fun Pack (un personnage + un véhicule) : 2h de jeu environ (capacité) + 4h si c'est le premier personnages de l'univers que possédez, sachant que cela débloque son monde ouvert), soit "15€ pour 6h"
- les team Pack (deux personnages + deux véhicules) : 4h (capacité) + 4h (monde ouvert), soit "30€ pour 8h".
- les adventures Pack (un personnages, + deux véhicules/objets, +1 niveau bonus du mode histoire) : 3h (capacité) +4h (monde ouvert) +1h (nouveau niveau, soit "30€ pour 8h.

Les temps de jeu sont indicatifs basé sur ma propre expérience de jeu. Pour un gars comme Third, faut diminuer ce temps par deux je suppose... Smiley : icon_fatigue.gif


Le bilan, c'est que LEGO Dimensions est avant tout un jeu super réussi, super drôle, super complet (même avec son pack de départ), qui mêle habilement construction et jeu-vidéo (les constructions, véhicules et portail, sont intégrés à l'histoire et les notices apparaissent en jeu, parfait pour les gamins, d'ailleurs, j'ai pas tellement compté le temps de construction ahah). C'est un jeu très intelligent et accessible pour les enfants... Dont le seul véritable de défaut, outre de proposer du contenu additionnel en day "one", c'est qu'il pousse à la consommation, en affichant bien cette idée de "100%" tout au long de l'aventure (pas dans les menus de démarrage ceci dit, mais sur le nombre de briques dorées collectés), ce qui peut donner au plus rabats-joies (et sans doute au moins), l'idée d'un jeu en kit...

Comparé aux autres titres LEGO, le jeu de base propose sans doute un peu moins de contenus, mais reste tout aussi riche. Mais c'est quand même un "ain de crossover... Batman qui se fout de la gueule de Gandalf et vice et versa, ça n'a pas de prix ! Enfin je crois...



Message édité 1 fois. Dernière édition par Freytaw le 09/10/15 à 11:48.


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Les chroniques d'Alfred Merkalor #1 (World of Warcraft)

Article posté le 02/05/15 à 23:47

Bonjour, mon nom est Alfred Merkalor. Je suis un gnome. Enfin… Techniquement. Un gnome de la grande cité perdue puis retrouvée de Gnomeregan, des contrées de Dun Morogh, sur les terres d'Azeroth. Un monde qui me parait si lointain aujourd'hui, que je me perds un peu dans mes souvenirs. Un gnome comme les autres. A priori.

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Oui, c'est moi. Je ne suis qu'un gnome, désolé de ne pas correspondre à vos standards de beauté !

J'ai grandi dans les murs de la cité mécanique, enfouie dans les montagnes, jusqu'à ce qu'un jour, l'un d'entre nous, le dénommé Thermojoncteur, un être complètement malade, a décider d'usurper le pouvoir à notre Grand Bricoleur Mekkanivelle. Et pour se faire, il a lâché dans la cité un genre de gaz mortel qui ont transformé tous les miens, ou presque, en zombie. Les lépreux qu'on les appelait. Dont mes parents, du moins, je le supposais. Oui, parait que je suis un “héros”, et tous les héros ont débuté leur vie avec un destin tragique. C'est écrit dans les lois de la convenance du destin. Va falloir que je les pose sur papier un jour, ces dîtes lois. Je commence à en connaitre un rayon.

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La grande salle de Gnomeregan, crépitante de technologie, mais aujourd'hui empreinte d'une aura nauséabonde.

Fort heureusement, nombre de mes pairs ont réussis à s'enfuir de la cité, ou comme moi, se trouvaient déjà à l'extérieur, par “chance”. Mais notre désarroi et notre tristesse étaient grands. Notre Grand Bricoleur s'est installé dans la grande ville des nains, Forgefer, ainsi que bon nombre d'entre nous, tandis que les enfants comme moi ont plutôt été conduit dans les plaines enneigé de Dun Morogh, dans des orphelinat ou des auberges et autres joyeusetés du genre. Je connaissais ses plaines. Je les avait traversées de nombreuse fois avec mon père. Pour aller sur le grand lac gelé des plaines, ou encore, à Forgefer, pour chercher des fournitures pour les inventions incroyables de mon paternel. Vous saviez qu'il avait inventé le premier moteur à eau de tout Azeroth ? Mais évidemment, les lois du commerce, imposé par ses escrocs de gobelins ont empêché son invention de s'imposer aux yeux du monde… son “Merkalor”, moteur en arcanite qui transforme l'eau en “or”, petite alégorie prétentieuse mais qui nous a donné ce nom de famille peu commun. Oui, nous les gnomes, nous pouvons changer notre nom de famille à la majorité, si l'on arrive à inventer une machine ou un objet digne de ce nom. Et non, je n'aurais jamais eu le temps de prouver mes valeurs d'inventeur à qui que ce soit. Disons que ma vie s'est vu attribuée un destin un peu plus compliqué.

