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Un pot-pourri de mes avis divers et variés sur tout type de média... Cinéma, Jeux-Vidéo, Comics... Entre autres...

[Comics de la semaine] Batman #1

Article posté le 26/09/11 à 19:12

Cette semaine, du terrain connu, du terrain qu'on aime, je suis resté dans le classique car ce numéro le mérite. J'aurais pu vous parler de Wonder Woman, Nightwing ou encore de Deadman... mais Batman #1 brille tellement pour sa qualité et son fan service, que je n'ai pu m'empêcher d'en parler... étant fan donc.

Aux commandes de ce numéro, on trouve Scott Snyder à l'écriture et Greg Cappulo aux dessins. Autant vous le dire tout de suite, enfin vous l'aurez déjà compris si vous suivez... ils ont fait un travail incroyable. 24 pages de lecture proprement halucinante de qualité qui ravive la Batflamme dans mon Batcoeur, comme ça faisait longtemps... Enfin non... pas si longtemps... monsieur Snyder a officié en fait depuis un an sur la série Detective Comics (qui narre aussi des histoires à propos du Chevalier Noir), et il nous a sorti ce qui est qualifié par les critiques de tout bords, comme la meilleure histoire de Batman de ces trois dernières années... rien que ça. Il se peut donc qu'il récidive avec ce nouveau run.

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Couverture qui joue sur le fan-service... mais c'est justifié.

Snyder est à l'écriture ce que Bruce Timm est à la mise en scène (le réalisateur et producteur de la série animé Batman des années 90). Il sait qui est Batman, ce qu'il doit faire du personnage, et surtout, ce qu'il doit faire de son univers.
Dans ce numéro, il joue avec les codes connus, vu et revus de l'univers, et transporte tout ça doucement vers une intrigue qui s'annonce elle bien au contraire inédite et non dénué d'intérêt (comme c'est souvent le cas avec le justicier masqué... on a tout vu et on voit tout venir à des kilomètres).
L'histoire commence violemment dans l'Asile d'Arkham où c'est une fois de plus, le bordel. Batman va sur place pour régler ces petites affaires et se fait aider par … heu... le Joker (mais y'a une feinte). De twist en twist, Snyder nous emmène vers une histoire de tueur en série légèrement dérangé qui annonce sa prochaine victime : Bruce Wayne. De twist en twist toujours, les indices de l'enquête aidant, on a le nom d'un premier suspect... que je ne vous révélerais pas dans l'hypothétique cas que vous soyez intéressé par la lecture du numéro (toujours disponible sur le site http://read.dccomics.com/comixology , que de la VO toujours oui...).

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Bouh... ils font faire du vilain ceux là...

Autant vous dire que celui qui connaît l'univers, jubile à chaque page. Et celui qui ne le connait pas, est bluffé par sa richesse et se laisse traîner tel un bleu abasourdi mais rêveur d'une page à l'autre. Snyder a tout compris. Le relaunch se doit d'attirer les nouveaux lecteurs et satisfaire les habitués. La tâche n'est pas la plus dure sur l'univers Batman car il fait parti (avec celui de Green Lantern) des titres à être le moins affecté (question continuité) par cette remise à zéro. Ainsi, toutes les bases acquises ces dix dernières années restent plus ou moins viable. Et Snyder nous les exposent admirablement. Il ne fait pas de résumé, ils nous plonge simplement dans l'ambiance. Les premières pages ne servent pas vraiment la trame principale qui sera totalement exploité sur la fin et dans les prochains numéros, mais elles mettent bien en condition l'état du monde, la psychologie de Batman, certains de ces sidekicks, et le commissaire Gordon. Tout les "batcodes" sont là, utilisés à bon escient, sans qu'ils ne soient forcés ou juste étranges. Ils se fondent à l'environnement et tout passe comme une lettre à la poste. Le tout est bien sur renforcé par les dessins de Capullo qui fournit un de ces meilleurs travaux. Les traits sont tantôt clair pour des combats vifs et prenants, tantôt "brouillon" pour faire transpirer la noirceur de Gotham City.

