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Les jeux de Shadow pour 2017

Article posté le 05/01/18 à 19:54

Je vais sûrement louper des trucs et je réserve un petit coin à la fin pour mes gros coups de cœur


-Shantae and the Pirate‘s curse

Hasard des soldes steam oblige, j'ai commencé ma découverte des Shantae par le deuxième opus de la trilogie actuelle. Il s'agit d'une sorte de Metroidvania très orienté plateforme savec une ambiance orientale (assez rare que pour être souligné) et des graphismes rétro. C'est joli, très coloré, bourré d'humour concon, le gameplay est classique mais ultra-efficace, la difficulté est progressive avec quelques pics mais sans jamais donner envie de manger son pad. L'Ost est signée Jack Kauffman (le mec qui a signé la musique de Shovel Knight) et est excellente (j'ai rentré quelques morceaux dans ma playlist d'ailleurs). En bref, si vous aimez les metroidvanias très orientés plateformes, foncés, c'est du bon. Personnellement, je me fais le premier en 2018 (comme ça je pourrai terminer par le 3, oui, oui, c'est logique).

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-Trine 3 : The Artefact of Power

Je suis vraiment entre deux chaises pour celui-là. Le jeu est clairement des années lumières en dessous du 2, la faute à quelques petits couacs de précision dans la maniabilité (je pense surtout au grapin de Zoya), une difficulté et une créativité à la baisse dans les énigmes et la disparition de l'arbre de compétences (quoique cela a au moins eu pour effet de forcer le joueur à vraiment exploiter ses trois gugusses) et une durée de vie rachitique qui voit l'histoire s'interrompre brutalement. D'un autre côté, les environnements sont toujours autant à couper le souffle et je me suis arrêtée à quelques reprises pour admirer le décor. C'est aussi le Trine qui a paradoxalement le scénario le plus intéressant (d'autant plus râlant quand tout s'arrête brutalement). Et surtout, le jeu est comme ça parce que le studio a voulu lancer quelque chose de trop costaud pour ses finances (le jeu a bénéficié d'un budget 3x supérieur au 2 pour pouvoir passer en 3d, mais clairement, c'était insuffisant). Dommage, parce que le jeu avait clairement le potentiel de rivaliser avec son aîné, et vu les retours, il risque juste d'être le chant du cygne de la série. Les développeurs sont allés jusqu'à publier une vidéo pour s'excuser et s'expliquer. Moche.

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-Grim Fandango Remastered

Un bon vieux point and click Lucas Art, et le dernier jeu de la boîte auquel Tim Shaffer a participé. On y incarne Many Calavera, un squelette qui a pour mission de faucher les âmes et de veiller à leur transport jusqu'à l'au-delà mais qui va se retrouver à combattre une vaste conspiration visant à dépouiller des morts de leur droit d'accès au paradis pour les revendre à des morts fortunés. Niveau ambiance, le jeu est juste grandiose avec son mélange entre le folklore mortuaire du Mexique et un film noire façon Casablanca. Le personnage a un humour corrosif qui fait mouche et les seconds rôles sont marquants et ont des caractères bien trempés. Tout serait parfait si certaines énigmes du jeu n'étaient pas aussi perchées. La plupart du temps, on devine à peu près ce qu'il faut faire, mais on se fait avoir parce qu'on n'exécute pas une étape improbable. Il devient dès lors compliqué de jouer sans la solution à portée de main et ça c'est moche. Ça reste un jeu qui vaut le détour par son ambiance et son histoire.

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-Starbound

Vous connaissez Terraria ? Ben Starbound c'est Terraria en mieux (en même temps le créateur est un ancien de Terraria donc…). Un sandbox avec de l'exploration spatiale, une histoire, des crafts à gogos, une pelletée de biomes différents et de planètes à exporter. Bref, la crème des sandboxs 2d.

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Steam World dig

Ambiance originale avec celui-là puisqu'on a un mélange entre du western et du steampunk. Le postulat est tout bête. On incarne un robot qui doit atteindre le fond d'une mine en cassant des blocs, évitant des pièges, combattant des ennemis, trouvant des artéfacts utiles, récoltant des ressources qui permettent d'obtenir de l'argent pour acheter des powers-up et augmenter le nombre de boutiques disponibles. Le gameplay est bien maîtrisé, le style graphique très sympa et la difficulté reste totalement abordable. Un bon petit jeu qui vous fera passer un très bon moment.

