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Un pot-pourri de mes avis divers et variés sur tout type de média... Cinéma, Jeux-Vidéo, Comics... Entre autres...

Showcase: Booster Gold

Article posté le 06/07/11 à 22:26

J'ai évoqué sur le topic comics ce héros particulier. J'ai lu ces premières aventures dans la BD Showcase Booster Gold qui reprend la vingtaine de numéro du premier volume de ce héros (parus entre 1986 et 1988).

J'ai écris une critique pour Media Comics qui visiblement, ne verra jamais le jour.

Je vous en fait donc profiter ici.

_______________________________________________


Review : Showcase Booster Gold Vol. 1


Nous nous envolons directement dans les années 80, 1986 pour être précis, et on fait un petit peu plus connaissance avec Booster Gold... Un autre temps, un univers DC en pleine "recréation", des enjeux différents, des héros avec une autre mentalité, et pourtant, un Booster comme on l'aime !

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Faisons une rapide présentation de Booster Gold, pour ceux qui ne saurait toujours pas. Booster, c'est un "maitre du temps", enfin... aujourd'hui. A la base, dans quelques siècles, c'est un quaterback de l'université de Gotham City dont l'avenir est plus que prometteur. Seulement, pour des raisons personnelles (plus noble qu'on pourrait le penser), il va sombrer... Parier sur ses propres matchs et perdre, c'est mal. Du coup, voulant retrouver gloire et popularité, il va rien trouver de mieux à faire que de voler du matos de super héros dans un musée dans lequel il travaille, dont, une machine à voyager dans le temps ! Vous aussi vous trouvez ça bizarre d'exposer une machine à voyager dans le temps fonctionnelle dans un musée ? Ne vous en faites pas, Dan Jurgens (l'auteur) est un marrant, et il en s'en sort pas trop mal, même encore aujourd'hui, il reste le premier architecte du personnage, et c'est pas plus mal, ça évite d'avoir une continuité trop bouffé par les incohérences, au pire, on les corrige discrètement... Mais bref, revenons en à ce Showcase.
Ce receuil en noir et blanc (hélas) reprend intégralement la première série d'origine de Booster Gold, qui avait le culot d'avoir sa propre série alors qu'il n'existait tout simplement pas avant. C'est assez original pour être signalé, du moins pour l'époque et dans un univers comme celui de DC. Le lancement de nouveau personnage se fait plutôt en sidekick ou je sais pas... au fond d'une case au milieu d'une planche d'un crossover... Non non, pas lui. Il débarque avec son propre magazine. La classe.

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Je n'ai pas fait suffisamment de recherche pour l'affirmer, mais il me semble qu'à l'époque, les héros de manière général (comics ou non) était très rarement des anti-héros (c'est déjà plus courant et moins surprenant de nos jours, Booster Gold lui même ayant redoré son blason depuis, même si y'a des restes). Parce que clairement, Jurgens nous sortait pas là du conventionnel, il suffisait même d'opposer Booster à Superman pour s'en convaincre. Booster Gold est un très mauvais héros... et abandonner ces idées de richesses et de gloire sont pour lui très difficile, et beaucoup d'histoire et d'erreur vont tourner autour de ce simple fait.

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Cependant, Booster Gold n'est pas un personnage qui stagne. Superman est peut-être toujours (ou presque) le même boy scoot après un siècle (ou presque) d'existence, mais Booster lui, va se remettre en question, et pas qu'une fois, en seulement 20 numéro, pour arriver à un statut quo différent à la fin de la série...
Les personnages qui l'entourent vont beaucoup l'aider. Nous avons Trixie Collins, ou Trix, son assistante personnel. Dirk Davis, son manager. Oui, Booster est un héros qui tient à son image et s'entoure en conséquence. Et on note aussi Rip Hunter... dont le lien actuel avec Booster est encore loin d'être établit (je ne vais pas vous spoiler, mais ceux qui suive le personnage savent de quoi je parle), et pourtant, rien n'entre vraiment en contradiction avec ce fait... D'ailleurs en passant, je vous conseille "Time Master", le receuil sur la série du même nom paru à peu près à la même époque. Ces personnages qui gravitent autour de lui l'encourage autant qu'il le critique (surtout Trixie, et plus tard sa soeur) et il a du mal à concillier succès, et temps pour les autres.
Au final, on se retrouve tantôt avec des histoires comiques, tantôt avec des histoires un peu triste. Parfois, on en vient même à ne pas aimer Booster Gold pour les choix qu'il fait, et ça nous agace, c'est pas pour ça qu'on va l'abandonner... mais tout de même ! Il faut aussi avouer que Jurgens est cruel avec lui, autant qu'avec nous, il aime nous faire tourner en bourrique...