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J'ai grandi, donc, entouré de nains et quelques autres gnomes dont je n'arrivais plus à m'attacher. Trop de peine et bien trop de frivolités de leur part, la vie était dure, nos parents étaient morts, à quoi bon s'amuser à faire semblant ? En plus, les machineries de la cité étaient bien loin, elles ne nous tenaient plus au chaud, et il ne restait que les feux de cheminée de la taverne de Kharanos, là ou je travaillais pour quelques pièce de cuivre afin de survivre dans des conditions plus que molassonne. La “Nouvelle-Brikabrok” était loin d'exister à l'époque. Cela mettrait encore quelques années avant que les gnomes d'Azeroth se rebatissent un semblant de chez eux. J'hébergeais alors dans l'orphelinat du coin, même si je devais bientôt être trop grand pour m'y laisser vivre. Mais peut-être qu'il me fallait ce coup de pied aux fesses pour me bouger de là et vivre pleinement ma vie. Je refusais les frivolités des autres, mais je vivais une vie bien inutile, quel paradoxe. Je laissais ces bougres de nains se moquer de moi gentiment, et je bougonnais sur ma vie et mon triste sort à qui voulait bien l'entendre.

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Maêlle et moi-même, dans nos premières aventures.

Puis un jour, je suis tombé sur cette gnomette, avec des cheveux blanc d'une pureté que je n'avais jamais vu. Ou plutôt, s'est elle qui est tombée sur moi. Un sourire joyeux et une conviction que la vie valait le coup d'être vécue. C'était tard dans la nuit, je nettoyais quelques tables pleine de bière lorsqu'elle a débarqué, qu'elle s'est décagoulé lentement, ou alors c'est le temps qui avait décidé de ralentir drastiquement pour me faire profiter de la vue et de l'occasion. Je ne savais pas pourquoi sur le moment, mais nous avons parlé, rit même, alors que j'abusais de sarcasme, comme à mon habitude, pour décrire la morne vie du coin. Mais elle, elle ne s'appitoyait pas, et il y avait quelques choses de tellement naturel à parler avec elle, que mes jérémiades se transformaient en blagues. Je compris pourquoi plus tard, même si comme un imbécile, je croyais tomber amoureux. Mais, tomber amoureux de sa propre soeur, c'est bon pour les troggs. Oui, ma soeur, ma demi-soeur pour être exact. Mais je me confronte ici à toute les lois de la narration, car j'ai appris cet état de fait qu'une année et demi plus tard. J'ai encore des frissons de cette époque. Non, il n'y a jamais eu de … enfin, ne m'obligez pas à l'écrire ! Même si ça ne s'est jamais produit, c'est répugnant quand même ! J'appris tout de même ce soir-là qu'elle avait échapée de justesse à la mort lors de la chute de Gnomeregan, que sa mère avait réussi à la conduire à l'extérieur, donnant probablement sa vie pour elle, elle n'en savait rien, mais elle ne se montrait aucunement triste. Elle était juste fier. Et que suite à cet incident, une elfe avisée l'avait secourue, comme si elle s'était attendue à la recueillir. Et que depuis lors, elle vivait entouré d'Elfes faisant cinq-six fois sa taille, dans le grand arbre de Darnassus. Quand elle décrivait les lieux, je n'avais qu'une idée en tête, y mettre les pieds un jour. Elle était revenue dans la région pour une sorte d'apprentissage de la magie, ou quelques choses du genre. Une jeune magicienne. Tout ce que je n'étais pas. Mais soit, les arcanes étaient quelques de connus chez nous, et c'était encore plus fun pour certains, quand on mélangeait cela à la science. La gnomette savait que les gnomes n'évaient plus toute leur grandeur, et pour cause. Mais, sans s'encombrer des détails, elle m'avait expliqué qu'on lui avait soumis de revenir ici, de passer par la Vallée des Frigères pour y suivre ses premieres formations. Les elfes ayant, j'imagine, décelé rapidement qu'elle était capable d'utiliser la magie avec soin. Et pour la suite, je ne la connaitrait pas, pas ce soir là en tout cas. Il était déjà tard.

