Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de IceWarrior

Abonnez vous au flux RSS des articles de IceWarrior

Le cinébizarre : monstres et jus de myrtille...

Parce que le cinéma, ce n'est pas que les blockbusters merdouille de James Cameron ou autres dessins animés Pixar ou Dreamwork. Mais rassurez-vous, je vous épargnerai les films sentimentaux ou psychologiques ainsi que les métrages semi-philosophique du festival de Cannes.
Non non, ici, c'est cerveau éteint que l'on regardera des films. Ce qu'on veut, c'est des monstres, des robots géants, des dinosaures, du sang et des explosions !
Bienvenue dans l'antre du caoutchouc et du jus de groseilles !

Le cabinet des curiosités: Ogön Batto

Article posté le 11/02/13 à 00:39

Image
Un titre bien nébuleux me direz-vous... Et encore, ce n'est que le début d'une bien étrange histoire.

Quand on s'intéresse au bizarre, à l'insolite et à tout ce qui est hors du commun, on tombe évidemment sur de bien curieuses trouvailles qu'on a bien envie de partager. Ainsi, j'aurais bien pris le temps de vous écrire un article sur ce fameux film parlant de sushis tueurs friands de chair humaine mais j'ai finalement basculé sur quelque chose de tout aussi japonisant. Il s'agit d'un super héros nommé "Ogön Batto", ou encore "The Golden Bat" pour nos amis anglophones, voire même "Fantasmagorico", "Diavolik" ou même "Fantaman" pour les hispaniques. (Et non, je ne ferai de blague évidente sur une boisson sucrée à l'orange...)

Ben oui, ce héros, en plus d'avoir connu une multitude de pseudonymes différents, a aussi connu bon nombre d'incarnations. Chacune d'entre elles n'ayant aucun rapport avec la choucroute ayant été établie précédemment d'ailleurs...
A vos yeux écarquillés et votre bouche grande ouverte révélant des dents auxquelles s'accrochent courageusement quelques morceaux de nourritures, je me doute bien que vous ne voyez pas de quoi je parle. C'est normal, c'est pour le suspense.

Alors, tout d'abord, il faut savoir quel type de héros est "Ogön Batto". Et savoir également que ce même nom signifie en fait "Chauve-souris dorée" (pour ceux qui n'auraient pas encore compris).
Il voit ses origines dans des histoires dites "Kamishibai", c'est-à-dire, destinées à être racontées aux enfants sur des places publiques par des narrateurs professionnels :
Image

A la base, il s'agissait d'un justicier masqué un peu à la manière de "Zorro". Un drôle de type redoutable à l'épée qui combattait les méchants et qui portait un masque squelettique, histoire de les terrifier. Ses origines, par ailleurs, n'ont jamais été clairement expliquées. Le rapport avec les chauves-souris me demandez-vous ?
Eh bien, à la manière du Shadow, lorsque le vengeur se devait de surgir hors de l'ombre, une petite chauve-souris en or volait dans les airs, précédée du rire sardonique de notre cher ami.

Image

Image

Après la seconde guerre mondiale, le "Kamishibai" devint de moins en moins populaire au fur et à mesure que la télévision commençait à s'installer dans les foyers. Ce n'est pas pour autant que Ogon Batto tomba dans l'oubli et on reprit l'histoire pour en faire une adaptation cinématographique apparue en 1950.
Le film est déjà bizarrement rare au Japon alors, à ce tarif-là, il serait plus probable que Dieu nous donne un signe d'existence que quelqu'un tombe un jour sur une bobine de ce métrage. Je ne sais pas si à son époque il fut un flop monumental ou un film culte définitivement tombé dans l'oubli. Toujours est-il, cependant, que le personnage eut droit à une seconde chance en 1966.

Image
Contrairement à ce que l'on peut croire, c'est bel et bien un héros avenant et sympathique empli d'ambitions louables et de valeurs nobles.

En effet, la Toei racheta à cette époque la licence (pour le peu qu'il y en aie un jour eu une) et produit alors un sympathique film en noir et blanc qui, apparemment, réunissait quelques grands noms de l'époque (illisibles bien évidemment, je ne parle toujours pas le japonais depuis le début de l'article) et proposait ainsi une intrigue bien gnangnan avec des effets spéciaux faits maison.
L'intérêt de ce film est surtout qu'il réécrit complètement les origines de Ogon Batto: personne ne sait d'où il vient, mais les chauves-souris le savent ! C'est le générique qui le dit et puisqu'il y a des sous-titres, je suis certain d'avoir raison.
Mais non, en fait, c'était surtout un gardien de la légendaire Atlantide. Il fit le serment de revenir à la vie pour défendre la cause des justes, si l'on venait à le sortir de son sarcophage et à verser de l'eau sur son corps.

Image
Ce type a vraiment la tête de l'ami de tous les enfants !

Bien évidemment, c'est au 20ème siècle qu'on viendra le réveiller de son sommeil millénaire. Ainsi, une équipe d'archéologues poursuivie par un certain docteur Nazo (une sorte de grosse peluche de Batman cul-de-jatte avec quatre yeux qui lancent des lasers et une pince à la place d'une main) se réfugiera dans un temple ou se trouvera par le plus pur des hasards la sépulture du "Dieu de la justice et protecteur des faibles". Et par chance, il a pensé à graver le mode d'emploi de sa résurrection sur son sarcophage parce qu'on ne sait jamais (comme dirait Christophe Maé).
Comme pour Marie, la petite fille du docteur chargé de l'expédition, ça a l'air d'avoir du sens de verser de l'eau sur une momie pour qu'elle puisse les aider en pétant la gueule aux vilains; elle verse de l'eau sur la momie qui va aussitôt péter la gueule aux vilains.
A noter qu'il lui confie également la responsabilité de l'invoquer en l'appelant par son nom. C'est pour cela qu'elle aura toujours une broche en forme de chauve-souris accrochée à ses vêtements.

