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Instant comics: Civil War, Vendetta (volume 2)

Article posté le 04/07/16 à 16:26

Savez-vous qui sont les deux héros les plus vendeurs de la licence Marvel? Spider-Man et Wolverine, deux personnages assez opposés. Le premier est devenu un super-héros quand il a reçu ses pouvoirs à l'adolescence et parce qu'il est rongé par la culpabilité d'avoir provoqué la mort de son oncle. Le second a environ deux cents ans, a été soldat, a tué des tonnes de gens, a servi d'expérience et mesure un mètre soixante pour huitante-huit kilos.

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Parlons un peu plus longuement de Spider-Man pour bien mettre le contexte. Contrairement à la majorité des personnages, il n'a pas un passif sombre ou extraordinaire et n'a pas été entrainé à devenir un guerrier. En fait, il est un super-héros par culpabilité. Une théorie dit que ce serait la raison pour laquelle il porte un masque, en plus de pouvoir protéger ses amis. La contrepartie, c'est que Spider-Man est haï par la population. Un autre détail est qu'il se sent inférieur à d'autres super-héros (alors que, paradoxalement, il est l'un des rares personnages à avoir une petite idée de comment vaincre Hulk). En gros, il cherche à tout prix garder son identité secrète, mais il cherche aussi la reconnaissance des autres en même temps.

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Ici, Peter Parker est l'associé de Tony Stark, ce qui le place dans le camp des pro-recensements. Ce dernier lui demande, en plus, de révéler son identité en direct afin de rassurer la population. Le problème est que cela ne marche pas vraiment. Le Daily Bugle le poursuit en justice, les gens continuent de l'insulter pour avoir choisi son camp ou juste parce qu'ils le détestent et surtout, parce que Peter doute d'avoir choisi le bon camp.

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Les dessins sont très bien réussis. On sent le dynamisme des scènes d'action et les zones d'ombre sont bien retranscrites.
Quant à l'histoire, elle met en scène un personnage qui a suivi l'avis d'une connaissance plutôt que de faire la sienne et sans savoir sur les méthodes utilisées pour appliquer cette loi (comme le lecteur qui préfère suivre son personnage favori plutôt que de se faire son avis). Ici, ce n'est pas vraiment les arguments pour/contre qui sont mis en avant (les arguments de Spider-Man sont dans le Prélude), mais plus la question "est-ce que la fin doit-elle justifier les moyens?" Les souvenirs de Mr. Fantastique et Captain America sont passionnants. Dans le premier, on voit l'absurdité d'une mauvaise loi. Dans le second, on s'attarde à la question "qui est le pays dans une républque?" De plus, on voit bien le comportement de la population qui peut des fois être très... illogique et odieux.

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Le second récit met en scène Wolverine qui était absent durant les aventures principales de Civil War. En fait, pendant que le gouvernement provoque un conflit entre les super-héros, lui a décidé de s'occuper du vrai coupable de l'accident, à savoir Nitro (quand Wolverine fait la bonne action alors que le gouvernement fait tout de travers, t sais qu'il y a un problème). Evidemment, à cause de la situation politique, personne ne va vraiment l'aider. Mais c'est de Wolverine qu'on parle; qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer?

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Fichtre, même ses dents sont en adamantium

Le style est assez bizarre; c'est une sorte de mélange entre le comics et le manga. Personnellement, j'aime beaucoup, mais là, ça devient assez subjectif.
Quant à l'histoire, il ne fallait pas s'attendre que Wolverine argumente avec des discours rhétoriques. Cependant, on a quelques bonnes surprises. On apprend qu'il y a un plus gros poisson que Nitro dans cette histoire. La présence de cet antagoniste provoque bien des problèmes sur le plan légal et le plan actuel, mais Wolverine explique son point de vue sur cette loi. A la fin du volume, on a aussi son point de vue sur son pouvoir de régénération et particulièrement sur ses morts. C'est un passage assez intriguant qui ne donne clairement pas envie d'avoir ce pouvoir.

En résumé, ce volume est excellent. En dehors du premier qui est obligatoire pour son fil rouge, celui-ci est, selon moi, le deuxième à acheter à tout prix (le volume trois le dépasse). On a de la réflexion avec un peu de baston avec Spider-Man et de la baston avec un peu de réflexion avec Wolverine, mais toujours bien réalisés.

