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Blork & size.fac > Articles de Freytaw > Films, animes et séries > La planète des singes, les origines

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Message laissé le 12/08/11 à 11:18

On ne s'y attendais pas, personnellement, je n'ai rien vu venir.

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Un trou dans mon planning m'a "poussé" à aller voir ce film. La bande annonce n'annonçait pas grand chose de grand. J'y suis allé avec un mauvais à priori. Finalement, j'en ressort satisfait. C'est pas le film de l'année, ni du mois (quoique...), mais il s'en sort bien.

Le pitch est simple. Nous sommes dans une époque contemporaine. Un chercheur, qui travaille dans une gros laboratoire de recherche privé, mène des expériences sur les singes afin de développer un remède contre la maladie d'Alzheimer (entres autres). Son père souffrant de cette maladie, il est impliqué émotionellement. Le "virus" a un effet très visible sur les singes, leur QI se voit développé de jour en jour. De plus, il se transmet génétiquement à leur enfants. Suite à quelques évènement fâcheux, le héros (qui n'est pas vraiment le héros en fait), se voit recueillir un bébé singe chez lui, porteur du virus depuis la naissance. Ces capacités vont se décupler au fil des saisons et faire de lui un singe aux capacités "humaine".

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Le film tourne autour de "l'humanisation" du singe, appelé César au passage. L'intrigue mêle habilement le comportement sauvage de ces bêtes et leur confrontation à l'intelligence, avec toute l'émotion que cela peut apporter. Tout tourne surtout autour de César, vrai héros du film, qui voit ses capacités grandissantes et sa perception du monde de plus en plus clair. Sa transformation est subtile et intelligente. Les questionnements habituels sont posé, sauf que cette fois-ci, ils sont totalement légitime. Nous ne sommes pas face à un robot, mais bien un être de chair et de sang qui subit, de manière accéléré, le processus d'évolution. Le singe se met à réfléchir sur son lui propre, ce qu'il est, pourquoi est-il différent, n'est-il qu'un simple animal de compagnie ? A noter qu'il arrive à communiquer rapidement en langage des signes.

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Sa vie va vraiment basculer quand il va être confronté à d'autres êtres de son espèce. La cohabitation avec les singes est là aussi, fichtrement bien foutu et l'évolution n'est pas radicale. Pour se montrer leader, son cerveau va l'aider, à défaut de sa force propre. Etant "singe de compagnie", il n'est pas des plus vigoureux, mais il a d'autres atout qu'il compte bien mettre à profit. Le tout se présente de manière crédible et logique et respecte bien je crois, ce que l'on sait sur les singes (à vérifier cependant, je ne suis pas un expert... mais en tout cas, ça marche à l'écran).

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Finalement, le film se sert de "la planète des singes" un peu en prétexte pour mettre en avant un thème qui nous ait chère. L'apprentissage de soi et l'exacerbation de notre humanité, avec ces défauts et ses qualités. En évoluant, le singe est confronté à des choix "humain". L'intelligence entraîne de la personnalité. Le côté sauvage n'est pas quelques choses de radicalement définitif, pour peu qu'on sache se maîtriser. Et le traitement fait sur César à ce niveau là, n'est pas celui qu'on aurait pu croire. Nous savons que la planète finira gouverné par les singes, mais rien n'indique (si ce n'est à la toute fin) qui est vraiment responsable (même si on le voit vite venir). J'ai tout de même était surpris par ce héros peu commun, qui d'animal, devient un véritable personnage, fort de sens et de caractère. Au final, ce qui pêche un peu dans ce film, ce sont les humains eux même, trop cliché et trop prononcé dans leur propre bêtise (on nous ressort encore et toujours la carte de la cupidité... et la carte du bisounours), sans doute pour renforcer le travail fait sur César qui lui, est un personnage parfaitement équilibré pour le coup, mais ça manque un peu de sens.

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Visuellement, le film est quasi parfait, en dehors peut-être de quelques gros plan un peu étrange, mais ils sont rare. Pourtant les gros plans eux sont nombreux. La mise en scène souffre parfois un peu de longueur, le film met très longtemps à se lancer, je pense que c'est un peu le problème quand on veut exposer et planter tout un background au personnage. Peut-être qu'on s'attarde un peu trop sur le chercheur au début, qui finalement, n'est qu'un "pion" de l'histoire. On ne le voit quasiment plus dans la seconde partie du film (même si son rôle auprès de César reste important). Mais des qu'on parle vraiment de César (joué magistralement par Andy "Gollum" Serkis), le film devient totalement fluide et on se laisse porter par ce héros inhabituel. Au final, ce film est une très bonne surprise. Il aborde ses thèmes (très classique) avec intelligence, ne tombe que rarement dans la facilité, et malgré quelques longueurs, arrive à nous tenir éveillé sur une histoire pas nécessairement intéressante aux premiers abords, mais qui au final, s'avèrent riche de sensations et d'émotions.



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Message laissé le 24/08/11 à 22:59

J'ai été voir le film la semaine dernière, et c'était sympa à regarder malgré quelques longueurs, les moments les plus captivants étant ceux où l'on voit César et le processus de son "humanisation". Pas besoin de gros dialogues pour comprendre ce que peut ressentir César lors de certaines scènes, et dans la partie où il recontre ses semblables, on voit qu'il apprend à s'adapter et à se contrôler.
La cruauté et la bêtise humaine sont montrés de façon un peu caricaturale (comme l'employé bête et méchant du centre de détention des singes) mais ça tient la route.
En regardant la bande-annonce, je m'attendais à ce que les singes provoquent plus de chaos, mais voilà, ils n'attaquent que lorsqu'ils se sentent en danger alors qu'ils auraient très bien pu faire comme les casseurs et tout démolir sur leur passage.



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Message laissé le 25/08/11 à 10:34

Je trouve le "méchant" pas si méchant que ça en fait. Même si il aurait sans doute méritait un peu plus de background, le personnage est un peu lisse.

Mais oui, le mieux c'est l'évolution de César. A n'en pas douter.



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