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Mes jeux de l'année (et mon imitation de Third et ses successeurs)

Article posté le 29/12/13 à 19:55

Allez, à mon tour d'exposer mes tops de l'année (pas dans l'ordre par contre)

-Dust an elysian tail: découvert grâce à Third, un excellent beat them all avec un gameplay classique mais huilé, des graphismes somptueux, une ost de qualité et un scénario surprenant par sa dureté. Mon gros coup de cœur de l'année en indies.

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-Luigi 's mansion 2: achat motivé par Pity, doté d'un gameplay plutôt inhabituel sur fond de chasse aux fantômes et d'énigmes, ce jeu se distingue surtout par un humour irrésistible et caché à tous les coins de rues (ou plus précisément derrière toutes les fissures). Les énigmes se renouvellent très bien avec cinq manoirs différents et les secrets sont bien planqués. Du tout bon.

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-Fire emblem awakening: une excellent surprise avec ce jeu qui rehausse totalement le niveau de la série via des ajouts de dialogues et de relations matrimoniales aux petits oignons. Ajoutez à ça la possibilité de faire du levelling quand vous ramez et des graphismes qui font honneur à leur support et vous avez le meilleur opus de la série et un des fers de lance de la 3ds

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-Zelda a link between worlds: ce jeu est certes plutôt court et facile, mais il est impossible de le lâcher tant on prend un pied monstre à y jouer. Exit la linéarité pour une exploration joyeuse et le plus souvent laissée à la totale approbation du joueur. Ce jeu tient également le prix de l'ost de l'année pour moi, tant par ses reprises que par ses thèmes originaux.

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The binding of Isaac/ Super meat boy: j'ai découvert le travail de la team meat cette année et je le recommande chaudement. Des jeux avec des characters design soignés, des ambiances démentes et des musiques de ouf (très particulier le néo rétro électro). BOI se distingue par son scénario et son ambiance profonds et se présente comme un rogue like exigeant et addictif. SMB ferra lui le bonheur des amateurs de plates-formes vachardes.

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-World of goo: un puzzle game développé par deux personnes, rien de bien folichon à première vue, et pourtant ce jeu a une âme incroyable. Il est doté d'une superbe direction artistique, d'une bande de son de premier choix et d'un gameplay original (des petites goutelettes qui se lient comme des atomes et avec lesquelles il faut construire des chemins pour qu'un certai nombre d'entre elles puissent atteindre la fin du niveau) qui se renouvelle habillement à chaque niveau avec de nouvelles subtilités. A découvrir. Ah, et après y avoir joué vous traiter la physique de tous les noms, ça c'est sûr.

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Rogue legacy: j'ai basculé avec le test de Poring. ce Rogue like se distingue des autres par un arbre de progression monstrueux ainsi que d'un système d'héritiers dotés de différentes classes ingénieux et assez drôle quand vos héros sont atteints des tares les plus improbables (que ce soit la Tourette, la myopie ou les flatulences). Un jeu avec une belle marge de progression et hyper addictif. Mention spéciale à l'éditeur qui gère la refonte des niveaux à chaque tentative et qui rend chaque essais totalement différent du précédent.

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Peut-être encore l'un ou l'autre ajout si ma mémoire se réveille ou que j'appréhende toutes les subtilités de FEZ.



Message édité 2 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 29/12/13 à 23:50.


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Compte rendu: Batman, la cours des hiboux

Article posté le 02/05/13 à 19:24


La Cours des hiboux (2012) est le premier comics Batman sorti chez DC après le relauch ( la remise à zéro de l'histoire de chaque personnage appartenant à l'éditeur). Il a été scénarisé par Scott Snyder, un jeune scénariste qui a montré sa maîtrisé du personnage de Batman avec Sombre reflet (2011) et dessiné par Greg Capullo, un dessinateur chevronné ayant entre autre travaillé sur les comics Spawn (1993-1999 et 2003-2004).

Du côté du scénario, le tome ne reprend pas les origines du chevalier noir mais démarre in media res avec un Batman déjà bien installé à Gotham et possédant déjà toute une équipe avec lui. L'histoire commence alors que Batman, après avoir remis les pensionnaires d'Arkham sous les verrous, enquête sur un meurtre particulièrement sanglant perpétré par une mystérieuse guilde d'assassins nommée Cours des Hiboux. La situation se complique lorsqu'il apert que la guilde souhaite entre autre éliminer Bruce Wayne (l'identité civile de Batman) et que sa présence à Gotham est beaucoup plus ancienne que Batman ne veut le croire.