+ Spider-Man bien écrit avec de bons dessins
+ Les flashbacks de Mr. Fantastique et Captain America qui posent des questions et des faits intéressants
+ Peut-on utiliser tous les moyens pour arriver à nos fins?
+ La nature humaine dans toute sa splendeur
+ Le style de dessin de Wolverine
+ De l'action avec Wolverine...
+ ... mais avec quelques réflexions pertinentes
- Certes, c'est pour mieux s'identifier à lui, mais la malchance de Peter Parker est déprimante (surtout la fin)



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 29/09/17 à 14:00.


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Instant comics: Civil War, Guerre Civile (volume 1)

Article posté le 03/07/16 à 11:31

Sur ce coup-ci, on s'attaque à l'histoire principale. On a vu dans Prélude, les super-héros ne sont pas très appréciés par les hommes politiques. Malgré le dévouement de protéger la veuve et l'orphelin, ils ne cessent de causer des dommages collatéraux et empêchent la police de faire leur travail (juste pour savoir, à votre avis, qui gagne entre la police et Carnage?). Tout ce qui manquait, c'était l'étincelle qui ferait exploser un petit village, causant ainsi la mort d'environ six cents personnes.

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Les New Warriors, composés de Speedball, Namorita, Microbe et Night Fighter (Nova est parti dans l'espace), s'attaquent désormais à de plus gros ennemis que ceux vus précédemment. Parmi eux se trouve Nitro qui, une fois pris au piège, décide de se faire sauter, détruisant une bonne partie de Stamford. Suite à cela, la population commence à craindre les justiciers et une loi est rapidement votée: tout super-héros doit être entrainé et encadré par les autorités en échange d'un salaire. Les avis divergent, Iron Man est pour, de crainte qu'une chasse aux sorcières commence si les justiciers refusent. De l'autre côté, Captain America affirme que protéger les autres est un choix, surpassant le côté politque, et voit dans cette loi une atteinte à la liberté. Désormais, les héros devront choisir leur camp et assumer les conséquences.

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Parlons pour commencer des dessins. Ils sont magnifiques; très colorés et très détaillés. On sent la puissance des coups, des explosions ou de la foudre. On peut aussi applaudir la quantité impressionnante de personnages présents. Si on retrouve les classiques, on en trouve des moins connus et comme on ne s'attarde pas sur leur histoire personnelle, la pilule passe plus facilement quand on ne les connait pas.

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L'histoire parle du combat entre l'équipe d'Iron Man et de Captain America. Un défaut en ressort, à part le début, on n'a pas beaucoup d'arguments des justiciers. De plus, on s'attarde beaucoup sur Iron Man et Captain America, ce qui donne l'impression que cette histoire va plus vite qu'elle le devrait (pour être honnête, les autres volumes s'intéressent à d'autres personnages). En fait, c'est dans des gestes qu'on trouve les arguments pour/contre à la loi, comme le comportement des civils après la catastrophe ou les méthodes utilisées par le SHIELD pour capturer les opposants. Toutefois, le fil rouge se concentre sur la guerre, les relations entre certains personnages et les conséquences d'une loi votée par la peur.

Après le récit principal, on trouve cinq courts récits.

Le premier parle du début de la fuite de Captain America. Dans une cachette, il décide avec le Faucon de trouver des alliés pour combattre cette loi. On a quelques pensées intéressantes de Cap sur cette politique. En revanche, le reste du scénario et les dessins ne sont pas très terribles comme les visages, par exemple, qui sont trop carrés. On a aussi l'impression que l'histoire s'arrête en plein milieu. Bref, assez moyen au final.

Le second met en avant Luke Cage (en fait, il s'agit de la suite du précédent, mais comme on sent qu'il y a un autre dessinateur et un autre auteur, il aura son sujet à part), qui a un passif avec les lois injustes. Les dessins sont mieux. Certes, certains passages sont bizarres, mais le style marche très bien. Ici, les arguments de Luke sont bien montrés ainsi que les problèmes de la loi en vue du comportement des partisans. Un bon chapitre.

