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Blazblue, Continuum Shift Extend

Article posté le 10/01/16 à 22:48

Pour fêter l'achat du troisième épisode de la série Blazblue, je vais vous parler du second opus. Pour ceux qui n'ont pas encore commencé le premier (trouvable sur Steam si jamais), je vais faire de mon mieux pour ne pas mettre de spoil. Sachez aussi qu'il existe différentes versions de ce jeu et que je parle ici de la plus aboutie.
Pour le test du premier, voici le lien: http://www.blork.net/blam/topic-2452#p-105059

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La jaquette européenne est simple, mais elle a son charme.

Jeu étant développé pour la PsVita, Ps3, X360 et Steam, il reprend les qualités du premier et corrige les plus grands défauts. Commençons par les graphismes:

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Rouge contre bleu, Dante contre Vergil, Mario contre Sonic,...

Pas de grand changement à ce niveau, mais il est difficile d'améliorer ce qui se rapprochait déjà de la perfection. Encore une fois, les musiques sont de toute beauté: chaque personnage a son thème qui colle avec son histoire et si on affronte à un adversaire particulier avec un certain personnage, on peut avoir un thème spécial. Les voix sont, ou en japonais, ou en anglais. Si le premier est meilleur que le second, elle reste d'un niveau acceptable. Pour la jouabilité, on garde les bases du premier jeu (quatres touches d'attaque, les distorsions et les astrals,...) et on rajoute quelques subtilités pour les experts.

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Bravo à celui qui arrive à prononcer le nom du majordome sans se reprendre

Le jeu nous propose désormais dix-neuf personnages (sept de plus), chacun avec son propre style. Les développeurs ont enlevé les attaques enregistrés du second joystick pour mettre à la place un mode stylish. C'est très simple: si vous n'êtes pas doués aux jeux de combat ou que vous n'avez pas le temps de vous perfectionner, vous prenez ce mode et le jeu vous permet de faire des enchaînements décents rien qu'en appuyant sur un bouton par exemple (sauf Hakumen, car il ne fait rien de simple). Le jeu devient plus facile, mais ne pensez pas que vous pouvez gagner tous vos combats avec ce mode.

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Le nombre de modes de jeu a augmenté

L'un des défauts que j'avais cité dans le premier jeu est le manque de modes de jeu. Ici, l'erreur est corrigée. Faisons un rapide résumé des modes les plus intéressants:

Tutoriel: absent dans le premier, ce mode nous apprend des techniques de base ainsi que des techniques avancées. De plus, il est possible d'avoir un rapide résumé des techniques des personnages (s'il est rapide, quelle style d'attaque il a,...)

Arcade: identique au précédent. La seule nouveauté est que, si vous finissez le mode arcade sans perdre un round et en finissant un des dix ennemis avec un astral finish, vous aurez le droit d'affronter un onzième adversaire. Il n'est pas invincible, mais vous allez quand même souffrir.

Versus: classique.

Score attack: identique au Time attack du jeu précédent.

Unlimitedmars: il s'agit d'un mode Score attack, mais vos adversaires sont en unlimited (forme plus puissante d'un personnage, sélectionnable pendant le choix des personnages) avec une difficulté plus élevée. Si vous réussissez ce mode, vous êtes un dieu à mes yeux.

Training: classique

Challenges: une extension du Tutoriel pour moi. Chaque personnage a quinze challenges qui sont des combos à réaliser. Les deux premiers montrent les attaques spéciales du personnages. Un bon moyen d'apprendre les combinaisons possibles.

Abyss: mode mélangeant combat et RPG. Vous choisissez un personnage que vous pouvez améliorer contre des Golds (qui se gagnent en jouant). Pendant que vous faites des combos, vous descendez des étages. Tous les vingt étages, on interrompt le combat et on vous en envoie un tout neuf. Si vous gagnez le combat, vous pouvez améliorer votre personnage en lui augmentant ses statistiques (attaque, défense, vitesse, saut), un pouvoir spécial (du genre, vous regagnez un peu plus de vie entre chaque combat), de l'argent ou la possibilité de descendre un certain nombre d'étages directement. Sachez que vous regagnez un peu de vie entre chaque combat et que vos adversaires peuvent aussi avoir des statistiques améliorées.

