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Un pot-pourri de mes avis divers et variés sur tout type de média... Cinéma, Jeux-Vidéo, Comics... Entre autres...

La planète des singes, les origines

Article posté le 12/08/11 à 11:18

On ne s'y attendais pas, personnellement, je n'ai rien vu venir.

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Un trou dans mon planning m'a "poussé" à aller voir ce film. La bande annonce n'annonçait pas grand chose de grand. J'y suis allé avec un mauvais à priori. Finalement, j'en ressort satisfait. C'est pas le film de l'année, ni du mois (quoique...), mais il s'en sort bien.

Le pitch est simple. Nous sommes dans une époque contemporaine. Un chercheur, qui travaille dans une gros laboratoire de recherche privé, mène des expériences sur les singes afin de développer un remède contre la maladie d'Alzheimer (entres autres). Son père souffrant de cette maladie, il est impliqué émotionellement. Le "virus" a un effet très visible sur les singes, leur QI se voit développé de jour en jour. De plus, il se transmet génétiquement à leur enfants. Suite à quelques évènement fâcheux, le héros (qui n'est pas vraiment le héros en fait), se voit recueillir un bébé singe chez lui, porteur du virus depuis la naissance. Ces capacités vont se décupler au fil des saisons et faire de lui un singe aux capacités "humaine".

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Le film tourne autour de "l'humanisation" du singe, appelé César au passage. L'intrigue mêle habilement le comportement sauvage de ces bêtes et leur confrontation à l'intelligence, avec toute l'émotion que cela peut apporter. Tout tourne surtout autour de César, vrai héros du film, qui voit ses capacités grandissantes et sa perception du monde de plus en plus clair. Sa transformation est subtile et intelligente. Les questionnements habituels sont posé, sauf que cette fois-ci, ils sont totalement légitime. Nous ne sommes pas face à un robot, mais bien un être de chair et de sang qui subit, de manière accéléré, le processus d'évolution. Le singe se met à réfléchir sur son lui propre, ce qu'il est, pourquoi est-il différent, n'est-il qu'un simple animal de compagnie ? A noter qu'il arrive à communiquer rapidement en langage des signes.

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Sa vie va vraiment basculer quand il va être confronté à d'autres êtres de son espèce. La cohabitation avec les singes est là aussi, fichtrement bien foutu et l'évolution n'est pas radicale. Pour se montrer leader, son cerveau va l'aider, à défaut de sa force propre. Etant "singe de compagnie", il n'est pas des plus vigoureux, mais il a d'autres atout qu'il compte bien mettre à profit. Le tout se présente de manière crédible et logique et respecte bien je crois, ce que l'on sait sur les singes (à vérifier cependant, je ne suis pas un expert... mais en tout cas, ça marche à l'écran).

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Finalement, le film se sert de "la planète des singes" un peu en prétexte pour mettre en avant un thème qui nous ait chère. L'apprentissage de soi et l'exacerbation de notre humanité, avec ces défauts et ses qualités. En évoluant, le singe est confronté à des choix "humain". L'intelligence entraîne de la personnalité. Le côté sauvage n'est pas quelques choses de radicalement définitif, pour peu qu'on sache se maîtriser. Et le traitement fait sur César à ce niveau là, n'est pas celui qu'on aurait pu croire. Nous savons que la planète finira gouverné par les singes, mais rien n'indique (si ce n'est à la toute fin) qui est vraiment responsable (même si on le voit vite venir). J'ai tout de même était surpris par ce héros peu commun, qui d'animal, devient un véritable personnage, fort de sens et de caractère. Au final, ce qui pêche un peu dans ce film, ce sont les humains eux même, trop cliché et trop prononcé dans leur propre bêtise (on nous ressort encore et toujours la carte de la cupidité... et la carte du bisounours), sans doute pour renforcer le travail fait sur César qui lui, est un personnage parfaitement équilibré pour le coup, mais ça manque un peu de sens.