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-The Witcher 2 : Assassins of Kings

Commencé en 2016 et terminé début 2017. A l'inverse du premier, c'est opus porte très bien son âge grâce à un système de combats bien revu et des graphismes solides servis par une belle patte artistique. Le jeu est très prenant et refait vraiment le lien avec les livres tout en respectant magnifiquement le matériaux de base. Les personnages sont complexes, l'intrigue est passionnante, l'ambiance de bonne facture et le deuxième chapitre est complètement différent en fonction du camp que vous choisissez. Son plus gros défaut reste son gameplay en combat qui est toujours un peu trop rigide (Geralt esquive avec la réactivité d'une enclume). Si le premier jeu, ses graphismes hideux et son système de combat rigide vous rebutent, lisez un petit résumé et passez directement à celui-ci, vous ne le regretterez pas.

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Super Mario Odyssey

Une très bonne surprise. Je le réserve surtout pour jouer en coop avec mr Shadow mais je l'ai aussi pratiqué en solo et que ça fait plaisir de voir un Mario comme ça. Le jeu est joli, dynamique, doté d'une bande son bien choisie, de clins d'œil nostalgiques bien placés, sa difficulté est très variée et tant les débutants que les Mr Pity y trouveront leur compte. Le gameplay donne une assez large palette de mouvements, le fait de contrôler les monstres donne des capacités totalement différentes à chaque fois et les différentes missions de récupération des lunes sont suffisamment variées pour qu'on ne s'ennuie jamais. Je suis loin de l'avoir terminé, mais ce que j'ai vu me suffit pour me forger un avis. Pour moi c'est clairement le meilleur Mario depuis Galaxy et une bonne bouffée d'air frais pour la licence. J'ajoute que Mr Shadow qui est pourtant assez hermétique au Mario (même Galaxy ne l'avait pas convaincu) adore celui-ci (mais c'est peut-être juste parce que son rêve c'était d'incarner un chapeau en fait).

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Xenoblade Chronicles 2

J'avais des craintes à cause du cara design des personnages mais je me suis bizarrement mise à beaucoup l'apprécier en jouant. Je n'ai pas assez d'heures de jeu que pour délivrer un avis complet, mais ce que j'ai vu m'a totalement convaincue. Le gameplay, à priori accessible recèle énormément de subtilités qu'il est essentiel d'assimiler pour vraiment faire le poids en combat. L'intégration des Lames, unités de soutiens définissant les arts (compétences), l'arme, certains bonus du héros et disposant de compétences de terrains permettant d'accéder à des zones/éléments cachés ainsi que la capacité d'en changer en plein combat offre beaucoup de possibilités. L'Ost et les environnements sont à la hauteur des deux premiers Xenoblade et jusqu'à maintenant, l'histoire et les personnages sont intéressants.

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Et maintenant on arrive sur les deux gros coups de cœur qui sont venus concurrencer Okami dans mon top jeu.

-The Legend of Zelda : Breath of the Wild

Vu son iconoclasme et son ambiance méditative, je comprends que le jeu ne plaise pas à tout le monde, mais pour moi ça a été la rencontre gagnante. Le jeu est un hommage à l'exploration et à la nature sauvage. L'aborder en ligne droite ne vous amènera que de la frustration, il est fait pour être exploré au faire et à mesure de vos envies et du hasard. Il donne une grande impression de vie malgré ses vastes plaines désertes grâce à des PNJ qui ont toujours l'air d'être réellement occupés et plongés dans leur vie quotidienne et un vaste écosystème composé d'animaux et plantes de toutes sortes et aux comportement assez réalistes. La difficulté des combats est revue à la hausse, et il vous faudra réfléchir et faire preuve d'anticipation, d'ingéniosité et de discrétion pour progresser au début du soft. Les énigmes sont variées et amènent un bon coup de frais par rapport à ce qui se faisait dans les opus précédents. Les personnages reçoivent enfin un développement psychologique un peu plus conséquent (même si ça reste du Zelda hein, ce n'est pas Mass Effect non plus). Mention spéciale pour la princesse Zelda qui est vraiment un personnage intéressant dans cet opus ainsi qu'à une certaine scène avec un certaine Zora qui ne m'a pas laissé les yeux secs. Du côté des graphismes, la patte artistique est particulièrement réussie et le parti pris d'avoir utilisé peu de musiques pour mettre en valeur les sons environnementaux fonctionne très bien.