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La famille Wayne au complet... y'a même le petit dernier, comme il est mignon...

Je pourais vous en parler pendant des heures, mais je vais m'arrêter là. C'est une série à suivre et à resuivre et il est pas exclu que je vous en reparle lors de la sortie en album. Snyder ce génie...


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Gotham comme tout le monde le connaît... ses lumières, son spot, son commissaire....

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… et sa Batcave !

______________

Je suis d'autant plus enthousiaste car ce fut une semaine très riche en qualité. Autant la semaine dernière était un peu terne, autant cette semaine, de nombreux titres brillent et sortent admirablement du lot. En voici quelques morceaux choisis :

Nightwing #1 : On suit Dick Grayson (qui apparait aussi largement dans le numéro 1 de Batman) qui a repris le costume de Nightwing (qu'il avait avant la disparition de Bruce Wayne...). Tout son passage sous le costume du chevalier noir n'est cependant pas effacé de la continuité (ô joie) mais de plus, Kyle Higgins revient sur les origines du Robin original pour notre plus grand bonheur et une plus grande inspiration du personnage. Ce héros (qui est l'un de mes préférés de l'univers DC) risque de faire encore parler de lui pendant quelques temps.

Wonder Woman #1 : L'amazone revient en forme pour ce relaunch. On ne sait pas trop ce qui a été gardé pour ce relaunch, mais Brian Azzarello réintroduit convenablement bien le personnage et une partie de son univers (même si c'est moins marquant concernant l'univers que les travaux de Snyder sur Batman). La belle est très énervé et le montre, mais le tout avec subtilité. On s'éloigne donc des frasques un peu … zarb, qui ont été faites l'année passé avec le personnage, pour nous offrir une histoire bien ancré dans son contexte et sa mythologie (très greque... et ça fait plaisir). On attend la suite avec impatience.

Supergirl #1 : La fille en jupette a changé de look, et change aussi ses origines. On assiste ici à son arrivé sur Terre. Elle se veut assez violente, l'arrivée comme l'héroine, et met en place un statut quo très intéressant pour le Superman-verse. Là aussi, très bon numéro un, très bonne exposition du perso, et ceci invite à découvrir la suite. Pareil que pour Batwoman, ne vous laissez pas avoir par le coté marketing très prononcé du personnage. Kara Zor El est un personnage riche et intéressant.

Blue Beetle #1 : Difficile de vous présenter le personnage en quelques lignes, mais il est lui aussi totalement réinventé dans ce relaunch, pour le plus grand bonheur des nouveaux lecteurs comme des anciens, car l'essentiel est conservé (ou presque). Jaime Reyes est un jeune américain d'origine portoricaine qui se voit par hasard affublé d'un étrange insecte (une scarabée bleu de l'espace... c'est beaucoup moins ridicule que ça en à l'air...) qui s'accroche dans son dos et lui donne un costume et des supers-pouvoirs (pratique...). L'intrigue est bien posé et laisse songeur pour la suite. Plus adressé aux jeunes lectorats, le personnage réserve pourtant son lot de surprise. Là aussi, je veux connaître la suite.

Captain Atom #1 : On poursuit dans les "origines" de personnage avec la présentation d'un nouveau Captain Atom, plus dangeureux et sérieux que jamais. Ancien membre de l'armée US, il a subit quelques expériences pas très catholiques (c'est pas Wolverine mais vous avez raison d'y penser) pour devenir une vrai bombe H ambulante. Il manipule l'énergie atomique comme bon lui semble (du moins c'est ce qu'il croyait), ce qui en fait donc un super-héros à double tranchant. On a ici une dynamique sympa et une nouvelle histoire originale pour un héros de seconde zone... très bien ammené là aussi, ce numéro un fait son oeuvre et donne envie de découvrir la suite.