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La terrasse des artisans de la ville de Darnassus, où Maêlle a été recueillie.

En me couchant (seul, je précise de nouveau au cas où) j'ai eu comme le coeur gonflé d'espoir. Comme un besoin inconcevable de quitter ce patelin, d'arrêter de me plaindre de ma situation et d'affronter le grand jour. En pleine nuit, autant vous dire que la tâche était délicate. Je n'en ai pas dormi d'ailleurs, excité de découvrir que malgré cette fichu tristesse, je pourrais trouver le moyen de vivre. Après tout, les nains, entre deux moqueries, n'arrêtaient pas de me dire que j'étais un grand gaillard, pour un gnome. Que je pourrais soulever des cailloux sans peine et que je pourrais probablement foutre sa raclée à n'importe quel trogg qui passerait par là. Les troggs, ce sont ces êtres tout poilus, très moche, mais aussi très costaud, qui ont profité du bazar de Gnomeragan pour envahir tout un quartier de la cité. Les dortoirs notamment, ou les communs, comme on les appelait. Je frissonne encore à l'idée qu'une de ces sales bêtes aient pu dormir dans mon lit ! Je vous assure, je n'émet aucun délit de sale gueule. Certes, ils sont moches, mais j'ai l'assurance aujourd'hui qu'ils sont cruels et dépourvus de la moindre intelligence, et surtout, qu'ils ont tué bon nombre des miens. De quoi me mettre en rogne ! A l'époque, je n'avais entendu que des rumeurs sur la présence de ces bêtes sauvages, rumeurs nous remontant de la “zone propre”, seul quartier encore intact de la ville, que les vapeurs toxiques n'avait pu atteindre. Mais je m'égare… Cette nuit là donc, je rêvais. Tout éveillé que j'étais. Je rêvais devenir le plus grand gnome guerrier qu'Azeroth ait connu. Je rêvais que je ne me plaindrais plus de ma condition, que je ne serais plus jamais triste. Une nuit pleine de naïveté, certainement. Mais elle changea ma vie. Le lendemain, la jeune gnomette était partie. Oui, ma soeur. Maêlle qu'elle s'appelait, j'avais un peu oublié de vous le dire. On me raconta qu'elle était partie pour l'est, pour la vallée des troggs, ou quelques choses comme ça. Oui, encore les troggs ! Je sentais en moi le besoin insoutenable de m'y encourir. Ce besoin allait faire basculer mon destin de manière irréversible. J'enfilais une vieille armure de maille, je m'armais d'une vieille hâche émoussée. Je demandais à mon vieil ami nain, Chamrock, le seul ami dont je puisse me souvenir de cet époque, si il ne voulait pas m'accompagnait au moins jusqu'à la porte est de Dun Morogh. Sabre, son loup des plaines gelée, fouettait sa queue et me lêchait les babines. Puis je me pris un sermont, comme quoi j'étais trop jeune et trop impulsif, que je me ferais tuer et qu'il me fallait m'entrainer auparavant. Seulement, avais-je le temps de m'occuper de tout ça ? La voyage ne formerait-il pas mon entrainement ? On s'est quitté fâché. Et Sabre gémissait, les pattes sur le museau. J'ai eu quelques regrets à l'époque. Mais j'ai armé mon courage et ma conviction. J'ai pris quelques broutilles que j'avais laissé à l'orphelinat, comme cette gnomographie de mes parents. J'ai acheté quelques vivres avec le peu d'argent qu'il me restait, et j'étais fin prêt à partir.

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Le lac gelé de Dun Morogh. Au loin, on peut apercevoir les vapeurs toxiques qui s'échappent de la cité enfouie de Gnomeregan...