Ce récit possède plusieurs forces : tout d'abord une histoire bien ficelée proposant un bon équilibre entre les scènes d'enquête, les scènes d'affrontements et les développements psychologiques tout en proposant des rebondissements qui tiendront le lecteur en haleine jusqu'au bout. Deuxième atout : la psychologie de Batman qui est présenté avec ses faiblesses (entre autre une incapacité à remettre ces certitudes en cause et une forte propension à faire cavalier seul), ses doutes (qui nous permettent de revenir sur son enfance) et tout le cheminement intérieur qu'il va devoir opérer si il veut mener son enquête à bien. Les seconds couteaux sont également très avenants avec un Nightwing très cynique et un Alfred, qui fait honneur à son statut de majordome anglais avec un humour redoutable, les deux représentants les contrepoids nécessaires à Batman. Il faut aussi signaler les textes narratifs, présentés du point de vue de Batman, qui sont très bien écrits et s'inspirent avec succès des codes du roman noir américain. Enfin, grâce à une présentation des personnages intelligemment distillée dans la première partie du récit, même les lecteurs n'étant pas très familiers avec l'univers du chevalier noir pourront apprécier ce comics.

Du côté du dessin, le trait est un peu hésitant au début, avec quelques visages aux rendus un peu maladroits, défaut qui disparaît à un quart du comics. A part ce problème, le rendu est très bon. Les décors sont travaillés avec, entre autre, une très belle Gotham City « modern style » et de très beaux jeux de couleurs et de lumières sur les arrières plans. Le trait se fait très dynamique lors des scènes d'affrontement et les visages sont expressifs. Mais, c'est surtout le découpage qui frappe avec des cases très bien composées, l'un des passages bénéficiant même d'une mise en scène plus audacieuse mais qui sert parfaitement l'action.

En conclusion, sans atteindre le niveau du mythique Année un de Franck Miller, La Cours des hiboux (tome 1) se place dans la catégorie des très bons comics consacrés à Batman. L'histoire est prenante, les développements psychologiques intéressants et la mise en scène très soignée. De plus, la manière dont les personnages sont introduits permet, même à un non initié, de suivre l'histoire sans trop de problèmes.




Message édité 2 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 17/02/16 à 10:11.


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Test: A walk in the dark

Article posté le 26/03/13 à 21:06

Le monde du jeu indépendant fleurit sur la plate-forme steam, cependant, il ne faut pas oublier qu'avant d'arriver sur la boutique, un jeu doit d'abord réussir l'étape green light. Pour cela, il faut qu'il soit connu et diffusé. Malheureusement, comme c'est inévitable, certains jeux ne parviennent pas à avoir la « couverture médiatique » dont ils auraient besoin. C'est pour réparer une injustice du genre que je prends le clavier aujourd'hui.

Jeu développé par six personnes (le studio Flying Turtle basé au Portugal). D'entrée de jeu, A walk in the dark pourrait passer pour le fils de Super meat boy et Limbo. Pourtant, ce titre possède une réelle identité.

L'histoire ne nous est contée qu'à travers la bande annonce du titre (le lien est à la fin de l'article). Arielle et son chat noir, Bast, passent du temps en foret. Tout irait pour le mieux si un sorcier (avec une skin très classe soi dit en passant) ne plongeait pas le monde dans les ténèbres séparant ainsi les deux amis. C'est donc à Bast qu'incombera la tâche de sauver sa maîtresse tandis qu'Arielle devra survivre dans ce nouvel univers.

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Le gameplay se découpe en deux parties. Dans certains niveaux avec des architectures très steam punk, vous contrôlerez Arielle. Vous devrez alors jouer sur l'inversion de la gravité pour progresser et éviter de vous faire hacher menu par des scies et autres joyeusetés. Ces phases sont assez délicates et le contrôle de la fillette est parfois un brin trop sensible. Dans la plus part des niveaux, vous contrôlerez Bast à travers des niveaux en cadre naturel mais non moins semés d'obstacles (scies, piques, animaux sauteurs, porcs épics teigneux,...). Notre chat noir est capable de bond incroyable dont vous pouvez moduler la longueur en maintenant plus ou moins la touche de saut. Vous êtes également capable de vous aplatir pour passer dans certains passages étroits. Vous avez en outre la même capacité qu'Arielle. Le gameplay est donc très épuré mais efficace et adapté à un clavier. Progressive, la difficulté ne tarde pas à se corser sérieusement et il faudra doser course et saut au millimètre pour progresser. Que ce soit pour l'un ou pour l'autre, les niveaux se présentent sous la forme de cours tableaux qu'il est techniquement possible de traverser d'une traite (ne rêvez pas trop non plus). Pour ceux qui voudraient encore corser le challenge, il est possible d'obtenir deux médailles dans chaque niveau ; l'une si vous le terminez très vite, l'autre si vous parvenez à vous emparer de la sphère lumineuse du tableau (toujours placée à un endroit pas piquer des vers s'entend). Les niveaux sont au nombre de cent ce qui garantit une bonne durée de vie (qui sera sans doute plus courte si vous avez joué à Super meat boy).

