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Blazblue, Chronophantasma Extend

Article posté le 20/10/16 à 11:44

Etant donné que le quatrième jeu de la série va bientôt sortir en Europe, je me dis que je devrais vite parler du troisième avant. Pour ceux qui n'ont pas lu les articles des deux précédents jeux, voici leur lien: http://www.blork.net/blam/topic-2452 et http://www.blork.net/blam/topic-2483 .

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Sorti sur Ps3, PsVita, Steam et Ps4, l'histoire se déroule après Continuum Shift et sa révélation finale, que je ne vous dirai pas. Comprenant que la situation est plus délicate qu'au premier abord, Ragna décide de partir à Ikagura, lieu où s'est déroulée une guerre civile entre les habitants et le NOL, afin qu'il puisse trouver un certain objet qui pourrait vaincre ce dernier. Pendant ce temps, Kagura Mutsuki, un membre d'une des plus grandes familles du NOL et un nouveau personnage, choqué par les injustices causées par son organisation, prévoit un coup d'état et tente de s'allier avec le plus de combattants possibles. Malheureusement, les antagonistes ne vont pas tourner les pouces durant ce temps.

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Rocket Punch!!! Je ne vois décidément pas comment on pourrait faire mieux.

Encore une fois, on garde les mêmes graphismes du jeu précédent. Certes, ils sont jolis, mais on aurait aimé quelque chose de neuf si possible. Bonne nouvelle en revanche, les décors ont changé car l'histoire ne se déroule pas au même endroit que les deux précédents épisodes. Quant aux musiques, les développeurs ont décidé de faire des bons remix des anciens morceaux. Bref, la forme est excellente.

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Bon, je retire ce que j'ai dit.

On reste aussi dans du connu question jouabilité. Un coup faible, un coup moyen, un coup fort et un drive (le pouvoir spécial du personnage) seront vos quatre coups principaux pour pourfendre vos adversaires. Evidemment, en combinant avec le joystick gauche, vous pouvez faire des attaques spéciales, des distorsions si vous avez 50% de Heat (l'énergie en bas de l'écran) ou des astral finish pour achever vos adversaires.
Mais ce serait réducteur de dire qu'il n'y a aucun rajout dans ce domaine. Pour commencer, certains personnages ont de nouvelles attaques; Tsubaki, par exemple, devient enfin un personnage plus potable. Ensuite, de nouvelles techniques sont apportées comme le casse-garde en échange de 25% de Heat.
Cependant, la plus grande mise à jour est l'Overdrive. Il est représenté par le petit cercle jaune en haut, sur les côtés. On peut l'utiliser de deux manières. Quand on est pris dans un combo, on s'en sert défensivement en provoquant une sorte de champ de force. Sinon, vous l'utilisez de manière offensive, dans laquelle vos attaques sont modifiés et vos caractéristiques augmentés pendant quatre secondes, sauf si votre santé est bas, là ça deviendra huit secondes. Une fois utilisé, l'Overdrive se recharge au fil du temps, mais il faut, en général, un round entier pour le réutiliser. Mine de rien, cette nouveauté met de la tension dans les combats.

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On a désormais vingt-huit personnages dont les huit nouveaux: Amane, Kagura, Célica, Izayoi, Bullet, Azrael, Kokonoe et Terumi.

Bien sûr, le point fort de Continuum Shift était son incroyable contenu solo. Quant est-il de celui-ci? Il y a plusieurs menus qui séparent les différents menus.

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C'est pas très visible, mais on va essayer.

Le premier mode est globalement l'entraînement. On a un mode tutoriel très complet qui vous explique les différentes subtilités du jeu, les caractéristiques de chaque personnage, leurs différents coups et les stratégies qu'on peut appliquer. Ensuite, il y a le classique entraînement, toujours très complet. Pour finir, il y a le mode défis dans lesquelles on doit faire un combo précis ou atteindre un certain total de dégâts en un seul combo.