Image
Le terrifiant Dr Nazo ! Tremblez ! Ce type menace de faire sauter la terre entière !

Le film fut un honorable succès en Orient. Assez curieusement, si personne en Occident n'avait jamais entendu parler de Ogon Batto, la magie des copies internet et des sous-titres en fit, dans une toute petite communauté, un film culte.
Quand bien même, le succès du film au Japon eut pour conséquence la naissance de deux dessins animés. Le premier restera dans les mémoires car non seulement il allonge l'histoire du film, mais les japonais ne furent pas les seuls cette fois-ci à pouvoir en profiter.
En effet, les américains connurent une version doublée en anglais connue sous le nom de "Phantoma" mais qui fit un flop monstrueux car ne pouvant rivaliser avec les gros bonnets de l'époque que l'on connaît encore aujourd'hui. En revanche, les italiens eurent droit à "Fantaman", qui reste apparemment dans les mémoires puisqu'on peut encore trouver l'intégrale de la série (52 épisodes en tout) sur youtube.

Image

Image
Un bon vieux dessin animé des 60's comme on n'en faisait qu'à l'époque.

Pour l'anecdote (et parce que ça me laisse l'occasion de faire une dédicace à Freytaw), nombreux sont ceux qui se targuent de prétendre que le générique de "Ogon Batto" a inspiré celui de "Batman: the animated series". Il est impossible de vérifier si les japonais sont des mythos ou pas, toujours est-il que la ressemblance peut prêter à confusion:
Image

Mais attendez une seconde. Ne vous avais-je pas dit qu'il y avait eu en fait deux dessins animés Ogon Batto ? Eh bien oui, il y en a eu un deuxième. Et c'est là que les choses commencent à devenir vraiment bizarres. C'est également pourquoi j'ai fait part plus haut de mes doutes vis-à-vis d'une certaine licence "Ogon Batto"...
Je vous laisse vous interroger vous-même sur cette véritable énigme de l"histoire de l'animation:
Image

Image

Image
Ils ont essayé de faire une série sur le Batman de Zur-En-Arrh ?

Enfin, un dernier film Ogon Batto aurait vu le jour en 1972. Mais il s'avère tout aussi difficile de récolter la moindre information dessus que pour le premier.
Quand bien même, les années passèrent, le dessin animé fut bien vite démodé et la chauve-souris dorée tomba presque dans l'oubli.
Presque, oui ! Car en 2010, on envisagea de lancer une nouvelle série censée remettre le squelette au goût du jour. Hélas, le projet fut bien vite mis de côté pour des raisons floues et il est peu probable que l'on en entende parler un peu plus un jour en Occident. C'est dommage car ça s'annonçait plutôt pas mal:
Image
Maintenant, je me demande si ils pourraient aussi rendre Nazo classe ?

En conclusion, qu'est-ce qu'il y a de bien intéressant à dire sur le parcours bien nébuleux de Golden Bat ? Plein de choses évidemment ! Ce personnage est clairement le type de bonhomme dont on entend jamais parler mais qui est source de grand bonheur pour le chasseur d'étrangetés un peu allumé !
Si cet article vous as intrigué, n'hésitez pas à entamer des recherches sur google, ce sera le début d'une palpitante aventure ! Je n'en ai pas parlé ici mai sachez qu'il a également été lé héros d'un manga humoristique pour les jeunes mais aussi une mascotte à la "Tony le tigre" pour apprendre les bienfaits du sports aux jeunes japonais !!! Bref, je persiste à croire qu'il aurait pu avoir sa chance en Occident. J'aurais vraiment aimé voir ce que l'avenir en aurait fait, à l'instar de la plupart des autres super héros...

Sur ce, je vous remercie pour l'attention que vous aurez porté à cet article et j'espère qu'il vous aura intéressé. Bonne soirée à tous !

Image
Un beau jouet convoité par de nombreux collectionneurs !

Des liens intéressants :
Générique du dessin animé : http://www.youtube.com/watch?v=o7Gn9dtpsC0&feature=related
Générique de l'anime hypothétique de 2010 : http://www.youtube.com/watch?v=THSUc-vzm08
Trailer du film de 1966 : http://www.youtube.com/watch?v=YRX_aIXw0dA
Une jaquette pour le cartoon "Fantaman" : http://www.copertinedvd.net/F/Fantaman%20-%20Serie%20Completa.jpg



Message édité 3 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/02/13 à 00:51.


7 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

[Xbox 360] Deadly Premonition

Article posté le 02/01/13 à 20:45

Image

J'ai lu un jour au sujet d'un film d'animation "les meilleurs films sont là où on ne les cherche pas", j'ai pu attester cette dernière affirmation, ayant été témoin de la qualité de ce métrage dont je n'aurait peut-être jamais entendu parler si je n'étais pas tombé dessus par hasard en traînant sur un site spécialisé.
Eh bien, désormais, je pourrais également dire "les meilleurs jeux vidéos sont aussi là où on ne les cherche pas".

