Blork & size.fac > Lecture / Écriture > [Topic général] L'univers des comic books

Message laissé le 25/10/16 à 19:24

Ah cool, une BD Spiderman faite pour moi !

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Club des Papas !

Message laissé le 14/11/16 à 15:19

Dernier volume de la saga:



J'avoue que je suis un peu triste pour Gordon, j'aurais voulu le voir plus souvent dans le rôle de Batman. De même que pour Madison.
Sinon, c'est un excellent comics: le Batman est cohérent, le lien Bruce Wayne-Batman aussi, ainsi que les autres personnages en soi. Un ennemi dangereux pour Gordon qui est bien parti pour jouer dans la cour des grands. Les deux petites histoires annexes à la fin collent bien avec l'univers de Batman.
Seul vrai reproche, il n'y a eu aucune évolution frappante à la "mort" de Batman, il me semble. Là où les précédents volumes avaient apporté quelque chose à l'univers (la cour des hiboux, Harper, Owlman,...), il me semble qu'il n'y a rien de nouveau ici.

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Message laissé le 18/11/16 à 18:05

Un autre comics:



Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mais il semble que Matt Murdock soit devenu procureur et qu'il a changé de costume, mais passons.
Daredevil essaie d'arrêter Dix-Doigts, un méchant manipulateur qui dirige une église et qui a dix doigts sur chaque main, avec l'aide de son nouveau associé, Blindspot.
J'apprécie bien Blindspot. Certes, on n'a pas encore beaucoup d'informations sur lui encore, mais le nouveau venu a du potentiel.
Le style de dessin est originalement bien. Il y a peu de couleurs, on a l'impression, des fois, d'être daltonien; sans doute en lien avec la cécité de Murdock.

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Message laissé le 18/11/16 à 18:45

Citation :

Si ce n'est finalement la présence de Gordon sous le masque, ce qui en soit est assez inédit. Même si je le trouve plutôt trop méconnaissable à mon gout dans sa caractérisation.

Et le méchant, Bloom, reste aussi pour le coup original.

Maintenant, j'ai trouvé ça bien moins énervant que Endgame bizarrement !

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Club des Papas !

Message laissé le 18/11/16 à 20:48

Gordon en Batman est une bonne idée. J'appréciais notamment son sens de l'humour. En revanche, il n'était Batman que pendant un volume et demi, ce que je trouve peu.

Et puis, dans le genre "je porte le costume d'un superhéros que je connaissais bien et qui ne peut plus le porter", il y a Superior Spider-Man.

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Message laissé le 23/11/16 à 20:59

Un comics Marvel que j'ai acheté récemment:



Si vous vous souvenez du concept du Spider-Man Noir, dont j'ai écrit deux articles, c'est la même idée sans être à la même époque.

Nous sommes en pleine guerre froide et une femme vient de voler une valise nucléaire. L'unique personne qui serait assez cinglé et efficace pour la récupérer est le soldat Wade, alias Deadpool.

Deadpool n'a pas son pouvoir auto-guérisseur, mais il est toujours fou et ça tombe bien car c'est mon style préféré de Deadpool: un type cinglé dans un monde plus ou moins cohérent. Pas de super-pouvoir ou de super-méchant et c'est très sympa. Comme quoi, Marvel sait aussi écrire des trucs plus réalistes quand il veut.

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Message laissé le 14/01/17 à 16:55

Nouveau comics:



C'est un bon comics, je crois que c'est mon préféré des trois. Dans le premier, c'était plus proche de la vie banale que de la vie de super-héros. Ici, on équilibre les deux sans que Jessica soit la super-héroïne, mais la protagoniste principale, même si on s'attarde sur d'autres personnages.
Elle est enceinte et son entourage est composé de personnes déguisés de manière flashy. En dehors de la première histoire (très réussie), le comics est lié directement à d'autres événements (Secret War, House of M).