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Terumi, encore plus maléfique que le Joker.

Le deuxième mode est celui de l'Histoire. On a une encyclopédie qui nous rappelle bien à quel point le scénario de ce jeu est complet. On a le Teach me! Miss Litchi! qui nous raconte la mythologie de l'univers à travers des sketchs avec les personnages en SD. Ensuite, on a une histoire bonus sympa: le Blazblue: Remix Heart, tiré d'un manga qui n'est jamais sorti en Europe. Cela raconte quelques petites mésaventures de Mai, étudiante qui était un garçon avant qu'un grimoire fout le bordel. Pas vital, mais très sympa pour le fan. Et on a le mode Histoire.

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Kawaii

Le mode Histoire mérite de qu'on passe un peu de temps pour l'analyser. Il y a évidemment l'histoire classique, mais racontée de trois points de vue différents: le point de vue normal, le point de vue du Secteur 7 (une organisation rivale au NOL) et celui des Six Héros (soit cent ans avant le début du point de vue normal). Ensuite, on a l'Anthologie où Rachel résume les épisodes précédents à Ragna, Noel et Célica. L'Extend Story raconte les histoires personnelles de Kagura, Kokonoe et Bullet.Les Extend Gags sont juste des sketchs comiques, totalement hors de l'histoire principale.
Bien que non dénuée de défauts (qu'on parlera plus tard), l'histoire est, comme toujours, très intéressante. Plus politique, beaucoup de mystères des précédents épisodes commencent à être résolus ici.

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Que des rajouts dans la version Extend

Ensuite, on a le mode combat dans lequel on trouve le mode arcade, où il faut affronter huit adversaires dont quatre précis pour le personnage. Il y a aussi le classique Versus, mais c'est l'Abyss qui attire plus notre attention. Il s'agit d'un mode de descente d'étages avec un côté RPG. Plus vous combattez, plus vous gagnez des bonus comme de la force, de la vitesse, de la résistance ou de l'Heat bonus. En dehors des pouvoirs passifs débloqués (qu'on peut racheter), les améliorations restent disponibles. Nous avons ensuite le Score attack où vous devez battre huit personnages sans perdre un seul combat et le plus rapidement possible. Le niveau des personnages est assez coriace, mais rien d'infranchissable, contrairement au Unlimited Mars qui est la même chose, mais en plus (PLUUUUUUUUUS) extrême. Il y a aussi un mode qui se débloque après avoir fini le mode histoire. Disons juste qu'il permet d'affronter de nouveau un certain adversaire.

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Bien maitrisée, Izayoi est l'une des personnages les plus dangereux.

Passons rapidement le mode Network dont je n'ai pas compris toute la subtilité des différents modes. En soi, les combats online sont fluides; seules les introductions des personnages souffrent de lags, mais pas la bataille elle-même. On a évité le pire.

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Alors de un: ce n'est pas moi. De deux: Amane est un homme.

Finissons avec la Gallerie (je pense qu'il y a peu d'intérêt à s'attarder sur les options). Applaudissons les récompenses qu'on peut débloquer: ça passe des dessins officiels aux voix des personnages. Vous pouvez même acheter avec de l'argent (du jeu) les anciens stades et les anciennes musiques si les nouveautés ne vous plaisent pas.

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Et il existe des jeux comme Street Fighter V, je vous jure.