Une dernière émotion m'arrêta vivement dans mon élan. Je devais au moins leur dire aurevoir. Bien sûr, je ne pourrais jamais retourner à l'intérieur de Gnomeregan, les gnomes à l'entrée m'en empêcherait. Je n'avais même pas pu me rendre à la zone propre une seule fois. Trop dangereux qu'ils disaient, et que nous, les jeunes gnomes, on était l'avenir de notre race et qu'on ne pouvait décemment pas risquer nos vies. M'enfin quoi ? Les gnomes, ça peut vivre quatre cents années ! Et y'avait tout un tas de gnomes âgés qui vivaient dans la capitale naine et qui avait encore genre deux-cents ans pour faire des gosses ! Mais soit, je n'avais plus qu'une autre option. Celle du lac gelée, là où j'ai passé quelques moment avec mon paternel, comme je vous l'évoquais plus haut. Il voulait, lui aussi, que j'aspire à autres choses que les murs de la cité. On allait pêcher là bas, dans le calme des plaines, évitant soigneusement les loups et bêtes sauvages. Les gnomes avaient ce talent naturel pour se faire discret. On avait aussi le talent incroyable de se faire remarquer. Il suffisait de choisir le bon talent au bon moment. Ah, mon père... Il avait un coeur immense, et il voulait tellement faire profiter au monde de l'ingéniosité des gnomes. Il me vantait sans arrêt les atouts de son moteur à eau, de la puissance et de la propreté de ce dernier, me rappelant avec une certaine colère contenu par un calme impressionnant, que les gobelins, eux, vivaient et s'étendaient dans le monde extérieur, avec leur machine crasseuses et dangereuses, autant pour les gens que pour la nature. Ironique, quand on pense que l'ingéniosité des Gnomes les avaient conduits à leur perte. Mais il m'avait inculqué son optimisme, l'espoir qu'un jour tout serait encore meilleur. J'avais du mal à m'imaginer comment les choses pouvaient être meilleures à l'époque. Et pourtant. Aujourd'hui c'était une pensée si comfortable, si apaisante, et pourtant si dur à entretenir. Je m'étais donc rendu au lac, peut-être une dernière fois pensais-je. J'observait ce silence, ce calme, cette brise glacée, je pleurais un bon coup parce que j'ai toujours été un gnome trop sensible, je leur disais adieu, à eux, ces pauvres ères piégés dans une cité en déclin. Ils étaient morts, il fallait que je me fasse une raison. J'essuyais mes larmes et je partis sur les routes. Regardant derrière moi le lac, et cette bonne vieille Kharanos, observant la porte de Forgefer qui s'élevait au loin, sur ma gauche, et je visais tout droit, vers l'est. Le coeur gonflé d'un besoin immense de vivre.



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[La Page DC Comics Encyclopédique] Rick Flag (Suicide Squad)

Article posté le 26/01/15 à 19:15

Vous pouvez dire merci à Pity pour ce nouvel article "comics" !
Ici, je vous parle de Rick Flag, un personnage de la Suicide Squad. Franchise qui sera adapté en film Warner/DC Comics en 2016.

Cette fiche rentre dans le cadre d'un travail plus global sur l'univers DC. Je vise à monter ma propre plate-forme d'encyclopédie, à la base pour l'associer à DCPlanet, j'en suis pour l'instant aux balbutiement du projet, à comprendre : aucun développement, juste des specs théorique (et non, je n'ouvrirais pas un "wiki", car comme Dieu et Size.fac seuls le savent, les wikis, c'est de la merde et c'est mal sourcé).

Il faut comprendre que normalement, tout les termes bizarres et références explicites au DC Universe devrait être marqués par des liens qui emmènent vers d'autre pages, tout ça. A défaut, si vous ne comprenez pas un terme, déjà, promis, ce ne sont pas des insultes à votre encontre, et ensuite vous pouvez me demandez leur définition ici-même et j'y répondrai avec plaisir (pour peu que cela vous intéresse).