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The Witcher 3 : Wild Hunt

Avec son passage à l'open World, la saga s'offre un final de toute beauté. Les graphismes et la patte artistique sont à couper le souffle, les combats ont été revus (merci Dark Souls) et sont désormais très agréables à jouer. Le jeu ajoute une forte dimension d'enquête et force le joueur à se préparer avant les affrontements avec de grosses bestioles (consultation du bestiaire, utilisation d'huiles spécifiques sur les lames,…) ce qui offre un énorme plus au niveau de l'immersion et donne vraiment l'impression d'être un sorceleur. Les quêtes sont nombreuses et ont toute une réelle écriture (fedex connaît pas) ce qui représente un impressionnant tour de force. Le scénario ainsi que les personnages sont toujours aussi bien écrits (bonus : j'ai chialé deux fois)). Ce dernier opus se distingue par la forte influence que le joueur peut avoir sur la fin en fonction de ses choix tout au long de la partie. La crème de la crème du rpg occidental, à la fois brillant comme adaptation, et surtout comme jeu. Foncez les yeux fermés

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Message édité 1 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 06/01/18 à 12:54.


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tests indies volume 3

Article posté le 04/01/15 à 17:54

Je joue, je joue et j'oublie de rédiger mes tests... ralala

1. Element4l
genre : plates-formes/réflexion (atmosphérique)
support : pc

On commencer avec une de mes premières déceptions de l'indé. Element4l vous mets dans la peau d'un genre de gouttelette qui peut se transformer en quatre éléments différents ayant chacun leur particularité. La glace vous permet de faire des glissades, l'air de flotter et de faire quelques sauts (mais vous rend vulnérable au choc), la pierre de rouler très vite (pour peux que vous timmiez convenablement vos accélérations) et le feu de faire des genres de bonds de comètes (et de résister à la lave). En fonction de la manière dont le terrain s'agence, il vous faudra jongler entre ses quatre pouvoirs, sachant que votre gouttelette ne peut avancer que sur son élan, et que si elle s'arrête, il vous faut recommencer la portion de route en cours.

Vu que nous sommes en présence d'un jeu à atmosphère (c'est pas moi qui le dit, c'est les développeurs), on va commencer par s'attarder sur les graphismes et la musique. Côté graphismes, pas grand-chose à dire, ils ont une patte indéniable et les jeux de teintes rendent vraiment bien. Côté musique c'est déjà moins ça. Je n'ai rien contre l'électro dans les ost (j'apprécie assez le travail de la team meat ou la bo de Dust force) mais là où j'ai trouvé certaines pistes très réussies, d'autres m'ont vraiment tapé sur les nerfs, ce qui n'est pas idéal pour un jeu atmosphérique.

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On ne va pas se mentir, certains environements sont vraiment magnifiques

Le second point qui fâche se situe au niveau du gameplay. Le jeu n'est pas facile et demande des réactions assez rapides pour les switchs de pouvoir ce qu'on ne peut pas lui reprocher. Par contre il arrive fréquemment que des checkpoints soient vraiment mal placés et vous empêchent d'arriver avec l'élan/la trajectoire optimale pour passer un obstacle. On se retrouve alors à galérer comme un couillon pour tenter de passer tant bien que mal ou bien reculer vers le checkpoint précédent. Dans le même ordre d'idée, le jeu donne parfois l'impression que les contrôles sont un peu lâches et il ne sera pas toujours facile de comprendre ce que vous avez fait de travers pour foirer votre coup.

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Pétage de douille dans 3...2...1...

Pour relativiser, le jeu se paye quand même une moyenne de 77 en métacritic, preuve que certains l'apprécient quand même. Cela dit, si vous voulez tester, je ne peux que vous conseiller de le choper dans un bundle ou à moins 75% sur steam, c'est plus sûr sachant que le jeu revient à huit euros au prix plein alors que pour un euro de moins, vous pourrez vous prendre Nihilumbra....

2. Nihilumbra
genre : plates-formes/ réflexions (atmosphérique... nyark ! nyark !)
support : pc/ wii u/ios

Vous incarnez une petite boule noire fraîchement née nommée Born et qui s'enfuit d'un lieu fort peu sympathique nommé the void. Seulement, il ne l'entend pas de cette oreille et ce met à vous envoyer des monstres et à vous poursuivre en engloutissant tout sur son passage...