Ce que je veux dire par là, c'est que quand je me suis intéressé à tous les hits pour Xbox360 qui sortaient accompagnés d'une campagne publicitaire monstrueuse, ceux-ci s'étaient tous avérés être des déceptions assez amères. Sans vouloir remettre en cause la qualité de jeux tels que Batman: Arkham Asylum ou Skyrim, je me suis finalement surpris à souvent arrêter de jouer à ces jeux au bout de quelques minutes à peine pour le premier, et à jouer une partie de plusieurs heures pour finalement ne plus jamais y toucher par la suite. Dans le pire des cas, des jeux dans lesquels j'ai investi une cinquantaine d'euros le jour de leur sortie pour me rendre compte qu'ils étaient pire que mauvais (et pourtant, leur réputation ne semblait pas les précéder !). Pour être plus clair, disons que Soul Calibur IV est à moi ce que SSBB est à Sizefac...

J'ai fini alors par m'intéresser à des jeux un peu moins connus en espérant retrouver la même sensation qu'avec mes premiers jeux mais en vain, soit le résultat fut décevant (Dante's inferno), soit ils me laissaient sur ma faim (Alice: madness returns).

Mais je viens de comprendre le sens de la phrase citée au début de cet article: les meilleurs jeux sont vraiment là où on ne les cherche pas mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut chercher parmi des jeux moins connus. En fait, je suis tombé sur le jeu dont je vais vous parler aujourd'hui complètement par hasard et je me suis dit en regardant la jaquette "pourquoi pas ?". Ok, ça avait l'air cheap et le jeu ne coûtait que 19.99€ neuf mais, à titre personnel, il ne m'aura fallu que la soirée pour réalisé que cette vingtaine d'euros était la meilleure que j'aie jamais investi dans un jeu !

Image
Francis York Morgan, notre charismatique héros !

On va faire vite pour la première étape...
Première constatation: les graphismes sont moches, le gameplay est daté, le mixage audio est si terrible que la musique couvre parfois les dialogues qui baissent bizarrement d'un ton de manière très brutale et les vingt premières minutes du jeu font vite penser à un clone de Resident Evil 4. La progression est linéaire au possible, on a droit à un petit QTE et hop, c'en est terminé pour le prologue...

Lueur d'espoir cependant: la mise en scène de l'introduction qui précède l'écran-titre est très satisfaisante (malgré les graphismes qui piqueront les yeux) et la musique utilisée lui confère une ambiance particulièrement étrange que l'on découvrira comme étant unique...

Image
Anna, la première victime du légendaire tueur de Greenvales...

Un jeu unique !
C'est le mot qui lui convient parfaitement: unique ! Deadly Premonition, c'est un mélange de Shenmue, GTA et Silent Hill dans le cadre de Twin Peaks: la ville est en "open world" et chacun de ses habitants vaque à ses occupations en temps réels (vous pouvez faire une pause dans la quête principale pour leur rendre service lors de quêtes annexes), vous pouvez vous y déplacer en voiture (et faites attention à ne pas tomber en panne d'essence ou à trop l'esquinter !) et en acheter de nouvelles et vous aurez notamment à combattre des monstres dans une autre dimension, survivre vous permettra de récolter des indices important pour le profilage !
Quant à la comparaison avec Twin Peaks, c'est bien parce que le jeu y fait pas mal penser. Cela dit, il ne s'agit pas non plus d'une pâle copie: le style est si bizarre, si étrange, si fascinant et si unique que même les idées les plus loufoques passent sans aucun problème !

De plus, le jeu semble tout à fait conscient de son côté "série B" puisqu'il fera référence lors de certains dialogues à de nombreux films tels que The Deadly Spawn (pour lequel j'ai déjà écrit un article) !

Image

Un scénario et des personnages géniaux !
Vous incarnez dans ce jeu un jeune agent du FBI nommé Francis York Morgan (mais appellez-le York, c'est comme ça que tout le monde l'appelle !) chargé d'enquêter sur un étrange meurtre ayant pris place dans un petit village nommé Greenvales où l'on parle constamment d'un mystérieux tueur en imperméable qui ne sévirait que lorsque la pluie tombe (Downpour qui pourra). Il se voit alors associé au shérif du bled, George Woodman, et de sa ravissante associée Emily. Inutile de dire qu'ils ne s'entendront pas très bien au début de l'aventure mais qu'ils formeront progressivement un bien beau trio !

Vous ferez ensuite de nombreuses rencontres variées et étranges (mention spéciale à Harry Stewart, le richard de la ville) mais contrairement à de nombreux jeux d'aventures (Still Life, Sherlock Holmes, etc...), chacun des personnages que vous rencontrerez aura sa propre personnalité (allant parfois même jusqu'à la caricature, ce qui les rend aussi attachants) et son importance: tous auront quelque chose d'utile à vous dire, à vous vendre, à vous proposer ou un petit service à vous demander ! Au fur et à mesure que vous progressez dans l'aventure, chacun révèle ses secrets, voire ses vices. Cela vaut donc la peine de prendre le temps de les espionner ou de s'intéresser à leur cas un à un...

Gros point positif: le meilleur de tous ces personnages, le plus attachant, le plus intéressant et le plus charismatique, c'est (fort heureusement) le héros ! Et cela devrait être le cas de plus de jeux à l'heure actuelle ! En fait, la richesse du personnage de York est une des qualités du jeu qui vous fera vite oublier les défauts. Dès que le jeu commence, on est tout de suite intrigué par le fait qu'il parle en permanence à un mystérieux "double" qui se trouve dans sa tête et répond au doux nom de Zach...