C'est partie pour la fiche !
________________________

Fiche sur Rick Flag

FICHE D'IDENTITE

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Nom réel : Rick Flag
Autres surnoms : Richard Flag Jr., Richard Rogers Flag, Colonel Rick Flag
Univers : New Earth/Earth-0 (Pré-Flashpoint)
Continuité : Pré-Infinite Crisis (1986-2006)
Époque : Modern Age
Famille : Rick Flag Senior (père), Sharon Race (mère), Karin Grace (ex-petite amie), Jeb Stuart (père adoptif)
Affiliation : Suicide Squad (Task Force X), Forgotten Heroes, U.S. Air Force
Base d'opérations : Prison de Belle-Reve
Capacités : Formation militaire, aviateur
Citoyenneté : américain
Première apparition (pour cette version du personnage) : Legends #1 (Nov. 1986)
Première apparition (formelle) : Brave and the Bold #59 (Août-Sep 1959)
Principaux créateurs de cette itération : John Ostrander, John Byrne, Luke Mcdonnell


CARACTERE ET DESCRIPTION

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Rick Flag est un militaire. Il s'est engagé dans l'U.S. Air Force dès qu'il a pu et a toujours retenu les enseignements de son père. De plus, il a été très marqué par la mort de sa mère qui s'est sacrifiée pour lui sauver la vie étant jeune. Son père, militaire de carrière et agent du Suicide Squadron, est mort plus tard pendant l'exercice de ses fonctions. Son sens du devoir prévaut donc souvent à ses autres sentiments, il veut être un héros, comme ses parents. Il est très habile en combat (il peut rivaliser avec Batman) et possède de nombreux talents aussi variés qu'utiles pour un homme de terrain. C'est aussi un leader hors-pair, bien que son sens du devoir incombe souvent de faire des sacrifices. Il est donc parfait pour la charge qui lui ai attribué au sein de la Suicide Squad : chef d'équipe d'une équipe suicide… Il trouvera l'amour en la personne de Karin Grace. Ce personnage apportera un peu de douceur à Rick et posera une dualité entre son sens du devoir et le simple fait de vivre une vie rangée et heureuse. Leur relation évoluera (dans le mauvais sens) autour de ce principe. Sur le long terme, le personnage s'avèrera assez instable psychologiquement, du au stress de sa situation et des malheurs qui viendront le frapper, et toujours cette dualité entre devoir et envie qui viendra lui poser des cas de conscience. Par exemple, pour le bien de sa mission il accepte de devoir sacrifier des membres de son équipe, mais il ne le vit pas toujours bien après coup, car dans la version de la Suicide Squad tel que le conçoit Amanda Waller (son supérieur direct dans la nouvelle escouade), les équipiers n'ont pas choisi de faire partie de l'équipe, alors que pour lui, la Suicide Squad se basait avant tout sur des personnes volontaires (comme lors de son premier engagement dans l'équipe).


BIOGRAPHIE DETAILLEE

Ses origines :
Source : Secret Origins vol. 1 #14 (mai 1987)

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Rick Flag est le fils de Richard Montgomery Flag. C'était un pilote de l'U.S. Air Force lors de la seconde guerre mondiale, qui a ensuite rejoint la tête du Suicide Squadron (ou Task Force X), une organisation secrète composée de militaires border-line (ou criminels), destinés à accomplir des missions suicides sur le front de guerre (ou sur une île peuplé de dinosaures, ça dépend). Le jeune Rick né peu de temps après la guerre. Il perd sa mère très jeune lorsqu'elle le pousse hors de la voie alors qu'une voiture arrive sur lui et est percutée à sa place. Cet incident le marque profondément. Son père, qui lui a inculqué la valeur de l'héroïsme et des militaires, meurt lui aussi quelques années plus tard, dans l'exercice de ses fonctions (en tant que membre du Suicide Squadron, dernière mission connue et référencé de cette équipe). Il est par la suite élevé par un ami de son père, Jeb Stuart (connu au Silver Age pour avoir été le conducteur du Haunted Tank pendant la seconde guerre mondiale, G.I. Combat #87). Rick rejoint à son tour l'U.S. Air Force lorsqu'il est en âge de le faire.