DC Univers Presents #1 : Oui je me suis laché cette semaine, encore un numéro un qui présente les origines d'un super héros. On parle ici de Deadman, un personnage mort-vivant qui peut prendre possession des vivant-vivants pour faire des trucs à leur place. Encore une fois, les origines sont très bien posées, l'histoire donne envie d'en savoir plus et on prend du plaisir à suivre un super-héros pas très connu (bien qu'il a eu un passé assez sympathique, plus que Captain Atom en tout cas). Sinon, la série ne porte pas son nom, car elle se veut spéciale. Elle nous présentera plusieurs histoires (chacune en plusieurs numéro) qui mettra en scène à chaque fois un héros différent. Un concept accrocheur qui permet aussi de lacher la série facilement si le héros vedette ne nous interesse pas. Le premier à ouvrir le bal et donc Deadman, et ce pour 5 numéros. Je vous parlerais très certainement plus amplement de tout ça prochainement.

Catwoman #1 : Déception, voir navet de la semaine, l'intrigue met en valeur les courbes félines de Selina Kyle, frise le mauvais gout et va surtout à fond dans le manque d'inspiration. Coup d'essai raté pour Judd Winick (auteur qui m'a habitué à bien mieux que ça) et on espère qu'il fera mieux avec les numéros suivants. Pas grand chose à en tirer, si ce n'est une scène "chaude mais en fait non" entre Catwoman et son amant de toujours, Batman. Bref... si vous voulez voir du cul, tournez vous vers de vrais BD érotique en fait... c'est mieux, et même peut-être un peu moins dégradant... peut-être.



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[PAC] Ceci n'est pas un film !

Article posté le 23/09/11 à 11:45

... ou si en fait. Un court métrage, datant de 2004 (si je ne dis pas de bêtises). Il a été réalisé dans le cadre d'un festival international du film court. Les contraintes et thème :

- Faire un film sur le thème du "ridicule"
- Le film ne doit pas dépasser 10 minutes

Première véritable "production" PoilAuCourt avec un planning de tournage, une équipe complète (real, acteurs, scénariste, preneur de son, cadreur, script... ). Mais bon heu... on était encore des noob hein ! La caméra utilisé c'était une vieille canon milieu de gamme, on fait mieux aujourd'hui avec un appareil photo... bref.

Vous noterez la "mise en abime" du film. On reprend le cadre du concours et on en a fait un scénar (enfin... je, puisque là c'était de moi principalement, mais j'étais pas tout seul, faut pas déconner, l'idée de base était commune à l'équipe).

Petite photo pour illustrer l'équipe :
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Oui, nous étions heureux, jeunes et insouciants...

TEASER DE LA MORT: CE FILM MONTRE LA GÉNÈSE DU "LUTIN" QUE J'INCARNE DANS LES JINGLES

Et le lien vers le film :
http://www.youtube.com/watch?v=_PLG3KDftZY



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[Comics de la semaine] Batwoman #1

Article posté le 20/09/11 à 17:10

Cette semaine, rendons nous dans le Batman-verse, comme les "hardcore" du comics aime l'appeler. Avec Batwoman #1 en tete d'affiche. Je sais j'insiste... mais vous allez bien finir par vous interesser à ce que je raconte !

Je sais ce que vous vous dites. Batwoman... ? On a déjà Batgirl, pourquoi vouloir à ce point là féminiser le personnage mythique de Batman, toussa toussa ? Mais ça serait remettre en cause une caractéristique marketing ancestrale dans l'univers des comics. Puis après tout... quand c'est bien foutu, pourquoi pas ? Oui mes amis. Jetez vos apprioris par la fenêtre et oubliez tout ce que vous pensez savoir sur la facilité d'adaptation que peuvent avoir certains personnages emblématiques féminisés.

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Une couverture énigmatique.