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Le troisième parle de Jessica Drew, alias Spider-Woman. La difficulté de cette histoire vient du passé tortueux du personnage: ses parents sont des terroristes, elle a été élevée par l'Hydra, mais elle cherche à aider et infiltre le groupe terroriste. Le problème est que Maria Hill et Iron Man ne la font pas confiance et préfèrent l'arrêter alors qu'elle n'a aucun avis sur la loi. Très intéressant sur le point de vue psychologique, les dessins ne sont pas en reste. Très sympa.

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Le quatrième met en place Sentry (une sorte de Superman qui a une personnalité maléfique, si j'ai bien compris). Ce dernier, voyant le conflit arrivé, va sur la Lune pour méditer à tout ça. Cependant, les Inhumains (habitants de la Lune) l'accostent et demandent pourquoi il est là malgré le conflit entre la Lune et la Terre. Ce dernier raconte donc à Flèche Noire et Médusa ses récits. Les dessins sont très beaux et on voit la tourmente d'un être surpuissant qui souhaite aider son prochain, mais sans vouloir dicter la politique. Un super passage.

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Le dernier met en scène un collègue de Stark au nom de Kenny. Ce dernier, choqué que Tony Stark utilise ses inventions pour arrêter Captain America, s'infiltre dans la tour des Vengeurs dans le but de la détruire avec Iron Man en prime. Ici, celui qui s'oppose à Iron Man est un civil qui souhaite arrêter la guerre, mais sur ce coup, qui a tort? Les dessins sont, au passage, bien réussis. Bref, un récit qui remet tout en question.

Au final, nous avons ici le fil rouge du Civil War. Si vous devez en acheter un, ce sera celui-ci. Non parce qu'il est le meilleur (il reste bon), mais parce que c'est le fil rouge de cette sage. On peut se plaindre de l'absence d'argumentation (il faut faire une seconde lecture pour les trouver) et de l'intérêt porté sur les deux protagonistes principaux qui donnent l'impression de rusher sur un sujet où on aurait pu s'attarder. En dehors de ça, les dessins, les combats et le scénario sont bien faits.

+ Dessins sublimes pour la plupart des récits
+ Conflit bien retranscrit et logique
+ Les actes des personnages comptent beaucoup sur le bien(mal?)-fondé de cette loi
+ Beaucoup de personnages, certes, mais le fait de ne pas les connaître n'empêche pas la lecture du récit
+ Les quatre derniers récits qui sont bien écrits
- Un manque d'argumentations politiques dans le récit principal
- Une impression que le récit rouge va trop vite, mais qui est en fait causée par le manque des histoires parallèles



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Instant comics: Civil War, Prélude (volume 0)

Article posté le 02/07/16 à 17:35

Les comics, des fois - et plus souvent qu'on y croit d'ailleurs-, parlent de sujets sensibles, actuels, moraux, voire controversés. D'un point de vue logique, c'est évident. Si les comics ne sont pas que pour les enfants, il est évident que la majorité du public est plus proche de l'enfance que de l'âge de la retraite et quoi de mieux qu'un moyen ludique pour les faire réfléchir? Dans Civil War, vous allez devoir choisir un camp.

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Le comics se déroule, comme son nom l'indique, avant le foutoir politique avec quatre récits différents.

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Le premier se déroule après l'arc Spider-Man, L'Autre (dont j'en ai parlé). Peter Parker reçoit un nouveau costume de la part de Tony Stark. Ce dernier lui demandera de l'accompagner à une conférence au sénat au sujet de la fameuse loi de recensement des justiciers, qui demande à ces personnes de donner leur identité secrète aux autorités afin qu'ils puissent les encadrer. Evidemment, la fête tourne court quand Titanium, un mercenaire russe, est engagé pour tuer Tony Stark. Mais si ce dernier avait emmené Peter, c'était plus pour qu'il le sert de garde du corps.
Cette aventure de Spider-Man est très bien écrit: les dessins sont réussis, les personnages sont bien respectés et les deux discours de Peter Parker (l'un en Spider-Man) sont deux arguments très intéressants.