Ses débuts de carrière
Source : Secret Origins vol. 1 #14 (mai 1987)

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A cette période, il fait la rencontre de Kyle ‘Ace' Morgan, futur membre des Challengers of the Unknown, avec qui il joue les casse-cous avec les avions de l'armée (pendant les essais). Plus tard, Il est reçu, suite à sa demande, à un entraînement d'astronaute. Sur place, il rencontre Karin Grace dont il apprend le passé tragique : son petit ami pilote d'avion, lui sauve la vie après un crash en pleine mer, au dépend de la sienne. Leur propres expériences tragiques les rapprochent et ils tombent très vite amoureux l'un de l'autre.


Mission X :
Source : Secret Origins vol. 1 #14 (mai 1987)

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Alors qu'il suit encore sa formation d'astronaute, il reçoit une nouvelle convocation de la part de son père adoptif, Jeb. Le contingent Suicide Squad est reformé sous le nom de code Mission X. Et a pour but de prendre part à des missions extrêmement dangereuses qui font face à l'inconnu et aux manifestations paranormales. Il décide de rejoindre l'équipe pour faire honneur à son père, malgré sa relation avec Karin. Cette dernière est aussi embauchée dans l'équipe (grâce aux relations de Jeb Stuart). Deux autres personnes sont aussi invités à les rejoindre, les scientifiques Hugh Evans et Jess Bright. Cette fois-ci, l'équipe est connue par le publique et leurs exploits sont contés dans les journaux. Mais lors de leur dernière mission au Cambodge, alors qu'ils affrontent le Yéti, Rick est blessé. Malgré les tensions dans l'équipe (ils sont tous amoureux de Karin), Jess et Hugh donnent une chance de s'enfuir à Rick qui est leur meilleur chance de survie grâce a ses habiletés. Ce dernier accepte pour sauver Karin (il l'assomme car elle ne veut pas abandonner les autres), et malheureusement, pendant leur fuite, ses deux alliés perdent la vie en tombant avec le monstre dans un précipice. Karin ne se remet pas de ce nouveau traumatisme et finie en hôpital psychiatrique pour un temps. Le Suicide Squad est démantelé.


Forgotten Heroes

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Rick est alors invité à infiltrer un groupe de héros qui enquête sur des mystérieux temples (comme l'un de ceux que le Suicide Squad a découvert pendant la tentative de fuite du Yéti). Ce groupe s'appelle les Forgotten Heroes. Grâce à Rick, ils mèneront à bien leur mission. Ce dernier restera avec eux (sous décision du gouvernement et de l'équipe) jusqu'à leur dissolution, lorsque leur leader, Immortal Man, perd la vie (oui… pas si immortel en fait) pendant les évènement de Crisis on the Infinite Earth. Après ça, Rick tente de visiter Karin à l'hôpital, mais la pauvre reste toujours perdue. Son médecin conseille à Rick de ne plus revenir pour la laisser se remettre.


Legend
Source : Legend vol. 1 #1-6 (1986-1987)

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Pendant les évènements lié à l'histoire intitulée Legend, alors que le monde se lève contre les super-héros (à savoir que les gens sont en fait manipulé par un sbire de Darkseid, Glorious Godfrey, qui passe beaucoup à la télévision et dit du mal des gens costumés), Rick Flag apprend que Waller veut relancer la Suicide Squad et il s'immisce dans le projet. Waller accepte. Elle et Rick ont cependant des différents sur la manière de faire, mais ce dernier déclare qu'il remplira son devoir quelques soient ses opinions. Une nouvelle équipe est donc monté, Rick Flag est à sa tête (avec Deadshot, Captain Boomrang, Enchantress, Blockbuster et Bronze Tiger). Ils affrontent alors le vilain Brimstone et remporte le combat (en perdant l'un des leurs, Blockbuster). Rick et Amanda ont fait la promesse de libérer les vilains, mais Amanda veut trahir sa parole, Rick les libère tout de même (du moins pour ceux qui souhaite cette liberté). Les choses dérapent quand Boomrang se fait capturer par Godfrey. Rick soumit à son devoir, accepte la mission de ramener Boomrang mort ou vif. Il empêchera cependant Deadshot de le tuer afin de le remettre à Waller vivant. Ayant prouvé leur valeur pendant ses récents évènements, Amanda Waller obtient l'accord du président Reagan pour faire de la Task Force X une organisation secrète officielle des États-Unis.