Malheureusement, le jeu n'est pas exempt de défauts. Pour commencer, et encore une fois, le jeu ne propose pas la langue française; il faut connaître l'anglais ou le japonais pour apprécier l'histoire. D'ailleurs, c'est dans ce mode qu'on trouve le plus de défauts. L'anthologie est à des années-lumières de toute l'histoire de Blazblue; on passe sous silence de trop nombreuses choses. Ensuite, pas tous les épisodes de l'histoire ne proposent des combats (surtout au début) et, si c'est le cas, ce n'est souvent pas le personnage qui est représenté; on ne sait donc pas si on va affronter quelqu'un et avec qui. Plus du chipotage maintenant, on n'a plus les scénarios multiples des précédents jeux. Quand le scénario vous propose un choix, c'est ou pour continuer l'histoire, ou pour faire un gag ending. D'ailleurs, les Extend Stories ne sont pas très complets, surtout Bullet qui se finit en trois épisodes et sans combat. Moins gênant vue la durée de vie en solo, le mode online a été ralenti à cause de Street Fighter V, mais j'arrivais toujours à trouver un adversaire en moins d'une minute.

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What does the fox say?

Au final, Blazblue Chronophantasma Extend reste du même niveau que son prédécesseur en tentant d'améliorer la jouabilité et les modes de jeu. On peut se plaindre que le changement du système dans le mode histoire, même si cela n'enlève en rien la qualité du récit. En revanche, je déconseille vivement de commencer par ce jeu si vous voulez connaître l'histoire de cet univers.

+ Toujours aussi joli
+ Les musiques réarrangées
+ 28 personnages, tous différents les uns des autres
+ Un gameplay toujours efficace...
+... avec de bonnes ajouts
+ Une durée de vie immense
+ La possibilité d'acheter les anciens stages et les anciennes musiques pour les nostalgiques
+ De nombreux modes de jeu...
+ ... et chacun est très complet
+ Un scénario passionnant...
-...mais en anglais...
-... avec moins de liberté.
- Quelques problèmes gênants dans le mode histoire.
- Le online, un peu vide
- Les néophytes vont être perdus dans le scénario



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 24/10/16 à 15:49.


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Instant comics: Batwoman, Elégie

Article posté le 09/10/16 à 13:57

Ecrire une super-héroïne n'est pas aussi facile qu'on le croit, surtout quand on veut créer une version féminine d'un autre héros existant car elle se reléguait au rang de petite-amie du héros, ce qui est arrivé à la première Batwoman (celle avec le costume jaune). Mais bonne nouvelle, de nos jours, on arrive à faire des héroïnes plus que potables sans tomber dans les travers d'antant. Voici Batwoman, la nouvelle version.

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Ce tome 0 est une introduction au personnage. Pour nous faciliter le résumé, nous allons couper le tome en trois récits distincts malgré le lien évident entre les trois.

Pour commencer, Batwoman, dont le vrai nom est Kate Kane, enquête sur le culte du crime car le nouveau chef semble beaucoup s'intéresser à notre héroïne. Au fil des indices, elle découvre que le patron est une folle qui s'appelle Alice, comme dans Alice aux pays des merveilles. Et si cela ne suffisait pas, l'ancien chef et ses partisans se mêlent à la bagarre. Oh, est-ce que je vous ai dit qu'ils étaient des hybrides, comme les loups-garous?

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La seconde raconte le passé de Kate Kane, dans laquelle nous apprenons l'assassinat de sa mère et de sa soeur, ainsi que sa démission des forces militaires à cause de son homosexualité, et ce qui l'a poussée à devenir Batwoman au final. Ce passage est entrecoupé de la suite du premier récit car les deux histoires sont liées.

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La dernière histoire met en scène Batwoman et Batman, mais sans jamais que l'un des deux ait un impact sur l'enquête sur l'autre. La première s'occupe d'un criminel, nommé le Cutter, qui kidnappe des jeunes filles et les relâche après leur avoir enlevé une partie du corps. Quant au second, il recherche une jeune fille qui a été kidnappée par un autre individu.

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Parlons du style de dessin. Buffon avait dit que chaque homme avait son propre style, que ce soit l'écriture ou la peinture. On en a la preuve inverse ici. Les dessins sont magnifiques et le style varie selon le contexte. Quand on suit Kate Kane, on a un style assez classique.