Image

Je ne peux vous en dire plus sur le scénario, pour ne pas vous spoiler. En fait, le scénario est tellement riche et bourré de twists qu'il m'est impossible de vous en parler sans vous spoiler: l'histoire est un mécanisme complexe et progressif, elle regorge de climax tous aussi déroutants les uns que les autres, de fausses pistes et de faux semblants (notez qu'il vous est aussi possible de suivre les suspects qui vous intriguent le plus pour les espionner par la fenêtre de leur maison), et lorsque l'un de vos soupçons s'avère fondé, vous vous rendrez compte que votre déduction prend une tournure à laquelle vous ne pourriez pas votre attendre du tout !

Un aspect de gestion.
Vous remarquerez notamment qu'en plus de sa barre de vie, le personnage que vous incarnez dispose d'une barre de faim et de sommeil, lesquelles sont assez importantes car si votre barre de faim tombe à zéro, la mort par inanition vous guette... Cela dit, fort heureusement, York s'avère nettement plus résistant que Wonder boy de ce point de vue !
Si votre barre de sommeil est trop basse, vos actions seront aussi nettement plus limitées mais dormir vide proportionnellement votre barre de faim, d'où l'importance d'avoir en permanence de quoi se sustenter sur soi ou d'avoir un petit café pour lutter contre la fatigue.
Notez également que vos vêtements peuvent se salir et que votre barbe pousse en temps réel (!!!), facteurs auxquels vous devrez faire attention sans quoi les habitants de Greensvales n'oseront vous adresser la parole sans faire part de leur dégoût. Si cet aspect de gestion n'a pas grand intérêt en général, il trouve complètement sa place dans un tel jeu et le souci du détail fait plaisir. Comme quoi il y en a encore qui montrent qu'ils se soucient de la finition de leur jeu !

De la liberté d'action !
Comme je l'ai dit précédemment, à l'instar de GTA ou Shenmue, vous n'êtes parfois pas obligé de poursuivre systématiquement la quête principale. Si l'envie vous prend, vous pourrez aller acheter une nouvelle voiture chez le colonel, partir à la chasse aux os humains planqués un peu partout dans la ville, réviser votre cours de botanique en vous intéressant au cas d'une étrange fleur ou rendre service aux différents personnages secondaires qui vous récompenseront avec des cadeaux très utiles qui vous permettront de déceler de nombreux trésors dissimulés dans des recoins tous plus mystérieux les uns que les autres...

Image
Le tueur à l'imperméable est, d'une certaine manière, le Pyramid Head de Deadly Premonition.

Un petit mot sur la musique...
La musique, comme je l'ai sans doute déjà mentionné, peut aussi bien figurer dans la liste des défauts du jeu du fait de sa restriction (près d'une dizaine de thèmes différents à peine) qui peut en agacer plus d'un. Cela dit, force est de reconnaître que son étrangeté fonctionne dans quasiment 100% des cas. Ma préférence va quand même à la chanson de l'introduction qui, depuis que j'ai terminé le jeu, me donne littéralement des frissons et une drôle de sensation au niveau du coeur !

Coup de coeur musical et émotion esthétique (ça faisait vachement longtemps !) pour les scènes du jeu accompagnées de cette fameuse chanson: Ici

Un thème musical faisant directement référence à l'inspiration principale du jeu, Twin Peaks ! C'était super bien vu de la part des développeurs quand même: Ici


Au final, qu'avons nous là ? Un jeu à la technique pauvre et qui laisse à désirer mais pour lequel tous les bons points arrivent à prendre le pas sur les mauvais: scénario, personnages, originalité, ambiance, suspense, liberté, etc... De plus, le grand final ne nous laisse pas un sale goût d'inachevé (contrairement à Alan Wake), d'avoir tout fait pour rien ( contrairement à Still Life) ou de ridicule (contrairement à Homecoming).

Alors, pour pouvoir être plus clair, je pourrais faire comme Sizefac et citer trois raisons d'y jouer et de ne pas y jouer mais vous aurez sans doute remarquer que l'on pourrait disserter trop longtemps sur les points positifs, les points négatifs ne se résumant à mon sens qu'à la qualité des graphismes et la rigidité du gameplay.
Deadly Premonition, ça se joue comme un film interactif, ça se regarde comme un film, ça se savoure comme un film, un excellent film à suspense ! Du pur bonheur et une expérience unique !

Image

A une époque où les jeux vidéos semblent vouloir renouer davantage avec les normes cinématographiques, Deadly Premonition devrait faire office d'exemple dans cette optique: perfectible mais fascinant de sorte qu'on l'apprécie pour ce qui l'est ou qu'on l'adore.
Oui, vous aurez remarqué que je me suis extasié tout le long mais si j'ai été aussi sceptique lors de ma première partie, il est vite devenu l'un de mes plus gros coup de coeur depuis longtemps !

Image Image

*Addendum concernant la Playstation 3*
Image
Il n'existe pas encore de version Européenne de la version alternative Ps3 ! On va enfin pouvoir se la péter, nous, les heureux possesseurs d'une Xbox !


Sur ce, je vous remercie d'avoir lu cette présentation (ou plutôt ce très long avis) jusqu'au bout, j'espère que j'aurai attiré votre attention sur ce fabuleux jeu et vous souhaite une bonne soirée !



Message édité 10 fois. Dernière édition par IceWarrior le 03/01/13 à 15:19.


