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Eternal Darkness: Sanity's Requiem

Article posté le 17/12/15 à 11:31

Nintendo est considéré depuis longtemps comme une entreprise familiale, qui plaît aux grands comme aux petits (bien que certains adultes incultes croient que, dès que les enfants peuvent y jouer, ce n'est plus pour eux). Pourtant, il arrive que Nintendo sorte un jeu qui n'est pas pour les enfants, mais pour les grands, et même les grands avec des nerfs d'acier. Vous dites que tout ce qui est de Nintendo est rose et mignon? Réfléchissez encore!

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Très reposante la jaquette, ça ne va pas durer.

Abandonnez toute espoir, vous qui jouez à ce jeu Gamecube. Eternal Darkness: Sanity's Requiem vous poussera aux limites de votre santé mentale. Tout dans ce jeu peut être contre vous, et quand je dis tout, c'est vraiment tout.

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A part les ennuis? Non, il n'y a personne.

Alexandra Roivas décide d'enquêter sur le meurtre récent de son grand-père. En effet, non seulement quelqu'un l'a tué, mais en plus, il a emporté sa tête arrachée avec lui. La police ne faisant que du surplace, Alex fouille le manoir à la recherche d'indices. Elle finit par trouver un livre étrange: l'Eternal Darkness. En lisant les pages, elle assiste aux combats des prédécesseurs de ce maudit livre contre une entité surpuissante; combats qui les poussent aux bords de leur santé mentale . Ils ne se battent pas pour survivre à un destin qui les a déjà vaincus, mais ils se battent pour sauver l'humanité.

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Mortal Kombat!

Le jeu nous fait traverser différents lieux à différentes époques, avec des personnages différents. Après Alexandra, on joue le romain Pious Augustus, par exemple. Évidemment, l'arsenal diffère selon le personnage: Alexandra peut se servir des armes à feu de la fin du XXe siècle, alors que Pious aura un glaive. Chaque personnage dispose différents niveaux de barre de magie, de vie et de santé mentale.

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Les armes blanches sont déjà assez efficaces en soi.

Cette santé mentale est l'originalité du jeu. Chaque fois qu'un ennemi vous regarde, vous en perdez. Quand vous n'en avez plus que la moitié, vous commencez à devenir fou. L'écran est penché, vous entendez des pleurs et vous avez des hallucinations. Certaines attaquent même directement le joueur plutôt que le personnage. Quand vous n'en avez plus, vous perdez de la santé à chaque fois qu'un monstre vous regarde. Pour regagner votre santé mentale, vous pouvez achever votre ennemi (mais ça n'en redonne qu'un peu), utiliser un objet de soin sur la santé mentale (attention; avec les hallucinations, vous risqueriez d'avoir une mauvaise surprise) ou utiliser la magie pour vous guérir.

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Prenez garde à ne pas en perdre la tête.

Le système de combat est aussi intéressant. Vous maintenez une touche pour viser une partie du corps de l'ennemi (qui s'illumine). Vous pouvez viser la tête pour la décapiter afin qu'il ne vous voit plus, les bras pour qu'il ne puisse plus attaquer,... On change de stratégie selon la situation. Sachez toutefois que les membres repoussent au bout d'un moment. Pendant votre périple, vous trouverez de drôles de lettres qui permette de lancer des sorts pour augmenter la puissance de votre arme ou invoquer un monstre.

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Je crois qu'il y a des explications à la page suivante.

L'ambiance est bien pesante, on sent qu'on est dans un survival-horror. Les musiques, très belles, collent parfaitement au jeu. Quant aux graphismes, c'est discutable: les décors sont magnifiques, le jeu des lumières est bien utilisé; quant aux personnages, ils sont parfois bien faits, mais pas toujours. Le jeu arrive, cependant, à nous mettre mal à l'aise et à nous faire peur.

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Les têtes de linottes? Bien sûr que ça existe! Tu ne t'es jamais vu dans une glace ou quoi?