Task Force X
Source : Suicide Squad vol. 1 #1-8 (1987), Firestorm Annual vol. 2 #5 (1987)

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L'équipe, complètement renouvelée pour son officialisation, est basée à la prison de Belle-Reve. Rick Flag en est donc le leader officiel, et Bronze Tiger son second. Karin Grace rejoint l'équipe en tant qu'infirmière, elle est embauchée par Waller. Elle reproche à Rick de ne pas être venu la soutenir à l'hôpital. Leur relation est assez explosive. Rick mène a bien plusieurs mission, combattra même sous couverture aux coté de Batman et de la Justice League International, mais reste en désaccord profond avec les méthodes employés, ce qui l'oblige à le clamer souvent haut et fort. Il y a plusieurs conflits entre lui et Waller ou d'autres membres de l'équipe, dont Deadshot. Lors d'une mission, alors qu'ils sont en mauvaise posture, Rick est obligé d'abandonner l'un des siens (Nemesis) derrière les lignes ennemis. Karin vient lui reprocher, disant qu'il l'a abandonné comme il l'a abandonné elle. Rick s'emporte, et le nouveau petit ami de Karin, un certain Mark Shaw, lui colle un coup de poing. Waller décide de mettre Rick à pied, le considérant comme fatigué.


Millenium
Source : Suicide Squad vol. 1 #9 (jan. 1988), Millenium vol. 1 #4 (jan. 1988)

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S'en suit les évènement raconté dans le crossover Millenium. Rick, qui n'est plus leader, part avec la Suicide Squad pour poser une bombe qui vise à détruire la base des Manhunters. Ce sont des robots crées par les Gardien de l'univers, qui sont devenus renégats et ont infiltré la société humaine (ainsi que d'autres) en prenant leur apparence. Mark Shaw était l'un d'entre eux, un robot venu remplacer le vrai Mark. Cette machine a manipulé Karin qui trahit ici Rick par amour pour Mark. Le colonel est dégoûté de cette révélation, il tente de s'enfuir pour aller faire exploser la bombe dans la base, mais le Manhunter “Shaw” le blesse. Karin a ordre de le tuer mais n'y arrive pas, en se rappelant les bons souvenirs avec lui. Juste après, elle découvre que le Shaw qu'elle a aimé est un robot et elle retrouve la raison, pleine de culpabilité. Elle part avec la bombe laissé par Rick pour détruire la base. Elle meurt dans l'explosion. Rick est abattu.


Leader de la Task Force X, deuxième prise
Source : Suicide Squad vol. 1 #10-25 (1988-1989), Justice League International vol. 1 #12 (1988), Doom Patrol and Suicide Squad Special #1 (mars 1988)

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Rick reste à Belle-Reve en attendant d'être réaffecté. Cependant, Batman infiltre la prison pour des raisons personnelles et Rick se voit obligé de l'affronter (exposant ainsi à jour sa couverture), ils s'en sortent de manière égale lorsque Waller arrive et fait partir le justicier. Rick est impressionné par Waller mais s'emporte parce qu'il a du combattre un homme qu'il respecte, et il s'en prend aux membres de la Suicide Squad en déclarant que Batman vaut une dizaine d'ordures comme eux. Waller est à son tour impressionnée et lui redonne son titre de leader de l'équipe.

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Lors d'une mission ordonnée par le président Reagan, pour secourir un héros nommé Hawk, avec une équipe inédite, Rick en sort vainqueur mais en tant que seul survivant. Il sombre dans un mutisme assez marqué. Sans l'approbation de Waller, Rick lance une nouvelle mission pour aller secourir Nemesis (abandonné dans une mission quelques temps auparavant). Énervée par la situation, Waller va faire jouer ses relations pour envoyer la Justice League International les arrêter. Rick sera confronté une fois de plus à Batman, le premier essaye de raisonner le second qui le rejette. Batman refuse l'idée de défendre les membres du Suicide Squad de par ce qu'ils représentent. S'en suit un combat entre les deux hommes, qui finissent par être séparés de force par leurs coéquipiers respectifs, Rick doit faire un séjour à l'hôpital. La JLI et le Suicide Squad arrivent tout de même à faire libérer Nemesis.