2 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

[Présentation] Cracks-Horphey Estate (jeu amateur)

Article posté le 10/12/12 à 15:29

Image

Image

Bonjour à tous, bonjour à toutes, aujourd'hui, j'avais juste envie de profiter d'une pause dans ma session d'examens pour présenter un petit jeu, que j'avais réalisé quelques semaines avant, dans un topic prévu à cet effet. (Le topic des publicités, oui, c'est de la pub.)
Vous remarquerez au passage deux-trois petites bizarreries dans la présentation: en fait, j'ai publié la fiche du jeu sur un forum à la base spécialisé dont la couleur était mauve (d'où cet étrange résultat avec les images). Je me suis inscrit sur ce même forum il y a bien des années et mon pseudo était "Hazem" à l'inscription, puis est devenu plus tard "Ferox", ce qui explique pourquoi le pseudo d'"IceWarrior" n'est pas mentionné dans le générique de fin mais je chipote.
L'important, c'est le jeu, alors, passons je vous prie à la présentation ! (Ps: si une telle "publicité" n'a à priori rien à faire ici, veuillez corriger mon erreur et recevoir l'expression de mes excuses les plus sincères.)

Image

Image

Écrivain de profession, William Horphey s'est fait une toute petite renommée grâce à ses nombreuses nouvelles pour la plupart inspirées de ses cauchemars et de ses pensées les plus sordides... Son frère, Waylon, s'est avéré être un brillant médecin dont le talent l'amena tout naturellement à l'abondance et au luxe. Cependant, il n'y parvint pas que par des moyens légaux Celui-ci possède désormais une immense propriété constituée de plusieurs bâtisses à Cheltenham en Angleterre.
Les deux frères se côtoyaient rarement, tout cependant semblait aller pour le mieux... Jusqu'au jour où William reçut une lettre de convocation de la part de Phillis, la petite servante de son frère: celui-ci se porte très mal, ne sort plus de chez lui et n'adresse la parole à plus personne depuis un certain temps. William se résout à venir mais avec scepticisme du fait qu'il soit très familier au tempérament assez difficile de Waylon. Il décide, afin de conclure cette affaire au plus vite, de partir le lendemain en compagnie de son meilleur ami, Dim Durillant, qui n'a que pour seule envie de revoir Phillis puisqu'il déteste Waylon.
Hélas, il ne sait encore rien de ce qui l'attend là-bas... Il ne sait encore rien des horreurs que peut cacher Horphey Estate, ni même au-delà...


Image
William Horphey est le personnage principal de ce premier épisode et c'est lui que vous incarnerez lors de votre aventure à Horphey Estate.
Il est d'un naturel plutôt flegmatique et assez taciturne en général mais il se parle cependant la plupart du temps tout seul. Écrivain de profession, il s'inspira longtemps des cauchemars qui hantaient ses nuits (il faut également préciser qu'il était très nerveux à une certaine époque) pour rédiger ses nouvelles les plus couronnées de succès comme Une journée sous un ciel pourpre, la valse des pendus ou encore Vernak serpent de pierre.
Il entretient avec son frère Waylon une relation assez compliquée et distante. En effet, si William est plus posé que son frère, celui-ci, en revanche, ne le porte pas vraiment dans son coeur et se considère en tout point supérieur à lui car il ose "prendre des risques".
Cela dit, ils restent tous deux des frères, et cela semble toujours faire du bien à Waylon de retrouver son bon vieux William après ne plus s'être vu pendant plusieurs mois.

Image
Waylon Horphey est nettement plus caractériel que son aîné William. C'est un homme de sciences assez talentueux, habitué à réussir tout ce qu'il a un jour entrepris, d'où son tempérament parfois exécrable. Notons qu'il n'a également pas accumulé sa richesse que par des moyens légaux, tout jeune, il connaissait déjà les rudiments du crochetage et avait suffisamment de chance pour ne jamais être pris sur le fait.
Il habite seul à Horphey Estate avec sa petite servante, Phillis.

Image
Phillis Creek est la servante de Waylon Horphey et passe dès lors le plus clair de son temps à entretenir la propriété. Au fil des années, elle a pu réussir à entretenir une relation assez complexe et profonde avec son maître mais sans jamais passer par des sentiments plus intimes bien qu'elle soit la seule personne à pouvoir lui tenir compagnie dans la propriété. Elle dispose d'un petit bungalow situé plus loin dans la propriété Horphey. Si elle parvient à vivre correctement, c'est bien grâce à Waylon Horphey qui en a fait sa servante.
En effet, Waylon l'a sortie d'une situation assez misérable relative à des affaires d'argent et de famille...
Son enfance n'est visiblement pas essentiellement source de bons souvenirs, bien sûr que ceux-ci existent, mais alors, pourquoi est-elle si sensible et émotive ?

Image
Dim Durillant est le meilleur ami de William Horphey. Ils sont amis de très longue date malgré leur grande différence d'âge assez évidente au premier coup d'oeil. Il réside dans le même immeuble à appartements que celui-ci et est la seule personne, à la connaissance de William, à posséder une automobile. Il proposera donc à celui-ci de l'emmener jusqu'à Cheltenham mais ne peut cacher que son arrière-pensée est effectivement de revoir Phillis.
Lui et Waylon se sont toujours détestés, ce dernier aurait pu apprécier Dim pour ses qualités intellectuelles similaires au siennes (même s'il est plus littéraire) mais Dim ne peut absolument pas supporter le caractère de Waylon, considérant que celui méprise son frère à tort et n'utilise pas ses capacités mentales comme il se doit...