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Visuellement, le film est quasi parfait, en dehors peut-être de quelques gros plan un peu étrange, mais ils sont rare. Pourtant les gros plans eux sont nombreux. La mise en scène souffre parfois un peu de longueur, le film met très longtemps à se lancer, je pense que c'est un peu le problème quand on veut exposer et planter tout un background au personnage. Peut-être qu'on s'attarde un peu trop sur le chercheur au début, qui finalement, n'est qu'un "pion" de l'histoire. On ne le voit quasiment plus dans la seconde partie du film (même si son rôle auprès de César reste important). Mais des qu'on parle vraiment de César (joué magistralement par Andy "Gollum" Serkis), le film devient totalement fluide et on se laisse porter par ce héros inhabituel. Au final, ce film est une très bonne surprise. Il aborde ses thèmes (très classique) avec intelligence, ne tombe que rarement dans la facilité, et malgré quelques longueurs, arrive à nous tenir éveillé sur une histoire pas nécessairement intéressante aux premiers abords, mais qui au final, s'avèrent riche de sensations et d'émotions.


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Super 8, comme si j'avais 10 ans...

Article posté le 06/08/11 à 20:15

Je vais être direct, j'ai adoré ! Super 8 nous plonge dans un film des années 80 (avec des effets au goût du jour quand même, faut pas déconner...). Tout y est : l'ambiance, les décors, la mise en scène (qui est loin d'être aussi nerveuse que dans les productions d'Abrams, même si le film ne manque pas d'action), les personnages, le cadre de l'époque parce que même l'intrigue du film s'y déroule... Tout ! Un vrai bonheur. Spielberg aurait pu avoir l'idée de ce film à la place d'ET... mais ça lui aurait sans doute coûté un peu plus cher...

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Le film a une saveur que je n'avais pas goûté depuis très longtemps. Dans le genre de ces films que je regardais en boucle en VHS, ce qui ennuyait passablement ma mère qui n'avait jamais la télé pour elle... Ha c'était bien de glandouiller toute la journée !
Maintenant bon, faut recadrer un peu les choses, tout n'est pas parfait, et on a aussi droit à des énormités, comme dans les films des années 80 d'ailleurs ! Enfin non, ça c'est de tout temps en fait... Genre un train qui se fait stopper net par une bagnole, ou des héros qui ont une chance à la 2012 et passe aux travers des balles... Bon bon... c'est un film quoi. Je vous vois venir, c'est sur, je le pardonnerais pas dans Transformer ou tiens, bah 2012 justement, mais voilà, si je tolère ces deux trois petites choses de rien du tout, c'est pour la grandeur du reste !

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Pour les plus vieux d'entre vous, vous vous souvenez des Goonies ? Bon, on est pas non plus à ce niveau là, mais étrangement, ce film nous y fait penser... On retrouve les mêmes gamins (ouais, des gamins en héros, ça faisait longtemps... quoi, Harry qui ?). Et ce qui est formidable, c'est que ce sont de vrais gamins, comme dans ce film... pas des gamins surdoués, ou trop matures pour leur age, ou je ne sais quel idiotie... Non, de vrais enfants avec des motivations d'enfants, des rêves d'enfants, et des attitudes d'enfants... Bon, certains sont plus courageux que d'autres, et on pourrait toujours pinailler sur la crédibilité de certaines actions, mais non, je trouve que dans l'ensemble, ça tient vachement la route !

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Tout commence dans une ville paumé des USA, des gamins ont dans l'idée de tourner un film avec des zombies, même dans les années 80 c'était à la mode. Par le plus grand des hasards, ils assistent, non sans bobo, au déraillement d'un train. Ce train, d'origine militaire, contient toutes sorte de truc bizarre, dont un alien... mais ce n'est que détails. Après cet incident, des choses étranges vont se produire en ville, disparitions, problèmes électrique, toussa... Les gamins vont avoir du coup, bien du mal à finir ce fameux film tourné en super 8 (fallait bien justifier le titre).
Le pitch est simple, l'histoire et son déroulement aussi. Mais les moments forts ne manquent pas. Et le charme opère. Les personnages sont la force du film et sont très bien développés, même l'alien qui finalement n'est pas si présent (à part en fond, on le voit quand même bien a partir de la deuxième moitié du film) a droit à son background détaillé et son "message porteur". Encore une fois, le film attaque la capacité humaine à être totalement abrutie et joue quelque peu sur la ficelle de la pureté des enfants (j'ai parlé d'ET tout à l'heure... mais on en est quand même un peu loin). Ces thèmes sont connus, limite usé, et pourtant, la maîtrise d'Abrams rend tout ça presque neuf et nous laisse un plaisir de "visionnage" plutôt alléchant. Je trouve tout de même que le thème du deuil (lui aussi cliché) qui est abordé dans ce film sort du lot, par sa grand pertinence et son impact sur la conclusion. Le truc en fait, c'est que J.J. nous attaque là où nous sommes faible : notre enfance et la nostalgie (beaucoup de références des années 80 font surface, normal, nous sommes en plein dedans). Alors si on a pas ce point faible, peut-être que le film n'est rien d'autre qu'une nouvelle production à la noix, mais j'avoue que sur moi, le charme à opéré de suite. J'étais la cible.