Les graphismes donnent l'impression d'avoir été peints à la main et sont très réussis, mais là où le jeu frappe fort c'est avec sa musique, tour à tour mélancolique ou menaçante (l'ost peut d'ailleurs être écoutée/achetée sur le site du jeu) et en adéquation parfaite avec le style du jeu. Côté ambiance, un narrateur se charge de commenter votre progression vous faisant vous interroger sur le bienfondé de votre fuite en avant et donnant un petit voyage psychologique pas inintéressant pour le joueur.

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Un style indéniable et la narration suit bien

Côté gameplay, Born peut marcher et sauter, mais surtout utiliser des pouvoirs qu'il récupérera sur les cinq premiers niveaux du jeu et qui prendront la forme de couleur à étaler sur l'écran. Le bleu crée des surfaces glissantes qui vous permettent de faire des accélérations ou d'envoyer les ennemis patiner dans le vide, le vert crée une surface où vous pouvez rebondir (ou faire rebondir), le rouge crée du feu capable de carboniser les ennemis (mais pas tous sinon c'est pas drôle), le brun crée des zones adhérentes et le jaune crée des zones électrifiées nécessaires pour activer certaines machines. Le jeu y va en douceur, vous laissant le temps d'appréhender chaque couleur avant de vous proposer des situations nécessitant de jongler entre elles. Chacun de ses quatre niveaux se termine sur une poursuite avec the void, ce qui donne lieu à des phases de scrolling forcé sollicitant plus vos réflexes. Passés ses cinq premiers niveaux (qui vous prendrons dans les trois heures) vous devrez retourner dans les zones précédentes désormais contrôlées par the void. Si les cinq premiers niveaux sont assez faciles, leur version revisitée va directement vous donner l'impression d'être passé en vétéran sans passer par la case normale ou difficile et il vous faudra dès lors une parfaite maîtrise des couleurs ainsi que des réflexes de serpent (heureusement le jeu ne vous fait jamais recommencer de trop loin).

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Bien réfléchir et ne pas se précipiter

Au final, Ninhilumbra est une excellente surprise dont le seul défaut est la césure de difficulté un peu brutale entre ses deux parties.

3. Triple town
genre : puzzle
support : pc/ios

Sf ayant été très exhaustif sur les mécaniques de ce jeu je ne vais pas m'amuser à tout vous redétailler. Je signalerai juste pour m'y être mise et avoir entraîné récemment l'âme innocente de ma chère maman ce jeu a un potentiel addictif assez terrifiant. Les mécaniques de jeu qui ont l'air assez simples au premier abord regorgent en fait de subtilités et le tout demande une planification des coups à très long terme pour pouvoir prétendre aux meilleurs scores. Pour ne rien arranger, le jeu intègre aussi l'aléatoire avec ses petites pestes d'oursons qui déboulent toujours quand vous n'êtes pas prêt à les recevoir. J'ajouterai que, sur pc, vu qu'il se lance en fenêtré en ne prenant que très peu de ressource, qu'il sauvegarde amoureusement votre progression et qu'il se joue à la souris, c'est le jeu idéal pour meubler le temps d'attente au téléphone avant que la SAV de votre opérateur internet ne puisse s'occuper de votre cas (véridique !), mais ça marche aussi pour meubler la demi-heure avant votre feuilleton du soir. Un très bon investissement à long terme à n'en point douter (10 euros prix plein sur steam).


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Des fois ça part en latte très vite...


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Tests indies : volume 2

Article posté le 08/05/14 à 14:32

Soldes steam obligent (bon j'avoue pas que), j'ai pu jouer à une chartée d'indies supplémentaires (sans compter les plus vieux), donc il devient urgent que je fasse une partie de mes test. Je rappelle que ce sont des mini-tests et que si vous avez fait un test complet du jeu dont je parle, n'hésitez pas à me signaler que je rajoute un lien.