Image

Vous devez l'avoir compris, "Cracks: Horphey Estate-épisode 1" n'est pas un beat them'all de malade avec des graphismes de xbox360 et un mode multijoueur online encore plus complet que World of Warcraft ou plus addictif que League of legends. De ce fait, le gameplay est assez basique: touches fléchées pour déplacer le personnage, barre espace pour examiner ou pousser un objet. Au niveau de l'inventaire, rien de bien compliqué non plus: les objets que vous collectez s'affichent sur le bord droit de l'écran.

Deux petites subtilités cependant: certaines salles sont tellement sombres qu'il vous sera impossible d'examiner ou de prendre quoi que ce soit tant que vous resterez dans l'obscurité. Dès lors, il vous faudra saisir une source de lumière dans certaines pièces ou rester dans la zone de lumière pour pouvoir effectuer une interaction avec le décor. Facile et normal...

Image
Voici par exemple une cave dans laquelle on a visiblement pas encore installé l'électricité...

Deuxième subtilité: il y a des énigmes dans le jeu. Elles ne se résument pas seulement à pousser une caisse, etc... Elles sont plus subtiles et complexes et vous devrez user de réflexion et de logique, par exemple, pour crocheter une porte. Cependant, toutes les énigmes ne constituent pas des mini-jeux et certaines vous demanderont un peu plus de recherche et de logique (pas spécialement) élémentaire mais pas insurmontables non plus.
Ce sont d'ailleurs ces énigmes qui détermineront la durée de vie du jeu? Tout dépend en fait du temps que vous passerez dessus.

Image
Un exemple d'énigme: une porte à crocheter.

Quant à la durée de vie, elle est plutôt courte. En fait, comme cela a déjà été dit précédemment, tout dépendra du temps que vous prendrez sur les énigmes ou la recherche d'objets. Les épisodes suivants seront réalisés dans la même optique, avec un personnage jouable et des énigmes différents et, évidemment, des éclaircissements au niveau du scénario.

Par ailleurs, l'ambiance est également un point important de ce jeu. Je suppose que c'est assez facile à déduire en voyant les screenshots. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer de ma part, il n'y a pas tant de gore que ça.
Le ton de ce premier épisode est plus mystérieux qu'horrifique même si vous serez à plusieurs reprises confronté à des éléments surnaturels...
Ah oui, à propos, si c'est certes bien un jeu d'énigmes et de collecte d'objets, c'est possible de mourir et de se manger un game over dans la tronche. Ce n'est pas un point très important mais qu'il ne faut cependant pas négliger. Réfléchissez donc bien lorsqu'un choix vous sera proposé !

Image
Un petit couloir à la décoration avenante et rassurante !

Image

Image

Image

Image

Image


Image

Veuillez noter qu'il ne s'agit encore que d'un premier projet abouti, je suppose qu'il y a encore des erreurs, des faux pas ou des maladresses ne serait-ce que dans la mise en place du scénario ou de l'ambiance, ce premier épisode n'est encore qu'expérimental bien qu'elle sera définitive. Ce seront les prochains épisodes qui marqueront une évolution donc j'accepterai volontiers tout avis constructif ! Mais surtout, merci à toi, d'avoir suivi cette présentation jusqu'au bout, ce serait encore plus sympa si tu cliquais sur le bouton en dessous soit dit en passant ! Smiley : lag30.gif

Image

Logiciel:Rpg maker Vx ace
Taille de l'archive: 58 Mo
Genre: fantastique/horreur
Un jeu de: Ferox (alias IceWarrior ou encore Hazem)
Logiciel requis: non

Addendum: Pour ceux qui préfèrent les .exe, préférez le lien vers la fiche "officielle" du jeu ici.
(Toujours est-il qu'il me semble y avoir un bug au niveau des sauvegardes concernant cet installateur, dans quel cas je vous remercie à l'avance de le signaler.)

NB: La solution du jeu sera bientôt à portée de n'importe quel flemmard trop fainéant pour réfléchir ou chercher. Quoiqu'il en soit, vous serez en droit de réclamer un indice sur ce forum.

Sur ce, je vous remercie d'avoir lu cette présentation jusqu'au bout.
J'espère que ce premier épisode attirera votre attention et à bientôt pour de nouvelles aventures !



Message édité 4 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/12/12 à 10:58.


54 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

[Freeware] The white chamber

Article posté le 30/10/12 à 17:39

Image

Alors que Third vient de s'enfiler huit jeux "Silent Hill" d'affilée et d'avoir écrit pour quasi-chacun un article aussi complet qu'intéressant, je viens seulement de me lancer dans le premier opus de la série.
Tandis que je poursuivais tranquillement la petite Cheryl, voilà-t-il pas que tout devient plus sombre et rouge autour de moi, jusqu'à ce que je croise un corps crucifié au milieu de grillages rouillés sur fond d'une musique stressante au possible.
Et là, de doux souvenirs de ma tendre enfance sont revenus à la vie. Ce passage, je l'avais déjà vécu. Pas dans mon jardin ! Mais dans un autre jeu, un petit poin n' click complètement gratuit que j'avais envie de vous présenter via cet article. Il s'agit de The white chamber.

Image

The white chamber est un petit jeu de type point n' click dans un univers survival horror. Il a été développé par "studio trophis" via le Wintermute engine, logiciel permettant de développer ses propres jeu de ce même genre.

