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Les chroniques d'Alfred Merkalor #2 (World of Warcraft)

Article posté le 14/07/16 à 01:37

Suite des aventures d'Alfred, là où je les avais arrêté dans le premier topic (fraichement actualisé). La suite sera composé de plusieurs élipses et se focalisera sur des évènements précis ou des périodes au sens plus large... Mais avant de parler de la suite qui n'arrivera certainement pas avant un an (xD), vous pouvez déjà découvrir le chapitre 2 !
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Le souffle épique qui m'enlaçait joyeusement au fur et à mesure de ma progression, se faisait de plus en plus discret. Ou timide. Comme si finalement, l'épique s'étale bien mieux dans les pages d'un vieux grimoire remplit d'histoire complètement folles sur des guerres entre orcs et humains, que dans l'esprit d'un jeune gnome en pleine recherche de soi. Je ne sais pas pourquoi je pensais à ça. Mais l'idée, là, tout de suite, de tomber sur une armée d'orcs sanguinaires, me glaçait d'effroi. Ca ou la température de Dun Morogh. J'hésite encore. Dans tout les cas, cette idée était tout bonnement ridicule, puisqu'on nous étions en temps de paix, et que les remparts naturels de la région, n'avaient jamais été franchi par une horde d'orcs sanguinaires. Je dis pas, un ou deux, peut-être un bataillon un jour, mouais, il fallait clairement que je révise mes cours d'histoires, mais toujours était-il que je n'avais jamais eu l'occasion de croiser l'un de ces orcs sanguinaires. D'ailleurs, je n'en étais pas vraiment certain, même à l'époque, que les orcs aimaient le sang. Mais quand on est un jeune gnome, on est suffisamment naïf pour avoir le doute.

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L'étendue est de Dun Morogh.

Je pensais à tout et n'importe quoi parce que je ne m'étais jamais retrouvé seul avec moi même, mon cabat, mes quelques provisions et ma vieille tente déchirée, à traverser des étendues enneigées et vastes, sans réel autre but précis que celui de “découvrir le monde”, et espérer tomber par hasard sur une gnomette rencontrée la veille. Alors du coup, j'imaginais des horreurs, pour passer le temps. Une traduction littérale de mon angoisse et du poids de ma solitude. Je regardais circonspect ma vieille rondache en bois qui me faisait office de bouclier. La petite hâche émoussée qui me faisait office d'arme. Mais qu'est-ce que j'étais donc en train de faire ? Je revoyais Chamrock me sermonner avec aplomb, ce qui m'agaça et me rappela à ma fierté et je chassais ces piètres pensées de mon esprit (parcequ'être fier et présomptueux, c'est mieux que d'être réfléchit et prudent, enfin, l'histoire me donna raison, c'est ce qui compte). Je voyageais, toujours droit vers l'est, saluant les quelques nains de passages. Certains étaient un poil curieux, se demandait, en riant, avec leur air d'imbéciles heureux, ce qu'un gnome comme moi faisait dans le coin, tout seul, que Forgefer était de l'autre côté de la vallée, et ce genre de futilité que je connaissais par coeur. Je n'avais pas grandes réponses à leur donner si ce n'est que j'avais des choses à faire au Loch Modan. Je me suis inventé une histoire: je racontais que j'avais rendez-vous avec un grand maitre d'armes qui m'apprendrait le maniement des épées et des hâches. Et que le voyage faisait partie de mon initiation. Cela amusait mes interlocuteurs et la majorité passait outre. Je n'allais tout de même pas leur raconter que je pourrais après un rêve que m'avait inspiré une fille. D'ailleurs, ni même que je courrais après la fille en question. Si en plus j'avais su qu'elle était ma soeur, j'aurais certainement menti un peu plus sur mon histoire. Sans compter que tout gamin que j'étais, j'avais déjà une indécrottable fierté !

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La Vallée des Frigères, aussi froide qu'elle y parait !

J'adorais m'inventer des histoires. Mais je n'avais pas pour habitude de les raconter aux autres en les présentant comme une vérité. Une partie de moi voulait que cela soit vrai. J'aspirais tellement à vivre une vie différente que celle qui se profilait devant. Se raconter des histoires, n'est-ce pas la première étape de l'accomplissement d'un rêve, ou d'une idée ? Qu'est-ce qu'une envie si ce n'est une histoire qui n'a pas encore été écrite ? Je voulais vraiment vivre par moi même, je voulais vraiment devenir un guerrier gnome. J'étais las des moqueries, j'étais las de la morne vie de Kharanos. Cette histoire était mon point de départ. Et qui sait, peut-être que je rencontrerai un maitre guerrier sur le chemin. Non pas que je n'avais pas déjà reçu un entrainement rudimentaire, dans la Vallée des Frigères, comme tout les jeunes de mon âge, et comme Maêlle il n'y avait pas si longtemps. A notre époque un peu frileuse, de paix maintenue par de grands politiciens charismatiques, en équilibre au dessus d'un gouffre béant de peur et d'incertitude, il fallait soit disant s'armer par prévention. Avec les orcs de Kalimdor, les Elfes de la nuit qui sortaient de leur ombre, et les “réprouvés”, des morts ramenés à la vie par je ne sais quel diableries, j'imagine qu'il y avait de quoi avoir peur. Si l'idée de me battre contre un orc sanguinaire me terrorisait, j'étais tout de même vachement plus curieux de découvrir ce qu'était vraiment un orc, ou même un réprouvé ! Ne serait-ce que pour voir si ils existaient ! La peur et la méconnaissance d'autrui nous laisse imaginer le pire. Une imagination enrichie d'histoires colportées et frelatées d'humains en humains, d'humains en nains, de nains en nains, et de nains en gnomes. Un genre de gnomophone trogg, où l'on ne comprenait rien des trois quart des mots qui en sortent et dont on interprèterait le reste. A y réfléchir, ces histoires étaient tout au plus, aussi véritable que mon histoire de maitre d'armes à retrouver.

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Les statuts à l'entrée du Loch Modan

Quelques jours de marches suffirent pour atteindre le Loch Modan. Les grands edifices de pierre qui s'étendait pour afficher l'entrée de la région étaient vraiment impressionnants. Là se présentait devant la vallée des Rois, des statuts gigantesques, quoi que quelques peu défraichies, qui m'observaient avec hauteur et applomb, même si elles représentaient des nains ! Cela me faisait oublier les quelques embûches rencontrées plus tôt. Une ou deux meutes de loups sauvages affamés, un ours qui voulait faire de moi son encas… Rien de bien extra-ordinaire vous me direz. Ca doit arriver tout le temps aux jeunes aventuriers. Disons qu'il me fallait au moins ça pour constater que ma hache était vraiment émoussée et que ma rondache en bois n'avait rien de solide. Oh, et que je savais courir vite aussi. Vite. Très vite ! Il faut dire que ce n'est pas le poids de l'équipement rudimentaire que je portais qui me ralentissait, j'étais habitué à pire. Les tonneaux de bières de Kharanos n'était pas petit, ni léger. Du moins quand on devait les rouler jusqu'à la réserve et encore moins quand on les avait bu. Enfin, vous connaissez la réputation des nains, elle n'est pas à refaire et n'est plus à vérifier. Toujours est-il qu'avoir laissé derrière moi le froid et l'hiver éternel de Dun Morogh m'apportait bien plus de satisfaction que je ne l'aurais pensé, au delà des quelques bêtes affamées croisées plus tôt. Non pas que le froid soit véritablement gênant quand on y est habitué. Mais tout de même. Je n'avais plus la chaleur mécanique de notre cité de Gnomeregan, et la cheminée de taverne, ce n'est pas vraiment comparable, sauf si on plonge les mains dedans. Et là, je quittais la petite Vallée des Rois et remontait doucement le sentier arpenteux qui s'élevait aux abords du grand lac du Loch Modan, et j'apercevais le soleil qui tronait à l'horizon, au dessus des quelques arbres verts, dépourvus de neige, je ressentais sa douce chaleur, un air vivifiant et non incisif venait me carresser le visage. C'était agréable, en plus d'être un spectacle ravissant. Le soleil se réflétant sur le grand lac, une vision à perte de vue, qui s'étendait dans toute la vallée du Loch. Jusqu'au grand barrage dont nous apercevions la promenade, d'ici. Je voyais aussi les cheminée de quelques toits de batisses aux abords du lac, et d'après mes connaissances, il devait s'agir de Thelsamar. Un autre village nain, je pourrais m'y arrêter et m'y sentir comme “chez moi”. Presque.