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Un trait particulier de ce jeu, c'est que vous ne pourrez jamais vous y énerver même après vous être ramassés trente fois sur le même passage. Pourquoi ? tout simplement parce que le jeu dispose d'une OST à se taper le cul par terre (écoutez la musique de la bande annonce pour vous faire une idée). Les thèmes sont interprétés au piano et font la part belle au calme et à la mélancolie ce qui anéantit toute velléité d'énervement. Difficile de faire mieux.
Les graphismes sont aussi particulièrement soignés. Le jeu reprend la technique de l'ombre chinoise. Mais, contrairement à Limbo, les concepteurs ont opté pour des fonds colorés et lumineux du plus bel effet, ce qui rapproche plutôt la patte graphique du « Dragons et princesse » de Michel Ocelot. Le tout donne un effet extrêmement doux et apaisant qui colle bien avec la musique. Les animations sont très réussies elles aussi et Bast court et saute avec beaucoup de souplesse. A noter que nos personnages partent en fumée lorsqu'ils meurent (ça change des deux jeux surcités) ce qui contribue à l'ambiance mélancolique (et pas malsaine) de ce jeux.
Côté défauts, nous pouvons retenir que les passages avec Arielle sont, à mon goût, un peu moins réussis. La faute à une maniabilité un peu trop sensible, à des passages assez délicats et peut être à une trop grande ressemblance avec d'autres titres.

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on est plus dans les premiers niveaux et ça se sent

En conclusion, cet excellent jeu proposé à un prix modique (cinq euros sur son site éponyme) mérite largement sa place sur steam. Beau, maniable et musicalement très inspiré, ce titre prouve qu'un jeu de plate-forme difficile n'est pas forcément frustrant. Quand bien même vous ne seriez pas tenté par son achat mais que vous reconnaissez ses qualités je vous encourage à voter pour lui sur le green light de steam.

Voici le lien de la bande annonce (qui donne aussi des aperçus de game play):
http://www.youtube.com/watch?v=ypj2k0z3OIc

Et en bonus, un artwork conceptuel

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Message édité 3 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 27/03/13 à 07:18.


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Présentation: Hyrule Historia

Article posté le 10/02/13 à 18:43

Suite à la demande, voici une présentation de la somme consacrée à la saga Legend of Zelda, je dis bien somme et pas artbook car c'est ouvrage sorti au japon pour les 25 ans de la série et maintenant disponible en anglais (et sans frais de port exorbitants) est bien plus que cela.

Mais commençons par l'aspect matériel de la chose, le moins qu'on puisse dire c'est que l'emballage est soigné. La couverture est cartonnée et possède donc une solidité et un rendu impeccables. Elle est ornée d'une image des portes du temps de Skyward Sword qui ressort en or sur fond vert foncé. A ses quatre coins, se trouvent des petites représentations des deux grands instruments de la série (harpe et ocarina) en vert plus clair. Le tout rend très bien. Concernant la reliure, les cahiers ne sont pas simplement collés, mais brochés (on distingue assez facilement les trous de «couture » le long des cahiers) ce qui lui confère une plus forte solidité qu'avec une simple soudure colle (qui supporte souvent mal l'usage et à tendance à laisser filer des pages). Les gardes sont décorées avec un papier collé sur lequel figure la frise qui racontait l'histoire de Skyward Sword.

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Le rendu est incontestablement joli (photo du net)

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Cette photo montre l'épaisseur appréciable de la couverture