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Message laissé le 18/01/17 à 16:09

Autre comics:



Alors là, c'est nul.
Bon, les qualités. Les dessins sont jolis, on a quelquefois des styles bien différents et c'est intéressant de voir la variété de Spider-Man existants (certains étaient marrants). J'adore aussi la scène où le Superior Spider-Man (Otto Octavius) réussit à convaincre un Ben Parker/Spider-Man de venir se battre avec eux. De quoi montrer qu'il a quand même un leadership.
En dehors de ça, c'est un foirage total. Le vrai Peter Parker est propulsé dans cette guerre contre les héritiers de façon trop abrupte.
- Ecoute Spider-Man 616, comme tu as réussi à vaincre Morlun, deux fois qui plus est, on voudrait que tu sois le leader de notre équipe.
- D'accord, je vous promets d'être un bon chef même si je ne vais jamais expliquer mes plans ce qui va amener des tensions dans l'équipe et surtout je vais oublier que le point faible des héritiers est la radioactivité alors que j'avais vaincu Morlun de cette manière la première fois. A la place, pendant tout le comics, je vais ordonner à d'autres Spider d'aller récupérer d'autres Spider pour se faire tuer lamentablement quelques pages plus loin.
Malgré ce plan foireux, j'ai toujours l'impression que ça va trop vite, qu'on coupe des scènes. Il y a un moment, deux Spider-Women vont aller sauver une troisième. Quelques pages plus loin, elles sont dans une situation délicate qui s'est déroulée hors-champ (et les hommes les sauvent; rajoutons le sexisme, j'ai vraiment envie de démonter ce comics). Le Spider-Man Noir, l'un de mes préférés, a été blessé dès le début. Résultat, on le ramène dans son monde et on en parle plus.
Mon plus gros problème, ce sont les interactions entre les différents Spider-Men. Je ne sais pas, mais je pense que si je recontrais des versions différentes de moi-même ou de personnes que je connais, je crois que je dialoguerais avec eux pour apprendre les différences entre les mondes. Ce serait encore plus vital si l'un d'entre eux était mon enfant ou une amie que je n'ai pas pu sauver dans mon monde.
Ici:
- Gwen??
- Peter??
- Je dois partir en mission et je refuse que tu viennes.
- Pourquoi?
(Peter et d'autres partent en mission puis reviennent)
- Gwen, je ...
- T'inquiètes, on m'a expliqué ce qui est arrivé pendant que tu étais parti, il est donc inutile qu'on perde des pages supplémentaires à développer nos personnages.
Même Mayday Parker, la fille de Peter Parker, c'est à peine mieux que Spider-Gwen.
Et puis, il y a un méchant qui devient gentil en un claquement de doigts, la crise de Superior Spider-Man, des idioties prophétiques,...
Vous ai-je dot à quel point je n'ai pas aimé le comics?

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Message laissé le 20/01/17 à 20:06

Voilà qui ne me rappelle pourquoi j'aime pas Spiderman ! Merci Paradox, c'est important d'entretenir le dégout ! Ca me saoulait que tu me parles d'histoire sympa sur le personnage !

C'est de l'humour bien sûre !
Mais clairement ouais, ça à pas l'air fun !

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Message laissé le 23/01/17 à 01:09

En fait, je ne devrais pas dire que ce comics est nul car je suis en minorité selon les avis de nombreux lecteurs. Je pense que c'est un problème de subjectivité et d'attente: je voulais que les Spider-Men interagissent entre eux; les autres attendaient autre chose et l'ont eu.

En lisant une critique négative sur cette série, l'auteur se plaigniat que le personnage ait une société (merci Otto) et qu'il affronte des menaces plus grandes, car à la base c'est un héros de proximité qui a des problèmes dans la vie civile dont le salaire.