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Quand on suit Batwoman, on a une ambiance plus sombre et plus surnaturelle.

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Pendant les souvenirs d'enfance, on est plus proche d'un style plus approprié pour les enfants, voire plus rétro.

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C'est moins visible dans le troisième récit, mais le changement de style est aussi présent.
Evidemment, avoir plusieurs bons styles, c'est bien, mais il faut aussi savoir les mettre en place, et fichtre, on ne nous déçoit pas de son côté-là. Les dessinateurs, ils savent créer des effets avec leurs dessins. Que ce soit les couleurs tendent plus vers le rouge pour Batwoman et vers le bleu pour Batman dans le troisième récit ou juste la mise en page.

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Si je devais détailler toute la partie dessin, on sera encore là dans une semaine. Donc pour faire simple, que ce soit la qualité, le style ou les effets, tous sont réussis.

Parlons maintenant des personnages. Pour commencer, les têtes connus comme Batman ou Gordon apparaissent très peu et ont, au final, peu d'importance dans le récit de Batwoman. C'est parfait, cela nous évite de comparer le personnage principal avec le chevalier noir.
Pour Batwoman, le risque était de faire une copie parfaite de Batman avec des talons. Encore une fois, c'est réussi de ce côté-là. Si la perte tragique des membres de leur famille est le plus grand point commun entre les deux, ils ne partagent plus grand chose en dehors de ça. Le père de Kate, un colonel, est toujours en vie et prend le rôle d'Alfred. Cependant, là où ce dernier est un majordome, il est plus un chef pour Kate, et les conflits entre ces deux-là arrivent, souvent pour des problèmes peu sérieux, comme l'animosité qu'elle a envers sa belle-mère.
La transformation en chauve-souris diffère aussi entre les deux. Kate voulait servir la justice et son pays, mais à cause de son homosexualité - qui évite de tomber dans le grivois et les clichés -, on lui a retiré ce droit. C'est une rencontre avec le Batman qu'elle décide d'aider la justice en ne faisant pas partie des autorités.

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Le personnage d'Alice est très intéressant aussi. Complètement folle, elle n'en reste pas moins dangereuse. Peut-être plus fourbe que combattante, elle dispose d'un passif intriguant pour le peu que nous savons. A surveiller dans un avenir proche.
Quant aux personnages surnaturels, on pourrait penser que ça ne collerait pas avec l'univers de Batman, mais au final non. Ca fait même un contraste marrant avec Batman et ses ennemis plus fous que magiques.

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Il est difficile de faire honneur à Batwoman qui. dès son premier coup, rentre dans la cour des grands. Magnifique visuellement avec son histoire intéressante et ses personnages charismatiques, ce comics est un chef-d'œuvre.

+ Magnifique que ce soit dans les styles, la qualité ou les effets
+ Batwoman, intéressante par soi-même, et pas de comparaison avec Batman...
+ ... et Kate Kane est plus terre-à-terre que Bruce Wayne avec des problèmes plus normales
+ Le colonnel Kane, différent d'Alfred
+ Alice, méchante qui a la classe
+ Des récits qui tiennent la route
+ Le merveilleux colle bien à l'histoire...
-...mais peut déplaire à certains


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Batman, Arkham Knight

Article posté le 04/10/16 à 22:48

La vie d'un super-héros, ce n'est pas facile. Pour commencer, il faut avoir vécu un traumatisme pour justifier son désir de justice et ça va de la mort de son oncle jusqu'à la destruction complète de sa planète. Ensuite, on se fait un tas d'ennemis qui veulent nous voir mort, décapité et enterré; qu'importe l'ordre. Ensuite, on est obligé de ne pas tuer, voire de les sauver si la situation l'exige, même si le méchant, il est pire que le diable. Mais le pire, quand on pense qu'on est tranquille, parce que le pire être au monde est mort par sa propre faute, que la criminalité baisse, que l'espoir renaît, il y a toujours un qui revient et qui menace la ville de mille et une souffrances. Non sérieux, très peu pour moi.