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Les fameuses gardes

Du côté du contenu, le livre se divise en plusieurs sections :
-La première est un commentaire de Shigeru Miyamoto sur la série. C'est toujours intéressant à lire.
-La seconde se présente comme un artbook de Skyward Sword avec une volée d'artworks du jeu et d'esquisses préliminaires (avec parfois quelques petitscreenshots pour comparer). Chose que je trouve vraiment intéressante, les différentes esquisses sont commentées et on peut apprendre entre autre, pourquoi un design a primé sur un autre, quelles étaient les directives avec lesquelles les designers du jeu ont travaillé, le nombre d'essais qui est parfois nécessaire à l'élaboration d'un personnage, l'évolution des designs,…
-La troisième section explique la fameuse chronologie des jeux Zelda. Heureusement, un arbre reprend la time line complète au début de cette section ce qui évite de s'emmêler les pinceaux. Les jeux sont repris dans l'ordre dans lequel ils sont sensés se positionner dans la chronologie interne de la légende. On a un résumé du jeu, ce par quoi il est lié à son prédécesseur et parfois des petites informations qui n'étaient pas toujours claires dans les jeux. Le tout est richement illustré par des artworks et des screenshots des différents jeux.
-La quatrième section reprend le principe de la seconde, sauf qu'elle traite de tous les jeux. On remarque vite que les jeux plus anciens qu'OOT sont moins illustrés, mais, et on nous l'explique dans le livre, ces illustrations sont disséminées dans les archives de Nintendo (voir je suppose parfois disparues) ce qui n'a pas permis de les inclure. Petit ajout par rapport à la seconde section, quelques feuilles de papiers quadrillés représentant des storyboards du jeu par Miyamoto lui-même sont présentes. On y découvre ainsi, le plan de certains donjons, le déroulement des combats de boss et un bestiaire, de quoi se plonger à l'origine des jeux.
-La cinquième section se compose d'un commentaire d'Eiji Aonuma qui fait pendant à celui de Miyamoto.
-Enfin, la sixième section présente un court manga servant de prequel à Skyward Sword avec le sympathique duo Akira Himekawa aux commandes (soit les mangakas qui ont dessiné les mangas officiels de la série). L'histoire est brève mais bien fichue et dans l'esprit du jeu.

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Cette photo illustre les propositions de designs pour Fay

En conclusion, Hyrule Historia est la Bible du fan pure souche de la saga Zelda. Bien fichu tant sur le plan de la forme que sur celle du contenu, il est trouvable au prix de 30 euros ce qui, au vue de sa qualité, n'est pas excessif. J'en profite aussi pour signaler qu'une version collector a été réalisée, avec une couverture brune en simili cuir (?). Gros problème, elle coûte 20 euros de plus et la couverture est moins belle que celle de l'original (à mon sens et d'autant que je ne suis même pas sûre que ça soit du simili), mais c'est vous qui voyez.

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L'édition collector (photo du net)



Message édité 1 fois. Dernière édition par shadowamaterasu le 10/02/13 à 18:48.


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Vampire hunter D et bloodlust

Article posté le 10/09/12 à 10:09


Je prends la peine de parler dans un même sujet des deux films car ils illustrent à mon sens à quel point la même idée peut se développer de manière totalement différente en fonction du réalisateur.

Commençons avec Vampire hunter D (1985). Je ne vais pas faire durer le suspense, ça n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, parce qu'il est quelconque et se contente d'aligner les clichés de son époque. Mais voyons cela point par point.

Du côté visuel, il ne se distingue pas du tout des adaptations de manga à faible budget de l'époque tant par la conception des personnages (l'héroïne semblant quasiment sortir de Sailor Moon) que par l'animation (la course du personnage vue de face avec des lignes de fuites défilantes et des tremblements dans les épaules).

Vous allez me dire, il est dans la norme de son époque, le problème, c'est que ce constat se répète sur le scénario. D, chasseur de vampire Dhampire (moitié humain, moitié vampire, merci la Vf) vient en aide à Dorris (put…la Vf) que le seigneur vampire local souhaite prendre pour femme (en la transformant en vampire sinon c'est moins marrant). Et alors là les clichés s'enchaînent, depuis Dorris qui est sensée savoir se défendre et qui passe quand même son temps à se faire enlever, son petit frère chouineur qui sous l'influence du chasseur méga classe commence sa puberté, le comte qui est lubrique et méchant comme une teigne, ses sbires qui valent à peine mieux, sa fille tête à claque qui casse les oreilles du monde avec son sang pure (qu'elle n'a EVIDEMMENT pas) et D, le taciturne même que tu vois deux secondes plus tard qu'il est super gentil mais que voilà si une nana le colle de trop près y a son côté vampire qui se réveille et ben… c'est pas cool…Sur ce point je suis sans doute trop influencée par bloodlust, mais le film effleure quelques idées qui pourraient être intéressantes (l'hybridité de D) et préfère s'avachir dans les clichés.

Je ne vais pas m'appesantir sur la portée audio du programme, c'est sympa mais sans plus. Disons que je trouve que pour un film qui nous parle de vampires les thèmes musicaux sont anormalement fades.