Parlons maintenant des défauts: pour commencer, au début du jeu, on doit choisir un objet maudit parmi trois. Le rouge représente la force (la vie), le vert la santé mentale et le bleu la magie (oui, j'ai vu le lien avec Mass Effect). L'idée que le rouge bat le vert qui bat le bleu qui bat le rouge est très bonne en soi. Le problème, c'est que le choix transformera tous les futurs ennemis en ennemis de cette couleur. Ça aurait été mieux que certains monstres aient une couleur différente du choix qu'on a fait pour avoir un semblant de stratégie. De plus,qu'importe le choix fait, l'aventure restera la même (juste la couleur des ennemis et certains noms changent, donc non, la fin de Mass Effect, ce n'était pas le pire). D'ailleurs, en finissant le jeu avec les trois couleurs, on débloque un mode qui permet de revivre l'aventure sans le problème de la santé mentale.
C'est là une idée idiote car on perd l'intérêt du jeu. En fait, dès que vous pouvez soigner votre santé mentale avec la magie, le jeu perd de son intérêt si vous en abusiez. Enfin, un reproche personnel: le manoir, je le trouve un peu petit si on ne compte pas la cave.

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Eternal Darkness étant inspiré des œuvres de Lovecraft, ce livre pourrait être le Nécronomicon, grimoire qui rendait fou quiconque qui le lisait.

En conclusion, Eternal Darkness est un excellent jeu et un excellent survival-horror. Le gros problème de ce jeu serait, qu'une fois finie, vous vous rendez compte qu'il n'y a pas eu de suite. C'est dommage car il le méritait.

+ un survival-horror, un vrai
+ la santé mentale au centre du jeu et bien exploitée
+ musique et décors magnifiques
+ différents personnages avec des armes différentes selon l'époque
+ Lieux différents
+ un système de combat intéressant et assez bien géré
+ Assez long
+ histoire assez sombre et prenante
- l'origine des trois couleurs de Mass Effect découverte
- système de combat entre les trois couleurs mal exploité
- régler le problème de la santé mentale, c'est perdre aussi l'intérêt du jeu
- le manoir, je le voyais plus grand



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 21/12/15 à 17:42.


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Instant manga: shokugeki no soma (Food Wars!)

Article posté le 03/12/15 à 23:05

Cuisiner, ce n'est pas pour moi. Ce n'est pas que je suis mauvais (il suffit de suivre les consignes d'un livre pour réussir le plat neuf fois sur dix), mais je vois ça plus comme une corvée alors que mettre la table, sortir le chien ou encore ranger ma chambre m'ont l'air que des contretemps mineurs (il faudra que je donne mon cerveau à la science un de ces quatre). Alors un manga culinaire avait très peu de chances de me plaire... et bien, mine de rien, il a réussi son coup.

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Sôma Yukihira a un objectif dans la vie: battre son père dans un duel de cuisine. Ça a l'air simple dit comme ça, mais le bougre est doué et il l'a déjà battu 489 fois d'affilé. Son père, pour l'aider à atteindre son objectif, décide de l'envoyer à l'académie Totsuki, école où on forme la crème de la crème des cuisiniers. Le chemin sera long, mais Sôma est rusé, optimiste et têtu comme une mule; il a toutes ses chances.

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Non, ce n'est pas un manga de magical girls!

Oubliez les combats d'arts martiaux et sortez les ustensiles de cuisine. Si le manga prend certains clichés connus du shônen (amitié,évolution,...), il a le mérite de rendre les personnages attachants. Chaque personnage a son histoire, sa personnalité et sa spécialité de cuisine, ce qui les rend uniques. On pourra se plaindre que l'évolution du personnage n'est pas vraiment visible comparée à celle de Megumi, autre personnage principal.

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Non, ce n'est pas un manga de combat!

Le manga n'est pas dénué d'humour. Déjà très présent hors des cuisines, il suffit de voir l'état des gens après qu'ils ont gouté les plats pour comprendre de quoi je parle; cela peut ressembler à des fatalités. Ecchi, magical girls, opéra,... tout passe.

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Non, ce n'est pas un manga de sport!

Si le dessin est de bonne qualité, c'est surtout les plats qui sont les mieux réussis. Même en image, ils ont l'air délicieux. Le manga propose d'ailleurs les recettes (le héros tient un petit resto avec son père alors que ses adversaires font partie de grandes familles de la cuisine, il cherche donc à les battre avec un coût peu élevé). Là, j'ai la flemme, mais je sais qu'un jour, je vais cuisiner l'un de ces plats (la question maintenant c'est: en quelle année?).