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Je pense qu'il y a deux niveaux de lecture... d'un coté on a un film classique qui torche des thèmes épurés, de l'autre, on a un bijou intemporel qui nous fait revivre notre enfance et nous donne envie de repousser toutes nos limites !
Encore une fois, je suis en phase avec Abrams... Je le fais pas exprès, je vous jure !


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Justice League International Vol. 1

Article posté le 31/07/11 à 23:58

Et je continue med reviews de comics. Je suis à donf. Je veux justifier ma demande de flux RSS pour les blogs en restant super actifs, comme ça Zulios sera obligé de me la faire !

Bon, cette fois-ci je vous ressort une BD des années 1980. J'ai parlé de la JLI dans d'autres topics, car elle va revenir au gout du jour en septembre... Comme quoi... Bref... lisez bien, ou pas.

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Nous sommes en 1987, et la Justice League va s'ouvrir sous un jour nouveau. Commencé innocemment sous le simple titre "Justice League", cette BD va se voir tagger, au septième numéro, du suffixe "International". Plus qu'une excuse pour apporter des héros non américain dans la Justice League, cela ouvrait des perspectives intéressantes d'un point de vue histoire (rattacher la league à un mouvement politique international déjà en est une).
Mais surtout, c'était l'occasion de revoir un peu les fondements même de la Justice League, lui donner un autre ton, d'autres héros plus "outsiders" et surtout contemporain de l'époque... Pour booster un peu plus les ventes sans doute...

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Ce premier volume garde vraiment son statut de mise en place. On a encore plein de question en suspend, notamment sur la volonté de ce nouveau type sorti de nulle part, Maxwell Lord, qui se met à recruter des héros pour la Justice League, sans consulter personne. L'idée de passer à l'international viendra d'ailleurs visiblement de lui...
Nous sommes en "mise en place" aussi parce que les héros doivent apprendre, ou réapprendre, à travailler ensemble. Mais ce qui dénote déjà, c'est cette légèreté et ce ton propice au décalage qui apparait souvent au cours des cases... dans les bulles de certains de ces héros... Le plus étrange au final, c'est que ça marche relativement bien ! Batman est aux commandes, oui Batman, le héros le plus sombre de l'univers DC (ou presque), et le voir se "tirer" la bourre avec Guy Gardner (Green Lantern) est des plus plaisant. Tout comme ce ton totalement irrespectueux et vantard (sans tomber dans le style "lourdingue") qu'il prend avec les autres : "Je suis le meilleur, vous êtes tous pathétiques, c'est donc moi qui commande". C'est pas une vrai citation, mais cela pourrait l'être. On peut aussi voir naitre, de manière très discrète, la naissance de l'amitié légendaire entre Ted Kord (Blue Beetle) et Booster Gold (le personnage qui m'a fait guetter ce titre à vrai dire, je dois bien l'avouer, Batman n'étant qu'un bonus) et ceci, tout en humour.

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Ainsi cette équipe se met en place, avec autant de certitude et de ferveur qu'on peut l'imaginer. Beaucoup de changements opéreront cependant même dans les premiers numéros (tout comme visiblement tout au long de la série). Ainsi de nouveaux personnages entreront dans l'équipe, d'autres en partiront lors du nouveau statut quo. D'autre héros extérieur interviendront aussi. Mais tout ça se passe sans accroche, sans complexe, et avec une fluidité d'écriture parfaite et étonnante. Giffen et Mattheis pose à plat leur idées, les font germer, et en prenne soin jusqu'à leur éclosion. Ainsi, rien n'est laissé au hasard.

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Ce premier volume manque de consistance parce qu'il n'est que le premier. Mais pourtant, déjà, nous nous trouvons dans des situations sérieuses et/ou improbable. Ainsi nous auront droit à des vilains comme le Royal Flush Gang attaquer la base de la Justice League (et à Booster Gold de les affronter seul), à des affaires mystiques avec Dr Fate et un vilain nommé "Mister Gray", à un combat dans l'espace entre la Justice League et un espèce de satellite destructeur... et j'en passe.