1. Bastion
genre : beat them all (plus ou moins)
support : pc/xbl/iphone

La première chose qui va vous frapper en lançant la bête ce sont ses graphismes, tous dessinés/peints à la main. Ils sont très beaux, colorés et chargés en détails. Les musiques ne sont pas en reste et certaines vous trotterons dans la tête. Le scénario se laisse suivre (le monde a explosé et vous cherchez à comprendre ainsi qu'à retrouver des survivants et à tenter de trouver une solution) mais c'est surtout la narration qui fait le sel de ce jeu. En effet, tout au long des niveaux, une voie narrative raconte ce qui s'est passé ou fait des commentaires sur ce qui vous arrive (y compris quand vous vous croutez d'une plate-forme oui). Combiné au fait que les niveaux se construisent sous vos yeux, le jeu donne l'impression de se cristalliser tout entier dans sa narration ce qui en fait une expérience de jeu très intéressante.

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Les plates-formes se développent au faire et à mesure de votre avancée

Côté gameplay, vous allez parcourir une volée de niveaux bourrés de bestioles peu aimables. Heureusement, vous allez acquérir un arsenal hautement diversifié au fil de votre aventure. Autre atout de choix, le Bastion, une zone qui vous sert de qg et qui va, au fil des cristaux d'énergie que vous ramènerez ce doter d'une foultitude d'options telles qu'une forge pour améliorer votre équipement, un autel des dieux pour obtenir plus de gains (mais aussi plus d'ennemis), un stand de liqueurs pour obtenir des bonus de stats,... Outre les niveaux principaux, chaque arme possède une aire de défit et si vous aimez les défis, vous aurez accès à des niveaux rêve, où vous devrez résister à des vagues d'ennemis alors que la voix narrative vous raconte l'histoire d'un des protagonistes.

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C'est beau mais c'est bourré de bestioles qui ne vous aiment pas

Côté durée de vie, compter à peu près six heures pour une run (si vous tracez vraiment), mais le temple des dieux ainsi que les petits objectifs optionnels peuvent gonfler un peu le tout sans trop de problèmes.

Conclusion : Bastion est une très belle expérience de jeu à tenter grâce à sa narration omniprésente et à son ambiance (graphismes/musiques) travaillée.

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Voilà à quoi ressemblera votre Bastion après quelques heures de jeu

2. Rogue legacy
genre : rogue like
support : pc/ps4/ps vita
testé par Poring : http://www.blork.net/blam/topic-1691

Ce jeu ne paie pas de mines avec ses graphismes rétro un peu quelconques, ses musiques peu marquantes et son scénario assez simpliste et pourtant l'ignorer serait faire une monumentale erreur, parce que ce jeu à un gameplay d'enfer.

Concrètement vous incarnez un chevalier qui doit aller défoncer quatre boss pour péter sa mouille au gros vilain, le tout en traversant un château blindé de pièges et d'ennemis avec juste son épée... et la mort définitive. Heureusement, une fois votre premier gusse cuit (sans doute en cinq minutes chrono), vous pourrez repartir avec un de ces trois héritiers (et un nouveau château généré aléatoirement).

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Oui si vous tombez là-dessus durant votre première heure de jeu vous allez souffrir

Histoire de vous permettre de progresser, vous gagnerez des niveaux, de l'or qui vous permettra d'investir des compétences dans un arbre plutôt vaste (petite contrainte, normalement vous ne pouvez pas cumuler l'or de deux héritiers vu que vous le donner au gardien du château pour rentrer), des plans d'armes pour le forgeron, et des runes pour la voyante. Le tout donne un très beau sentiment de progression d'autant que le château est divisé en quatre zones (une par boss), avec une difficulté croissante. Concrètement, quand vous lattez un boss, vous allez fouiner dans la nouvelle zone, où vous allez recommencer à vous faire pourrir, alors que zut, vous commenciez à peine à être à l'aise dans la première. Vous tomberez aussi sur des salles présentant de défis qui ne sont pas réalisables par tous les héritiers (heureusement vous avez la possibilité, de conserver votre château précédent contre malus d'argent chez un png) ou des boss optionnels, le tout étant promesses de récompenses bien utiles. Vos héritiers présentent des classes différentes (des mages, des prospecteurs, des guerriers barbares, des guerriers polyvalents,...) mais surtout, et c'est un des coups de génie du jeu, des tares/habiletés ! Si certaines sont inoffensives (comme le fait de lâcher un vent en sautant à l'occasion), d'autres influent vraiment sur le jeu (le fait d'être myope va vous flouter le décor proche de votre perso). je n'en dits pas plus pour laisser découvrir, mais la manière dont les tares/habiletés ont été intégrées dans le jeu est particulièrement ingénieuse.