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Non, ce n'est pas un manga ecchi...quoique.

En conclusion, Food Wars est un bon shônen. Classique pour son fils rouge, il ne repose pas sur ses bases et propose une qualité plus qu'honnête. De plus, les recettes ont l'air super bons. Un manga à ne pas dévorer pendant les repas au risque de trouver votre plat de spaghettis bien fades.

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C'est un manga de cuisine.

+ personnages attachants
+ bien dessiné
+ les plats, appétissants
+ et avec les recettes pour certains d'entre eux
+ et des astuces culinaires
+ une histoire solide et bien racontée...
-... mais un peu classique dans les grandes lignes.






Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 09/12/15 à 18:04.


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Deception IV: Blood Ties

Article posté le 03/12/15 à 11:31

Il y a fort longtemps, le Diable voulait conquérir le monde en le transformant en enfer et mettre en esclavage l'humanité (pas la peine, on se débrouille très bien tout seul). Mais par chance, les humains le vainquirent et l'emprisonnèrent. Malheureusement, le Diable avait une fille et il l'ordonna de le ramener en récoltant douze médaillons, portés par les descendants des héros qui l'avaient vaincu. Pour empêcher cela, les descendants des héros formèrent une armée dans le but de tuer l'enfant du Malin.
La conscience: attends une seconde. On a une armée pour combattre une ennemie? C'est une première. En général, les méchants ont un tas de sous-fifres.
Qui t'a dit qu'on contrôlait les descendants?
Oh.

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Sorti sur PS3 et PSVita, le jeu fait partie d'une série assez peu connue en Europe. Le jeu dispose d'une musique dans le ton, des voix japonaises et une traduction française, certes perfectible, mais bienvenue.

C'est l'originalité du gameplay qui en fait la force de ce jeu. Votre héroïne, Laegrinna, ne peut pas se battre contre les hordes d'ennemis lui voulant sa mort. Elle n'a, d'ailleurs, que trois alliées dans son combat: Caelea qui représente l'élégance, Veruza le sadisme et Lilia l'humiliation. Ces trois personnages représentent chacune une catégorie de pièges, seules armes que vous avez contre l'ennemi.

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Vous appuyez sur le bouton rond et le jeu se fait en pause. Vous pourrez placer une quantité limitée de pièges dans la salle à partir d'un inventaire lui-aussi très limité dont vous choisissez les pièges avant la mission. En revenant dans le jeu, vous enclenchez un piège avec le bouton croix (vous pouvez décider quel piège utilisé en vous servant des gâchettes L1 et R1). Ce système a un mode de scrolling: plus l'enchaînement des pièges est long, plus vous gagnez des points. Sachez qu'un piège fait partie d'une des trois catégories citées avant (élégance, sadique, humiliation), un piège réussi vous rapporte des points dans cette catégorie pour acheter d'autres pièges. Il y a aussi des pièges de terrain (un train par exemple)qui vous permettra de gagner plus de points. Il y a d'ailleurs des cages afin de capturer certains adversaires vivants, vous rapportant un bonus de points. De même, vos trois amies vous lanceront des défis pour gagner des points supplémentaires (style: faire X points de Sadisme). Si Laegrinna ne peut pas attaquer, elle possède quand même des capacités spéciales: Soin, esquive (automatique ou non), Sprint,... Certaines peuvent être utilisées plusieurs fois après un temps de repos, d'autres sont limitées par chaque niveau. Attention, le jeu peut devenir très répétitif si vous utilisez toujours le même enchaînement, il faut varier les coups pour éviter l'ennui.

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Les ennemis sont assez variés pour l'ensemble. On a des épéistes, des archers, des magiciens, des soigneurs, des villageois (paumés en général), des ninjas-assassins,... De plus, certains sont insensibles à certains types de piège(pièges au sol, aux flammes,...). Il est, cependant, possible de briser leur armure en plaçant un certain type de piège. Si l'IA est en général en dessous de la moyenne, il arrive que ces fourbes nous surprennent: ils ont vu (ou subi) un piège et ils vont désormais tout faire pour l'éviter. Certes, il suffit de modifier l'emplacement du piège et hop, l'affaire est réglée.