C'était un vrai cauchemar, j'ai un mal de tête à tout casser...
The white chamber, ça commence, tout comme "Overblood", par un héros qui se réveille dans un cercueil dans l'espace et qui, en plus d'avoir complètement oublié qui il était, se demande bien ce qu'il fout là.
Ici, le héros, c'est une héroïne. Elle a les cheveux bizarrement mauve et peut se faire sous-titrer en français quand elle cause (et aussi en plein d'autres langues pour vous rassurer). Mais contrairement au héros de Overblood, plutôt à l'instar de ce qui fait le coeur des "Silent Hill" ou autre "Alone in the dark", elle se retrouvera complètement seule et paumée pendant toute l'aventure.

Konami fait des émules. Paul WS Anderson aussi...
Comme l'introduction l'a clairement évoqué, ce jeu rappelle furieusement Silent Hill et Event Horizon dans son ambiance. Le background est constamment claustrophobe, usant et abusant de décors froids, crasseux et d'une bande sonore à vous empêcher de dormir la nuit sans avoir au préalable regardé sous le lit et dans le placard. Notez également que chaque pièce peut devenir un paniquant corridor de chair et de tripes à tout moment qui vous donnera juste l'envie de fuir au plus vite lorsque cela arrivera...
Bref, tout est mis en oeuvre pour vous rendre parano au possible et ça marche terriblement bien. Cela en dit alors long sur la qualité de l'ambiance puisque, après tout, il s'agit d'un point n' click et la peur n'est alors pas engendrée par la crainte de se faire tuer.
Pourtant, c'est possible de mourir dans ce jeu, c'est possible...

Image
You shouldn't stay alone in the dark...

Gameplay, graphismes et durée de vie.
Pour ce qui est du gameplay, pas besoin de développer. Il s'agit d'un pur jeu de réflexion qui se joue entièrement à la souris. Il se contente alors du minium syndical: examiner, utiliser et inventaire.
Graphiquement, le jeu est assez beau, on déplorera cependant l'hétérogénéité du personnage principal ou de certains éléments animés par rapport au décor de fond qui ont l'air de flotter de temps en temps. En revanche, les bugs graphiques sont (heureusement) inexistants.
Pour aborder la durée de vie, je dirais qu'elle s'en sort plutôt pas mal. Surtout pour un jeu 100 % gratuit. Je m'explique: le jeu peut se boucler très rapidement. Vous pouvez compter plus ou moins deux heures pour votre première partie car certaines énigmes sont complètement tordues et vous demeurerez bloqués tant que vous n'aurez pas intégré la logique assez particulière et dérangée du jeu.
Or, il est possible d'aboutir à différentes fins. Je ne vous explique pas comment elles diffèrent les unes des autres mais vous comprendrez sans doute bien vite une fois arrivé à la conclusion de votre première partie. Après, il s'agit d'utiliser intelligemment les sauvegardes pour ne pas se retaper l'intégralité du jeu.
Notez également que chacune des fins vous proposera un petit conseil ou une petite astuce comme, par exemple, résoudre une énigme avant le moment où vous devriez être capable de le résoudre pour aboutir à certains secrets et easter eggs dont un assez morbide...

Image
Ce tableau à gauche à quelque chose d'effrayant... Et d'énigmatique...

Au final, c'est pour qui ?
Si vous avez un gosse fan des teletubbies et autre Barbapapa, je vous déconseille vivement de jouer à ce jeu devant lui. Si vous avez moins de 15 ans, il se peut qu'il soit également inapproprié. Croyez-en mon expérience, j'ai joué à ce jeu un peu trop tôt et j'en ai payé les frais...
En revanche, tout fan d'horreur se doit de l'essayer au moins une fois car il dispose surtout de l'avantage d'être gratuit et accessible. Les amateurs de Silent Hill ou de point n' click style 90's peuvent s'y essayer sans problème. En contrepartie, les fans d'action qui opteraient davantage pour un "resident evil", un "mode zombie" sur Cod risquent d'être déçus, un peu comme ceux qui rechercheraient plutôt un jeu à sensations comme "Slender" ou la série "SCP".

Image

Lien vers le site de studio trophis: www.studiotrophis.com/site/projects/thewhitechamber

Sur ce, je vous remercie d'avoir prêté attention à cet article et vous souhaite une bonne et sanglante soirée !



Message édité 2 fois. Dernière édition par IceWarrior le 30/10/12 à 17:46.


7 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Rétro-The deadly spawn (1983)

Article posté le 09/10/12 à 18:31

*Attention ! Cette chroniques peut contenir des images gores pouvant choquer un public un minium sensible.

Image
Bonsoir à tous !

Aujourd'hui, j'avais envie de vous ramener un peu dans le passé et, plus précisément, dans les années 80. C'est à cette époque que le cinéma d'horreur gore se faisait le plus respecté.
Effectivement, si aujourd'hui, le genre "gore" serait davantage considéré comme une genre regroupant essentiellement des séries B ou Z toutes aussi ridicules les unes que les autres, à l'époque, c'étaient des films comme "Re-animator", "From beyond", "Evil dead", "Brain damage ou encore "Evil dead" qui forçaient au respect et en imposaient grave niveau bifteck et groseilles écrasées.