Pour terminer, je suis obligée de parler des « plans Q inutiles ». Le film trouve quand même moyen de nous montrer l'héroïne à poil puis avec un sein à l'air sans que rien ne le justifie dans l'histoire. Sans compter que la demoiselle, qui porte une tenue de pugiliste grec ayant dû rétrécir au lavage, se ballade souvent culotte au vent. Cela vire au ridicule consommé quand on sait que la prime de D se compose de trois repas par jour et… du droit aux plaisirs charnels (l'art de se faire rouler en beauté vu la dangerosité de l'ennemi et la tronche de l'héroïne). Dans un autre registre, le film est généreux en exhibition de tripes en tous genres. Enfin, et je ne savais pas à quel autre endroit en parler, mais le film ruine toute sa crédibilité dans un passage où notre héros est vraiment mais alors vraiment en fâcheuse posture.

J'ai fait le tour du film en lui-même mais je ne peux pas résister à l'envie de vous parler de la Vf dans la plus pure tradition de Nicky Larson, essayez de la trouver sur le web, ça vaut le détour. Si les voies masculines sont encore à peu près potables (même si ça manque de conviction), Dorris et la fille du comte (jeunes toutes les deux) se retrouvent affublées de voix de vielles fumeuses… pas très convaincues de ce qu'elles racontent. Sans surprise, la qualité de la traduction elle-même laisse à désirer.

Bon, maintenant que j'ai fini de me gausser, je vais passer à Vampire hunter D bloodlust (2001). L'équipe n'est pas la même (ni l'époque soyons juste) et cela ce sent très vite.

Côté visuel, la première chose qui frappe et qui éblouit tout au long du film, c'est la beauté des décors, de types très variés (un village endormi, un désert, des ruines en forêt) ils culminent avec un superbe château aux allures gothiques (on parle de vampires non de D…). L'animation est assez fluide et donne l'impression d'avoir reçu un minimum de soin. On peut éventuellement reprocher au film une mise en scène des combats un peu trop « tape à l'œil » et « poseuse » (ça reste plus soft qu'Advent children quand même Smiley : icon_yeux_triangle1.gif). Point plus spécifique, et qui l'oppose aussi à son aîné, D porte ici des marques physiques de son hybridité (le teint blafard et les oreilles des vampires), ce qui n'est pas du tout le cas dans le premier (d'où une scène quand notre Dorris nationale l'apprend).

Au niveau du scénario, il est de prime à bord assez basique, une jeune fille, Charlotte est kidnappée par un vampire, le comte Meyer Link et sa famille fait appel à D (en concurrence avec des chasseurs humains) pour la retrouver. Oui, seulement, les choses ne sont pas aussi simple… Le film esquive le manichéisme bas de gamme (gentil/méchant vampire contre gentil/méchant humain) et offre une vision plus circonstanciée. Les vampires sont des tueurs mais ça ne les empêche pas de s'éprendre d'êtres humains et de lutter contre leur instinct. De même, les humains décimés et traqués par les vampires vouent-ils hargne et mépris à D alors qu'ils sont bien heureux de faire appel à ses services. D lui-même, pas mauvais sur le fond, n'hésite tout de même pas à faire monter le prix de ses services devant le père narrant la disparition de sa fille, père qui va être obligé de demander à D de « la tuer sans douleurs si elle est changée », manière de justifier indirectement les injustices dont D est victime. Le film s'attache aussi plus spécifiquement au destin maudit de D à travers la relation d'amitié (pas gagné au départ) qui le lie avec une chasseuse du groupe rival (Leïla) et quelques séquences avec le parasite que D porte sur la main (qui assure aussi les quelques pointes « humoristiques », son rôle était d'ailleurs sensiblement semblable dans le premier film). Bref, les personnages ont de la consistance, le tout exprimé par des dialogues relativement peu nombreux, mais sonnant juste.

Côté son, la musique verse dans le baroque avec chœur et orgues aux moments « clefs » (rooo le beau château). De belle facture, elle accompagne l'ensemble à merveille. En gros, si vous aimez les OST des Castelvania, celle-ci devrait vous plaire.

Enfin, je tiens à signaler que le film peut se regarder aussi bien en Vo (qui est la version usa vu que le film y est d'abord sorti) qu'en Vf tant les deux sont de qualités comparables, voir, ça peut vous faire une bonne excuse pour vous l'enfiler deux fois.

En conclusion cette itération des aventures de D a sa place dans les classiques de l'animation japonaise avec sa personnalité bien à lui et le soin, tant sur le fond que sur la forme, dont il fait montre.


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