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Beat the Beat: Rhythm Paradise

Article posté le 17/11/15 à 11:12

"La victoire du diable, c'est de croire qu'il n'existe pas". Cette citation prend tout son sens dans ce jeu.

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Ce jeu tout mignon, sorti sur la Wii, est en fait la création infernale du Mal.

Les graphismes prouvent qu'on peut faire de très jolies choses en ne foutant presque rien.
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Mais comme c'est un jeu musical, la musique devait être au top. Je sens qu'elle peut déplaire à certains, mais dans mon cas, ça passe comme une lettre à la poste.
En fait, la musique est remplie de bruitages qu'on doit répondre en appuyant sur un bouton. Par exemple: une journaliste vous pose une question en japonais et vous devez appuyer sur un bouton précisément à un moment pour que le catcheur réponde. Trop tôt ou trop tard et l'animation du catcheur montre que vous avez foiré cette note.
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Pour les touches, rien n'a craindre. Seules la touche A et la combinaison A+B sont utilisées et il y a un tuto avant chaque mini-jeu.
Dans ce cas, où est la difficulté?
Mais mes chers amis, elle est partout.
Le tableau des mini-jeux est composé de dix colonnes et de cinq rangées (soit cinquante mini-jeux); vous devez finir une colonne pour passer à la suivante et une rangé de la colonne pour faire celle d'au-dessus. La dernière rangée est un mix des quatre précédentes.
Toutefois, le plus horrible est que peu de monde a l'oreille musicale dans ce monde. Donc, on privilégie l'animation pour savoir quand appuyer sur le bouton (quand la balle passe ici, j'appuie).
Et puis, les développeurs sont devenus fourbes. Voici un niveau qui montre toute la complexité du machin:
https://www.youtube.com/watch?v=xBv8oUWyvFM

En dehors des graphismes des fois vraiment trop simples et d'une difficulté incroyable à certains moments, il y a aussi le défaut du mode deux joueurs qui ne sert strictement à rien (quelques niveaux sont pris et pas les plus intéressants); quitte à jouer à deux, autant le faire à tour de rôle.
A la fin de chaque niveau, une note vous est donnée: "super", "o.k." et "essayez encore". Il faut au moins avoir le "o.k." pour passer au niveau suivant. Et si vous avez le malheur de faire un "super", le jeu vous poussera à essayer de faire un run parfait pour débloquer des... choses dont je ne sais pas ce que c'est car pour atteindre la perfection, il faut être Dieu.

Bref, Beat the Beat: Rhythm Paradise est un jeu qui craqueront vos nerfs au bout d'une demi-heure de jeu... et, bon sang, vous allez adorer ça.

+ concept original
+ jouabilité très simple
+ de bonnes musiques
+ une durée de vie longue si vous cherchez la perfection
+ vous allez éveiller votre côté maso (votre partenaire appréciera)
+ c'est joli...
- ... mais très simpliste
- dur, dur
- vous allez haïr les macaques



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 19/11/15 à 14:19.