Story: un des autres défauts du précédent jeu était le côté ennuyeux pour avoir 100% pour chaque personnage. Ici aussi, c'est corrigé. Pour commencer, les histoires ont moins d'embranchements bizarres qui peuvent être décidé par un choix, une victoire ou une défaite. Chaque personnage a trois fins: la bonne, la mauvaise (vous obtiendrez, dans ce cas, un Help me, Kokonoe qui vous expliquera comment avoir la bonne fin) et la fin comique (sauf Hakumen, car il ne rit jamais). Si vous perdez un combat et qui ne vous amène à aucune fin, il y a enfin un continue qui vous fait reprendre directement le combat perdu. De plus, ces défaites ne comptent pas pour faire le 100%. Comme dans le jeu précédent, il y a le Teach me, miss Litchi qui vous apprendra la mythologie de l'univers. Sachez que le Extend propose un résumé du premier jeu, qui prend quand même une heure à jouer. Sympa, mais je conseille toujours de jouer au premier avant (surtout que certaines révélations ne sont pas présentes dans le résumé et sont considérées comme connues, comme l'identité d'Hakumen).

Gallery: c'est aussi le magasin: vous débloquez des récompenses par votre niveau, puis vous devez les acheter avec la monnaie du jeu. Cela peut être des images, des voix ou les formes Unlimited.

Network: jeu en ligne, classique, mais efficace.

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Help me, Kokonoe, j'ai eu la mauvaise fin et... dis donc, tu m'insulterais pas, par hasard?

Le jeu fait-il un sans-faute? Presque. Pour commencer, le jeu est disponible en quatre langues: japonais, anglais, chinois et coréen. Si vous ne connaissez pas un minimum l'une de ces quatre langues, vous risquiez de passer à côté de beaucoup de choses. Ensuite, le mode Story peut provoquer quelques avantages ou handicapes à votre personnage dus au contexte du récit. C'est une bonne idée, mais ils sont trop peu présents, dommage. Enfin, toutes les histoires ne se valent pas (bien que la majorité est très intéressante).

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En conclusion, ce jeu est excellent, mais je le conseille à ceux qui ont joué au premier, sauf si vous acceptez qu'un résumé super rapide vous explique le précédent jeu en omettant quelques détails. Le jeu est présent sur Steam pour 29 francs (environ 25 euros); il les vaut.

+ Jouabilité, musique et graphisme toujours excellents
+ Plus de modes de jeu
+ Le Story corrigé et amélioré
+ Le mode Stylish pour ceux qui n'ont pas le temps
+ Le Tutoriel et le Challenge pour entraîner ceux qui en ont
+ Beaucoup de bonus
+ Bonne rejouabilité, même en solo
- Pas de français
- Les particularités de certains combats en Story peu fréquentes
- Certaines histoires un peu faibles comparées à d'autres (Arakune, notamment)
- Hakumen qui n'a pas de fin comique, a son Stylish moins pratique que le mode normal ET L'IA L'UTILISE TOUJOURS MIEUX QUE MOI!



Message édité 4 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 19/05/16 à 08:26.


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Instant Manga: les Japonais ne savent pas parler le japonais

Article posté le 10/01/16 à 12:01

Puisque beaucoup de personnes sur le forum sont intéressées à vouloir apprendre le japonais, je me suis dit que je vais vous présenter ce petit essai, version manga (oui, il y a vraiment beaucoup de styles de manga).

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L'auteure Hebizo décide de raconter, en trois volumes, les anecdotes d'Umino Nagiko, professeure de japonais pour étrangers au Japon, dans un manga. Ce manga n'a pas de vrai histoire dans le sens où il n'y a pas vraiment de début, ni de fin. Il s'agit, en fait, de petites histoires de quatre pages chacune.