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Sorti sur Ps4, Xbox One et Pc (cette dernière a eu quelques problèmes importants, donc évitez-le), Batman Arkham Knight nous raconte le retour de l'Epouvantail, qui a menacé d'utiliser son gaz de terreur sur Gotham dans les prochaines vingt-quatre heures. Après avoir évacué tous les habitants en un temps record, il ne reste plus que dans la ville, les criminels, les policiers, quelques pauvres bougres et Batman, prêt à tout pour arrêter Jonathan Crane. Mais il semble que ce dernier a un allié de poids dont l'identité est inconnue au chevalier noir. Son nom de code: le Chevalier d'Arkham.

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La première chose qui frappe avec le jeu, c'est la beauté des graphismes. Bon sang, les opus précédents étaient déjà très beaux, mais avec celui-ci, on vient de franchir un cap. Le souci du détail est ahurissant, on trouve rarement un bureau où il n'y a rien dessus. La ville fait vide, mais on peut mettre ça sur le compte de l'évacuation. Applaudissons aussi les nombreux clins d'oeil à l'univers DC, que ce soit Lex Luthor, Kate Kane ou Black Canary. Quant à la musique et au doublage français, ils sont tous les deux excellents. Seul un personnage a un problème (le Dr. Pig), sa voix devient tellement faible que je ne l'entends même pas, mais en dehors de celui-ci, c'est un sans-faute.

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Pour la jouabilité, les développeurs ont repris les éléments importants des premiers épisodes, mais ont apporté des ajouts intéressants: des nouvelles attaques, des contres parfaits, des éliminations avec le décor, des combats à duo,... Les ennemis aussi gagnent en dangerosité avec des nouvelles techniques comme des chopes ou des charges, et on ne parle même pas des brutes, des ninjas et autres. Pour l'infiltration, la grande nouveauté est les éliminations multiples qui vous permettent de vaincre rapidement un petit groupe sans que celui-ci puisse y riposter. Mais là aussi, méfiez-vous des ennemis: certains peuvent vous détecter si vous utilisez trop longtemps votre vision de détective, d'autres ne peuvent être vaincus discrètement,etc.

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Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas létal.

Mais la vraie nouveauté du jeu n'est ni plus ni moins la Batmobile qui permettra de traverser rapidement Gotham. Très maniable, votre véhicule peut se transformer en une sorte de tank afin de se défendre contre différents véhicules adverses et là aussi, vous allez devoir vous méfier. Si les premiers véhicules sont encore très simples à vaincre, vous allez très vite avoir des problèmes quand vous devrez en affronter une demi-centaine en même temps.

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Evidemment, que serait Batman sans ses célèbres méchants? Si vous passerez la majorité de votre temps à tenter d'arrêter l'Epouvantail et le Chevalier d'Arkham (ainsi qu'un méchant surprise qui va vous suivre pendant toute votre aventure), vous pourrez toujours faire une pause pour vous lancer dans une mission secondaire. On retrouve, bien sûr, les têtes d'affiche comme Double-Face, le Pingouin ou l'Homme-Mystère, mais aussi des moins connus que je ne vous spoilerai pas. Et une fois que vous aurez fini le jeu, il vous reste les défis à accomplir.

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Je suis le seul qui trouve qu'il a un petit air de Jamie

Mais alors, quels sont les problèmes? Difficile à dire pour être honnête car beaucoup de mes raisons sont assez subjectifs quand on y réfléchit. Voilà une liste de reproches que je peux faire au jeu:

- Trop de Batmobile: elle va intervenir de nombreuses fois cet engin, et peut-être un peu trop à mon goût. On traverse la ville avec, on se bat avec, on fait des courses avec, on doit résoudre des énigmes avec, on fait sauter les mines avec,... Soyons clairs, ces phases ne sont pas mauvaises; au pire, certains combats contre les tanks ennemis deviennent ennuyeux car trop faciles, mais le problème majeur, c'est qu'on a l'impression de plus contrôler la Batmobile que Batman à la fin.