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Le village de Thelsamar

Mais s'était sans compter sur les âffres du destin. Je pivotais sans raison sur ma droite pour regarder cette montagne et cet autre sentier qui s'étendait, perçant entre deux rochers, dans son flanc. Je voyais un vieux paneau pourri, qui indiquait “DANGER - TROGGS”, avec de vieilles barricades faites de bois taillés. J'hésitais. Me lancer directement dans la mêlée avec quelques jours de marches dans les pattes, ce n'était sûrement pas une bonne idée. Et c'est là de nouveau que j'entendais encore ce bon vieux Chamrock qui d'un coup, semblait avoir beaucoup plus de sens et de convictions que les fois précédentes. Je déglutis un peu, me disant que Maêlle avait l'air de quelqu'un de prudent, qu'elle n'aurait certainement pas été dans la gueule du loup avant d'être passé au village. Elle avait, tout au plus, une demi journée d'avance sur moi, et je n'avais pas trainé non plus. Elle était inexpérimentée, pour ce que j'en savais, elle n'aurait certainement pas abusée de téléportation pour arriver plus vite à destination. Alors j'emboîtait pas vers le village. Mais je fus vite retenu dans mon élan par un bruit d'explosion et d'une lumière éblouissant éclairant le fameux sentier. Puis des cris. Pas des cris de détresse, détrompez-vous. Des cris légèrement irrité et colérique, qui sommaient à quiquonque voulait l'entendre, qu'ils devaient reculer sous peine d'être congelés sur place !

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La Vallée des Troggs

C'était la voix de Maêlle, j'en étais sûre ! Je n'hésita pas une seule seconde, je déguénai ma hache et je fonçait à tout bringue vers le sentier. Il était bien plus court que je ne l'aurais cru, il débouchait sur une grande clairière. Une clairière infestée de troggs. Si la majorité d'entre eux vaquaient à leur immondes occupations, quoi qu'elles aient pu être elles étaient forcément immondes, une minorité d'entre eux fonçaient droit sur une gnomette résolue à geler une bonne partie d'entre eux. Elle ne semblait pas vraiment en détresse, quoiqu'un peu égarée, puisqu'elle tenait une carte dans la main droite, jetant des coup d'oeils dessus, alternativement avec le menace grinçante et tambourinante de plusieurs troggs qui galopent. Oui, je sais, c'est un mélange subtil de son. C'était aussi mon tour de le faire ! “A l'assault, nom d'un gnome” ! Je ne sais pas ce qui me pris, mais je cria aussi fort que possible pour attirer l'attention. L'un des troggs stoppa son élan, me regardant avec surprise en même temps qu'il fut frappé d'un éclat de givre en plein torse. Il fut encore plus surpris, ce qui est franchement indescriptible sur la tronche d'un trogg agonisant, quand il s'écroula au sol. Les autres hésitèrent. Je jettais un oeil à Maêlle qui me regardait elle aussi avec surprise, bien qu'un poil hésitante elle aussi, elle regarda les troggs de nouveaux. L'hésitation chez un trogg, c'est aussi rare et temporaire que des éclats de génie dans ce qui leur sert de cerveau, si ils en avaient un. Je n'avais pas encore disséqué de troggs jusque là. J'en comptais bien quatre, plus deux autres, légèrement morts pour l'instant. Je courrais toujours, il y avait bien cinquante mètres qui nous séparait d'eux, je dépassais Maêlle, mais je vis un autre éclat de givre prendre un pied d'un des idiots, qui se fracassa au sol et entraina son suivant dans sa chute. Plus que deux, enfin, à peu près. Je chargea tout ce que je pu sur le premier venu, il ne vit pas le plat de ma hache s'abattre sur lui à toute vitesse. Je cru voir un dent volait, ou alors était-ce un éclat de ma hache ? Tandis que l'autre trogg se focalisait toujours sur Maêlle, je voulu me précipiter sur lui quand l'autre, après avoir recalé sa gueule dans une position plus naturelle, du moins, je suppose, me choppa par le col pour me stopper dans mon élan et me flanqua au sol. Par réflexe, un réflexe que je ne me connaissais pas d'ailleurs, je leva ma rondache qui se brisa en deux dès que le premier coup de gourdin du trogg. Se fut suffisant pour me protéger du coup, je roula sur le côté et à mon tour, plaça un coup de hache sur le tibia gauche de mon assaillant, ou étais-je l'assaillant ? Je ne savais plus trop. Il poussa un cri lui aussi indescriptible, et je me senti très très idiot à mon tour quand je me rendi compte que je n'arrivais pas à retirer la hache de la bestiole. Et je voyais Maêlle qui, avec une grace et une aisance infinie, bien que pour le coup, une légère terreur au fond des yeux, transforma le dernier trogg en mouton. Juste comme ça. L'autre se roulait par terre à mes pieds, la hache toujours plantée dans le tibia, et je me rappelai des deux autres, juste chus mais pas mort, qui, dans des grognements indélicats et certainement bourrés de jurons troggs, s'étaient relevés et se trouvaient à deux mètres de moi. Oups. “Baisse toi”, s'écria Maêlle. Instectivement, je l'écoutai, et je senti un chaleur assez lourde me passer au dessus de la tête, je releva celle-ci, et je fus cramoisi par l'explosion du contact entre la boule de feu de la jeune mage et le plus avancé des deux troggs qui s'apprêtait certainement à m'embrasser de manière purement amical. Il fut expédié sur son copain et prirent feu de concert dans un spectacle ahurrisant de couleur, variant entre le noir de leur poils cramé et le jaune vifs des flammes. Inutile de vous parler de leur cris. Dans tout les cas, Maêlle ne maitrisait visiblement pas que la glace. Aussitôt, je me releva, je laissa délibérément ma hache là où elle avait décidé de finir sa vie et je courus en direction de Maêlle. “Par là”, m'écriais-je en la voyant hésiter, “Là où il n'y a aucun troggs !”. Elle était toujours avec sa carte branlante au bout de ses doigts, et je pointait en direction du sentier menant à la Vallée des Rois. “Oh, merci !” me fit-elle dans un sourire gêné, hochant la tête tout en se précipitant à ma suite, comme si la politesse était en ce moment précis, la chose la plus importante au monde.

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Un trogg… dans toute sa, hum… splendeur !

Nous courrâmes tout notre souffle, jusqu'aux abord de la petite forêt qui longeait Thelsamar. Le bruit des troggs en pagaille se calmait doucement, au loin. Je n'avais guère eu le temps de vérifier, mais je pense que notre petite altercation et les quelques cris qui en découlèrent avaient logiquement attirés certains de leur congénères qui vaquaient dans la vallée. Je ne sais pas si ils étaient capable de suivre une piste, mais un mouton, des troggs gelés et une hache émoussée allez certainement leur laisser suffisamment de question pour tenir occupé leur petites têtes au moins trois jours durant. Je regardais Maêlle, toute essouflée, s'appuyant contre le tronc d'un arbre, elle me regardait en retour, l'air embarassé, et j'éclatais de rire. Juste comme ça. Déroulant le fil des évènements, réalisant ce qui venait de se passer, constatant avec amusement que j'étais mis tout aussi en danger qu'elle, si ce n'est plus, et qu'elle m'avait plus sauvé la vie que l'inverse. Elle me rendit mon rire, entrecoupé de deux trois sifflements, mais avec ce petit sourire radieux, qui me rappelait, sans même le réaliser vraiment, le mien.
“Je ne pensais pas que tu maitrisais autant de sorts !”, fis-je, bêtement impressionné. Elle se mis à compter, je le vis à cause de sa moue pensive, et elle posa la question, juste sur le ton de la plaisanterie, “Parce que trois, c'est beaucoup ?”. Je ris de plus belle, réalisant la bêtise de ma remarque.
“Excuse moi, je n'ai jamais vu une mage à l'oeuvre avant ce jour ! A part deux trois démonstration artistique j'entends…
_ Des démonstrations artistiques ?
_ Heu oui, tu sais, comme pour la fête des brasseurs ! Les mages gnomes du coin se mettent en rond et s'amuse à faire des flammes pour accompagner nos artificiers !
_ Hum, ça à l'air amusant ! Je ne connais pas la fête des brasseurs !”
Je réalisais que Maêlle n'était pas coutumière de la vie des nains. A vrai dire, je ne l'étais pas tellement non plus. Je l'étais par défaut, forcés par les hasard de la vie, bien que c'était déjà beaucoup plus qu'elle. Comme je me mis à imaginer ce qu'elle pouvait connaitre, comme fête, chez les Elfes. Puis elle coupa court au sujet.

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Quelques heures après cette discussion… Alfred et Maêlle se prélassent (ndf: ce screen est grotesque mais c'est un des rares screens authentique de l'époque jouée et romancée ici ! Et il me fait marrer en plus !)