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Le premier boss, et oui, même lui va vous en faire voir

Conclusion : ce jeu est exigeant mais il présente une courbe de progression jouissive ainsi qu'une pointe d'humour franchement bien venue. Ajoutez à cela le donjon totalement aléatoire et vous obtenez un jeu ultra adictif.

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Le fameux arbre de compétences

3. World of goo
genre : puzzle game
support : pc/wii/iphone/android

Précurseur de nos indés à succès World of goo est un ovni dans le genre puzzle game. Les graphismes sont totalement barrés et la bande son ultra sympathique.
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Le principe est con comme chou, vous devez crée une structure grâce à de petites boules nommées goo, pour amener au moins un nombre, déterminé pour chaque niveau, de vos petits protégés à un tuyau. Là où ça se corse, c'est que vos constructions sont sensibles aux lois de la physique, et que vous allez très vite vous rendre compte qu'il est parfois nécessaire de sacrifier des goos à la stabilité plutôt que d'essayer de foncer. A peine aurez-vous compris cela que de nouveaux goos vont apparaître avec de nouvelles caractéristiques et ainsi de suite. Mieux, à partir des troisième et quatrième chapitres, on ne vous donnera parfois que une ou deux sortes de goos, mais vous devrez les exploiter d'une façon totalement inédite. Comme vous l'aurez compris, le jeu se distingue par sa grande variété qui empêche toute lassitude de s'installer. Côté durée de vie, comptez entre 6 et 8 heures pour venir à bout des cinq chapitres. Toutefois, vous aurez encore la possibilité de tenter les ocd de chaque niveaux. L'ocd consiste à sortir un certain nombre de goos par les tuyaux. Sauf que là où les objectifs de niveaux vous demandaient d'avoir compris la physique du jeu, les ocds vont vous demander d'en comprendre et d'en exploiter toutes les subtilités. Ah et le jeu se permet même de faire passer un message sur notre société, elle est pas belle la vie ?

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Ce passage paraît infaisable au premier abord, jusqu'à ce qu'on comprenne qu'il faut changer d'approche et là ça devient assez tranquille

Conclusion : amateur de puzzle game, plongez sur ce jeu, vous aurez droit à une expérience inédite (et pas un xème clone de colums ou tetris)

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Pas toujours facile la vie de goo...


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Petit guide kickstarter

Article posté le 06/02/14 à 23:05


Voilà, je vous ponds vite fait un papier parce que je sens que tôt ou tard, le débat va arriver sur le forum. En fait depuis un certain temps, des news des plus alarmistes sur les arnaques kickstarter circulent. Il s'agirait de projets ayant récolté leur financement mais où les concepteurs se sont tirés avec la caisse ou se sont plantés en cours de projet. Même si le web contient de l'alarmisme cucul (grillable par recoupement des sources), il n'en demeure pas moins que les risques de fraude peuvent exister. J'ai donc décidé de vous poser quelques petits trucs pour y aller en minimisant les risques. Bon par contre, je ne suis ni économiste ni juriste, donc si quelqu'un veut approfondir ses aspects du sujet/ corriger des choses que je dis surtout qu'il n'hésite pas. Même chose pour l'ampleur réelle des fameuses fraudes d'ailleurs.

Mais d'abord, un petit rappel, un donateur de kickstarter n'est pas, comme certains le croient, un acheteur anticipé mais bien une sorte d'actionnaire. Même si c'est contre promesse de recevoir le produit fini+ quelques avantages et non pas de retoucher de l'argent, il n'en demeure pas moins qu'il donne une certaine somme pour permettre la réalisation du projet. Il existe donc un risque que le projet ne se développe pas comme prévu voire foire, même en cas de financement réussi.

Toutefois, la perception de ce risque ne doit pas vous empêcher de soutenir des projets, car certains sont portés par des concepteurs volontaires et sérieux qui méritent totalement leur chance. Mais il existe quelques recommandations dont tenir compte pour avoir l'esprit plus tranquille.