- Pas beaucoup de niveaux intérieurs: ce que j'avais aimé dans Asylum, c'était ces bâtiments labyrinthiques et claustrophobes. On les voyait encore (un peu moins certes) dans City et Origins. Dans Knight, à part les dirigeables, je n'ai pas eu la sensation d'être emprisonné dans un dédale. En général, dès qu'on entre dans un bâtiment, on peut en ressortir en trente secondes. Dommage.

- Pas de combat de boss: là, je ne comprends pas. En dehors du Chevalier d'Arkham (et encore) et peut-être de l'Homme-Mystère, il n'y a pas de vrai combat de Boss, dans le jeu principal ou les DLC. Alors que les trois autres épisodes en proposaient et des très bons des fois, ici, rien de marquant parce qu'il n'y en a pas vraiment. Double-Face: vaincu comme un ennemi normal. Le Pingouin: par un QTE. L'Epouvantail:Smiley : lag30.gif.

- La sélection d'objets: dans les précédents jeux, la croix directionnelle permettait de choisir l'objet, mais avec les nouvelles fonctions, elle s'est transformée en un menu qui s'ouvre en appuyant sur un seul bouton qui met en pause le jeu. Le problème, c'est que je suis tellement habitué à la croix, que je provoque toujours quelque chose d'autre à la place de changer d'objet et ça devient lassant à la longue.

- Les énigmes de l'Homme-Mystère: si les trophées sont assez bien foutus, les énigmes sont un calvaire quand elles se trouvent dans une ville aussi grande. Il m'a fallu trente minutes pour trouver la réponse d'une énigme sur 100m2.

- L'identité du Chevalier d'Arkham: avant même que le jeu sorte, tous les fans savaient qui il était. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, le jeu l'indique bien avant la révélation. Non, sérieusement, c'était pas terrible comme intrigue principale.

Faisons une critique rapide sur les DLC.

Le premier défaut de tous les DLC, c'est leur durée de vie. Autant le jeu principal est long, autant on peut finir en vingt minutes la majorité des téléchargements, la plus longue étant l'histoire de Batgirl avec une heure au compteur.

Saison de l'infamie: quatre nouvelles aventures dont le Chapelier Fou, Mr. Freeze, Ras al Ghul et Killer Croc. Le premier est le mieux réussi avec un nouvel élément de gameplay et un final très artistique (mais trop court). Le second a un final très épique et très touchant aussi. Le troisième met en scène quelques bonnes énigmes, un choix moral intéressant et des nouveaux ennemis. Le dernier est... décevant, on est très loin de la prestation d'Asylum, tout est trop classique.

Pour les autres DLC, ils vous permettent de jouer Harley, Red Hood, Batgirl (dont j'adore le design), Nightwing, Catwoman et Robin, chacun ayant droit à sa propre petite histoire. Comme précisé avant, le gros défaut vient de la durée de vie trop courte car ces personnages ne se jouent pas comme Batman et on aurait aimé les jouer plus longtemps. Harley, par exemple, ne peut pas faire d'éliminations silencieuses. Elle compense donc ce désavantage par un mode furie qui élimine d'un coup son adversaire tout en augmentant sa résistance.

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Même sa vision détective diffère.

En conclusion, Batman Arkham Knight est un excellent jeu objectivement parlant, mais certains passages m'ont assez refroidi. Le Chevalier d'Arkham trop évident, la surabondance de la Batmobile, l'absence de combats de boss et la pauvreté de longs passages intérieurs ne me permettent pas de le classer comme le meilleur jeu de la série. Mais à un prix raisonnable, il est parfait.