“Excuse moi, Alfred, je suis désolé de t'avoir mis dans le pétrin.
_ De quoi tu parles ? C'était génial ! J'ai eu l'impression d'être l'un de ses guerriers dans une bataille épique ! C'est tout ce que je voulais tu sais !”, elle me regarda à la fois amusée et perplexe.
“Ahah, quel enthousiasme ! Mais, qu'est-ce que tu faisais là bas de toute façons ? Je croyais que tu vivais à Kharanos !
_ Oh, je…”, je ne pouvais décemment pas lui dire que je la cherchais, même si ce n'était que la moitié de la vérité. “J'avais des vivres à livrer à Thelsamar !”. Encore une histoire… Pourquoi je raconte des histoires ?
“Oh, je pensais que tu m'avais suivi !
_ Ah... “, quel imbécile, pensais-je.
“En tout cas, tu es tombé à pique, j'étais complètement perdue ! Je flannais, je regardais en l'air et pouf, des troggs sont apparu devant moi.” Elle souriait un peu bêtement, visiblement très génée de sa mésaventure. Perdue, pensais-je, mais il n'y a qu'un chemin pour se rendre à Thelsamar, comment a-t-elle pu se perdre ? Elle m'avait tellement impressionné leur de notre petit combat, que je ne m'imaginais pas un seul instant qu'elle ne pouvait avoir aucun sens de l'orientation. Et j'étais encore loin de la vérité. Mais ça faisait partie des choses qui me restait à découvrir chez Maêlle, et certainement pas la plus importante. Puis, comme si elle réalisa mon mensonge, elle rajouta, “Mais, tu venais donner des vivres aux troggs ? Et où est ta cargaison ? T'es venu en Mécanotrotteur ?
_ Heu… J'ai tout perdue dans heu… en fait…
_ Oh non, je suis désolé, c'est de ma faute, tout est encore dans la vallée c'est ça ? Tu as du tout laisser là bas pour me sauver et …
_ Non, non. Ne t'inquiète pas. En plus, crois moi si je te le dis, c'est toi qui vient de me sauver. A plusieurs reprises même !
_ Oh… Mais tu as dis “A l'assault, nom d'un gnome” ! C'était très héroïque, et un peu fou de ta part, alors j'ai cru que… Comment je t'ai sauvé au juste ?” demanda-t-elle un peu perplexe. Etait-elle sérieuse ?
“Tu n'as pas vu ce qu'a fait ta boule de feu ?, fis-je, légèrement décontenancé.
_ Aie, si, c'était horrible. Je ne voulais pas la faire si grosse !
_ Pas si grosse ? Mais c'était incroyable ! Et tout ces troggs que tu as stoppé dans leur courses, je me serait fait massacrer ! Ma hache a pu donner deux coups et mon bouclier en a pris qu'un seul avant de se briser en deux !
_ Pardon Alfred, je te rachèterais des armes en ville. Je suis vraiment vraiment confuse. Je suis une tête de linotte, je ne fais jamais attention où je vais, Miss me le rappelle tout le temps.”, elle me semblait beaucoup plus sûre d'elle la veille. J'étais en train de perdre le fil de ce qui était en train de se passer, il fallait que je rétablisse la vérite.
“Non, tu ne me rachèteras rien du tout. C'est moi qui suis vraiment désolé. En vérité, oui, je t'ai suivi.” Le blanc qui suivi fut très très gênant.
“Ah, je le savais ! Toi aussi tu voulais partir à l'aventure hein ? Je l'aurais parié, tu n'arrêtais pas de me poser des questions l'autre soir ! fit-elle dans une exclamation tellement joyeuse et innocente que je fus instantanément soulagé, même si une part de moi était tout de même un peu confuse de cette réaction si, simple. “Ta soif de connaissance et d'aventures, tes yeux qui pétillaient dès que je te parlais de Darnassus, c'était incroyable ! Je m'étais dites, lui demain il va partir découvrir le monde !
_ Je suis donc si prévisible, ahah.
_ Hihi, je suppose oui !”

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Maêlle et Alfred se prélassent dans la taverne de Thelsamar (ndf: qui n'est en vrai pas du tout la taverne de Thelsamar, les plus fins d'entre vous l'auront remarqué grace à l'architecture humaine des lieux, mais bon heu... j'ai fait avec ce que j'avais x) )

Nous nous rendîmes à Thelsamar, joyeusement et ayant totalement oublié notre déconvenue précédente. Ce petit village était assez festif en l'état et les nains du coin était très accueillant. Nous sommes allé à l'auberge, nous avons commandé deux plats des fameux “boudins de Thelsamar”, et nous avons continué à discuter comme si le monde nous appartenait et que rien ne pouvait nous arrêter. C'était si simple. Comme je l'ai déjà dit, le lien qui nous unissait était spécial, il est toujours un peu embarrassant pour moi de penser à cette époque. Mais je ne peux nier l'évidence aujourd'hui, si je me trompais sur mes sentiments, j'avais tout de même toutes les raisons du monde de m'attacher à Maêlle. La discussion changea un peu, elle me parla de son groupe d'aventurier, basé à Darnassus, qui était complété de pas mal de gens, humains et elfes en paticulier. “Shari-fal”, ou dit “l'Héritage” en elfique. A la base, ils étaient fomentés par la grande pretresse d'Elune, Tyrande Murmevent, pour protéger l'héritage culturelle de Darnassus et intégré son histoire à travers tout Azeroth. Non pas comme des conservateurs religieux ou autres, mais plus comme des historiens. A ce titre, ils devaient aussi protéger des lieux historiques contre tout pillage ou attaque. Le groupe, composé d'elfes au départ, mené par Uriel Tree, dit “Urtikaire”, s'est vite ouvert à l'extérieur et à commencer à recruter bon nombre d'humains, pour avoir une meilleur panoplie de talents que ce monde avait à offrir. Et Maêlle s'était mis dans l'idée que je pouvais les rejoindre, si je voulais. Juste comme ça.

L'enthousiasme me saisit et le destin avait décidé où je devrais me rendre ensuite. Darnassus. Finalement, je savais qu'en partant du jour au lendemain de Dun Morogh, je serais certainement amené à découvrir cette cité. L'idée était plus qu'ennivrante et rejoindre les Shari'Fal, quelques que soient leur véritable but, quand bien même cela n'avait absolument rien à voir avec mes ambitions premières, allait de paire avec ce sentiment. Pourquoi pas. Et puis, Maêlle serait là… Et tant d'autres personnes qui changeraient le cours de ma vie, mais ça, j'étais encore loin de m'en douter.

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Le fameux barage du Loch Modan, avec un Alfred plus déterminé et grandit, que dans l'histoire contée ici.




Message édité 3 fois. Dernière édition par Freytaw le 11/08/18 à 02:56.


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[Présentation] Stellaris, toute une galaxie à portée de clics.

Article posté le 19/05/16 à 16:19

J'en ai brièvement parlé dans le topic “Hé, à quoi tu joues ?”, mais j'ai envie que ce “petit” jeu de Paradox Interactive, qui ne cesse d'évoluer depuis sa sortie (y'a environ une semaine et demi), ait son propre topic. Il le mérite. Pour ceux qui connaissent le développeur, aucune surprise derrière le genre de ce jeu. On est dans la lignée des Crusader King, Europa Universalis et autre joyeuseté du genre. La nouveauté ici, se trouve dans le contexte. Cette fois-ci, pas de carte du monde à conquérir, mais la carte de toute une galaxie ! Nous sommes donc en plein trip gestion/stratégie à la façon “space opera”.

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Title screen du jeu

Stellaris puise son univers et ses références un peu partout. Tout ce qui forme la science-fiction galactique est une composante de ce jeu. Ainsi, on trouve des races extra-terrestre à quelques coins paumé de la galaxie. Comme dans un Mass Effect, nous allons voir ces mêmes peuples partir en guerre pour des raisons d'étiques divergentes, des besoins de conquête, ou parce que c'est dans leur nature (on peut jouer un Rachni like, no souci !), ou parfois former des Fédération galactique, soumise à des votes stratégiques pour partir en guerre ou au contraire, faire perdurer la paix. Nous allons pouvoir voyager dans l'hyper-espace, comme dans Star Wars, de système solaire en système solaire, selon des trajets précalculé par ordinateur, pour éviter toute collision avec des objets spatiales solide et destructeurs. Mais si Star Wars c'est pas votre truc, vous pouvez vous la jouer Star Trek en voyageant par des trous de ver, beaucoup plus pratique et beaucoup moins dirigiste que ce vieil hyperespace tout pourri… Bien que sa portée soit plus malléable.