Premièrement, et s'est sans doute le critère majeur, un projet qui est présenté avec une certaine avance est beaucoup plus fiable qu'un projet purement théorique. Prenons le cas d'un jeu vidéo. Si les concepteurs arrivent déjà avec un ou deux ans de travail et un prototype comprenant des phases de gameplay et une part de la bande son, il y a pas mal de chances que le projet voit le jour, puisque de toute façon, il est déjà en partie concrétisé et que vraisemblablement, son créateur est motivé et a juste besoin d'un coup de pouce pour pouvoir développer son jeu comme il le souhaite. A l'inverse, un projet qui n'est accompagné que de quelques artworks et de la promesse, purement théorique d'un gameplay audacieux, aura moins de chance d'être sérieux (à noter que les projets de ce genre trouvent très rarement des donateurs).

Deuxièmement, un bon projet doit clairement montré dans quoi il compte investir l'argent de ces donateurs. Rien de plus dangereux qu'un budget un peu vague avec un fondateur qui va trop investir d'un côté avant de se rendre compte qu'il est trop juste d'un autre et qu'il va devoir restreindre ses ambitions. Préférez les projets qui sont capables de dire quelle somme précise va être investie dans quoi, y compris dans le cas des paliers bonus.

Troisièmement, même si ce point peut désavantager de nouveaux visages prometteurs, les projets fondés par des têtes connues ont de meilleur chance, tout simplement parce qu'ils sont faits par des gens qui ont déjà une bonne expérience pratique et savent de quoi ils parlent (je pense à l'Armikrog de Yohmi entre autre).

Quatrièmement, un projet qui ne se valorise pas par lui-même et se sent obligé d'avancer une star qui n'a rien à voir avec la conception elle-même pour vous faire donner sent légèrement le brûlé, un peu comme les stars qu'on embauche dans les pubs de jeux vidéo en fait...

Cinquièmement, et ce critère est surtout valable pour les jeux vidéo, une bonne communication avec réponses aux questions des donateurs et nouvelles démonstrations de l'avancée du projet est un plus. Ca montre le dynamisme des développeurs et leur implication.

Voilà, ces points n'ont rien d'une moyenne arithmétique mais à mon avis, un projet qui ne possèdent aucun des critères nommé ci-dessus présente un plus fort taux de risque (même si pour être parfaitement honnête, je crois qu'un tel projet se gaufrerait lamentablement dans sa phase de financement).


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Tests Indies: Volume 1

Article posté le 15/01/14 à 22:29

Je chipe son idée de format à Pity pour vous parler d'un genre de jeux que je consomme avec pas mal de boulimie ces derniers temps, les indies. Le concept, ça va être de parler à chaque fois de trois jeux en en dégageant les traits les plus importants et de renvoyer aux tests que vous en aurez éventuellement faits aussi. Si vous avez écrit un article complet sur un des jeux et que j'oublie de vous mentionner, n'hésitez pas à vous manifester.

1. Dust an elysian tail
genre : beat them all (et Castelvania like bien assumé aussi)
support : pc/xbl
testé par Third: http://www.blork.net/blam/topic-1596

Sorti de la tête d'un unique développeur secondé par deux musiciens et quelques doubleurs, ce jeu est le fruit d'un travail de longue haleine.

La première chose qui frappe, c'est les graphismes somptueux en 2d que le jeu propose. Ils sont colorés, variés et admirablement travaillés. L'animation est également très fluide (c'est là qu'on voit que le développeur est animateur de formation). Le style paraît assez dessin animé au premier abord, mais ce look n'est pas innocent comme nous le verrons plus bas.

Le gameplay n'est pas original, mais marche bien avec quelques combos, et attaques spéciales, ainsi que les traditionnelles esquive et parade. Le jeu se paie le luxe d'être parfaitement jouable au combo clavier TOUCHPAD. Vous aurez une petite gestion de points de compétences ainsi qu'un système de crafting bien utile. Plein de petits secrets ainsi que des challenges bonus sont répartis sur les cartes du jeu ce qui lui confère une durée de vie appréciable. Le jeu propose également plusieurs mdoes de difficulté. Attention, à moins que d'être un très grand débutant évitez le mode facile et commencez en normal. Si vous vous sentez à l'aise avec ce genre de jeux, n'hésitez pas à démarrer en difficile.