Mouais, si je concède que je préfère aussi plus le Spider-Man qui s'occupe de crimes humains plutôt que des menaces galactiques, multi-parallèles et autres, j'aime bien le fait qu'il ait une société. J'appelle ça un changement intéressant. Pour moi, Spider-Man, c'est un type qui prône la protection des citoyens au détriment de sa vie civile; qu'elle consiste à être un pauvre photographe ou le chef d'un département est le cadet de mes soucis.

Sinon, même si c'est plus proche du jeu vidéo, j'ai eu le cas inverse avec les tests de Batman Telltale; certaines notes étaient négatives. Là encore, c'est discutable. En dehors des bugs, je n'ai pas trouvé de gros défauts pendant ma partie, mais est-ce le syndrome de l'arbre qui cachait la forêt? Dans les autres critiques, j'avais entendu dire qu'échouer certains QTE ne provoquaient presque aucun changement. Après quand tu es excellent, tu les réussis tous et tu ne vois pas le problème, mais je note. La critique qui m'est restée au travers de la gorge, en revanche, c'est celle du "le scénario déjà vu".

Montre-moi les comics, critiqueur, car je suis intéressé par ce genre d'histoire!

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Message laissé le 27/01/17 à 17:48

Je suis complètement ton raisonnement. C'est d'ailleurs un des problèmes que j'avais à faire des critiques sur DC Planet

Pour le coup, mon commentaire se voulait aussi un peu humoristique ! Mais il est évident qu'on ne peut pas se plaire dans tout ce qui sort et qui est soit disant le top du top. J'ai toujours du mal avec l'univers de "Dark Knight Returns".

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Club des Papas !

Message laissé le 21/02/17 à 11:19

Autre comics:



Ce n'est pas une aventure de Batman, mais l'autobiographie de Paul Dini, que je connais pour une bonne série de comics de Batman.
Paul n'a pas de chance. Fier de son imagination débordante qui fait vivre des personnages autour de lui, il vit une relation insatisfaisante avec une actrice ambitieuse (je dirai même que "relation" est un mot trop fort). Jaloux que son "amie" ait d'autres intérêts, il essaie de la rendre jalouse en jouant la distance. Et pendant qu'il rentre seul, deux jeunes l'agressent. Le traumatisme commence.

C'est plus une histoire de résurrection. Paul s'est fait agressé, se rend compte que celle qu'il aimait ne l'aime pas du tout,... Bref, la déprime commence, les personnages de comics le blessent ou essaient de l'aider.

Une bonne histoire de tranche de vie où on apprend qu'après un coup dur, il faut avancer pour s'en sortir.

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Message laissé le 21/02/17 à 15:00

Je n'ai toujours pas lu ce bouquin qui est pourtant assez bien reçu à peu près par tout le monde!

Il est sur ma liste... Puis c'est Paul Dini quoi!

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Club des Papas !

Message laissé le 22/02/17 à 16:39

Autre comics:



Un mutant surpuissant et instable est apparu et il est capable de raser la planète. Scott et les X-Men (qui sont à froid parce que Scott est toujours un terroriste) vont tenter de l'arrêter. J'insiste sur le "tenter".

J'ai un avis mitigé qui tend vers le bon. Pour commencer, il y a pas de zombies-Cyclope comme sur la couverture. Ensuite, j'aime bien le conflit latent entre les mutants et les humains. Le Fauve n'arrive pas à contacter les Avengers alors que le problème est planétaire. La fin est à la fois logique et tirée par les cheveux. Disons qu'on a presque un Deus Ex Machina un peu facile. J'attends la suite pour voir si c'était une bonne idée.