Batwoman possède son style, ses caractéristiques, sa propre histoire torturée, et … son propre cuir moulant, ses cheveux rouges sang et sa lesbienne attitude. Ouais, un personnage homo-sexuelle en plus. On échauffe un peu les ados avec leur fantasmes... je sais. Les plus grand aussi d'ailleurs. Mais ne vous focalisez pas la dessus non plus, du moins, sur la connotation négative que celà peut avoir. Car clairement, les auteurs du personnage savent ce qu'ils font et où ils vont. Et on ne tombe pas dans la facilité ou le cliché graveleux.
Ce personnage a fait son apparition dans la saga Infinite Crisis, en tant que petite amie de la policière mais non moins bad-ass Renée Montoya (pour la petite histoire, je vous conseille de vous renseigner par vous même, ça devient compliqué pour les non aficionados). Re-centrons nous sur Batwoman. Elle a explosé dans Detective Comics, avec l'arc Elegy ("Elegie pour une ombre" en français, le titre s'est vu doté d'une belle édition sur nos terres). C'est un personnage atypique, très bad-ass là aussi, elle hésite pas à foutre des coups de talon dans la gueule et dans le ventre, elle a un caractère (des)équilibré, sort un peu de la banalisation dont sont affublés tout les héros dans leur coté civil, elle a plein de défauts, elle a des tatouages, elle fume, c'est pas une gentille, et plein d'autres joyeusetés. Un personnage riche en couleurs (surtout rouge en fait) qui déménage et renverse un peu les codes de l'héroïsme dont on a été jusque là habitué.

Le pitch démarre sur du mystère : une femme fantomatique enlève des enfants partout dans la ville, et même si les parents la regarde faire. L'histoire revient aux oreilles de Katherine Kane (aka Batwoman) qui va partir enquêter sur le sujet à l'aide d'une acolyte qui a décidé de l'aider dans sa cause (j'ai oublié le nom de l'acolyte, le personnage m'a pas encore trop marqué pour le moment).

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Présentation de l'intrigue, les "splash pages" s'enchaînent dans ce titre, et sont toutes aussi belles.

Ce numéro #1 reprend le personnage là où on l'avait laissé. Mais aucunement besoin de faire un rattrapage (enfin je vous le conseille quand-meme pour la qualité de la lecture, mais si vous voulez démarrer à partir d'ici, aucun souci pour ça, on a droit à une double page qui résume bien la situation et rappelle un peu les origines de l'héroine). Ce qui bluffe aux premiers abords, c'est la qualité du dessin. J.H. Williams III, qui s'est surtout fait remarqué sur Elegy, continue ici de faire du travail incroyable avec des doubles pages super bien structurées et tout simplement magnifique. Il mélange en plus les styles en tirant des traits différents quand Katie est mode "Batwoman" ou en mode "civil". Ca marche super bien. Les pages mélangent et confondent les deux types de dessins avec aisance et facilité.

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Résumé des épisodes précédents...

Niveau scénar, J.H. Williams III, déjà au dessin donc, prend la suite de Greg Rucka (qui ne bosse plus pour DC sur ce relaunch, je parle encore une fois ici aux connaisseurs... si y'en a...) et fait un travail tout à fait honorable. L'ambiance reste mytérieuse et imprégnée de mythologie et de magie comme le veux le personnage depuis ses débuts. On s'écarte largement de l'univers classique et sombre d'un Batman qui arpentent les rues de Gotham. On le retrouve un peu, certes, mais cela reste différent. Le mysthicisme ambiant et le ton fortement contrasté entre les phases "civiles" et "masqué" de l'héroïne aussi bien au niveau du dessin que sur les dialogues démarquent donc le titre par une originalité plaisante. A noter que J.H est aidé par un autre artiste sur la partie scénarisitique du titre (W. Haden Blackman, inconnu au bataillon, mais qu'il continue comme ça et tout devrait bien se passer pour lui).

Si la série reste sur ce ton, elle risque faire un malheur. Pourvu que ça dure.