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Bref, cette BD promet de la variété, de l'humour, de l'action, un minimum de sérieux quand il le faut, et surtout du fun. La suite n'en est que meilleure.


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Justice League: Rise and Fall

Article posté le 28/07/11 à 12:03

Les héros, c'est comme tout le monde, ça va, ça vient...

Attention, cette review comporte des spoilers sur l'album Justice League: Cry for Justice (la Justice à tout prix)

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L'action débute alors que Star City est en ruine. La petite fille de Green Arrow qui est aussi la fille de Red Arrow est morte dans les décombres de la ville, et Green Arrow, dans un accès de "JUSTICE !!!", a tué Prometheus pour la venger.

L'histoire se découpe en deux parties :
- les conséquences de la réaction d'Oliver Queen (Green Arrow donc) et son procès pour meurtre.
- le réveil douloureux de Roy Harper (Red Arrow/Arsenal) et l'acceptation de la perte de sa fille.

Au niveau du dessin, il faut les traiter à part. La partie sur Green Arrow n'est vraiment pas bien dessiné j'ai trouvé... Les traits manquent de force et on se retrouve avec des couleurs un peu pâles et des plans larges brouillons... Cela suffit, l'action ne déborde pas, mais tout de même.
La partie sur Arsenal est beaucoup plus classique dirons nous, rien de transcendant en dehors de quelques case larges qui "pète" bien. En tout cas, on est au dessus de la première partie. Je ne sais jamais trop quoi dire de plus sur l'aspect graphique tant c'est de toutes façons subjectif, donc je n'irais pas plus loin. On va simplement dire qu'au final, ça reste correct sans éblouir.

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Maintenant, parlons de la plume de J.T. Krul. Autant Robinson n'avait aucune maitrise de ces personnages (ou presque) et faisaient du "out of character" à longueur de temps... autant Krul respecte les persos et n'a pas peur de s'étendre sur les problèmes liés à ceux là. La partie sur Green Arrow passe assez rapidement. On voit sa colère s'estomper une fois qu'il est confronté aux répercussions de ces actes... réaction qui semble tout à fait crédible en la circonstance. Roy et Speedy sont ses "élèves", et il se rend compte que sa réaction vis à vis de la mort de Lian n'est "pas bien". Ca semble tout à fait convenu et niaiseux dit comme ça, mais je peux vous assurer que l'évolution du personnage passe très bien. Cela ne l'empêche pas d'être en colère et de tout "perdre", le passage avec Dinah (Black Canary) notamment, reste un moment assez magistrale de ce point de vue là.
Mais là où l'auteur fait encore plus fort, c'est sur Red Arrow/Arsenal. Il a perdu son bras lors du combat contre Prometheus (nous voyons d'ailleurs un flashback bien fichu qui explique exactement la manière sont ça c'est passé) et à son réveil, non seulement il réalise, mais en plus, il doit apprendre que sa fille a perdue la vie lors de l'attaque de Star City. Réaction cliché si il en est au premier abord, il cri, il pleure, et j'en passe. En même temps, je crois qu'il est difficile d'imaginer autre chose en ces circonstances. L'impuissance du personnage face à la situation est bien mise en avant et exploité jusqu'au bout. Roy a un passé plus moins chaotique, que je ne connais pas beaucoup, mais qui ressort magistralement dans cette BD.

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Les titres sont respectivement pour chacun des parties : The Fall of Green Arrow et The Rise of Arsenal. Le parrallèle entre les deux est bien senti. Au final, la chute pour l'un est plus une histoire de rédemption et de remise en question assez lourde... et la montée pour l'autre est plus un changement de comportement, mais dans le mauvais sens du terme. On aurait pu s'attendre totalement à l'inverse, d'ailleurs, jusqu'au bout, j'ai cru que ça se passerait différemment pour Red Arrow, même si ma méconnaissance du personnage en est sans doute la cause indirecte. Son pseudo Arsenal étant le même personnage mais qui ne se bat plus avec un arc et des flèches mais tout un arsenal d'armes blanches... C'est un masque qu'il a porté dans ses heures les plus sombres.