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Un de mes vaisseaux scientifiques explore un recoin éloigné de la galaxie

Mais avant tout ça, il va falloir déjà apprendre les rudiments de l'exploration spatiale. Scanner notre propre système solaire, découvrir tous ses secrets, pour ensuite passer aux systèmes voisins et en comprendre les moindres objets, les moindres recoins. La galaxie est riche en ressources et en surprises (débloquant parfois des suites de “quête”), encore faut-il mettre la main dessus. Oui, je sais que vous rêver de partir coloniser toutes les planètes qui vous entourent, mais il faut d'abord voir si elles sont habitables, et il serait aussi peut-être temps d'apprendre à construire des vaisseaux de colonisation. Non parce que vos vaisseaux scientifiques qui trimballent une poignée de personnes, ou vos petites corvettes toute frêles juste là pour contrer une éventuel amibe spatial (pour peu que vous en croisiez et que vous apprenez ce que c'est), ce n'est pas la même chose. Tout comme l'adaptabilité de votre peuple à vivre sur un monde inconnu est une donnée qui se calcule minutieusement. Avant tout ça donc, vous allez déjà collecter les ressources de votre planète natale, votre système solaire et les quelques voisins qui composent ce qu'on pourrait appeler, votre “domaine” galactique. Et ensuite, vous pourrez partir vers l'inconnu, autre part que dans ces quelques planètes et étoiles que vous aviez déjà observé sur votre téléscope avancé et surpuissant.

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La planète natale du Grand Laboratoire Gnomélien, race que j'ai crée de toutes pièces, sauf pour leur représentation, qui fait parti du catalogue d'image de base.

Les ressources, une denrée aussi précieuse que rare, ou abondante… Après tout, tout dépend un peu de la chance et de l'endroit dans lequel la vie a décidé de vous créer. Vous aurez peut-être de la chance. L'énergie, ou tout ce qui permet d'electriser nos batiments et les minerais, qui servent à les construire, seront vos ressources les plus précieuses. Et vous serez béni si vos planètes et systèmes de départ possèdent ce genre de ressource, ne serait-ce qu'un peu. Plus vous aurez accès tôt à un nombre conséquent de ressource, plus vite vous pourrez étendre votre territoire et votre conquête de la galaxie. Ca serait dommage de se faire coiffer au poteau par une race extra-terrestre encore inconnu… Pour peu qu'en plus, elle représente un régime despotique et xenophobe, vous n'avez certainement pas envie qu'elle grandisse plus vite que vous. Bien sûr, qui dit plus de territoire, dit aussi plus d'influence nécessaire pour se permettre de s'agrandir. L'influence, c'est plus une ressource politique, qui dépendra de vos recherches, de votre diplomatie (ou vos envies de bataille) et de tout un tas de choses dont vous seul aurez le secret.

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Mon système solaire de départ. J'ai renommé les planètes du systèmes, et les cailloux aussi. On peut d'ailleurs tout renommer, planètes, vaisseau, personnages, etc

D'ailleurs, votre peuple, à quel régime politique est-il soumis ? Est-ce une démocratie morale et pacifiste ? Une autocratie totalitaire et militariste, penchant aussi dans le spirituel avec à sa tête un espèce de leader-dieu ? Une oligarchie représenté par un directoire scientifique composé d'élites et d'être super-intelligent ? Un empire despotique dont l'esclavagisme des aliens est une priorité absolue ? Un genre de ruche collectiviste où tout les membres convergent vers une pensée unique, celle de leur maitre ? Après tout, vous seul savez de quoi vous êtes fait. Il y a bien quelques espèce pré-programmé, et vous êtes peut-être l'une d'entre elle. Ces humains démocrates, ou ces autres fantasques qui ont décidé de quitter l'alliance terrestre pour aller voir si l'herbe était moins niaiseuse ailleurs. A moins que vous ne soyez des petits être soyeux, tout mignons et tout doux qui vivent dans les mondes océaniques ? Sinon, vous pouvez être tout autre choses, que la vie a pu générer “aléatoirement”, ou qu'un genre de dieu créateur vous a forgé à l'image qu'il souhaité, juste pour le fun de vous voir grandir et parcourir la galaxie… Toujours est-il que vous devrez respecter votre régime et vos aptitudes raciales, ou tout du moins, vous serez soumis aux contraintes et avantages que tout ce que vous êtes vous procure. Comme on dit, on choisi qui l'on devient mais on ne choisit pas où l'on né, ou un truc comme ça.

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Page de création de la race des Gnomels

Bien évidemment, ce que vous êtes aura des répercussions sur vous mais aussi sur les rencontres éventuelles que vous ferez dans la galaxie. Restez sur vos gardes, quoi qu'ils arrivent. Vous n'êtes pas non plus à l'abri que la menace viennent de l'intérieur. Un groupe de fanatique se soulève contre votre régime prospère, à moins que cela soit l'inverse… Une population matérialiste, en vivant sur une planète différente, dans un cadre différent, pourra éventuellement découvrir les joies du spirituel, au bout de quelques années d'évolutions… Allez savoir de quoi votre avenir est fait. Et puis qu'allez vous bien pouvoir faire de ces quelques aliens primitifs, isolé sur leur planète, sans espoir d'atteindre l'espace dans une avenir proche… Allez vous les aider à évoluer ? Les étudier comme de vulgaires souris ? Les modifier génétiquement pour qu'il vous ressemble un peu plus ? Et une fois intégré à votre empire, comment leur propre nature va-t-elle influence la votre ? Et vice et versa. Le destin est peut-être écrit, mais il est bien difficile de le connaitre à l'avance.

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Vaisseau alien restauré par un groupe séparatiste gnomel, prise d'assaut par ma flotte alors qu'il attaquait une de mes stations de minerai

Entre intrigues politiques et conquêtes spatiales, vous allez devoir être sur tous les fronts. Choisir vos bons scientifiques, avec leur propres spécialités pour améliorer vos recherches et vos progrès, aussi bien sur le plan de la science physique, biologique, ou industrielle. Nombreux seront les recoins de la galaxie qui vous permettront d'améliorer toutes vos connaissances. Ainsi, vous serez aptes à coloniser d'autres planètes, qui ne correspondent au départ pas au genre de monde qui vous ont vu naitre. Vous améliorez peut-être vos batiments, votre industrie. Vous pourrez aussi accessoirement apprendre à mieux communiquer avec les autres espèces galactiques ou à mieux étendre votre influence galactique. Tant de choix et de possibilités s'offrent à vous… Les choix des recherches possibles sont aléatoirement choisi par le destin et par ce que ce l'univers vous propose. Vous ne voulez pas coloniser des planètes tout de suite, très bien, vous avez le choix, vous pouvez tout aussi bien vous concentrer à influencer votre politique interne pour rentre votre peuple plus souple et/ou heureux. Tout comme il sera possible pour vous de faire la course à l'armement, pour de meilleur batiment de guerre, car comme on dit, on ne sait jamais. Si vous n'êtes pas béliqueux (quoi que ça vous regarde), d'autres pourront l'être à votre place.

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Page des recherches avec légère vue sur le centre de mon empire en plein développement.

Vos leaders auront donc un impact sur tout de ce que vous faites. Sur le plan recherche et développement donc, mais aussi sur le plan gouvernemental et militaire. Un bon leader pourra améliorer vos conditions de vie, de victoire, de recherches… Mais un leader, cela peut vieillir, et prendre quelques mauvais tocs. Et cela peut parfois mourir, de vieillesse ou toutes autres circonstances facheuses… Il faudra bichonner vos chefs comme votre population. Les premiers doivent êtres efficace dans leur fonction, les seconds devront être heureux de vivre sous votre régime. Dans le cas contraire, vous risquez connaitre quelques soucis. Bien sûr, vous pouvez toujours choisir de les mettre en esclavage, tant est que c'est toléré par votre société… Ca permet de serrer le vis, d'avoir de meilleur production, comme le fait normalement le bonheur, mais c'est vous qui voyez. Certaines espèces arrivent à faire les deux il parait, mais je crois aussi qu'ils purgent toutes les populations qui ne sont pas conformes à leur propre norme. Faut dire, ça aide… Vous êtes le maitre après tout, vos choix, vos conséquences.

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Ma première colonie de nature "océanique", alors que les Gnomels sont plutôt connus pour évoluer en milieu artique.