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007: quitte ou double

Article posté le 14/11/15 à 22:16

Puisque 007 Spectre est joué au cinéma, je me dis que je vais parler d'un jeu James Bond, édité par EA sur toutes les consoles de salon (Gamecube, Ps2, Xbox)en 2004. (Si jamais, j'ai la version Gamecube)
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La forme
Taper sur Google et vous verrez que les graphismes tiennent plus que la route. Certes, ce n'est pas de la HD, mais cela reste quand même très joli.
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Que ce soit durant le jeu ou les cinématiques, on sent que les développeurs ont soigné leur bijou. J'ai, cependant, l'impression que les cinématiques ont des graphismes plus flous que ceux du in-game, mais on ne fait pas vraiment attention. Il semble aussi qu'il y a des problèmes de frame (plus fréquent sur la ps2), mais je n'ai pas eu de problèmes de ce côté personnellement.
La musique et les bruitages sont de bonne facture. D'ailleurs, voici la musique d'intro: https://www.youtube.com/watch?v=4YxSNa8mndE
Les voix, en français, sont d'excellente qualité (à mon goût), c'est d'ailleurs Pierce Brosnan, l'acteur interprétant James Bond, qui double- et le doubleur français est Emmanuel Jacomy.
La forme est approuvée par Mr. Paradox.
Le fond
J'ai déjà dû le dire, mais je ne suis pas un fan de James Bond, donc je ne me suis jamais vraiment attardé dessus. Je sais, cependant, que le scénario n'est pas inspiré d'un film. En gros, il y a un kidnapping de scientifique, puis d'espion, des nanomachines, des hélicoptères, des filles dont une blonde, une rousse et une brune, Requin, des explosions, des grappins, des smokings,... bref, on sent qu'il respecte bien l'ambiance de l'espion britannique; avec ses qualités comme ses défauts.
Il s'agit d'un jeu de tir à la troisième personne. On laisse le bouton L appuyé et James vise automatiquement l'ennemi. On tire avec le bouton R. Le bouton Z sert, ou à se baisser, ou à se planquer derrière un mur si on est à côté d'un. James peut aussi se battre au corps à corps, variant entre des coups de poing, des prises ou des contres, il peut même se servir d'objets, comme une bouteille de bière, comme arme de poing. Pour changer d'arme, la croix directionnelle sert à ralentir le temps; ce qui permet de choisir son arme "rapidement" et aussi d'analyser son environnement qui indique les objets les plus importants (ennemi, objectif,...).
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Attention, si ce système de visée semble faciliter la tâche, il apporte son lot de désavantages. Pour commencer, il est difficile de slalomer les adversaires; il vaut mieux tuer un puis passer à l'autre. Ensuite, l'IA des adversaires ont des tendances kamikazes, mais ils arrivent des fois à comprendre le concept de se planquer, et là, vous devrez utiliser le stick c pour bouger le point rouge (le vrai viseur) pour toucher le petit bout de la tête qui sort pour le descendre. Un vrai défaut: James ne vise ses ennemis que dans un certain angle: s'il y a un ennemi à 10 heures de James, il se peut qu'il ne le vise pas car il n'est pas dans son angle. En gros, on tourne un peu en rond pour pouvoir enfin le viser.
Le solo se compose en chapitres, une trentaine environ. Si c'est un peu court quand on maitrise le jeu, on ne peut qu'applaudir la diversité des missions: à pied ou en véhicules, avec un timer ou sans tuer personne, de manière fracassante ou sans se faire remarquer,... on n'a jamais vraiment l'impression de faire deux fois la même chose.
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De plus, la difficulté peut modifier la mission. Par exemple, dans une mission, on doit prendre la place d'un conducteur de rallye sans se faire repérer. En facile, il "suffit" d'aller directement dans la chambre et hop, fini en cinq minutes (c'est la mission la plus courte du jeu). En normal, la porte de sa chambre est fermée électroniquement, il faut donc faire un détour pour couper le courant (de préférence, au bazooka) et y revenir. Cela rajoute encore de la diversité au gameplay.
A la fin de chaque mission, vous serez notés selon le temps que vous mettiez, la précision de vos tirs, le nombre de victime, les actions 007; le tout multiplié par le niveau de difficulté (0,5x en facile, 1x en normal, 1,5x en difficile). Selon le score, vous obtenez un titre bronze, argent, or ou platine. Les deux derniers vous permettent de gagner des codes triches pour vous aider dans le jeu. Les actions 007 se gagnent en faisant une action digne de 007. Par exemple, couper le courant avec un pistolet, tout le monde peut le faire; couper le courant avec un bazooka, ça, c'est digne de James Bond (oui, j'étais sérieux).
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La version Gamecube a un mode 2 joueurs (les autres vont jusqu'à 4) qui se départage en deux modes: coopération et duel. Le duel consiste à se battre sur une arène, somme toute assez petite; je trouve ce mode un peu ennuyeux. La coopération est nettement plus intéressante: trois missions composées de plusieurs niveaux chacune. On choisit entre quatre personnages (je ne pense pas que ce soit des personnages connus) et c'est parti. Le jeu se joue de la même manière que le solo, excepté que l'écran est coupé à l'horizontal. Le défaut de ce mode est qu'il faut bien travailler en équipe car on n'a que douze vies qui sont partagées et qui ne se régénèrent que entre chaque mission (la première mission a quatre niveaux), surtout que, comme en solo, l'IA adore les armes dangereuses comme le sniper ou le bazzoka.