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Toujours est-il que, malgré la déception qu'à su nous apporter Cry For Justice, ce Rise and Fall s'élève largement au dessus et reste un vrai plaisir de lecture. Alors évidemment, les thèmes parcourus sont épurés jusqu'à l'os, traité mille et une fois et au final, on ne fait pas trop dans l'originalité. Mais, certains panels valent le coup d'oeil. Et Krul prouve qu'on peut faire du "macabre" sans pour autant être graveleux ou simplement bourrin. Y'a des passages qui dérangent, notamment du coté d'Arsenal, et qui sont vraiment bien traité j'ai trouvé. Le taboo des morts enfantines est ici ignoré et l'idée reste intelligemment traitée sans être simplement choquante et inutile.
Une bonne lecture !


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Justice League: Cry for Justice !

Article posté le 27/07/11 à 17:06

Cry for Justice ou pleurer de rage ? On peut presque le dire...


Encore une longue reviews d'une BD dont vous n'aurez certainement cure, surtout que je ne la conseille pas forcément. Mais je fais tourner la machine à Blog du forum, que tout le monde semble ignorer ! Oui, nous pouvons transformer le forum en plate-forme personnelle communautaire à moindre cout. Et je compte bien exploiter ça !

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Final Crisis est terminé depuis peu... et les super héros ont en marre ! Ils réclament JUSTICE !!! Oui, en lettre capitale et avec trois points d'exclamation. Hal Jordan (Green Lantern) est bien énervé, Oliver Queen (Green Arrow) se voit aussi bien d'accord avec lui, et comme ça, ils décident de quitter la Justice League et de faire "JUSTICE !!!" eux même.
Pas question de tuer ni rien, non... juste foncer dans le tas, cogner, capturer, torturer un peu si nécessaire, et foutre au trou quelques vilains. Passer à l'attaque avant d'être attaqué. Faire régner l'ordre et la JUSTICE !!!
Leur super nouvelle "équipe" de justicier va cependant être confronté à de vrais problèmes, lorsque Prometheus (le super vilain dont vous n'avez jamais entendu parlé, ou presque) va débarquer du monde des personnages de comics oubliés et réclamer vengeance...

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Cette histoire a vu le jour alors que la Justice League était bien mise à mal... sans Superman qui est parti s'amuser sur Krypton (même si on le voit un peu ici, au début...), sans Wonder Woman qui fait heu... on ne sait quoi, sans Batman qui est sois disant mort, sans le Martian Manhunter qui lui aussi a passé l'arme à gauche... Bref, c'était la crise, et il fallait relancer la machine, justifier aussi la formation d'une nouvelle équipe de la Justice League (qui voit ces premières heures ici, sans le casting final au complet) et combler un trou en attendant les gros évènements à venir, à savoir Blackest Night et Brightest Day.


Commençons par parler de l'aspect graphique de la série en 7 épisodes. Sincèrement, c'est beau, pas forcément au gout de tous, mais beau. Avec ce grain réaliste, ces expressions fortes, le poil soyeux de Congorilla , cette mise en scène à la limite de la fresque, et j'en passe et des meilleurs. On en prend plein les yeux, autant dans le calme que dans l'action. J'ai totalement accroché aux dessins de cette BD, même quand les super-héros prennent leur pose super convenues et tout... Faut dire qu'ils ont tout de même la classe. Je ne connaissais pas le travail de Cascioli avant ça, et je dois dire que je connais toujours rien d'autre de lui, mais son style m'a plu et totalement convaincu. Jugez plutôt :

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L'histoire quand à elle, et bien... C'est difficile. C'est difficile parceque l'idée de base n'est pas nécessairement mauvaise. C'est vrai, les supers-héros sont un peu idiots, ils attendent que la menace arrive alors qu'ils seraient capable de tout arrêter avant que tout commence... Maintenant me direz vous, comment on ferait des histoires avec ça... hein ?
C'est difficile aussi parceque cette histoire marque l'univers DC comme le font rarement les mini-série hors évent... C'est difficile parce qu'on ne peut qu'apprécier le twist final de l'épilogue... On ne peut aussi qu'apprécier de voir un super vilain, aussi naze soit-il, arriver à "gagner" en quelques sortes. C'est difficile parce que cette histoire est sombre et visite un coté vraiment peu utilisé dans les comics sur la Justice League... C'est difficile car c'est toujours sympa de voir arriver des supers-héros méconnu prendre les devants, surtout quand ils peuvent vraiment être des personnages intéressant...
Mais là où James Robinson gâche tout... C'est dans ces dialogues déjà, qui sont vraiment ringard... le mot JUSTICE !!! apparait toutes les deux pages en gras ce qui en devient proprement ridicule et complètement décalé... ils utilisent ce terme un peu dans n'importe quelle situation... et il gâche tout car il n'arrête de faire consciemment du personnage "Out of character". Des supers-héros intègres (ou plus ou moins) qui se mettent à torturer des vilains sans aucun scrupule... d'autres super-héros intègres qui les regardent faire sans broncher... des mecs qui sont toujours en colère foncent dans le tas et en oublie de réfléchir alors que c'est ce qu'ils font d'habitude... bref... C'est un vrai viol sur les trois premiers chapitres, et du détournement risible sur les 4 derniers...