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Les dessins sont très simples, mais ont un certain charme. Le manga parle surtout des difficultés entre les élèves et la prof. Cela peut être des idées que se font les élèves du Japon, de la différence entre les coutumes des pays, mais le plus souvent, de la langue japonaise et de son histoire.

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Entre les lapsus des élèves ("morve" (hanamizu) et "miel"(hachimitsu), par exemple) et leurs questions en apparence simples, mais tellement complexes en vrai, l'auteur nous montre les particularités d'une langue, qui mine de rien, est encore moins simple qu'il n'en a l'air. Après deux petites histoires, on peut avoir un petit essai écrit de l'enseignante, nous expliquant légèrement plus en détail certaines particularités de la langue, du Japon ou de son métier, ou un examen reprenant le cours montré précédemment.

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Bref, ce manga n'a pas de vrai défaut. Simple dans sa réalisation, il dévoile des détails de la culture du Japon, des anecdotes de leur langue et certaines particularités d'autres cultures étrangères (les Indiens arrivent à compter jusqu'à seize avec une seule main). Pour ceux qui veulent apprendre le japonais, allez vite vous l'acheter.

+ Dessins simples, mais tellement mignons
+ Histoires courtes, mais le format est parfait pour ce genre d'essai
+ Des informations sur la langue japonaise et sa culture...
+...ainsi que sur d'autres pays
+ Quelques exercices pour ceux qui veulent apprendre le japonais
+ Des personnages de nationalité différente avec des personnalités différentes (il y a un Français)
- Le manga ne nous apprend pas les bases du japonais, juste quelques particularités intéressantes
- Il est peut-être recommandé d'avoir déjà quelques bases pour comprendre les lapsus (c'est bien connu: quand on explique une blague, elle devient moins drôle)


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Instant Manga: Red eyes sword (Akane ga Kill!)

Article posté le 29/12/15 à 22:51

Le cliché le plus courant dans les mangas est celui du combat. C'est simple, on a d'un côté le héros pur et super gentil qui ne souhaite que la paix dans le monde sans tuer personne, et de l'autre un sale type odieux et cruel qui ferait passer le diable pour un enfant de chœur. Dans ce cas, le gentil gagne en vainquant, voire en convertissant l'ennemi sans perte humaine (sauf le méchant des fois). Pas ici, et il y a des moments où on souhaiterait que ça soit le cas.

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Une couverture simple pour un des mangas les plus malsains de ma vie.

Tatsumi, jeune adolescent ayant un don pour le combat, décide de partir de son village avec deux de ses amis pour rejoindre la capitale. La raison est que son village est pauvre et qu'ils souhaitent s'engager à l'armée pour gagner beaucoup d'argent. Toutefois, il ne rencontre que des problèmes: séparé de ses amis, il se fait virer de l'armée avant d'avoir pouvoir pu s'inscrire parce qu'il voulait un poste plus avancé que celui proposé et comme ce n'est pas assez, il se fait pigeonner par une femme, perdant ainsi tout son argent. Par chance, à la nuit tombée, il rencontre une jeune fille de la noblesse, Aria, qui propose de l'aider. Sa chance est-elle revenue?
Non, car la capitale est corrompue et ceux qui ne craignent pas la pauvreté ou l'armée sont, ou des monstres, ou des morts. Ici, les criminels sont ceux qui appliquent la loi et les justiciers sont considérés comme des criminels, dont le groupe le plus fameux est les Night Raid.

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A ce jour, sept volumes sont sortis. Le manga montre beaucoup de scènes de combat avec une petite particularité: il existe dans ce monde des armes impériales, armes ayant chacune un pouvoir spécial (katana empoisonné surpuissant, pouvoir de la glace,...). Si ces armes donnent un avantage considérable dans les combats, elles ont une malédiction; on dit que, si deux personnes ayant chacune une arme impériale s'affrontent, le combat se termine forcément par un mort.