+ Magnifique
+ Musiques et doublages de qualité
+ Jouabilité simple, efficace et varié
+ Grande durée de vie
+ Majorité des DLC intéressante
+ Des personnages au gameplay différent
+ La Batmobile...
-...mais qui est beaucoup trop présente au final
- Certains combats contre les tanks, plus ennuyeux qu'autre chose
- Pas de vrai combat de boss
- L'identité secrète du Chevalier d'Arkham qui n'est pas si secrète que ça
- Les DLC archi-courts
- le DLC de Killer Croc décevant
- Pas de longs passages dans un bâtiment
- MAIS OU EST LA REPONSE A CETTE ENIGME, BON SANG!?



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Instant comics: Spider-Man, Les Yeux sans visage

Article posté le 06/08/16 à 16:55

Il s'agit de la suite de Spider-Man, Les Illusions perdues: http://www.blork.net/blam/topic-2529
Le premier volume de la série Spider-Man Noir était plutôt réussi. On montrait un Spider-Man. plus proche du Punisher que de Captain America, dans une New-York corrompue durant la crise des années 30. Cette réussite lui a permis d'avoir une suite. Est-ce qu'elle sera à la hauteur du premier?

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Septembre 1933. Le Bouffon est mort depuis quelques mois. Malheureusement, le crime, c'est comme la nature, ça n'aime pas le vide et un nouveau criminel l'a remplacée: le Maître du Crime. Logiquement, Spider-Man se promet de tout faire pour l'arrêter, mais durant sa quête de justice, il va se retrouver dans une affaire plus complexe qu'au premier regard. Et quel est le lien entre cette organisation criminelle et le Docteur Octopus?

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On n'a pas changé le dessinateur entre les deux volumes. Le style mise beaucoup sur l'obscurité et certains plans sont bien réalisés.

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On retrouve quelques personnages du précédent volume. Spider-Man, bien qu'encore très sombre, ne tue plus, même si on sent que ça lui démange des fois. Felicia Hardy a encore un grand rôle à jouer dans l'histoire qui suit. Certains ont perdu en importance comme la tante May, d'autres ont totalement disparu comme Jameson.
A l'inverse, des petits nouveaux font leur apparition. Le Docteur Octopus est bien réussi: pas très dangereux, il ne reste pas moins un antagoniste cruel. La palme de la dangerosité vient à l'Homme-Sable qui est devenu le Marchand de Sable. En fait, il est plus granite que sable si on réfléchit. Robbie Roberson devient un ami de Peter, mais être un noir dans cette époque n'est pas très sain. Seule Mary Jane Watson m'a légèrement déçue, mais c'est extrêmement logique: si dans la version originale, c'est une battante, cette qualité n'est pas appréciée dans les années 30. De plus, Peter préfère Felicia. On a aussi le policier Jean de Wolfe qui, dans la version originale, est une femme, mais les policières en 1933, ça n'existait pas. En fait, les personnages sont bien écrits au vue de la période dans laquelle ils se trouvent.

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Mais le point fort de ce comics est le côté politique de ce tome. Dans le premier, on s'intéressait uniquement à la corruption. Ici, on s'intéresse aussi au nazisme et au racisme envers les noirs. Les Amis de la nouvelle Allemagne ou le Negro World, par exemple, ont réellement existé. Les réactions des personnages, ainsi que leurs critiques, collent bien avec ses thèmes. On a vraiment l'impression d'être en 1933.

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Au final, le second volume fait mieux que son ainé. Il en garde les qualités et corrige les défauts comme les origines étranges des pouvoirs d'araignée (on ne s'intéresse plus à ça) et les méchants qui sont plus mis en avant. Il arrive, en plus, à faire un lien avec le racisme, le nazisme et autres problèmes de l'époque. Bref, à lire à tout prix.