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Alors oui, ça n'enlève pas toute les bonnes choses à en tirer que j'ai cité plus haut mais ... aie quoi ! On est complètement coupé en deux quand on est obligé d'admettre que cette histoire s'est vraiment passé parce qu'elle a des répercussions énormes sur l'univers (sur Blackest Night légèrement, sur Brigthest Day notamment, avec la destruction de Star City, sur la Justice League en général, sur Green Arrow et sa famille surtout, etc...). Autant d'élément qui apportent de la consistance à l'ensemble de l'univers DC et qui sont entièrement faussés par des personnages pas crédibles et des dialogues horripilant... Les délires "sombres" de Robinson ne passent pas. Evidemment, tout n'est pas à jeter... On apprécie finalement certains des personnages qu'il a choisi de remettre en scène comme Congorilla ou Starman (pour Robinson c'est logique), il les écrit assez bien et vu qu'ils sont peu connu ou de lui, on peut difficilement dire qu'ils sont mal écrit de toute façons. Il fait aussi finalement du bon travail avec Green Arrow qui tombent rarement dans le piège de la facilité, même si je pense que c'est lié aux directives donné par DC Comics pour la suite de l'univers... mais quel cata c'est sur Hal Jordan (vraiment insupportable dans cette bd), Ray Palmer (the Atom) ou Supergirl (ouais, il arrive même à faire du mal à ce personnage, c'est dire ! Il en fait une pisseuse chiante à souhait qui en fait, n'a visiblement aucune raison d'être là mais qu'importe)... Et ce ne sont que les premiers exemples...
Mais le pire en revient à la motivation du super méchant (apparu dans les années 90 apparemment) : Prometheus. C'est juste un super vilain vraiment très très méchant qui veut, tenez vous bien... se venger. Voilà qui justifie donc la destruction d'une ville, le changement de nombreux éléments clé de certain héros, et qui vient contrebalancer le thème choisi par l'auteur comme fil rouge de sa bd, la JUSTICE !!! Argh... Ce mot est une aberration. On ne parle jamais vraiment de justice, mais bien souvent de mecs qui sont énervé, et qui se lancent dans des règlement de compte bien stupide... C'est ça la justice ? Sérieux ? On dirait que Robinson cherche pleins d'excuse minables pour justifier le nom de la Justice League elle même...

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Tandis que même si l'épilogue est poignant en terme de personnage et reste finalement assez crédible, sans vous le révélez, le terme justice revient sur le plateau et brise complètement le tableau... Non mais sans déconner ? Le message de la BD c'est donc que sous couvert de fautes terrible, on peut justifier que la justice puisse être appliquée de la sorte ? Lisez pour comprendre où je veux en venir, même si les plus éclairés d'entre vous auront compris depuis longtemps... Ou plutôt, aller vous spoiler ailleurs, parce qu'au final, seules les répercussions sont importantes... pas la lecture. Bon allez, je laisse trainer une image histoire de...

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Vraiment dur. J'ai tout de même mis la note moyenne à cette BD car tout n'est pas à jeté, comme je l'ai précisé. Mais la plume de Robinson est tellement lunatique j'ai envie de dire, que ça mérite bien justement 5 points en moins. Hélas...
Pourtant visuellement, ça reste l'un des plus beaux comics de ma collection... Mince quoi. Quel gachis...
Robinson avait tout les éléments pour faire une histoire forte... il a tout foutu en l'air avec des choix étranges comme le super vilain et ses motivations, des dialogues moisies, et une morale malsaine avec des personnages complètement hors propos. Ah... et avec le mot JUSTICE !!! A y réfléchir, ça fait quand même beaucoup...

PS : Le titre en français, c'est : Justice League, La justice à tout prix !

Ouais....



Message édité 2 fois. Dernière édition par Freytaw le 27/07/11 à 17:12.


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