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Message laissé le 22/02/17 à 22:18

Bon je savais pas trop où le mettre (bougez les modos si vous voyez un meilleur endroit) :

Marine Le Pen : the Dark Knight, par Usul

Je veux pas rentrer dans le côté politique, mais c'est une comparaison que je m'etais déjà faite il y a déjà bien longtemps. Batman, c'est un peu un Donlad Trump / Marine Le Pen dans le sens où ils pensent que les institutions ne répondent plus aux problèmes et qu'il faut les outre-passer pour un bien supérieur. Les contextes sont bien évidemment différents mais j'ai toujours trouvé que la plupart des héros de comics de super-héros américains, et Batman le premier, n'étaint pas des modèles à suivre mais justement des modèles à ne pas suivre, et que toute la subtilité revenait à montrer en quoi ces modèles peuvent être dangereux tout en ne montrant des gens souvent de bonne foi mais qui font des erreurs amplifiées par leur condition de (super-)héros (ou de super villains, car finalement, ce sont les mêmes modèles, avec des points de vue différents).

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"With kindness comes naïveté. Courage becomes foolhardiness. And dedication has no reward. If you can't accept any of that, you are not fit to be a Magical Girl."
でも!でも!かわいいからOK!

Message laissé le 23/02/17 à 17:24

Arg, le Batboy qui est en moi saigne devant tant de bons arguments. Après, on pourra dire que Bruce Wayne ne fait pas de la politique, aide les civils et n'hésite pas offrir de fortes sommes d'argent pour des œuvres caritatives. Je vois mal Trump ou Le Pen faire ça spontanément.


Après des modèles à ne pas suivre: oui et non. Batman, on est d'accord, n'a pas surpassé la tragédie de ses parents et tente d'aider de manière plus directe, mais qui ne fonctionne qu'à court-terme (les méchants reviennent). Il a d'ailleurs un côté autodestructeur.

Dans les modèles qu'il faut suivre, je prendrai comme exemples Superman de DC et Spiderman de Marvel.
Le premier ne cherche qu'à aider les gens sans les gouverner (sauf dans Injustice où justement les exemples sont inversés). En général, il évite de se battre contre les malfaiteurs (en même temps, une peau pare-balles, ça aide). Il use plus de la diplomatie que de la violence.
Spider-Man, lui, ne lutte pas vraiment contre le système. La seule raison pour laquelle il arrête les méchants, c'est parce qu'il le peut et ne veut pas prendre le risque que quelqu'un se fasse tuer avant que la police ne l'arrête.

Sinon, ça me fait rappeler un truc bizarre sur Civil War: on construit des prisons spécialisées et au top de la sécurité pour les superhéros renégats, mais personne n'a eu l'idée de le faire pour les super-vilains avant.

Logique de comics.

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Message laissé le 23/02/17 à 18:15

@Jonath
Il est bon ce Usul!

C'est pour ça d'ailleurs que Batman, j'en suis un peu revenu
Paradox donne de bons exemples mais je vais étayer.
Après, cela reste du comic book, de la BD (je ne parle volontairement pas des films ici), il ne faut pas l'oublier, et dans les faits, les auteurs qui s'occupent du personnage contraste plus ou moins bien cet aspect du personnage. Tous n'écrivent pas Batman avec la même nuance. Et on a une sorte d'étalonnage du fascisme de Batman en fonction de qui l'écrit. Quand c'est Frank Miller, on est carrément dans l'extrême droite. Quand c'est Scott Snyder, on est plutôt républicain sympa. Quand c'est du Grant Morrison, on est dans le centrisme, on hésite! Et c'est assez formidable d'ailleurs à analyser. Et c'est précisément la raison qui fait que j'aime autant les comics-book. Car si on décortique le personnage et qu'on l'expose dans sa manière la plus brute, comme le fait Usul ici pour les besoins de la vidéo, on tombe facilement sur une caricature. Mais quand on rentre avec intérêt dans le personnage, on réalise les nuances de celui-ci et on fini par s'y attacher. C'est pas pour autant qu'on est obligé d'adhérer à ses principes. Cela reste cependant fascinant.

Il est d'ailleurs reconnu plus ou moins avec humour que si Batman est plutôt un héros de Droite, Superman est plutôt le champion de la Gauche (c'est à travers cette idée que leur confrontation fait sens, quand elle a lieu). Là où Batman a tout acquis par l'argent (même ses propres compétences martiale, il les a eu grace à l'argent qui lui a permi de voyager et de recontrer les bonnes personnes), Superman a tout acquis par lui même et force d'intégration, cela vaut autant pour ses pouvoirs qu'il lui a fallu cacher et contrôler comme son statut de journaliste du Daily Planet.