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Le second récit met en scène un groupe créé par Tony Stark, les Illuminati. Suite à la guerre Kree-Skull qui a provoqué une attaque Skrull sur la Terre, Iron Man convoque Namor, la Panthère Noire, Mr. Fantastique, Charles Xavier, la Flèche Noire et Dr. Strange. Son idée: mettre en place un groupe composé d'eux seuls pour décider des marches à suivre en cas de future menace potentiellement importante. Mais au moment du vote pour la création de ce groupe, l'un d'eux vote contre. La raison est, qu'à l'instant où la situation deviendra plus délicat, il y aura des conflits.
Les dessins sont un peu moins bon que le précédent, mais restent acceptables. De toute façon, ce n'est pas ça l'important, mais l'histoire. Pas de vrai combat ici, on voit bien que certains choix sont difficiles à prendre. Certaines personnes refuseront de les faire et d'autres arrêteront de chercher une bonne réponse. Le petit discours du commandant Hill montre aussi la stupidité de l'être humain.

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Les Quatre Fantastiques sont appelés par le SHIELD. Une armée de Fatalibots s'attaquent à une base secrète de l'Amérique car, ladite base cache le fameux marteau de Thor, disparu, qui donne un grand pouvoir à celui qui arrive à la soulever (bizarre, ça ressemble un peu à la Légende d'Arthur). Or, Fatalis est mort..., n'est-ce pas?
Le moins bon des quatre à mon avis. Si les dessins sont réussis malgré quelques loupés, l'histoire est guère intéressante. Bien que ce marteau continue d'apparaître dans la saga Civil War, il ne joue pas un grand rôle. Malgré l'humour de Ben qui sauve les meubles, une déception.

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Une télé-réalité décide de filmer les New Warriors, désireux de se faire un nom, aidant les gens à travers l'Amérique. Suivons les aventures de Nova, Namorita, Night Fighter, Speedball et Microbe pour sauver les victimes de petits super-vilains.
Là, c'est la bonne surprise que personne n'avait vu venir. Le style ne m'avait pas plu au début, mais par la suite, on se dit qu'un autre style ne se serait pas aussi bien accordé avec l'histoire. Histoire semblable à une série télé: un épisode, un méchant; on ne va pas plus loin, mais cela reste fun. Toutefois, ce récit se permet de se moquer de pas mal de choses dont la première est la télé-réalité elle-même. Quand leur agent décrit les protagonistes aux directeurs des chaînes, par exemple, tous s'accordent à dire que Microbe n'a aucune chance de plaire au public, alors que c'est celui dont on s'identifie le mieux.

Au final, ce comics est majoritairement bon. Les deux premières histoires mettent en place le contexte avant la loi du recensement, avec des arguments intéressants, et la dernière rajoute une touche d'humour avec des méchants très caricaturaux. Seule l'histoire des Quatre Fantastique fait office de maillon faible. Le problème majeur avec la série Civil War est le prix. Si le comics a un prix honnête, sept comics, cela ruine assez vite ceux qui ont un budget assez mince. Bien qu'intéressant, si vous voulez un Civil War, mais que vous avez quelques soucis financiers, vous pouvez passer celui-ci.

Spider-Man:
+ Dessins réussis
+ Débat et arguments intéressants
+ L'humour de Spider-Man bien présent
+ Encore une fois, Peter Parker est le civil lambda de cette histoire de fou
+ Le costume qui a quelques joujoux intriguants
Illuminati:
+ Personnalités et relations des personnages respectées
+ Un problème vital: comment désigner ceux qui gouverneront? comme peuvent-ils se supporter en cas de désaccord?
+ Quelques questions morales
- Les dessins moins bons que le précédent (bien que ça colle au style de l'histoire)
Les Quatre Fantastiques:
+ Jolis dessins, malgré quelques loupés
+ Ben qui a la classe
- Un peu ennuyeux
- Cette résurrection tellement ridicule
- Au final, peu d'impact sur la suite des événements
New Warriors:
+ Amusant
+ Le style des dessins, bien qu'il peut déplaire, colle bien au récit
+ Une critique de la télé-réalité
- Bon, le manque de sérieux peut gêner




Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 04/10/16 à 15:48.


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Instant comics: Spider-Man, l'Autre

Article posté le 26/06/16 à 10:45

Straczynski est l'un des scénaristes les plus populaires de l'univers de Spider-Man. Grâce à lui, l'histoire du Tisseur a évolué et s'est complexifié alors que les autres scénaristes ont préféré garder une situation stable(ou les éditeurs, je ne sais toujours pas qui décide quoi). Mais le bon bougre n'a commis qu'une faute et une grosse, celui d'écrire No More Day qui efface, littéralement tout son travail ou presque, (bon, il semblerait qu'il voulait garder une ou deux choses, mais que les éditeurs ont dit non). Voici l'un de ses travaux qui est désormais perdu dans le background de l'araignée.