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Il y a différents modes de jeux: le premier est le mode histoire qui est constitué de douze chapitres, se passant dans différents terrains de jeu ayant plusieurs salles, composés chacun de trois vagues, et menant à quatre fins différentes. En cas de mort, vous recommencez au début de la vague en cours, mais le jeu ne sauvegarde qu'en fin de chapitre. Il existe un mode défi (semblables à ceux du monde histoire) et le mode création qui permet de créer vos niveaux.

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Mais le jeu accumule beaucoup trop de défauts pour être un must. Pour commencer, le niveau graphisme; si les décors sont vides afin de nous permettre de placer des pièges, cela s'avère être une bonne excuse, mais ça n'excuse en rien la qualité moyenne des graphismes. De plus, le jeu est difficile. Pour commencer, les vagues d'ennemis vous empêchent de bien fixer sur tel ennemi souhaité. Il est rageant de se faire blesser par l'archer alors qu'on voulait piéger le soldat. Mais ça, c'est le jeu. Ça l'est beaucoup moins quand on a une caméra qui se met rarement au bon endroit (cela dit, on peut la contrôler), que Laegrinna est lente comme un camion citerne et que les boss sont horriblement insensibles à la majorité de nos pièges (le boss final ne peut être vaincu que par la puissance du falcon punch). Il arrive aussi que les ennemis soient des adeptes de l'enchaînement: si vous n'avez pas l'esquive auto (et encore), vous allez morfler.

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En conclusion, difficile de conseiller le jeu, mais difficile aussi de le déconseiller. Si pour vous, l'originalité dans un jeu est le critère le plus important d'un jeu, alors, à petit prix, ce jeu devrait vous plaire. Si c'est la jouabilité ou es graphismes, à vos risques et périls. Bon, à ce qu'il paraît, il y a une version améliorée sur PS4, mais demandez à Third plutôt.

+ concept original
+ bonne ambiance
+ durée de vie longue
+ quatre fins, même pour une histoire simpliste, cela reste sympa
+ un côté RPG sympa
+ traduction française avec les voix japonaises
+ les ennemis variés et une intelligence visible...
- ... bon, ils sont toujours idiots aussi
- si on ne varie pas nos coups, répétitif
- caméra capricieuse
- graphismes faibles
- les enchaînements des ennemis, rageants quand ils ne vous donnent pas une seconde, même pour vous relevez
- Laegrinna, physique de mannequin, six tonnes
- difficile, surtout vers la fin...
-... et surtout contre le boss final



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 06/12/15 à 19:54.


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Instant manga: Neuro le mange-mystère

Article posté le 01/12/15 à 11:59

Dans la vie, il y a des monstres. Certes, pas des monstres comme des goules hideuses, des vampires affamés et autres joyeusetés du genre fantastique. Non, des monstres à chair humaine, mais dont l'esprit est corrompu aux crimes les plus abjects que le monde ait jamais connus et utilisant toute leur énergie pour inventer le meurtre parfait. Mais si un vrai monstre, venant du monde des ténèbres, était friand de cette énergie, au point de la manger? Ne rendrait-il pas la vie meilleure? C'est ce que Neuro, le mange-mystère propose.

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Un manga renversant

Yako Katsuragi, est une jeune adolescente normale (si on ne compte pas son appétit qui rendrait jaloux Sangoku) qui vient de subir un terrible événement: son père a été assassiné d'une manière horrible et la police peine à trouver le meurtrier. Arrive à ce moment, Neuro, démon neurophage qui dévore l'énergie que les coupables créent quand ils inventent un meurtre avec trucage, qui n'a qu'un but: manger le mystère ultime. Cependant, un démon jouant les détectives risque d'attirer l'attention, il oblige Yako à jouer ce rôle, privilégiant le rôle d'assistant.

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Personnellement, j'aurais crié, moi

Le manga est un manga policier. Neuro, étant un démon, possède 777 outils démoniaques lui permettant de l'aider dans les enquêtes. Par exemple, il dispose d'une faux qui permet d'analyser les éléments. Le dessinateur possède aussi un talent incroyable dans les dessins. C'est simple, c'est la première fois que je vois une métaphore par l'image, que ce soit les méchants ou les cases en soi. Cela donne un côté artistique. Le manga possède aussi de l'humour, mais un humour macabre et des fois, cruel. A petites doses, c'est marrant, mais il y a des moments, c'est juste de la méchanceté pure.