+ Les nouvelles versions des personnages sont toutes intéressantes
+ Un style qui colle à l'ambiance
+ Un scénario qui évite les clichés héroïques: ça ne se passe pas toujours bien
+ un lien avec les problèmes de l'époque avec des faits véridiques
+ on a vraiment l'impression d'être en 1933
- Ceux qui aiment l'univers un peu plus comique de Spider-Man risquent de déchanter



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Instant comics: All-New X-Men, X-Men d'Hier

Article posté le 18/07/16 à 15:54

Suite au succès de Civil War, Marvel a tenté de recommencer l'exploit. Cependant, il semble qu'il n'a pas compris que la popularité de la saga venait du fait que les deux camps avaient de très bonnes raisons d'être pour ou contre la loi, ainsi qu'une vision politique qu'on peut rattacher à celle d'aujourd'hui. En fait, il a pensé que c'était dû au fait que les gentils se battaient entre eux. De cette hypothèse sort le Avengers Vs X-Men, saga tout juste correcte, qui annule les conséquences de House of M, provoque la mort de Charles Xavier et place Cyclope dans la catégorie des méchants.

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Cyclope, le premier X-Man, est à la recherche de nouveaux mutants, accompagné de Magneto. Malheureusement, ses méthodes sont très discutables. La population se sent menacée par les mutants, certains se font même arrêter alors que leur pouvoir n'est pas dangereux. Devant cette xenophobie, Cyclope décide de provoquer une révolution.
Pendant ce temps, chez les gentils X-Men, les actions de leur ancien camarade les inquiètent. D'une part, le laisser faire augmentera la haine des gens envers les mutants. D'autre part, l'affronter risquerait de provoquer une autre guerre civile. Cependant, le Fauve a une idée assez risquée: se souvenant de la détermination et du sens de la justice infaillibles du jeune Cyclope, il amène les cinq premiers X-Men du passé dans le présent.

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Commençons par les dessins. En dehors des expressions quand les visages sont petits, ils sont de bonne qualité. Les décors sont variés, on a de jolis effets de lumière, on sent la puissance des combats, on a des techniques de dessin très expressives,...

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Quant à l'écriture, tient-elle la route? Dans l'ensemble, oui. On voit le mépris des mutants via les autorités. On voit le changement de Cyclope et son déni sur ses crimes. Et la confrontation entre les premiers X-Men et le Cyclope du présent est juste parfait. D'ailleurs, il est aussi intéressant de voir les relations entre les différentes versions d'Iceberg et le Fauve ou quand Jean Grey découvre qu'elle est morte (et plusieurs fois en plus). On pouvait avoir peur que les X-Men du passé aient un côté trop naïf. Pas vraiment. Certes, ils veulent aider, mais ils gardent des séquelles de ce qu'ils apprennent dans ce présent, brisant ainsi certains liens de confiance entre eux.

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Evidemment, pas tout n'est bien réussi à ce niveau-là. Wolverine ne réagit au retour de Jean Grey qu'à la fin. D'ailleurs, cette dernière arrive à avoir trop rapidement ses pouvoirs de télépathe (encore heureux qu'elle n'arrive pas à les maîtriser). On peut aussi critiquer l'absence de la confrontation entre ados des années 80 et le monde moderne, mais c'est parce que le tome est assez court, et ceci sera plus mis en avant dans les prochains volumes.

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Au final, ce premier volume de série fait un bon départ. Certes, certains visages sont mal faits quand ils sont dessinés de loin, mais le reste est très bon. Certes, il y a quelques problèmes au niveau du scénario, mais la qualité globale est indéniable. Bref, à lire.

+ Dessins réussis
+ Un style qui marche
+ Histoire intéressante (ramener les X-Men du passé)...
+... et globalement bien écrite (la vision populaire sur les mutants, les relations entre les divers personnages,...)
- Quelques visages ratés quand ils sont tout petits
- Quelques incohérences au niveau du scénario
- L'impression qu'on aurait pu faire plus; mais c'est dû au fait que c'est le premier volume.


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