On peut aller plus loin dans l'analyse en regardant la galerie de vilains de chaque protagoniste (même si les contre exemples sont nombreux). Mais on associe Batman contre les petits criminels, ceux des rues, les fous (Joker), les pauvres (bandits et autres hommes de mains qui n'ont pas d'autres solutions pour s'en sortir), ou alors, les déchus (Double-Face, Clayface, etc.). Tandis que Superman lui, affronte les puissants, les élites, à commencer par Lex Luthor, le corporatiste (qui a été souvent représenté dans sa jeunesse à coté d'un jeune Bruce Wayne en plein apprentissage de la finance), le dieu Darkeseid (ouais carrément des dieux), l'armée représenté ici par des General Lane ou des Metallo (arme de dissuasion fomenté par l'armée américaine dans la majorité des versions, afin de destituer Superman).

Maintenant il est aussi intéressant de creuser du côté des auteurs d'origine. Batman a été crée par un opportuniste, un vrai filou, du nom de Bob Kane, qui s'est approprié toutes les bonnes idées de son nègre (Bill Finger) qui écrivait tout les scénarios pour lui, et a fini richissime, savant jouer avec les droits d'auteurs.
De l'autre côté, on a Jerry Siegel et Joe Shuster, deux immigré juifs à New York, parachuté ici à cause de la monté du nationalisme en Europe. Qui écrivent l'histoire d'un autre immigré, Alien cette fois-ci, qui s'en va combattre les riches pour aider les pauvres. Et ils ont fini par perdre les droits sur leur création, pour se voir finalement, des années plus tard (en 1978), gagner enfin un procès obligeant DC Comics à leur verser 35000$ par an de rente annuelle (tu parles d'une affaire). Joe Shuster n'en aura jamais profité, il est mort cette année là.

Pour Superman, cependant aussi, il y a une nuance obligatoire à suivre et à vérifier selon l'auteur qui l'écrit. Ainsi, on a un bel exemple d'extrême gauche fascisante du personnage dans Red Son, écrit par Mark Millar, où le personnage sert carrément Staline, étant tombé non pas aux US avec sa fusée, mais dans l'URSS. Ensuite, on a aussi le Superman de Grant Morrison, plutôt du genre "Front de gauche", a péter à coup de pilone dans les instutions, s'attaquant à des banquiers qui menace des pauvres gens d'expulsions pour construire des parking à la place (le tout écrit avec plus de subtilité que ce que j'évoque ici ahah), faisant fit la aussi de la loi, sans pour autant bloquer les force de l'ordre. Il pourrait être casseur de CRS, mais il ne leur renvoi pas les fumigènes dans la tronche. On passe enfin un peu plus à droite, tout en restant à gauche, avec Geoff Johns, qui remet en valeur l'esprit familiale du personnage (sans le coté cul cul catho), la défense et protection des opprimés et une morale implacable. Mais une implication plus large dans les conflits mondiaux, dépassant ainsi son cadre premier, de ne jamais s'impliquer politiquement... Ce qui lui joue évidemment des tours.


Maintenant, quand à la question de savoir si ils sont des personnages à suivre, à s'inspirer, je dirais à défaut, pas plus que de véritables références comme... nos parents. L'idée justement, c'est que personne n'est parfait. Et malgré tout, les auteurs ont quand même, la plupart du temps une conscience morale assez forte et représenté dans leur BD (si on passe Frank Miller... xD). Si le message "politique" est souvent en filigranne, presque impalpable, les enfants verront surtout les bonnes intentions et passeront outre les conséquences, même si bon nombre d'auteurs s'amusent soit dit en passant, à exposer les personnages a ses dites conséquences. Ainsi récemment, Batman a du affronter le Victime Syndicate, un groupe de gens, pauvres à l'origine, qui ont été des victimes collatérales de la guerre de Batman contre le crime. Ce qui remet bien en perspective la morale du personnage, et c'est assez succulent.