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Et ça, c'est encore une image facile

Le manga souffre cependant de plusieurs défauts. Comme je l'ai dit, l'humour qui devient très vite méchante. Yako est littéralement une esclave pour Neuro, qui n'hésite pas à la torturer.De plus, les enquêtes sont difficiles à résoudre dans le sens où il nous manque des indices. Là où un Détective Conan, on arrivait à suivre, ici, c'est impossible. C'est dommage, de plus que les personnages sont pour la plupart intéressants.

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Hors-jeu!

La série semble tomber dans un roman d'action dans la suite des épisodes. Je dis "semble", car je me suis arrêté au volume 8 et la série s'arrête au volume 23. Et j'ai un mal fou à trouver les autres volumes, donc je doute de la qualité de la suite.

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Help! I need some help!

En conclusion, Neuro le mange-mystère est une curiosité malsaine. Les dessins sont artistiques et originaux, mais l'histoire pêche un peu à certains moments. Surtout l'humour qui peut se montrer très odieuse. Bref, il peut facilement déplaire à certains lecteurs. A jeter un coup d'œil, mais pas forcément à suivre.

+ Des dessins artistiques, bourrés de sens
+ une idée de base intéressante: manger les mystères, les 777 objets démoniaques
+ des bonnes enquêtes
+ certains personnages géniaux (X par exemple)
+ quelques chapitres "tranches de vie" qui font plaisir
+ un humour noir qui marche...
- ... mais à petites doses
- la cruauté de Neuro peut déplaire
- impossible de résoudre l'enquête avant le héros
- une tendance à tomber dans l'action
- difficile à trouver les mangas (surtout en Suisse)
- l'anime qui ne suit pas le manga


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Injustice: les dieux sont parmi nous, ultimate édition

Article posté le 29/11/15 à 13:40

Tout le monde, au moins une fois dans sa vie, à passer une mauvaise journée. Que ce soit à cause du patron, du prof, des parents ou des poux (admirez l'allitération de "p"), on se souvient qu'on rentre, pendant ces moments-là, dans une phase seconde où il arrive que certaines gaffes sont commises. Mais quand la mauvaise journée consiste à ce que le pire ennemi de votre meilleur ami vous contrôle pour tuer votre femme enceinte et indirectement toute votre ville, les conséquences de vos futures actions sont plus lourdes, surtout si vous êtes Superman.

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Sorti sur PC, X360, PS3, PS4, WiiU en 2013, le jeu a eu un tel succès que des jeux sur Ipad sont sortis ainsi qu'un comics relatant les cinq années précédant le début du jeu (le premier comics proposait gratuitement le jeu sur PC).

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Il s'agit d'un jeu de baston à la Mortal Kombat. Chaque personnage dispose de trois attaques basiques: faible, moyen et fort. On rajoute aussi le uppercut en appuyant sur bas+moyen et le dégagement par l'arrière+fort. Un quatrième bouton sert de spécial et l'effet change selon les personnages: Superman deviendra plus puissant, Batman fait apparaître des Batarangs téléguidés qui le protègent ou qui attaquent l'adversaire, Wonder Woman change d'arme, ect. Évidemment, chaque personnage a sa liste de coups spéciaux tous différents les uns des autres. Avec trente personnages, il est impossible de ne pas trouver chaussure à son pied.

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Vous voyez, en bas de l'écran, une sorte de barre coupée en quatre parties. Elle se remplit en faisant des coups spéciaux, en frappant son adversaire ou en subissant des dégâts. Sa fonction est triple. En premier, en échange d'une partie, vous améliorez votre coup spécial: par exemple, les Batarangs de Batman explosent. La deuxième est quand vous avez perdu votre première barre de vie (vous commencez avec deux). Quand vous subissez un combo, vous pouvez provoquer un clash dans lequel votre adversaire et vous pariez des parties de cette barre. Si celui qui subissait des dégâts en parie plus, il récupère de la vie. Sinon, l'adversaire lui inflige des dégâts supplémentaires. Enfin, si votre barre d'énergie est pleine, vous pouvez lancer une super attaque qui apprendra le respect à votre adversaire.

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Planet Earth, give me your energy!