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Une "vilaine" empreinte de mystère


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Les autres sorties de la semaine qui m'ont intéressé sont moins nombreuses que d'habitude (enfin... je crois). Mais voici la présentation de quelques unes.

Batman and Robin #1 : fini le duo Dick Grayson et Damian Wayne, Bruce reprend sa place. Il a partage la vedette avec son fils, pour le meilleur, et surtout pour le pire. Le caractère du gamin (qui a été élevé par des assassins je vous le rappelle) est très marqué et Bruce va avoir fort à faire pour se faire respecter et justifié aussi son titre de père. La dynamique s'avère intéressante, à suivre de près.

Green Lantern #1 : On reprend le titre là où on l'avait laissé le mois dernier. Pas de relaunch (en dehors du numéro 1) pour ce titre. Difficile pour les non connaisseurs de se lancer dans l'histoire. Pourtant, elle reste à mon sens assez plaisante et on espère voir très vite ou Geoff Johns veut en venir avec cette histoire qui met en scène Sinestro.

Red Lanterns #1 : On prend des méchants qui se sont popularisé dans la série Green Lantern, et on en fait un nouveau titre. Là, pas de souci, n'importe qui peut s'y attaquer. On prend la mythologie des lanternes un peu à revers, on y rajoute de la violence, un soupçon de double lecture sur la condition humaine, et on obtient un titre assez explosif qui s'annonce pas mal du tout. Atrocitus est en tête d'affiche, et il le fait bien. A suivre aussi.

Legion Lost #1 : Je vous ai déjà parlé de la Légion des Super-héros, un groupe de bohommes représentant plusieurs races, venant du futur. Ici on en prend quelques uns, on les balance perdu dans le temps, il casse leur machine, c'est le caca, toussa. Mais le titre peine à convaincre. Les personnages sont très mal introduit, on comprend pas forcément ce qui se passe et l'auteur rame à chaque case pour nous laissé intéressé. A oublier, pour le moment.

Resurrection Man #1 : Un héros oublié de l'univers Vertigo (même maison que DC mais univers séparé.. enfin plus maintenant) et on en refait un titre. Franchement convainquant, ce premier numéro expose bien le héros aux pouvoirs originaux et le place dans une intrigue intéressante. Son pouvoir : il ressuscite toujours après avoir perdu la vie (ce qui lui confère une légère tendance suicidaire), de plus, à chaque ressurection, il se retrouve avec un nouveau pouvoir (il perd le précédent cependant) : cela va de la pyrotechnie à la télékinésie... etc etc etc. Concept accrocheur, je vais voir la suite.

Superboy #1 : On reprend l'origine de Conner Kent, clone qui mélange les adn de Lex Luthor et Superman. Les bases sont posées convenablement et nous offre un personnage à la psychologie intéressante. A suivre aussi, même si l'histoire manque sans doute d'un peu de peps pour le moment.



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[Comics de la semaine] Animal Man #1

Article posté le 12/09/11 à 19:03

Cette semaine, je m'en viens vous parler d'un petit coup de coeur que j'ai eu parmis les "New 52" de chez DC Comics (oui oui... je risque pas vous parler de Marvel avant un long moment) : Animal Man. Il est sortie donc mercredi dernier parmi d'autres titres très très attendu du genre Action Comics ou Batgirl.

Petite présentation rapide de Animal Man. A l'origine, dans l'univers DC dit "classique" (terme qui deviendra sans aucun doute populaire un jour, à comprendre : univers DC avant le relaunch), c'est ce type :
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Ces pouvoirs : il peut mimer les caractéristiques des animaux qui sont proches de lui ou au plus, à quelques kilomètre. Donc en gros, il a toute une palette de compétences et n'a pas à rougir face à ses congénères.

Dans ce relaunch, Animal Man, personnage un peu oublié depuis la maxi-série 52 (dont j'ai parlé ici : http://www.media-comics.com/fr/2011/04/05/une-annee-cest-long/) , revient au goût du jour. Il est modernisé et apparaît dans une histoire glauque, sombre, et qui peut mettre mal à l'aise. Et c'est ce qui m'a plu.