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Mais la plus grande force de ce manga est son côté dérangeant. Pour commencer, des gentils meurent assez fréquemment et de manière horrible. Ensuite, difficile de haïr certains méchants; certains savent que leurs actions sont ignobles, mais le font pour une bonne cause; leur mort attire donc le même degré de tristesse que si c'était un gentil. De plus, certains personnages décrits comme cruels montrent des fois des traces d'humanité (Esdeath envers Tatsumi et son équipe, par exemple), ce qui perturbe le lecteur. Mais le pire est que l'auteur ne cache rien des horreurs de la guerre et de la corruption, que ce soit la torture, les meurtres, la prostitution voire le viol. Ces horreurs ne sont pas cachées, elles sont montrées, pas toujours en détail, mais suffisamment pour comprendre ce qu'il se passe.

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Akane ga kill! est un manga assez difficile à conseiller. Non pas parce qu'il est mauvais, mais parce qu'il est plus direct qu'un vol d'oiseau. Ici, on prend le risque de s'attacher aux personnages, sachant que leur vie ne tient qu'à un fil; on continue à tourner les pages en espérant une suite heureuse en prenant le risque de voir les scènes les plus atroces. Uniquement pour ceux qui arrivent à être sensibles à ce genre de scènes tout en n'étant pas traumatisés par ces dernières.

+ Bien dessiné
+ Mythologie intéressante
+ Personnages attachants, même chez les méchants
+ Certains méchants ont une part d'humanité, certains gentils ont une part d'ombre; pas de vrai gentil, ni de vrai méchant.
+ La guerre et la corruption montrées sous leur vrai visage et elles ont hideuses
- la mythologie pas vraiment expliquée
- morts des gentils et des innocents, viols, tortures,... si vous n'avez pas des nerfs d'acier, vous allez déprimer.
- Ma foi en l'humanité vient de disparaître.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 11/05/16 à 11:22.


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Instant Manga: Lost Paradise

Article posté le 22/12/15 à 18:50

Il faut savoir que les mangas ne sortent pas directement en format "manga", mais par chapitre dans un magazine. En général, l'auteur commence par un chapitre et, s'il a du succès, on en fait une série. Le magazine publie un chapitre à la fois. Si le manga perd de son audimat, l'éditeur prévient l'auteur d'accélérer la fin. Pourquoi je dis cela? Parce que la raison de pourquoi Lost Paradise est un mauvais manga, pour mon cas, peut avoir un lien avec l'ordre de faire une fin rapide.

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Classer ce manga dans la catégorie shônen est à la fois excellent et suicidaire. Sora et Tsuki sont inscrites dans le prestigieux lycée Utopia, réservé aux plus richissimes élèves.Mais en entrant dans la cour, Soma apprend que cet établissement dispose un jeu virtuel dans lequel des étudiants se battent avec des armes virtuelles. Quand il perd un combat, l'étudiant doit donner l'arme à son adversaire.
Le côté choquant vient du fait que l'arme vient de la femme. Chaque étudiante représente une arme (pistolet, sabre,...). Si une arme est brisée en deux par exemple, la femme ressent la sensation d'être brisée en deux. En dehors des combats, elles sont reléguées au rôle d'objets: elles obéissent à leur maître et leur maître peut les torturer comme bon ils leur semblent. Seule règle prenant la défense de la gent féminine: aucun homme n'a le droit de faire du mal à une étudiante appartenant à un autre étudiant.
Soma, ayant depuis toute petite le rêve d'être un "chevalier", tente de toutes ses forces de sauver les filles. Par chance, une mystérieuse femme lui donne le pouvoir de participer au jeu en tant que guerrier et non en tant qu'arme. Armée de cette nouvelle capacité, elle se lance dans une aventure qui ne dura que six tomes,.. et à raison.

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Commençons par les qualités: c'est bien dessiné. Que ce soit les personnages ou les décors, rien à redire à ce niveau. L'idée du jeu virtuel , bien qu'ayant déjà existé, s'intègre bien avec le message féministe du manga. Les règles accentuent aussi la misogynie du lycée. En gros, on avait de bonnes bases pour donner une leçon de vie importante que la société d'aujourd'hui adoucit, néglige, voire nie encore aujourd'hui.