Et bien évidemment, je vous passe tout les plus gros détails. Gérer une planète, c'est bien, en gérer soixante, c'est plus la même. Vous devrez découper votre empire en secteur pour alléger un peu votre charge. Après, encore une fois, c'est comme vous voulez, mais votre activité industrielle risque d'en patir, tout comme votre influence sur votre propre peuple. Si vous êtes seul pour les gouverner tous, sans anneau unique, bonne chance ! On passera aussi sur les nombreuses espèces neutres, capable de développer la vie au sein même du vide spatial, comme ces amibes que j'ai évoqué plus haut. Il y a encore ces espèces de gaz ou nuage vivant, difficile à dire. Des espèces de bestioles cristalline aussi, peuvent parfois se montrer féroce envers vous… Enfin, je vous raconte ça, c'est de ma propre expérience bien sûr, vous venez tout juste d'avoir des vaisseaux… Oh, et vous rencontrer peut-être des vieux empires en pleines déchéance, qui arrivent au bout de leur cycle, de leur évolution, qui ont régné sur la galaxie dans une époque reculé… Méfiez vous de ces gens là, ils ont leur propre agenda. Evidemment, ce n'est rien face à la menace potentielle qui elle, peut venir d'une autre galaxie… Mais avant d'en arriver là, il va falloir vous montrer vraiment puissant dans la galaxie. Et si vous n'êtes pas despotique, vous avez toujours le choix de cimenter des alliances, voir même des fédérations, comme un genre de nations unis, mais à l'echelle de la galaxie… Et prospérer ensemble, main dans la main…

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Voici la galaxie. A gauche, en vert foncé, la zone couverte par le Grand Laboratoire Gnomélien. Tout autour, dans des tons plus jaunes/oranges/vert clair, les zones dans lequels j'ai pu conduire quelques vaisseaux, l'étendu de ma visite dans la galaxie. Aucune autre espèce intelligente à l'age de l'espace encore rencontré. Quelques peuples primitifs seulement par endroit et des bestioles vivant dans le vide spatial, pour la plupart, pour tout les points d'exclamation rouge.

Votre univers, votre galaxie, sera unique, où que vous soyez. Vous rencontrerez des espèces tout aussi unique que vous, et totalement aléatoire, du moins, tant que les aléas du destin le permettent. Le temps s'écoulera, plus ou moins vite selon votre désir. Commencez avec un rythme calme pour débuter, prendre vos marques, vous en aurez besoin. Ce qui vous attend est immense et peut-être un peu compliqué (comme tout ce qu'on peut trouver de bien chez Paradox). La génération procédurale sera la clé du renouvellement de votre goût pour l'aventure. La promesse que deux vies ne seront jamais identique. Alors si en plus vous arrivez à vous lancer dans la conquête spatiale avec un ou deux amis (ou plus), attendez-vous à du plaisir et des surprises, à chaque fois. Bien sûr, vous conservez tout de même un minimum de choix et de possibilité de configuration, comme celui de l'espèce (bien que vous pouvez toujours vous en remettre au hasard), de la taille de la galaxie, du nombre d'empire présent dans cette dernière, et petites joyeuseté du genre.

Oh, et si ça ne vous suffit toujours pas, vous pouvez toujours allez faire un tour sur le Steam Workshop, pour plus de délice (le jeu étant entièrement modulable, à noter d'ailleurs que des cartes à l'effigie des plus grandes sagas sont déjà en cours de création… du Warhammer 40k, du Star Wars, du Mass Effect, etc).

Oui, pas d'avis tranché, car j'ai pas de doctorat en JV. Mais vous l'avez deviné quand même, j'adore quand même ce jeu ! Smiley : lag30.gif
Y'a encore deux trois petits bugs mineures, mais ils sont super réactifs et très à l'écoute de la communauté, notamment pour les équilibrages et compagnies. En l'état, le jeu est déjà parfaitement fun et jouable ! Smiley : icon_yeux_triangle1.gif



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[Guide de lecture #2] Mass Effect: Révélation (nouvelle)

Article posté le 22/01/16 à 16:35

Bonjour à tous ! Sur le même principe que le topic précédent, on reste dans la "review ludique". On reste sur du cross-média et sur Mass Effect. Bon, ça intéresse surtout Pherfy mais les autres peuvent aussi jouer le jeu ! Smiley : lag08.png


Présentation :
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Couverture du livre

Mass Effect: Révélation est le premier roman inspiré de la saga de jeu-vidéo Mass Effect à avoir vu le jour. C'est écrit par Drew Karpyshyn qui a aussi oeuvré sur les deux premiers volets de la licence en jeu-vidéo (il y est donc pour beaucoup dans l'univers), c'est un des co-auteur principale de la saga avec Mac Walters. Le livre est disponible en VO ou en VF.

Cette fois, point de bande-dessinée mais une nouvelle de 380 pages environ, écrit en pas très très gros... enfin bref, un bon petit pavé. Mais qui se lit tout de même relativement bien !

On y retrouve plein de personnages et de points de vues, tout aussi divers que varié. Pour les personnages principaux, nous suivons surtout Anderson, de la Guerre du Premier Contact jusqu'à sa première collaboration avec Saren. Ce dernier est lui aussi bien mis en avant et à quelques chapitre dédiés. Et le dernier personnage n'est autre que Kahlee Sanders, qui, pour ceux qui sont allé au bout, est présente dans Mass Effect 3. Et oui, vous savez qu'elle a une histoire commune avec vous savez qui…

(Note: en dehors de la cover, les images sont tiré des jeux Mass Effect).

Bref résumé et contexte:
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David Anderson, mais vous l'aviez reconnu !

Cette histoire se place donc avant le premier jeu et sert plus ou moins de préquel à la série. L'histoire est servie tout d'abord par un prologue qui raconte de manière plus ou moins éloigné, la Guerre du Premier Contact. Et on se projette ensuite quelques années plus tard, une fois que l'humanité à rejoint la communauté galactique géré par le conseil. L'intrigue principale tourne autour d'un laboratoire secret de l'Alliance, sur la planète Sidon, qui est rapidement saccagé par un groupe de mercenaire (les Soleils Bleus) pour une raison inconnue. C'est le commandant David Anderson, le premier à avoir atteint le labo avec son équipe après qu'un appel de détresse fut lancé de ce dernier, qui est chargé de l'enquête. La première piste d'Anderson ne sera personne d'autre que Kahlee Sanders, scientifique de l'Alliance, qui a quitté le laboratoire quelques jours seulement avant son attaque.

Seulement, cette affaire n'intéresse pas que les humains. Ce laboratoire se trouve dans la Bordure Skylienne, territoire disputé entre les humains et les butariens. Et les recherches de ce laboratoire secret ainsi que la mauvaise publicité que sa destruction engendre vont attirer l'attention. Et le conseil, qui ne veut pas qu'un conflit s'élève entre les deux espèces, nommera le Spectre Saren sur l'enquête, par précaution.

Divagations et autres détails
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Le Spectre renégat Saren, dans Mass Effect 1

Il va sans dire que l'ambiance galactique relevée au moment des faits va peser un peu dans l'ambiance du bouquin. Le fait que l'Humanité vient tout juste de rejoindre la communauté galactique, que la Guerre du Premier Contact est encore un peu trop fraîche dans les mémoires ou que les Butariens voit les humains du mauvais oeil tant leur expansion dans la Bordure Skylienne et rapide et limite agressive sont autant d'éléments qui vont graviter autour des personnages et de la « simple » enquête qui est mené ici par les protagoniste.

Nous évoluons dans un univers relativement bien dépeint (et éventuellement un peu trop bien pour qui le connait sur le bout des doigts). Les descriptions de certains mécanismes ou lieux connus de cet univers (comme les Relais Cosmodésiques ou la Citadelle) sont très nombreuses. On suit énormément de points de vues et de personnages. On virevolte de l'un à l'autre, et parfois on s'attarde sur des personnages fraichement rencontré pour ne jamais revenir dessus. Anderson reste cependant le personnage clé et le plus suivi de l'intrigue. Mais globalement, on peut dire que cela part par moment dans tout les sens.

Pour autant, la cohérence de l'univers, de son histoire, de ses personnages et de son lore, sont totalement respecté. Et comme nous sommes en terrain lettré, l'auteur se permet plus de rentrer dans les détails que dans un comics tiré du même univers. En ça, le bouquin pose un poids un peu plus important que par exemple "Mass Effect: Redemption", en terme d'impact et d'utilité dans la compréhension globale de la licence.

On y trouve des atours de conspirations, des enjeux politiques important (avec un nouveau personnage féminin, que je pense intéressant, dans le rôle de l'ambassadrice de l'Alliance, précurseur d'Udina très certainement, même si cela n'est pas précisé) et de l'action, un cocktail bien connu des fans de la saga. Chaque séquence s'enchainant de manière plus ou moins fluide.

Passons maintenant à la partie « ludique » de la review.

Les critères de dépréciation :

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Kahlee Sanders dans Mass Effect 3

De la même manière que pour Rédemption, je vais procéder à un choix de critère, en précisant cette fois-ci, le nombre de point que le dit critère vous apporte (ou vous enlève), suivant s'y vous vous y reconnaissez ou non ! Je vais éviter les critères trop évident comme « vous n'aimez pas Mass Effect »… C'était drôle pour la première fois, mais soyons réalistes un peu, et épenchons-nous sur l'important hein ! Ca va bien de déconner maintenant, soyons sérieux ! Enfin… essayons… faut que ça reste ludique me dit l'autre voix.