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Peter Parker n'est pas en forme. Pour commencer, il fait des rêves étranges dans lesquels il est mort. Ensuite, il se fait battre par un nouveau méchant du nom de Tracer, qui peut contrôler les machines, et, comme si ce n'était pas assez, il commence à avoir des hallucinations de Morlun.Il va donc voir les médecins et les plus grands scientifiques de la Terre pour savoir ce qu'il a; personne n'arrive à identifier le problème mais tous s'accordent sur sa conséquence: Spider-Man va mourir. Malheureusement, Morlun est dans les parages et compte bien utiliser l'état de santé de Spider-Man pour le tuer. Le héros n'a plus que deux choix: évoluer ou mourir.

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Une petite parenthèse au sujet de Morlun, qui n'est pas connu du grand public. Straczynski a décidé de changer l'origine des pouvoirs de Spider-Man: à la place d'avoir une raison scientifique, elle a désormais des raisons totémiques (même si c'est toujours une araignée radioactive qui l'a piqué). Or, Morlun se nourrit de ces pouvoirs totémiques (oui, il mange ce genre d'adversaires).
Morlun est un ennemi redoutable. D'apparence normale, je pense qu'il peut rivaliser avec Carnage. Il est doté d'une super-force (plus fort que Hulk selon Spider-Man) et d'une super-endurance qui lui permet de résister aux coups de Spider-Man (qui peut assommer un T-Rex... oui, c'est ridicule, je sais). Malgré le désintérêt de la vie humaine qui est partagé, Morlun ne se préoccupe que de Spider-Man, contrairement à Carnage.

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Difficile de critiquer le niveau de dessin car de nombreuses personnes ont pris part à la conception de cette histoire, comme Mike Deodato Jr., Mike Wieringo et Pat Lee. Toutefois, ce sont tous des très bons dessinateurs. Le premier a un style très réaliste, jouant beaucoup sur les ombres et la lumière, comme le montre la planche du haut. Le second préfère une approche plus classique des comics qui n'est pas mal non plus.

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Je n'arrive pas à trouver d'autres planches de ce dessinateur.

Mon préféré reste cependant Pat Lee. Ce style de dessin propose des couleurs ternes qui collent bien à l'ambiance. Les visages sont à la fois simples et expressifs. Je pense que c'est le côté "imperfection" qui marche, cela donne un côté très humain aux personnages.

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Évidemment, le point fort de ce comics est l'écriture de Spider-Man et ainsi que son univers. Spider-Man est souvent décrit comme celui qui n'abandonne jamais; même face à une mort certaine, il continue à se battre. Etant plus proche d'un civil que d'un agent, il se réfugie dans l'humour quand il panique (ce qui lui arrive souvent). De plus, ce n'est pas vraiment une histoire des gentils contre les méchants- du moins, au début- mais l'histoire d'une personne en phase terminale qui cherche à s'en sortir. Mary Jane, contrairement à l'idée que nous ont donnés les films, est une épouse qui soutient Peter et qui sait se défendre. Les autres Avengers sont présents, mais ils ne sont pas sur le devant de la scène, ce qui est une bonne chose. On rajoute aussi un nouveau méchant en dehors de Tracer: l'Autre. A la fois mystérieuse et dangereuse, cette nouvelle menace promet d'être un adversaire intéressant.

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Le comics a, malheureusement, un gros défaut, mais qui vient après coup: le tristement célèbre No More Day. A part le combat contre Morlun, tout dans ce livre a été effacé par ce dernier. Malheureusement, quand ce gommage est arrivé, les autres auteurs n'ont pas pu profiter des quelques évolutions du personnage. C'est triste.

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L'épée était jolie, mais cela reste, au final, un coup dans l'eau. Dommage, car J.M. Straczynski, Peter David et Renigald Hudlin avaient réussi à composer une bonne oeuvre. Objectivement très bon, ce comics ne fait désormais plus partie de la continuité. Merci Marvel, merci *applaudissement sarcastiques*.