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Mais les défauts rattrapent très vite les qualités et les dépassent de loin. Pour commencer, La logique de cet établissement: comment la police ne peut pas avoir fermé cette endroit? Même si le courrier et les lignes téléphoniques sont surveillés, il est impossible de savoir le manque d'éthique de ce lieu. Bon, c'est peut-être pour montrer que le problème n'est pas beaucoup parlé.
Mais, je pardonne moins le manque de personnalité de certains personnages. Soma est le héros de shônen classique: vaillante, têtue, altruiste, mais pas très futée. Cela reste acceptable. En revanche, certains sont aussi complexes qu'une huître, quel que ce soit le camp. A part une poignée, rien ne sauve ça de la noyade.
Autre défaut, les camps. On a les garçons méchants, ignobles et cruels d'un côté, et de l'autre, les filles gentilles, fragiles et sans défense dont une seule tente de s'opposer au premier. En plus d'être simpliste au possible, ceci cache une meilleure possibilité. Il aurait été plus intéressant que Soma crée un groupe où il y a des garçons qui ne tolèrent pas cette vision des choses (on est pas tous des enculés quand même).
En fait, on a le problème inverse à partir du volume quatre (c'est là que commence la descente). Le garçon je-suis-un-total-enfoiré-mais-en-fait-je-ne-voulais-pas-faire-cela-parce-que-au-fond-je-sais-que-c'est-mal apparaît. Ça passe une fois, mais pas la deuxième fois et le manga va en abuser par la suite. Quitte à choisir, autant garder l'idée que les garçons sont méchants plutôt que cette alternative.
Mais le summum de la médiocrité apparaît au dernier tome.... Pour faire simple, la fin du tome cinq prévoyait un combat final. Au début du tome six (le dernier), on nous raconte le passé d'un autre personnage à la place du combat. O.K., c'est une technique que j'ai déjà vu, donc j'accepte. Le problème, c'est que les actions de ce personnage sont, au mieux illogiques, au pire odieuses. Ensuite, on apprend que ce flash-back vient de l'inconscience de l'héroïne (déjà tu n'étais pas présente à certains moments, comment tu peux savoir ça donc?), car elle se serait évanouie entre les deux tomes. O.K., le coup du rêve pour expliquer l'histoire, c'est déjà carton rouge. Mais surtout, le défaut précédent est ici surutilisé: le boss de fin, le possesseur de l'établissement, les autres méchants, les garçons qui ont abusé des filles,... Tout le monde est pardonné et tout le monde vit heureux dans le... O.K., stop, là, c'est n'importe quoi. Ce n'est pas une bonne fin, c'est une idiotie sans nom.

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Rajoutant au fait que le message contre la misogynie n'est pas très efficace, notamment par le manque de liens avec la vie réelle. Cela aurait été plus percutant de préciser comment les femmes sont traitées ailleurs que dans ce lycée, car au final, on a l'impression que le problème ne vient que de cet endroit.

Si j'ai parlé de la publication dans les magazines, c'est peut-être parce qu'il a un lien entre la soudaine gentillesse des garçons et la fin totalement à l'ouest. Publié dans un magazine pour shônen, le public a dû en avoir marre du traitement du sexe masculin et se délaisse du récit. La première faute serait donc pour récupérer le public, la deuxième serait l'échec de la première solution.

Au final, Lost Paradise est un échec qu'on n'aurait pas voulu. Le message du manga méritait à être passé, mais le sentiment que l'auteur ne va pas au bout de ses idées et des fautes assez importantes ne me permettent pas de le conseiller. Dommage.

+ bien dessiné
+ concept de base intéressant
+ message important
- personnages inintéressants
- vision simpliste des méchants par leur sexe
- le changement de camp trop forcé
- le tome 6, un guide sur les fautes à ne pas faire
- le message, pas assez exploité dans la vraie vie
- Les idées, pas assez exploitées



Message édité 5 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 08/07/17 à 23:21.