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Rien que la couverture pose le coté glauque de la chose.

Le pitch est simple : Buddy Baker (le vrai nom du héros, qui d'ailleurs travaille à visage découvert) essaye de concilier vie de famille et vie professionnel. Il doit gérer son passé de super héros, les craintes de sa femme, les questions existentielles de ses deux jeunes enfants et sa carrière d'acteur. Oui, Animal Man aime la diversité. A noter que la première page du comic est en fait une page d'un journal qui résume plus ou moins la vie du héros pendant ces dernières années, à travers une interview.
La présentation du personnage est vite faite (et bien faite) et Buddy se voit très vite confronté à un problème qui a lieu dans l'hôpital de sa ville. Il intervient avec succès mais un phénomène inexpliqué survient une fois la crise passé (ses yeux se mettent à saigner).
Vint ensuite un passage super glauque dans les rêves de Buddy qui se met à angoisser à propos de ces enfants et notamment de sa fille. Il finit par être réveillé par sa femme inquiète et la dernière page est vraiment très choquante (hors rêve donc) et montre qu'effectivement, il pourrait y'avoir un vrai souci avec sa fille.

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Gentille vie de famille, bien que je lui foutrait des baffes moi, à cette merdeuse !

La vie de famille de Buddy est très bien posée. Jeff Lemire décrit très bien les personnages, il arrive en quelques pages, à rendre la famille attachante bien qu'un peu conventionnelle, et nous permet de ressentir ce lien affectif entre eux (ce qui rend donc le rêve et la fin d'autant plus choquants). Aussi, l'apport de ces pouvoirs, bien que discret, passe plutôt bien, même si on aurait sans doute souhaité un peu plus d'action. Mais ce n'est visiblement pas le ton vers quoi se dirige cette série.
Toute la partie du rêve de Buddy donne le "la". On fait dans le glauque, voir l'horreur, et nous sommes carrément dans un univers adulte assumé. On oublie le coté édulcoré des super héros auquel l'Animal Man classique était lui aussi attaché et on rentre dans un monde sombre et dérangeant.

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Le costume a changé... oui bon... chacun ces goûts hein !

Coté dessin, nous avons un style qui à mon avis, divise. Il se veut réaliste mais en meme temps très "dessin". Personnellement, j'ai eu du mal à accrocher, puis... je m'y suis fait. Autant j'ai trouvé très moche le nouveau design du costume (voir image ci-dessus), autant le passage dans le rêve (on y revient toujours) est vraiment terrible est marche à la perfection. L'expression faciale des personnages et la retranscription des mouvements pèse lourd sur certaines cases. La partie du rêve affiche un contraste de gris assez sublime. Avec une pointe de rouge, à la Mad World, là où s'attend en voir. Ca renforce un peu le coté gore et glauque de la chose, et finalement, cela devient une technique "classique", mais qu'est-ce que c'est efficace. Personnellement, ça m'a plongé carrément dans le trip et je suivais avec délactation les planches les unes à la suite des autres. Un vrai régal.

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Un rêve glauque et mystérieux.

Une BD atypique, qui se démarque complètement des autres sorties de la semaine, et c'est pour cela que j'ai choisi de vous en parler.

Je vous tiendrais au courant d'une éventuelle sortie VF si vous etes intéressé (mais bon, connaissant la popularité du perso, c'est peu probable).
________________________________________

Histoire de compléter la formule et de justifier un peu le "s" à "Comics de la semaine", je vais vous parler en quelques lignes des autres comics que j'ai lu cette semaine et qui en valent la peine.

Actions Comics :
Superman est de retour, dans de nouvelles origines. J'ai trouvé Morrisson un peu maladroit avec ce Clark Kent qui se découvre... mais on reste intrigué. Et il y a une double lecture sympathique sur un coté politico social qui est un vrai problème aux US. Maintenant, l'histoire doit encore faire ces preuves, je vous en parlerais surement dans un numéro ou deux... ou trois.