En résumé, dans les qualités:
- Graphismes et sons de bonne qualité
- Une jouabilité très correcte et assez complète
- Missions variées entre elles et changent parfois selon la difficulté
- Les trophées qui poussent à faire le meilleur score
- Un mode coopération entrainant
- L'univers Bond respecté...
et dans les défauts:
-...avec ce qui va comme inconvénients
- Visée correcte, mais perfectible
- Problèmes de frame et cinématiques un peu brumeuses selon certains
- Un peu court
- Un mode coopération difficile
- Un mode arène anecdotique

En conclusion, ce Quitte ou Double est un très bon jeu qui n'a malheureusement pas eu de suite améliorée. Le fait que je n'adhère pas à l'univers ne m'a pas empêché d'aimer le jeu, ce qui prouve peut-être qu'il est intéressant d'au moins s'y pencher.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 13/10/16 à 10:55.


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Instant manga: Magical Girl of the End

Article posté le 12/11/15 à 22:27

Les Magical Girls, tout le monde connaît ce terme, qu'on ait regardé une série ou juste entendu de nom comme Sailor Moon. Dans mon cas, c'était Sakura: chasseuse de cartes. Ce qui est étrange avec ce genre de série est le fait qu'elles sont des héroïnes de shôjo, mais que même un garçon pouvait un peu s'y intéresser. Les Magical Girls sont des filles mignonnes qui se déguisent pour aller sauver le monde grâce à ses pouvoirs magiques, sans oublier leur vie privée à côté, parlant principalement de l'amitié et de l'amour.
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Magie,...
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Justice et...
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Kawaii euh..., o.k. les gars, je crois qu'on a un problème

Et puis on a Magical Girl of the End.

L'histoire débute comme un shônen classique: Kii Kogami est un lycéen banal,dans un lycée banal, avec des notes banales, ayant des potes banals et un petit faible banal pour une jolie fille banale de sa classe banale. Bref, la routine. Seul le harcèlement que subit son amie d'enfance par d'autres filles de sa classe sort un peu de l'ordinaire, mais ce n'est pas important puisqu'il semble détourner à chaque fois le regard quand cela arrive.
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Le héros. Plus classique, on meurt.
Et puis un jour, au cours d'un examen banal pour lequel il n'avait banalement pas répété. Il voit par la fenêtre son prof de gym parlait avec une petite fille étrange. Après une discussion dans laquelle la petite fille ne dit pas un seul mot, elle lui explose la tête. Choqué par cet événement pas banal, Kogami ne se rend pas compte qu'il vient de voir sa première Magical Girl et que sa traversée en enfer a commencé ainsi que celui du monde. Pire, chaque mort que la Magical Girl provoque peut être ressuscité en zombie portant une robe noire (ne rigolez pas, ils sont plus dangereux qu'ils ont en l'air).
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Juste dans le cas où vous ne me croyez pas.
Le manga est extrêmement prenant pour plusieurs raisons.
La première est qu'on a un plaisir malsain à voir les morts. Chaque Magical Girl possède son propre pouvoir, ce qui varie les mises à mort qui peuvent parfois faire passer les Fatalités de Mortal Kombat pour du travail d'amateur.
La seconde est que l'auteur joue avec les clichés. Par exemple, dans un shônen normal, le héros sauverait la fille qu'il aime et ses potes. Pas ici, ils meurent dès le premier chapitre. Les Magical Girls sont gentilles; réfléchissez encore. Bref, rien n'est jamais acquis ou sûr dans ce manga.
C'est d'ailleurs le troisième point, aucun personnage n'est à l'abri. Il y a des moments où un personnages a juste le temps de se présenter avant de passer l'arme à gauche.

Ce manga a un peu la même faiblesse (ou la même force si on regarde le résultat) que Witch Hunter: un début sympathique, mais sans plus, pour se transformer en une histoire avec beaucoup de zones d'ombres dans lesquelles l'auteur y répond tout en nous faisant poser de nouvelles questions, nous donnant ainsi envie de lire la suite à tout prix. Dans mon cas, l'intérêt pour cette série s'est réveillé au volume 3 avec un de ces twists. J'aurais pu être foudroyé à ce moment, je n'aurais rien senti.