- Vous aurez voulu tout savoir sur la Guerre du Premier Contact. Dommage, on apprend pas grand chose de ce qu'on ne savait déjà sur ce point précis… (-1)
- Vous connaissez la série et son lore sur le bout des doigts et vous n'aimez pas qu'on vous rabâche ce que vous savez déjà… (-1)
- Vous auriez aimé que Shepard ait son mot à dire à toute cette histoire. Dommage, pas de Shepard ici. Ce qui reste logique mais bon, je comprend, je comprend… (-1)
- Vous détestez qu'on vous présente des personnages secondaires pour les faire tuer la minute d'après ou les écarter purement et simplement de l'histoire sans autres raisons valables… (-1)
- Vous n'aimez pas suivre tout plein de points de vue différents dans une histoire, et vous préférez qu'ils soient limités à un ou quelques personnages seulement… (-2)

Les critères d'appréciation :

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Une vue sur les secteurs, une partie de l'action du livre se déroule là bas...

On passe maintenant à ce qui serait susceptible de vous plaire dans ce livre ! Et oui, je sais que vous êtes intéressé par l'univers de Mass Effect ! Ne me la faites pas à l'envers !

- Vous n'avez fait que le premier jeu et/ou vous avez fait la série complète, mais vous êtes désireux d'en savoir un peu plus sur l'histoire galactique et l'intronisation de l'espèce humaine dans l'espace Concilien (+1)
- Vous êtes curieux d'en savoir plus sur Kahlee Sanders (+1)
- Vous êtes curieux d'en savoir plus sur David Anderson et vous voulez connaitre son histoire, ses points de vues sur les autres espèces et la galaxie, et en bonus, ses histoires de coeur… (+2)
- Vous êtes très intrigué par Saren et ce qui l'a conduit à devenir le grand méchant de Mass Effect premier du nom et êtes vraiment désireux de tout savoir à son sujet (oui oui). (+2)

Bilan et comptage des points ! Made in Télé7Jours

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Les butariens sont très présents dans cet ouvrage, et certains des personnages suivis en font partie. N'hésitez pas à vous rajouter un point "mental" si vous aimez cet espèce, après tout, j'aurais aussi pu le citer.

Venons-en donc au fait ! Je suis sûre que vous trépignez d'impatience pour savoir si oui ou non, vous allez passer à la caisse pour dévorer et aimer ce livre, ou simplement le brûler, parce que vous êtes du genre vindicatif et rancunier et que vous voulez marquer votre avis avec force et fracas.

Vous avez :
* Entre -6 et -5 points :
Oui, brulez le, sans aucun doute. Même si je me demande franchement ce qui vous intéresse dans Mass Effect. Vous venez là par souci de vengeance ? Vous vous ennuyez ? Vous avez des accès de colère et chercher à tout prix des objets pas trop cher à détruire pour vous calmer les nerfs ? Ou vous êtes simplement un inquisiteur, qui a juré solennellement de détruire tout objet maléfique du royaume. Faites vous plaisir… Mais je vous conseille le psy, à l'occasion.

* Entre -4 et -2 points :
Vous êtes dans une position assurément de conviction, le cross-média est pour vous une perte de temps et d'argent. Vous recherchez seulement les chef d'oeuvres absolues et ces petites bassesses marketing vous écoeure comme elle ne vous atteigne pas le moins du monde. Non, vous ne vous laisserez pas piéger par la pub, vous n'êtes ni un mouton, ni une victime ! Et cet objet est le mal incarné, malgré ses beaux atours. Merde à la fin !

* Entre -1 et 1 points :
Vous êtes dans un position délicate. Que faire ? Ca vous intéresse, mais en fait vous ne savez pas trop, mais en fait si mais en fait non. L'objet brille, vous murmure des choses indélicates à l'oreille, vous avez envie de l'appeler « votre précieux » mais vous savez que sa corruption est grande, bien trop grande… Et vous avez peur. Il n'y a hélas aucun remède, si ce n'est le temps et l'espoir d'oublier. Prendrez-vous ce risque ?

* Entre 2 et 4 points :
L'appelle du « précieux »  est ici par contre légèrement doux à votre oreille. Il ne reste plus grand chose pour vous pousser à commettre l'irréparable. C'est si tentant, vous le comprenez. Ah si seulement on pouvait vous en faire cadeau, vous auriez moins de scrupule à céder à cet interdit. Il est là, il vous attend, il vous observe, il vous sourit… Ne vous faites pas trop prier, cela pourrait vous consommer de l'intérieur !

* Entre 5 et 6 points :
Ces notions de bien ou de mal vous échappent. Ce n'est qu'un livre, tiré d'une licence cross-média certes juteuse mais passionnante. Aucune mort, aucune douleur, aucune souffrance ne sera généré parce que vous avez craqué pour ce livre (oh oui, ne mentez pas, je sais que vous avez déjà ouvert une page Amazon avec l'article en visuel, vous n'attendiez qu'une confirmation, vous avez même peut-être déjà craqué avant de lire ceci). Ce n'est que ça, un livre. En plus, il se pourrait bien qu'il vous procure du plaisir, et sans aucun scrupule, cela va de soit ! N'attendez-plus. Vous êtes déjà convaincu et vous le savez !

Allez, dites-moi combien vous avez-eu ! Smiley : lag18.png
Et n'hésitez pas à me poser la moindre question sur la lecture !


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[Guide de lecture #1] Mass Effect: Rédemption (comics)

Article posté le 19/01/16 à 16:36

Aujourd'hui, nouvel article ! Cela fait longtemps que je n'ai pas fait d'article à proprement parlé. Je divague, je survole, je crache des mots. Mais cette fois-ci, j'ai envie d'étayer un peu, sans pour autant prendre le parti-prit de la "critique constructive" (les guillemets sont importants) qu'on voit fleurir partout sur le net. Je n'aurai pas la prétention de faire mieux, mais je n'aime pas l'idée, qu'aujourd'hui, les gens se basent sur des avis aussi divers que contraires, aussi élogieux que parfois insultant, pour se forger leur propre opinion (au lieu d'aller goûter eux-même) et prennent tout ces mots pour acquis. Non, mais je veux essayer vraiment de présenter cette lecture à tout le monde sans biaiser votre jugement à l'avance et pour cela, je vais éviter de poser de fort jugement de valeur sur le titre, du genre : "cette histoire est une tuerie" ou "cette histoire, c'est vraiment trop de la merde !". Enfin vous voyez... Même si l'exercice est en soit, un peu utopique. Je me laisse parfois allez à quelques commentaires mineurs, car je ne suis pas une machine et il faut quand même qu'il y ait un intérêt à cette lecture. Mais les deux dernières parties se consacrent à vous et vous seuls, en fin psychologue que je suis (ou pas). Le tout sera posé sans strictement aucune prétention ! Vraiment ! Même si on peut difficilement faire pire que la critique Internet classique.... hem... Quoi, c'est prétentieux ça ? En tout cas, j'espère que vous vous amuserez à me lire !

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Présentation :

Parlons aujourd'hui de Mass Effect: Redemption. Cette bande dessinée (comic book), la seconde basée sur la série Mass Effect, comporte quatre chapitre d'une vingtaine de page chacun (ça oscille entre 20 et 25 en gros par chapitre !). Elle est écrite par Mac Walters (un des principaux auteur de la saga Mass Effect, avec un rôle plus important sur le 2 et le 3, il a aussi participé au scénario de Jade Empire) et John Jackson Miller (un habitué des comics, qui a surtout travaillé sur la franchise Star Wars). Aux dessins, on retrouve Omar Francia (qui lui aussi, a surtout officié sur du Star Wars). Et la colorisation est de Micheal Atiyeh (qui lui, a bossé chez un peu tout le monde, sur un peu de tout, et aussi du Star Wars... oui j'étais obligé de le mentionner, évidemment).

Un cast presque évident finalement. Même si le rapprochement Star Wars et Mass Effect peut paraitre très vite superflu. Maintenant bon, des aliens, l'espace, des couleurs flashy... Finalement, hein, ça se ressemble un peu quand même !

Les présentes photos et ma propre lecture viennent de la version anglaise de la BD, mais elle est bien parue en VF chez Delcourt.