Detective Comics :
Tony Daniel, auteur connu pour faire du Batman depuis pas mal de temps (à la base dessinateur, il fait aussi du scnéario maintenant), nous raconte ici une histoire entre Batman et le Joker et arrive à renouveller la formule de façon brillante et intriguante. On retrouve tout nos codes et les personnages sont toujours les memes, mais l'intrigue respire pourtant le neuf et nous emballe.

Batgirl :
Barbara Gordon est de retour dans le costume. Cette nouvelle continuité lui a rendu ces jambes. Pour ceux qui connaissent un peu, le personnage existe dans l'univers DC classique en tant que Oracle, Barbara est dans un fauteuil roulant suite à une attaque surprise du Joker survenu dans le roman graphique très connu The Killing Joke de Alan Moore. Ici, le personnage a quand meme connu cette attaque mais a réussi a retrouver l'usage de ces jambes après une longue réeducation de trois ans. C'est plutot pas mal fichu, et l'auteur Gail Simone (une femme) qui connait Barbara depuis longtemps, fait plutot du bon travail.

Swamp Thing :
Un peu compliqué de vous en parler en quelques ligne, je pense que je sélectionnerais ce comic le mois prochain. Mais ça s'annonce pas mal du tout. Pour info, Swamp Thing, c'est une espèce d'entité de la nature qui est sensé protéger la Terre, mais elle ne le fait pas en douceur. C'est un peu une écolo intégriste la bête...

Justice League International :
Je vous en est déjà parlé dans un article "review" qui parle de la JLI dans les années 80-90. On a ici une nouvelle mouture écrite par Dan Jurgens qui est ma foi assez sympathique. On est pas autant dans l'humour que cela pouvait l'etre dans les anciennes versions, mais la présentation de l'équipe est maintenant faite et je pense qu'on va pouvoir trouver de belle choses à l'avenir. J'en reparlerais surement un jour Smiley : lag33.gif



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[PAC] The fifth leg of the ant

Article posté le 06/09/11 à 19:22

Je sais... j'avais parlé d'un film par semaine ! Cependant, ce film venant tout juste d'être réalisé dans le cadre d'un concours... je ne pouvais pas attendre !

Petite introduction nécessaire :

Le film a été réalisé par deux amis qui sont mes compères de toujours ou presque, dans le cadre d'un concours donc, dont le thème est "la nature humaine". Le format "court" est imposé, ainsi que la musique. Et, le film doit comporter des effets spéciaux (le but du concours étant de gagné des licences de logiciel de montage et effet spéciaux). Le reste est au loisir du réalisateur.

C'est ici la dernière oeuvre tiré de personnes provenant de "PoilAuCourt". Vous pourrez ainsi constater le contraste qu'il y a avec Fringale, qui lui était le premier.

Voici le lien vers la vidéo (publié sur notre chaine cette fois) :
http://www.youtube.com/PoilAuCourt#p/a/u/1/phpr2O95LGM

Image
petite image teaser...

J'espère avoir des retours (si ça ne suffit pas, pensez au temps que je passe à faire des retours sur ce que vous faites Smiley : lag33.gif). Nous devons nous nourrir de feedback ! Il n'y a rien de plus important à l'heure actuelle.
Et si ça vous plait, parlez en autour de vous, et soyez les parents d'un buzz ! ... oui bon, je vais peut-être un peu loin Smiley : lag30.gif

Je vous remercie d'avance !

Là où Fringale était une farce, The fifth leg of the ant est un vrai travail accompli qui se veut sortir de l'amateurisme (après tout, les effets spéciaux et le cinéma de manière générale, sont les métiers de mes deux compères en question, je résume excessivement car cette partie n'est pas sensé vous intéresser).

Si vous êtes sage et que vous le demandez, je vous expliquerais même le titre ! Smiley : lag18.png



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