Le manga est maintenant à son septième volume. La première saison s'est terminé avec le volume cinq, nous sommes donc à la seconde saison. Les deux saisons sont assez différentes (mais je vous le laisse le découvrir). Le prochain est prévu pour décembre.

+ original
+ bien dessiné
+ personne n'est vraiment à l'abri
+ les clichés maltraités
+ le twist du volume 3
+ les héros en bas de la chaîne alimentaire
- un début un peu poussif
- la deuxième saison moins épique que le premier pour l'instant
- la violence peut déplaire
- un cliché important de l'histoire qui n'a pas été maltraité jusqu'au bout



Message édité 3 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 13/10/16 à 10:41.


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Instant manga: Witch Hunter

Article posté le 08/11/15 à 22:36

Contrairement à une idée répandue, les mangas ne sont pas que japonais; ils peuvent aussi être coréens et sont donc appelés "manhwa"(mais disons plutôt "le manga coréen", d'accord). C'est d'ailleurs l'un d'entre eux que je vais vous parler, qui est aussi mon manga préféré: Witch Hunter (sans le Robin).

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Les deux-tiers du monde sont dominés par les sorcières, suite à une guerre qui a commencé il y a longtemps et qui n'est toujours pas terminée. L'unique espoir de l'humanité est une organisation du nom de "Witch Hunter" regroupant des gens prêts à se battre, que ce soient des humains ou des sorcières qui ne souhaitent pas la suprématie des sorcières. Le tireur d'élite Tasha Godspell, accompagné de son compagnon Halloween, en fait partie, mais il n'a en fait qu'un seul objectif: retrouver la "sorcière rouge" avant que les autres WH la trouvent.

Si le début ressemble beaucoup à d'autres shonens classiques, ce serait une grosse erreur de dire que le manhwa n'a pas sa propre identité. Par exemple, chaque personnage a sa propre personnalité avec ses propres défauts qui sont très mis en avant. En général, le héros d'un shonen est, ou parfait, ou naïf, ou très gourmand. Ben, ici, il est très, très avare.

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Au final, même les méchants peuvent sembler plus sympathiques que les gentils tellement leurs défauts sont poussés, ce qui paradoxalement, augmentent malgré tout leur charme. Le niveau des dessins est excellent. L'univers est du genre fantastique, mais les sorcières ont créé, à partir de leur magie, les objets comme les pistolets ou les téléphones portables. C'est, cependant, l'histoire qui est très captivante: au début, on suit les aventures de Tasha tentant d'accomplir ses objectifs, puis on apprend qu'il y a aussi des camps ennemis dans le côté de l'adversaire, donc il y a des aides et des trahisons un peu partout, puis on suit le passé tragique d'un autre personnage, un peu de politique dans un autre empire, des questions que le lecteur se pose, des éclaircissements... Bref, à partir du quatrième volume, ça va dans tous les sens, mais ça reste étrangement très cohérent. De plus, le récit n'est pas dénué d'humour, loin de là.

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Il y a bien un défaut de taille, les sorties. Je ne sais pas si c'est à cause de l'auteur ou du fait que ce soit un manga coréen, mais il n'y a que deux nouveaux volumes qui sortent tous les ans. La patience est donc conseillé. Toutefois, maintenant, dix-sept volumes sont déjà sortis. On peut donc déjà avoir une bonne aventure.

Si j'ai envie de parler de ce manga, c'est parce que c'est mon préféré et que je trouve dommage qu'il ne soit pas plus connu que ça. Même si ça reste un avis personnel, je pense que vous passerez un excellent moment à le lire.

Sinon, il y a toujours le fan-service:
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Si vous voulez avoir le contexte, lisez le manga.

+ bien dessiné
+ malgré quelques clichés, le scénario arrive à être très captivant
+ un humour qui fait mouche
+ un univers fascinant
+ le héros avare; rare dans les mangas
+ en fait, tous les personnages ont un défaut qui est rarement vu dans les mangas
+ pour les fans de "la Table Ronde", les chevaliers font aussi partie de l'histoire
+ le fait qu'on veut voir que la suite à tout prix...
- ... mais il faut six mois pour sortir un nouveau
- le charme prend place vers le quatrième volume (début très bon, mais pas assez pour n'avoir envie de lire que ce manga)

[EDIT de sf : J'ai corrigé deux balises qui foiraient.]



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 19/11/15 à 14:31.


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