Il ne faut pas oublier les règles, qui sont tout le temps rappelé, tout le temps mise en avant. Superman et Batman ne s'attaquent pas aux mêmes personnes. Ils ne proviennent pas du même monde. Mais ils ont un sens morale qui converge. Protéger les leurs. Et parfois, les leurs, ce sont les mêmes personnes. De plus, ils ne tuent pas (encore une fois, on oublie les films xD), la vie de l'autre est une priorité (quelque soit son origine, sa richesse ou sa couleur de peau) et j'en passe. Difficile de se dire que les gamins vont devenir de sale petit fascho à cause de leur héros. Le racisme, l'exclusion, la colère, sont autant de thèmes qui sont traités avec bienveillance dans ces comics là, même quand on inverse les procédés comme dans Injustice. On trouvera toujours quelques contre exemple (Frank Miller), mais clairement, la valeur héroïque des Super Héros n'est pas à rejeter. Tout comme, il est je pense, maladroit, de généraliser ces derniers et leur valeurs comme une bande de facho en collant. A vrai dire, à part les plus symbolique, le thème est souvent encore bien plus flouté que ça.

Je pourrais parler de Wonder Woman des heures, du symbole féministe qu'elle représente. Je pourrais parler de Green Arrow (pas la série, par pitié), qui part d'un postulat identique à celui du Batman (jeune riche qui a perdu ses parents), et qui au final, fini dans sa "forêt" d'immeuble, à défendre les pauvres contre les institutions et à jouer les Robins des Bois (un croisement morale finalement, entre Batman et Supes).

Si on expose les personnages dans leur plus simple appareil, il est facile de n'y trouver finalement que peu d'intérêt, peu de valeurs. Surtout à travers un passé peu reluisant parfois. Mais aujourd'hui, les nuances sont exposées, étirées, tabassées, retournées, et c'est ce qui fait toute la valeur des ComicBook de Super-Héros.

Et une dernière fois, NON JE NE PARLE PAS DES FILMS!

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Club des Papas !

Message laissé le 24/02/17 à 11:59

Batman affronte aussi des gens riches quand même. Le Pingouin, Black Mask, le Requin, Silence,... certes, certains ont perdu leur fortune après leur rencontre avec Batman, mais il ne faut pas totalement le mettre dans la droite-extrême.

J'avais entendu parler d'une certain problème de droit de Bob Kane, mais je n'imaginais pas qu'il était malhonnête.

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Message laissé le 06/03/17 à 12:28

Autre comics:



Sympa, mais sans plus. Black Widow doit travailler avec le méchant Lion Blessé car il dispose des informations qui pourraient mettre à mal l'ex-espionne russe.
L'histoire n'est pas mémorable sans être mauvais; peut-être que la suite rehaussera le niveau. J'apprécie beaucoup Natasha en revanche. Les dessinateurs ont laissé tomber le côté super-sexy pour se concentrer sur ses performances d'espionne et ça fait plaisir.

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Message laissé le 15/03/17 à 10:44

Petite entorse, un "comics" qui n'est pas un "comics de super-héros", mais un "comics américain":

Chose impressionnante, c'est une prof de l'uni qui nous a conseillé cet auteur pour nos cours sur les BD (The Dream! A quand pour les jeux vidéo?)
C'est long, je n'en suis qu'à la moitié. Ca parle des problèmes dans le monde de la BD: le média n'est pas considéré comme un art, les maisons d'éditions freinent la liberté d'imaginer, les inégalités entre femmes, peaux, religions et autres minorités,...
C'est passionnant! C'est complet, même si on sent qu'on peut creuser encore et j'adore le style du comics.

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