+ L'univers Spider-Man respecté
+ Trois bons dessinateurs (avec une préférence pour Pat Lee de mon côté)
+ Une histoire intéressante sur la maladie
+ L'Autre dont on attend impatiemment le retour
+ Des évolutions, oui,...
-..., mais No More Day a dit non.



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Instant comics: Jessica Jones: Alias, secrets et mensonges

Article posté le 19/06/16 à 14:19

Etre un super-héros, c'est le rêve de tous les enfants. Que ce soit les pouvoirs, le costume ou l'aventure, tous ont voulu devenir Superman, Batman ou Spiderman. Mais depuis quelques temps, les comics (et les films récemment) mettent en avant les désavantages d'en être un (l'anonymat pour protéger ses proches, l'absence de salaire, la crainte de la population,...). Ici, on va parler de Jessica Jones, ancienne super-héroïne, reconvertie en détective privée.

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Jessica Jones n'est pas un personnage connu du grand public. Même moi, j'ignore le passé complet du personnage. Je sais qu'elle peut voler (mais elle manque de maîtrise) et qu'elle a un super force, mais rien d'autre sur leurs origines. Le détail important que je connais est la raison du passage "justicière" à "détective". C'est suite au combat contre l'homme pourpre, qui a le pouvoir de contrôler les gens. J'ignore les détails, mais Jessica en est ressortie traumatisée et décide de changer de métier.

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C'est d'ailleurs là le point fort de son comics. Malgré ses pouvoirs et l'univers Marvel, on ne voit pas le côté super-héros. Jessica fume, boit, couche (pour ne pas être vulgaire), insulte, s'énerve,... bref, elle est le contre-exemple parfait d'un super-héros. Sans être méchante, elle ne cherche pas à sauver des vies par héroïsme; des gens lui demandent des services, souvent douteux, et elle les accomplit contre de l'argent. Là où Spider-Man essaie de se faire accepter en tant que justicier par la population, Jessica essaie de se faire accepter par la société: méprisée pour ses pouvoirs et son job, elle ne sent ni justicière, ni normale.

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Mais qu'est-ce qu'on a concrètement comme histoire? Quatre enquêtes. Pour commencer, une femme lui demande d'espionner sa soeur qui se serait trouvé un nouveau fiancé, mais dont elle ne fait pas confiance. Mais quand elle découvre l'identité du petit ami et que celle qu'elle était supposée surveiller se fait assassiner, elle comprend que l'affaire va très vite devenir délicate.

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Pour la seconde, durant une enquête où elle doit montre l'infidélité d'un mari, qui a enfin assumé son homosexualité au détriment de sa compagne, une cliente lui signale la disparition de son mari. Le mari en question s'avérerait être un parent de Jessica, au nom de Rick Jones. Mieux encore, il aurait combattu aux côtés des Avengers durant la guerre Skrull-Kree.

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La troisième est différente des autres. Jameson engage Jessica pour découvrir l'identité de Spider-Man. Le dialogue est écrit à la manière d'une pièce de théâtre. Le style de dessin change aussi (voir l'image au-dessus).

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La quatrième enquête parle aussi d'une disparition. Dans un petit village tranquille et sans histoire, une jeune fille du nom de Rebecca Kross a disparu. La mère décide donc d'engager Jessica pour la retrouver. Mais voilà, entre rumeurs malsaines et mensonges, on découvre que ne pas être coupable ne veut pas forcément dire être innocent.

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En revanche, le défaut majeur du titre est les dessins. On aime ou on tolère,et je tends vers la deuxième catégorie. Quand le style change, ça devient très joli (image en bas), mais si le style habituel est sympa par moment, il peut devenir bizarre à tel que point que certains visages semblent déformés.

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En conclusion, Jessica Jones: Alias, Secrets et Mensonges est un bon comics d'enquêtes dont la mythologie bien que présente est souvent mise en deuxième plan. Une bonne histoire avec des personnages extrêmement humains, seuls les dessins peuvent en rebuter plus d'un. A essayer pour savoir si vous arriverez à en faire abstraction.

+ Jessica Jones, un personnage très humain
+ Malgré l'univers Marvel, c'est très réalisme dans l'écriture
+ La troisième enquête qui décide d'être originale
+ Des enquêtes passionnantes
- Un style de dessin qui divise


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