Le scénario est très bon. Sous un départ un peu « cucul » (un personnage qui se réveille amnésique), il cache en fait une forte dureté difficilement atténuée par le style furry des personnages. Les dialogues sonnent justes, sans excès de pathos ou de morale planplan et votre protagoniste ainsi que son sidekick son très attachants.
Niveau musique, c'est du très bon avec des thèmes variés qui collent bien aux environements/situations.
Conclusion : un gros coup de coeur pour moi, j'ai fait ce jeu quasi d'une traite et j'ai cherché tous les à côté caché (même si j'ai pas encore totalement fait le tour). Le scénario m'a émue et je me suis vraiment attachée aux protagonistes de l'histoire. Côté durée de vie, tablez entre 15 et 20 h pour un run.

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votre héros, classe et bourré d'humour malgré une vie pas toute simple

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beauté et fluidité pour des batailles bien musclées

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votre fidèle assistante Fidget (touchante et nettement moins soûlante que Navi et Issun si vous voulez mon avis)


2. Terraria
genre : sand box
support : pc, xbl, ps store, iphone, androïd

Genre de Minecraft en 2d, Terraria se distingue par une approche privilégiant plus l'exploration/rpg
Les graphismes rétro façon super nintendo ont un charge que je ne parviens pas à trouver à ceux de Mincraft.

Côté gameplay on a un jeu de construction en 2d, ce qui rend la création artistique moins facile mais qui permet également de gagner en lisibilité de map. Vous avez plusieurs biomes à explorer ainsi que différents sous-sols. Le jeu possède une « fin » puisque vous devez ratatiner plusieurs boss. Quelques évènements aléatoires viendront également vous pimenter la partie avec des invasions de monstres. La présence de statues et de coffres cachés en sous-sols rend l'exploration très motivante et on transforme vite le sous-sol de la map en gruyère géant. Vous aurez également des villageois (que vous recruterez à certaines conditions) qui vous seconderont en vendant des objets utiles. Côté crafting, vous pourrez forger de l'équipement (y compris des trucs rares super compliqués à avoir) ainsi que des meubles et autres babioles. Ah, et petit détail sympa, vous pouvez personnaliser l'apparence de votre avatar.

Conclusion : ce jeu peut faire penser à Minecraft, mais il parvient à s'en distinguer suffisamment que pour justifier son achat. J'avoue qu'en dépit d'une moins grande liberté créative, j'ai préféré Terraria, plus centré et moins bordélique que son inspirateur. Le crafting est finalement plus complet et les ennemis donnent du fil à retordre si on ne sait pas s'y prendre. Du bon donc. La durée de vie, comme dans tout sand box, dépendra du temps que vous voudrez bien mettre dans le soft.

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explorer c'est la clef

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en fait, si, il y a moyen de faire aussi beau que les créations sur Minecraft

3. Botanicula
genre : point and click
support : pc

Dernier né d'Amanita softward, le studio qui a accouché des excellents Samorost et Machinarium, ce jeu présente la même originalité que ses prédécesseurs.

Les graphismes sont assez indescriptibles mais vraiment très beau avec une prédominance du végétal, rendu avec des tons translucides du plus bel effet.

Botanicula est un jeu très musical et il n'est pas rare que des sons apparaissent quand vous cliquez sur différents éléments ce qui crée des effets sonores intéressants. La bande son elle-même est très discrète et relaxante.

Niveau gameplay, outre les mécaniques traditionnelles du point and click, vous devrez parfois jouer de votre quintet de héros improbables pour faire avancer les choses. Ah oui parce que vos héros c'est : un physalis, une cosse à graine, une plume, une brindille et un champignon . Contrairement à Machinarium, les énigmes sont accessibles et même si le jeu est muet, on comprend assez facilement ce qu'il faut faire. Si vous voulez vraiment profitez de toutes les petits animations sympathiques du jeu, n'hésitez pas à cliquer sur tout, vous assisterez ainsi à des scènes improbables ainsi qu'à des jeux de sonorités qui valent le coup d'oeil.

Conclusion : cet excellent point and click est le résultat d'une belle alchimie entre ses graphismes, son gameplay et sa musique qui se combinent pour créer une expérience de jeu inhabituel. Le jeu n'est pas ultra long, (5 heures) mais en dégotter tous les secrets demandera de la patience.

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Maintenant vous comprenez mon embarra pour décrire les graphismes du jeu

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Vous allez pouvoir aider tout son village, alors rigolez pas.

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ces araignées et leur dégâts sont la raison pour laquelle vous partez en quête





Message édité 4 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 16/01/14 à 16:09.


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