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Résumé et contexte :

En héroïne principale, nous retrouvons le personnage de Liara, de la série Mass Effect. L'action se déroule un mois après la destruction du Normandy SR1 (voir image ci-dessus), autrement dit : dans le laps de temps qui se situe après le prologue de Mass Effect 2. Liara, soucieuse de sauver ce qu'il reste de son ami(e), Shepard, va tout faire pour récupérer son corps, qui semble être aussi la cible du Courtier de l'Ombre, pour d'obscures raisons.

Vous noterez que si vous avez déjà joué à la série, vous connaissez déjà l'issue de cette BD. Cependant, elle n'en est pas moins riche en questionnements et rebondissement. Du moins, je me le laisse à penser, sachant que Mass Effect 2 reste tout de même assez évasif sur ce qui s'est vraiment passé quant à la récupération du corps de Shepard. Les aventures de Liara vont la conduire vers son nouveau statu quo que nous connaissons dans une extension de Mass Effect 2. D'ailleurs, cette BD est un peu elle même une extension de cette extension. Inutile de dire que l'intérêt principale de cette lecture, restera le développement de ce personnage important dans la saga.

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L'action nous portera dans plusieurs endroits bien connu de la série. Omega, la Citadelle, et quelques petites planète obscure... Je ne vais pas non plus tout vous dire !
Tout comme certains personnages secondaire ou tertiaire iront de leur petite (ou grande) participation. Je ne vous en dis pas plus, mais vous en reconnaitrez surement sur les images placé ça et là. D'ailleurs, êtes vous capable de les nommer ? Si si, j'attends de vous une réponse !

Et tout dans le visuel de la BD appelle au code installé par le jeu vidéo, bien que forcément un peu plus cartoon à la vue de l'aspect dessiné du titre. Des dessins somme toute modestes mais qui font relativement bien le travail, en plus d'être constant. Ici, pas de changement de mains comme c'est trop souvent le cas dans les comics. Toujours ça de pris. Mais on prendra plaisir (ou non) de revoir certains lieux ou certaines actions, comme celle peut-être un peu trop évidente de la téléportation par relai cosmodésique !

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Les critères pour ne pas apprécier cet ouvrage :

Ici, plutôt que de vous endiguer ... ou devrais-je dire, vous endoctriner dans l'idée d'acheter ou non cette BD, je vais plutôt vous énumérer les points de votre personnalité et vos gouts qui vous pousseront à déprécier ou apprécier le titre. Si vous vous retrouver dans une seule de ces lignes, y'a peut-être un peu d'espoir. Dans aucune, gardez donc l'esprit ouvert à la partie suivante. Dans toute ? Passez votre chemin, cette BD n'est certainement pas pour vous ! Maintenant, par esprit de contradiction et pour le goût de l'aventure, vous pouvez toujours tenter quand même hein ! Je suis pas là pour vous commander !

- Vous ne connaissez rien à Mass Effect et vous vous contrefichez de cet univers. Ce qui me fait demander ce que vous fichez ici...
- Maintenant, on peut mettre en avant l'aspect "factuel" du livre, le fan sait comment ça commence et comment ça fini à l'avance. En soit l'utilité même de cette histoire dans la globalité de la saga peut être remise en cause, car on en a déjà quelques bribes dans les jeux-vidéos eux-même. Si cet aspect vous dérange de manière radical, cela peut poser problème.
- Eventuellement, vous n'aimez pas les histoires qui se lisent trop vite ! Pas trop de lecture, ça se mange vite... à noter que ça pourrait aussi être un point positif pour vous, à vous de voir !
- Vous êtes facilement contrarié par des dessins trop "classiques" et mainstream comme on en trouve partout dans les comics, et en plus, vous détestez le fan service dans ceux-ci ! Oui deux critères en un seul, faut que je respecte la balance...

Mais...

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Les critères pour apprécier cet ouvrage :

De la même façon donc, si vous répondez à tout les critères ci-dessous, sans prétendre aux critères ci-dessus, et que vous avez encore quelques deniers à dépenser, je sais pas ce que vous attendez encore pour passer à l'achat et prolonger l'expérience Mass Effect. Cas contraire, vous n'avez qu'une minorité de points communs avec les descriptifs ci-dessous, alors l'achat est clairement dispensable. A voir si vous aimez collectionner quand même ! Comme toujours, à vos risques et périls... de passer à côté ou de faire un achat compulsif que vous regretterez !

- Vous êtes un mordu de l'univers de Mass Effect et vous voulez connaitre tout ses secrets dans les moindres détails.
- Vous adorez particulièrement Liara et vous voulez connaitre son développement et son avènement. Avènement au sens strict du terme, les connaisseurs savent où elle en est dans Mass Effect 2 et peuvent donc être très intéressé par ce développement.
- Vous aimez l'authencité de votre Shepard ! Oui, ici, aucune prise de position sur le sexe du héros (qui est central sans vraiment l'être, on parle de son corps tout du long après tout). On ne l'appelle que par son nom (comme dans le jeu en fait) et on laisse en suspend (comme on s'en amuse aussi parfois) sur la vraie nature du sexe du personnage.
- Vous aimez les bandes dessinées... Parce que oui, ça me parait essentiel pour apprécier cet ouvrage hein, faut pas se mentir.

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Bilan et comptage des points ... heu... what ?

Histoire de conclure quelque part (je manquais de mots pour ajouter la dernière image... hem), et de mettre en avant l'intérêt (ridicule ?) de présenter les ouvrages de cette façon, procédez comme suit : posez -1 point pour chaque point négatif dans lequel vous vous retrouvez plus haut, et posez +1 point pour chaque point positif qui vous correspond. Et, à la manière d'un vieux test tout pourri d'un magazine de vacances à la con qu'on lit sur la plage, retrouvez-vous dans les analyses pertinentes (ou pas) ci-dessous ! (oui, vous pourrez me juger plus tard sur la pertinence du test, mais heu... en fait, c'était pas calculé et c'est pas ma faute si vous n'avez pas d'humour ! Et je sais qu'on pourrait rajouter ouatemille critères, mais j'ai pas que ça à faire !)

Si vous avez +4, vous n'avez aucune excuse pour ne pas le prendre (ok, à part peut-être le manque d'argent, d'autres priorités, toussa... mais je vous en veux de pas économiser pour plus tard !).
Si vous avez +3, il y a de forte chance pour que ne vous regrettiez pas l'achat, allez, un petit effort, je vais pas vous filez le lien vers amazon non plus !
Si vous avez +2, vous aimerez, sans doute, sans plus, mais vous aurez surtout agrandit votre collection de comics. Et ça c'est trop cool non ? Non ?
Si vous avez +1, allez-y si vous n'avez rien d'autre à lire et/ou à acheter (et peut-être que pour le coup, vous avez de l'argent en trop, donnez-en moi !)

Si vous avez 0, je pense que vous êtes du genre indécis et que la vie ne doit pas être bien simple pour vous ! Moi en tout cas, je peux pas vous aider hein !

Si vous avez -1, vous pouvez toujours l'acheter pour l'offrir et le lire avant par curiosité, ça mange pas de pain...
Si vous avez -2, je vous conseille plutôt du petit bois pour allumer le feu.
Si vous avez -3, je vous conseille plutôt du PQ pour vous ... heu... enfin vous voyez.
Si vous avez -4, ... comme dis un peu plus haut, QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ICI ?!!

N'hésitez pas à partager votre résultat, qu'on se marre !

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Merci de m'avoir lu. Et si ce n'est pas le cas, ben, je vais péter un cable comme Liara ci-dessus et je risque griller tout mon matériel informatique. Alors s'il vous plait, faites un effort !

Hem...

Oh et bien sûr, pour ceux qui en meurt d'envie, je peux rentrer dans le détail (et dans le spoiler, parce que disséquer à plusieurs les aventures de nos personnages favoris c'est trop cool !). Tout ça en commentaire bien sûr ! (Pherfy c'est à toi que je parle !)

Et blague à part, enfin, si on veut, je vous jure, je fais vraiment pas exprès de parler que de BD/livres qui mettent en avant des héroïnes en ce moment ! Quand je vous dis qu'il y en a tout partout des nanas ! On est envahit ! C'est la matriarchie à l'oeuvre, on va se faire dominer ! Hem... Je m'égare.

PS: je vise à alléger les images le plus vite possible. Je manque juste de temps là tout de suite. Et aussi, je m'excuse pour la qualité de ces dernières, je voulais de l'authetique, mais mon iPhone prend vraiment des photos moisies ! Ou alors, c'est que je sais pas m'en servir ! ahah



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Lego Dimsensions : le crossover ultime !

Article posté le 05/10/15 à 15:51

Je me suis éclaté tout samedi (ou presque) avec mon petit neveu de 6 ans. Totalement client de ce genre de jeu qui en plus, l'invite à réfléchir pour résoudre des énigmes.