Le décor est aussi un facteur à prendre en compte. Pour commencer, certaines arènes ont plusieurs niveaux qui ne se débloquent que si vous provoquez un dégagement sur un certain côté. Il sera donc éjecté dans un autre niveau par le chemin le plus douloureux. De plus, certains éléments du décor sont utilisables et leur fonction peut changer selon le personnage. Pour une voiture, Flash s'en servira comme trampoline, Batman de même tout en laissant un explosif derrière, quand à Superman, il la prendra pour l'écraser contre son ennemi.

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Le genre de mauvaises surprises quand l'adversaire nous fait quitter l'arène.

Parlons maintenant des graphismes:... difficile à dire. Pendant le combat, les décors sont sublimes, mais certaines animations des combattants ont l'air rigides. De plus, la tête de certains personnages n'est pas très jolie. Pendant les cinématiques, on peut passer au bon au décevant, mais avec une préférence pour la première quand même. Les musiques collent à l'ambiance et les voix sont en français et me semblent de bonne facture.

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Gordon, c'est toi?

Parlons des modes de jeu et là, il y a de quoi être bouche bée. Il y a le classique mode versus local et online, le tutoriel et l'entraînement. Il y a aussi un mode scénario d'excellente qualité: Superman tue le Joker pour avoir tué sa femme et détruit Métropolis. Cinq ans sont passés et Superman est devenu le dictateur du monde. Batman, désormais ennemi avec lui, décide de faire venir certains héros d'une Terre parallèle, où Superman n'est pas devenu dictateur, pour l'aider dans sa quête. Le scénario, très captivant et d'une durée de vie d'environ sept heures, nous fait suivre à tour de rôle les différents héros phares de la série DC Comics. Seuls quelques QTE gênent le mode histoire, mais étant peu nombreuses, on les oublie assez vite.

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Un mode arcade est aussi disponible et il est très bien fourni. Plus d'une vingtaine de versions différentes: le classique, celui avec du temps, celui où on est empoisonné, celui où on ne doit pas perdre une seule fois,... Bref, si vous voulez le platine, vous allez souffrir. Il y a en plus un mode nommé Star Labs Missions; il s'agit de défis pour chaque personnage. Cela peut être des QTE, un tutoriel pour les coups du personnage, un combat spécial, un jeu d'esquive, un jeu de plate-forme, etc. Chaque défi a trois conditions de succès: la première est obligatoire (réussir le défi) et les deux autres sont un handicap (finir en tel temps, jamais utiliser cette attaque,...)

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Le jeu possède son lot de bonus: artworks, costumes, musiques,... qui ne peuvent être débloqués que selon le niveau du joueur. Chaque fois que vous gagnez ou perdait un combat, vous obtenez des points d'expérience... et c'est là l'un des problèmes du jeu. Pour obtenir le niveau 100, il va falloir jouer très (trop) longtemps. Oar chance, tout est déblocable au niveau 68, mais c'est déjà pas mal en soi.

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Cependant, le plus grand défaut de ce jeu est l'inégalité des personnages. Contre l'ordinateur, ça va encore, il varie ses attaques. Mais contre un ennemi humain qui prend un personnage cheaté comme Deathstroke, là, on parle de miracle si on arrive à le frapper. Certains personnages disposent de nombreuses attaques à distance et peu de faiblesses durant ces moments. Il y a donc vraiment des personnages qu'on évite de jouer en ligne ou avec un ami pour ne serait-ce avoir une chance de gagner le combat. Au final, Injustice se joue mieux seul.

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Au final, Injustice provoque effectivement une bonne surprise. Simple à jouer, une durée de vie largement correcte, beaucoup de modes de jeu solo avec un mode histoire prenant, les chances de l'apprécier sont très grandes. En revanche, l'inégalité des personnages risque de vous déplaire si vous jouez contre un tricheur humain.

+ 30 personnages, tous différents
+ simple à jouer, complexe à maîtriser
+ l'histoire
+ l'arcade
+ les missions stars
+ décors iconiques, jolis, utiles
+ les bonus
+ graphiques de bonne qualité...
-... sauf à quelques rares moments
- inégalité des personnages
- le côté RPG, plus pénible qu'autre chose
- les QTE du mode histoire, oubliables
- l'Ultimate Edition débloque tous les costumes et cela peut déplaire pour ceux qui aiment débloquer des bonus




Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 29/11/15 à 13:41.


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