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Suite aux récents évènements, Rick continue de péter les plombs et abat de sang froid un ennemi (Doctor ZZ) lors d'une nouvelle mission. Il se braque de plus en plus auprès de ses coéquipiers et menace même certains d'entre eux. Tout comme il va même jusqu'à rejeter les remerciements de Captain Boomrang après l'avoir sauvé, lui disant que pour lui, sa vie ne représente rien (ce qui contraste avec ses débuts dans le Squad). Rick menacera même la vie d'un de ses supérieurs. Mais il explosa définitivement lorsque le sénateur Cray menace Waller de rendre public l'existence du Suicide Squad. Malgré que Waller ait déjà politiquement réglé la situation, Rick part en croisade pour assassiner le sénateur afin qu'il n'expose jamais la vérité et que le Squad puisse rester indemne. Waller envoie le reste de l'équipe pour l'arrêter. Lors de la confrontation finale, Deadshot abat le sénateur au lieu de tirer sur Rick. Ce dernier est obligé de fuir et les évènements causent finalement ce qu'il voulait éviter… Le Suicide Squad devient publique.


Le sacrifice de Rick
Source : Suicide Squad vol. 1 #26 (avril 1989)

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Rick apprend que le Jihad (un groupe de terroriste travaillant pour le pays de Qurac qui a déjà tenter d'exposer le Squad en attaquant Manhattan) a déjà été confronté à son père, pendant la seconde guerre mondiale. Ils avaient en détention une bombe nucléaire qui aurait aidé les nazis à gagner la guerre. La bombe est toujours sur place, dans leur base. Résolu, il laisse une note à l'un de ses anciens coéquipiers (Nightshade, qui est secrètement amoureuse de lui) en lui faisant part de ses plans. Il trouve la bombe et affronte Rustam, le leader du Jihad, jusqu'à ce que la bombe explose et détruise la base et le groupe terroriste.


ANECDOTES ET AUTRES DETAILS

- Le numéro Secret Origins #14 qui a beaucoup servit à rédiger une partie de cette fiche réintègre donc des éléments pré-crisis dans la continuité post-crisis (Crisis on the Infinite Earth a provoqué un reboot partiel de l'univers DC). Rick Flag existe donc bel et bien sur Earth-One (terre du Silver Age, pré-Crisis), et apparaît pour la première fois dans Brave and the Bold vol. 1 #25 (août-sep. 1959). Une grande partie de ses éléments inspirera d'une part, les origines post-crisis de Rick Flag, mais aussi l'existence de son père, Richard Montgomery Flag. Ainsi, autant les éléments de la première Suicide Squad sont partiellement conservé, que le groupe des Forgotten Heroes, dont les aventures ont été publié un temps dans le mensuel Action Comics (en 1984).

- De la même façon, dans la continuité post-Infinite Crisis (les Crisis bouleversent tout le temps la continuité des personnages, cette fiche se concentre sur l'époque la plus importante concernant Rick Flag), le personnage est ramené à la vie. Il aurait été téléporté avant l'explosion de la bombe nucléaire qui a provoqué sa mort et passé quelques années en prison au Qurac. Le personnage n'est cependant que très peu utilisé (il fait quelques passages dans Checkmate).
Il n'apparaît nulle part dans les New 52 jusqu'à ce jour. Mais cela pourrait très vite changer puisque le personnage intègre le cast du film Suicide Squad prévu pour 2016.
Le personnage est cependant déjà apparu sur le petit écran, dans la série Smallville.

A VERIFIER

- Dans les informations que je n'ai pu confirmer (faute de lectures et de sources, vive le net), toujours dans cette nouvelle continuité, Rick Flag serait en fait un militaire du nom de Anthony Miller. Un général de l'armée lui ayant lavé le cerveau pour lui faire croire à cette vie en tant que Rick Flag Jr., afin d'en faire le leader parfait pour le Suicide Squad.

- De la même façon, l'histoire de son père aurait été modifié. Il n'aurait jamais fait partie de la première itération du Suicide Squad, et aurait été remplacé par le Sergent Rock (un personnage de guerre populaire dans l'univers DC).

- Rick Flag aurait eu un fils, Rick Flag III.




Message édité 5 fois. Dernière édition par Freytaw le 27/01/15 à 10:39.


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