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Pour les habitués du Booster Gold actuel et qui ne connaissent pas ses débuts, ce paragraphe est pour vous. Nous avons ici deux séries différentes, sur leur déroulement et leur traitement général. Dans ce volume 1 de Booster Gold, il ne faut pas compter voir les voyages dans le temps s'enchaîner, loin de là (à part un arc ou l'on retourne à l'époque contemporaine du héros, qui est d'ailleurs très sympa). Booster est un héros contemporain aux années 80. Il reste donc sur place, et essaye de se faire un nom dans cet époque, il cache la "time sphere" de Rip et ne s'en ressert pas. Exit donc les "némésis" qui utilisent le voyage dans le temps. De la même manière, Booster est rarement en solo dans ses aventures, tandis que dans la nouvelle trame (en dehors des délires qui le remette avec Blue Beetle dans la série actuel) il est souvent très seul. Booster sera ici souvent accompagné. Pas forcément par des super héros aux super pouvoirs (c'est tout de même assez rare), mais accompagné tout de même. Il n'est pas encore "The greatest hero you've never heard of !", et bien au contraire, il fait tout pour se faire voir, ce qui renforce le contraste et l'évolution du personnage tel qu'il apparait aujourd'hui. Bien évidemment, je n'oublie pas Skeets, qui quoi qu'il arrive, reste présent. Il est parfois un peu au second plan, mais reste globalement le vrai sidekick de Booster, l'éternel petit robot, compagnon de toujours, dans les bons comme dans les mauvais coups.

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De manière général, Dan Jurgens s'en sort admirablement bien et sait nous tenir en haleine. On aimera surtout les arcs avec Superman pour leur coté improbable, et l'arc qui se passe dans le futur (#13, #14, #15). La fin est, j'ai trouvé, un cran en dessous, un peu précipité et étrange. Il y a des retournements de situation assez aberrant qui semble avoir été posé là juste par souci de précipitation. Je n'ai pas connaissance des raisons de la fin de la série, mais ça ressemble à une annulation précipité, mais pour le coup, ça donne vraiment le ton "fin" au volume. La suite se passe dans la JLI, Justice League International (bien qu'elle commence un peu avant la fin de la série).
Dans tout les cas, je conseille ce Showcase à tout les fans de cet anti-héros pas comme les autres, et à tout ceux qui veulent voir une autre facette de ces dits super-héros, de plus, ça permet d'avoir un regard assez prononcé sur l'état d'esprit de DC à l'époque. La "Crisis on Infinite Earth" venait de passer et ils se tournait vers un autre avenir, Booster Gold est né de cette crise et ce n'est pas pour nous déplaire aujourd'hui. Son look est simpliste, mais le personnage a des choses à offrir, et il en promet encore beaucoup d'autres. Et il faut dire, un super héros qui a vu sa génèse dans notre univers contemporain, c'est pas commun dans cet univers, autant en profiter (ouais je sais, les années 80 c'est dépassé, mais la Boostermobile, elle est classe quand même, non ?).

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Message édité 1 fois. Dernière édition par Freytaw le 27/07/11 à 17:11.


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Arrietty, et le petit monde des chapardeurs

Article posté le 19/01/11 à 14:13

Le dernier des studios Ghibli.

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Un bijou. Une perle.

Jamais le monde de petits êtres n'avait été présenté de cette façon. Aussi réaliste, aussi juste. Et bien évidemment, aussi belle !
Ils ont poussé le vice jusqu'à appliquer la vraie physique aux éléments quand bien même il soit de taille réduite. Ainsi, les gouttes de liquide conserve leur taille réelle, même dans le monde des chapardeurs, tout est bien foutu, logique et prenant.

Un voyage et une aventure enchanteresse dans un monde si familier et pourtant, jamais aussi bien visité.

Bref, allez-y, c'est encore une fois de la bonne ! Smiley : lag18.png


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Unstoppable ... mais nous on peut s'arrêter pour regarder

Article posté le 23/11/10 à 12:51

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En dehors de la mièvrerie annoncé par "Ce film est inspiré de faits réels" qui vient nous agresser des la première seconde... Il faut avouer une chose, le film est selon moi parfaitement maîtrisé et bien réalisé. On repassera sur la "platitude" des personnages ainsi que du scénario qui tient sur un ticket de métro (sans mauvais jeux de mots ...).
Cependant, le sujet à réussi à m'accrocher. J'ai apprécié la scène d'exposition, très oppressante, qui nous montre tout ces trains américains, bien lourd et pesant, avec leur cargaisons et leur wagons... Ca donne le ton (et ça justifie au passage un peu le titre). Viens ensuite les nombreuses scènes à suspens et/ou d'action qui s'enchaîne, le tout avec un crescendo maîtrisé et fluide. Certains moments sont plus marquant que d'autres, et peut-être que certains manque sans doute un poil de justesse (le coup du virage peut-être aurait mérité d'être un peu plus spectaculaire), mais on reste avec eux, on ressent la pression, on craint pour l'échec comme on se réjouit de leur réussite. Et au final, on s'amuse aussi des personnages ridicule comme le moustachu improbable sortie des années 70 qui poursuit le train en pickup... bref.