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Instant Manga: GE, Good Ending

Article posté le 18/12/15 à 21:42

Bien que ce soit un sujet qu'on trouve plus fréquemment dans les shôjos (mangas pour jeunes filles), on peut trouver des mangas ayant pour thème la romance dans les shônens. On a, par exemple, le fameux Ichigo 100% ou le très sympathique Kagami no kuni no Harisugawa. Mais on sert derrière ces mangas une grosse louche d'humour afin de ne pas perdre le public masculin. Pas dans Good Ending et ça le rend meilleur.

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L'étudiant Seiji Utsumi est amoureux de Shô Iketani, présidente du club de tennis et d'une classe au-dessus. Le problème est qu'il n'ose pas s'approcher de cette dernière et se contente juste de la regarder jouer au tennis de loin, équipé de jumelles (pas du tout glauque). Un beau jour, pendant qu'il faisait son "passe-temps" favori, une autre membre du club, Yuki Kurowaka, lui tire une balle de tennis dans la tronche (il faut applaudir le tir parce que, vu la distance, c'était pas gagné). Croyant au début que Seiji les espionnait, elle apprend par la suite qu'il est amoureux de la présidente. L'énigmatique Yuki décide donc de l'aider à avouer son amour à Shô, notamment en l'inscrivant au club. Sa raison? Un étrange pari qu'elle s'est faite à elle.

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C'est donc une série de seize volumes avec de nombreux coups de théâtre qui vous attendent. Contrairement aux autres mangas, on évite les clichés ou on n'en abuse pas. Le coup que le personnage féminin est déjà amoureux ou a déjà une relation avec le personnage masculin; on oublie, il n'avait que des amis masculins avant et aucune fille ne lui tournait autour. Toutes les personnages féminins ont un faible pour le personnage masculin; non, il y a bien un triangle amoureux, mais sur le nombre de personnages présents, ce cliché n'est pas confirmé. Des scènes ecchis (légèrement pervers) à outrance; il y en a, mais il y en a plus dans un volume d'Ichigo 100% que dans toute la série de GE, donc non, cela reste honnête.

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En fait, la véritable force de ce manga est le côté tranche de vie très réaliste, qui ne tombe pas entièrement dans l'humour (bien qu'il n'y a pas mal de passages assez humoristiques). Des fois, on oublie la romance du personnage principal pour s'intéresser à la vie de ses amis, à leurs rêves. Les autres personnages sortent avec d'autres personnages, il y a des ruptures, des rivaux,...
Les rivaux, parlons-en; ils sont réalistes. Ils ne sont pas le cliché "plus beau, plus riche, plus séducteur, mais plus connard aussi". Non, ils sont comme le héros et ses amis: ils font des erreurs- certaines plus graves que d'autres-, mais on peut être surpris d'être ému par un personnage qui nous avait écœurés plus tôt et, à l'inverse, mépriser un personnage qui nous avait semblé sympathique au premier abord. Mais au fil de l'aventure, les personnages évoluent et pas seulement Seiji.

Difficile de décrire le manga sans trop spolier (c'est pour ça qu'il n'y a pas beaucoup d'images aussi). En soi, ce shônen romantique est une bouffé d'oxygène: le thème, bien que déjà utilisé, évite les clichés existants, ce qui le rend plus réaliste et plus excellent. A lire absolument pour ceux qui veulent un peu d'amour dans ce monde de brute.

+ Bien dessiné
+ Scénario réaliste et pas téléphoné
+ Evolution des personnages visible
+ Personnages attachants, aux personnalités variées, dont l'auteure n'en délaisse aucun
+ On évite les plus gros clichés (Humour omniprésent pour éviter que le lecteur masculin fuit, l'abondance des scènes ecchi,...)
+ Il y a quand même un peu d'humour
+ Des rivaux, certes, mais pas d'antagonistes, ce qui les rend humains
+ Une bonne fin, effectivement
- Smiley : lag29.gif La série est finie.Smiley : lag29.gif



Message édité 3 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 21/12/15 à 17:52.


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