Vous savez, Lego Dimensions, c'est juste le jeu LEGO ultime. Et si vous avez des gamins, que vous êtes encore sceptique, je vous invite franchement à essayer un jour, un jeu LEGO (un des plus récent pour profiter des améliorations de l'interface), dans un univers que vous aimez bien de préférence.

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Je vous direz bien LEGO Dimension dans l'absolu, mais ce jeu coute un blinde (90€ en gros pour le pack de départ), pourquoi ? Parce que c'est un jeu vidéo qui inclus aussi le jeu de construction réel, avec des vrais briques, tout ça... et que les jeux LEGO en briques, ben ça coute déjà une blinde.

Bref, cessons de tergiverser... Ce jeu est vraiment fun (le mode histoire est ultra complet, y'a 15 niveaux en tout je crois), il visite tout plein d'univers, en vrac on a : DC Comics, Lord of the Rings, Lego Movie, Ninjago, Ghostbuster, Dr. Who, les Simpsons, Retour vers le Futur, le Magicien d'OZ (version LEGO), Légende de Chima, Jurassik World (youpi...) et surement d'autres que j'oublie.

Le Pack de base contient trois personnages :
- Batman (DC)
- Cool Tag (Lego Movie)
- Gandalf (LotR)

Un véhicule :
- Batmobile (DC)

Un portail à monter soit même, et la plague de jeu Lego qui permet de connecter tout ça avec le jeu.

Voici la gueule de la partie physique, déjà monté :
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Les mécanismes du jeu mettent énormement à profit la plaque Lego-Tag, suivant le positionnement des personnages, des véhicules, etc. Il y a aussi des mécanismes dans le jeu qui invite à faire des jeux de couleurs via la plaque. Pas forcément intuitif au départ (le jeu manque de tuto je trouve à ce sujet), les mécansimes n'en restent pas moins excellent et demande une certaine dextérité qu'un gamin de six ans aura plus vite fait de réaliser que vous... Hem...

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Les personnages du pack de base seront donc les héros du mode histoire, seuls persos jouables dans ce mode (pour ce que j'en vois), mais croyez moi, niveau jeu brut, y'a de quoi faire ! On vit une aventure dans laquelle nos héros sont téléportés dans divers "dimensions", chacune correspondant à un univers listé ci-dessus. Comme souvent, la narration des jeux LEGO se portent sur l'humour et le détournement, les clins d'oeils aux dit univers sont légions et tellement savoureux, autant pour un adulte que pour un enfant qui sera lui, émerveillé par la richesse qui est proposé ici.

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Dans la tradition des jeux lego, le but sera de parcourir des niveaux "plate-forme-destructibles" et de vaincre quelques énigmes (parfois assez tordus, mais suffisemment accessible par un enfant de six ans grace à un code couleur assez évident), puis, d'affronter un boss (ou plusieurs) calquant sur l'univers (ou non) dans lequel on se trouve. Ces combats sont d'ailleurs extrêmement plaisant et font preuve d'une inventivité que j'ai rarement vu dans un jeu LEGO.

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Ensuite, il y a le mode "aventures", qui consiste en une sorte de "hub" qui permet d'accéder dans des mondes totalements ouvert (ou des niveaux géant si vous voulez, un peu dans la traditions des premiers plateformers 3D). Chacun de ces mondes proposent une cinquantaine d'objetifs (environs), allant à la récolte de pièces LEGO, en passant par les fameuses briques dorées (ou rouge), et des quêtes fantasques nous permettant de rencontrer les locaux (ou personnages du dit univers). En bref, des heures et des heures de jeux en perspectives.

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Bref, ce jeu est foutrement fun mais aussi foutrement addictif... Ce qui va donc poser un problème de taille (qui pourrait éventuellement en freiner plus d'un... Smiley : lag08.png).

Ce jeu est en kit. Au sens propre comme au sens figuré. Aucun souci pour aller jusqu'à la fin du mode histoire avec le pack de base, jusque là, tout va bien. Seulement, pour les complétistes (et ceux qui aiment finir leur jeu à 100%), votre porte feuille va saigner. En effet, pour avoir accès à tout les secrets optionnels du jeu, certaines mécaniques vont vous demander d'avoir accès à des personnages ou véhicules que vous ne possédez pas, ayant aussi le bon gout de vous rappeler quand nécessaire (cette option est cependant désactivable), quel personnage vous devrez acheter pour avoir accès au "contenu" (brique dorée principalement, donc les 100%)... et vu le prix des packs de ces nouveaux personnages (qui sont donc alignés avec les prix des jeux de construction de la marque, puisq'il s'agit AUSSI de ça), qui vont de 15 à 30€ en gros, autant vous dire que c'est la grosse loose.

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Alors oui, dans l'absolu, inutile d'acheter tout les personnages, certaines ayant des compétences en doubles par rapport à des personnages que vous possédez déjà. Mais par contre, pour avoir les 100%, vous serez peut-être obligé d'acheter des persos que vous n'aimez pas (jusqu'à ce que LEGO propose de nouvelles figurines avec cette capacité). Pour cela, on trouve des listes toutes prêtes sur Internet... http://www.supersoluce.com/soluce/lego-dimensions/minifigurines-et-pouvoirs

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M'enfin voyez le bazar... Et outre les compétences, il faut savoir que pour débloquer un des univers du mode aventure, il faut au minimum possédez un personnage du dit univers (sachant qu'en plus, certain pack permettent d'obtenir des niveau du mode histoire en plus, même si faut voir ça comme des scénars spin-off)... Certains se sont amusée à faire le calcul, pour finir le jeu à 100%, vous devrez déboursez environ 470€... Et 750€ si vous voulez absolument TOUT acheter...

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Maintenant, je pense qu'il faut voir le "100%" comme une forme de DLC (qui dans l'absolu, ne coute pas plus cher que n'importe quel DLC pourri sur le marché, vu les heures de jeux que cela donne). Pour prendre bien son temps dans un monde du mode histoire, faut bien compter une bonne heure (ne serait-ce que pour avoir toutes les pièces LEGO, accessible avec le pack de base), si on rajoute à ça tout les trucs cachés, on monte facile à 2h/niveau.

Pour les mondes ouverts du mode aventure, on parle ici par contre d'une dizaine d'heures de jeu par monde. Avec le pack de démarrage, comptez bien passer 4h par monde, histoire de découvrir et débloqué tout ce qui vous ai accessible. Bien qu'il n'y est que trois mondes disponibles sur la quinzaine proposé, qui ne sont d'ailleurs aujourd'hui, pas tous accessible, tout n'est pas sorti. Pour le jeu de base, en comptant un poil large (et à mon rythme, accompagné de mon neveu), il faut bien compter une trentaine d'heures en tout et pour tout. Et les "pack", suivant leur nature (il en existe trois sortent), débloque plus ou moins du contenu supplémentaire :
- les fun Pack (un personnage + un véhicule) : 2h de jeu environ (capacité) + 4h si c'est le premier personnages de l'univers que possédez, sachant que cela débloque son monde ouvert), soit "15€ pour 6h"
- les team Pack (deux personnages + deux véhicules) : 4h (capacité) + 4h (monde ouvert), soit "30€ pour 8h".
- les adventures Pack (un personnages, + deux véhicules/objets, +1 niveau bonus du mode histoire) : 3h (capacité) +4h (monde ouvert) +1h (nouveau niveau, soit "30€ pour 8h.

Les temps de jeu sont indicatifs basé sur ma propre expérience de jeu. Pour un gars comme Third, faut diminuer ce temps par deux je suppose... Smiley : icon_fatigue.gif


Le bilan, c'est que LEGO Dimensions est avant tout un jeu super réussi, super drôle, super complet (même avec son pack de départ), qui mêle habilement construction et jeu-vidéo (les constructions, véhicules et portail, sont intégrés à l'histoire et les notices apparaissent en jeu, parfait pour les gamins, d'ailleurs, j'ai pas tellement compté le temps de construction ahah). C'est un jeu très intelligent et accessible pour les enfants... Dont le seul véritable de défaut, outre de proposer du contenu additionnel en day "one", c'est qu'il pousse à la consommation, en affichant bien cette idée de "100%" tout au long de l'aventure (pas dans les menus de démarrage ceci dit, mais sur le nombre de briques dorées collectés), ce qui peut donner au plus rabats-joies (et sans doute au moins), l'idée d'un jeu en kit...

Comparé aux autres titres LEGO, le jeu de base propose sans doute un peu moins de contenus, mais reste tout aussi riche. Mais c'est quand même un "ain de crossover... Batman qui se fout de la gueule de Gandalf et vice et versa, ça n'a pas de prix ! Enfin je crois...



Message édité 1 fois. Dernière édition par Freytaw le 09/10/15 à 11:48.


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