Un film sympathique tout du moins, même si on atteint pas le chef d'oeuvre.
Par contre, j'ai beaucoup de mal, comme le font certains, à faire un parallèle avec des films comme Speed, cela me semble peu pertinent tant le contexte est différent.

A noter sinon que cette affiche ne reflète absolument pas le contenu du film...



Message édité 2 fois. Dernière édition par Freytaw le 28/06/11 à 11:04.


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Red, Retraite En Danger !

Article posté le 23/11/10 à 12:31

Non... ce n'est pas la vrai signification de "Red", mais presque !

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Tiré d'un comics, ce film présente une bande d'agents secrets à la retraite, forcés de reprendre du service.

Ma connaissance du comics étant nulle, je ne pourrais faire de comparatif. Cependant, je peux déjà affirmer que le film m'a donné envie de m'y intéresser !
Le scénario est un peu bateau. La force du film vient avant tout dans la dynamique entre les personnages et par une interprétation très bonne des acteurs (Malcovitch en tête, qui s'éclate et on le sent bien). Les relations entre eux sont bien sentis, fine, amusante et pertinente : cela provoque du même coup des scènes vachement drôle.

On a là donc un film assez drôle, pétillant (pour des "vieux" c'est pas mal), bien joué, avec une réalisation honnête (bien que rien d'extraordinaire à signaler), et même si l'on voit venir les tours de passe passe de nos héros à des kilomètres, on en reste amusé !

J'ai passé vraiment un moment agréable et j'en reprendrais bien une louche. Une louche qui sera très certainement en papier et pleine de cases colorées !

[Edité : par Freytaw le 23/11/2010 à 12:39]

[Edité : par Freytaw le 01/12/2010 à 10:43]


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L'amour c'est mieux à deux, certains auraient à trois ou quatre...

Article posté le 10/06/10 à 12:09

Oui, je dois rattraper mon retard ! Je m'en vais vous parler de cette nouvelle comédie à la française.

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J'ai pas trop le temps donc je vous recole le synopsis du film que j'ai chopé sur le net :

"Michel (Clovis Cornillac) rêve d'une rencontre parfaite, totalement due au hasard comme l'ont connu ses parents et ses grands-parents, alors que Vincent (Manu Payet) applique à la lettre l'adage qui dit que les hommes ont un sexe à la place du cerveau. Amis d'enfance aux visions diamétralement opposées sur les femmes ils découvriront les limites de leurs raisonnements respectifs au contact d'Angèle (Virginie Efira) et de Nathalie (Annelise Hesme)."

Et vraiment... ça fonctionne ! Je m'étais dis... après L'Arnacoeur, j'aurais du mal à retrouver un bon niveau de comédie, mais c'était sans compter la présence de Farrugia à la réalisation de ce film. Ca pouvait être tout ou rien, et c'est plutôt "tout". On a du divertissement frais et agréable, des situations cocasses, des acteurs charmants et pas mauvais du tout : Cornillac ne m'a pas énervé (et pourtant), Efira s'en tire admirablement (sauf peut-être sur une scène ou elle se force à pleurer m'enfin bon, on passera), Manu Payet est génial, et le reste de la distribution s'en tire aussi admirablement bien ! Petit ovation personnelle pour Annelise Esme, que je connais depuis fort longtemps car elle avait co-présenté une émission toute pourrie (donc forcément que j'adorais) sur Game One (ça s'appelait le Dawa pour ceux ou celles à qui ça dirait quelques choses), à la grande époque de la chaine, et elle essayait encore à l'époque de percer en tant que comédienne (c'était y'a un peu moins de 10 ans tout ça). Aujourd'hui elle s'en sort super bien et pourvu que ça perdure ! Smiley : lag11.png

La force de ce film vient avant tout des dialogues, plus que des situations, même si les premiers découlent des secondes, logique me direz-vous... Ils sont juste succulent et même si les personnages sont assez souvent idiot (notamment le héros qui en tient une bonne couche), on s'y attache et on s'en amuse surtout. Evidemment, c'est un film d'amouuuuur, donc ça peut presque devenir culcul parfois, mais là encore, les dialogues hausse le niveau et rende le tout très sympathique.

J'ai vraiment (encore une fois) passé un très bon moment en leur compagnie et j'en redemanderais encore !


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