En 1979, Ridley Scott nous livre sur le grand écran un film, pas vraiment gore mais terrifiant à souhait, dont tout le monde se souvient encore aujourd'hui et donna ainsi naissance à la célèbre franchise "Alien".
Après le succès retentissant du métrage, les créatures gluantes de l'espace reviennent à la mode et nombreux seront les réalisateurs qui tenteront tant bien que mal de reproduire l'ambiance si glauque de "Alien" sans égaler le talent de Scott (mention spéciale au "Creature" de William Malone).

Image
Le "Creature de 1985 signé William Malone.

D'autres, en revanche, laissent carrément tomber le côté angoissant afin de renouer avec ce qu'on faisait des années auparavant, à savoir, se contenter de filmer un monstre en caoutchouc poursuivre des acteurs hurlant comme des fillettes. Mais nous sommes dans les années 80, et à cela, on rajoute une bonne quantité de jus de myrtille. Ainsi donc, en 1983 sort :

Image
Penis monster from outer space !

The Deadly Spawn, c'est l'histoire d'un météore qui se crashe sur la terre sans que personne ne semble en avoir quelque chose à carrer ne seraient-ce que deux misérables campeurs qui feront directement office de chair à pâtée, le temps de nous balancer à la gueule un écran titre kitschissime au possible agrémenté d'une musique au synthétiseur.
Revenus dans la campagne américaine sur décor peint, nous apprenons que le monstre s'est infiltré dans la cave d'une joyeuse famille, munie de l'intention de boulotter ses membres un par un et ce afin de grossir et de se reproduire en des centaines de petits exemplaires qui se feront une joie de se mettre tout ce qui ressemble à de la bidoche sous la dent.

Image

Autant le dire tout de suite (si il est toutefois encore nécessaire de le signaler), les scénaristes de "The Deadly Spawn" n'avaient aucunement l'intention de gagner un oscar. La trame générale peut d'ailleurs se comparer assez facilement à celle d'un porno puisque ce seront des scènes de dialogues assez inintéressantes qui viendront faire la transition entre deux "scènes chocs".
De toutes façons, avec une jaquette pareille, on était pas en droit de s'attendre à un film psychologique mais à un monster movie dans la plus pure des traditions. Et de ce point de vue, "The deadly Spawn" remplit plutôt bien son contrat.
En effet, la seule chose qui peut encourager le spectateur à se lancer dans la vision d'un tel film, c'est le monstre ! Le bon gros vieux monstre en plastoc des années 80 !

Image

Le monstre, ici, c'est une espèce de gros zizi rouge sang muni de crocs acérés et de deux bras qui ne lui serviront pas à grand chose. Il adore se pavaner devant la caméra et en foutre de partout. Vraiment, ce n'est pas plus mal car l'effet spécial est vraiment bon. Je doute qu'une image de synthèse aurait pu être plus réaliste ! Mais en plus, elle prend un malin plaisir à charcuter les acteurs dans des scènes aux SFX tous aussi satisfaisants les uns que les autres: un visage arraché, des corps démembrés, une décapitation, bref, c'est tout ce qu'on aime, violent, bourrin, bête et méchant...
Mais, car il y a un mais, le film ne renie aucunement son statut de série B et de film amateur au point que le réalisateur n'a presque pas pris soin de masquer ce dernier aspect. On se retrouve alors avec des acteurs parfois à côté de leurs pompes ou des scènes assez ridicules notamment celle où le monstre poursuit les ados dans la maison, histoire de bien se rendre compte qu'elle est montée sur des roulettes.

Image
Une scène qui marquera tous ceux qui auront vu le film.

Parlons maintenant de l'ambiance sonore. C'est cheap et ça fait parfois un peu mal aux oreilles car certaines musiques sont particulièrement stridentes. En revanche, certaines d'entre elles parviennent à implanter un climat légèrement inquiétant (notamment la scène de la cave). On notera que ce sont souvent les deux mêmes accords qui reviennent lors des attaques. Non, vraiment, la musique n'est pas le point fort de la bande son.
En contrepartie, les grognements du monstre parviennent à paraître crédibles et rendent cette bestiole un peu plus terrifiante, les bruits de mastication et de succion seront également de la partie. Heureusement car s'il en était autrement, certaines scènes qui peuvent paraître dégueulasses au premier abord peuvent sembler complètement ridicule sans effets sonores adéquats, croyez-en mon expérience !

C'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur "The Deadly Spawn". De toute évidence, ce film ne doit son statut de culte ni à son scénario béton, ni à ses acteurs remarquables et encore moins à la terreur qu'il inspire, mais plutôt à sa violence et son gore assez remarquables et surtout rare à l'époque. Oui, c'est bourrin et con mais c'est surtout le résultat d'un travail de passionnés qui savaient très bien ce qu'ils faisaient et, de ce point de vue, le spectateur qui sait à quoi s'en tenir ne pourrait que se laisser charmer par ce film.

Image
L'édition dvd très complète de "Lechatquifume" qui propose un intéressant making-of des effets spéciaux et un extrait d'une émission de cinéma lors de laquelle le monstre débarque sur le plateau pour avoir de bonnes critiques !

En bonus, la bande-annonce du film: http://www.youtube.com/watch?v=uJGkY210st8

Notons qu'une suite devait voir le jour. Ce fut le cas mais avec beaucoup d'attente. En effet, après de nombreux problèmes de tournage, les monstres à forme géntiale reviennent en 1990 dans un direct-to-video intitulé "Metamorphosis: the alien factor". Mais nous en parlerons sans doute une prochaine fois...

Image

*Addendum vidéoludique*
9 ans après le premier opus, la créature revient affronter Rick Taylor, le héros de splatterhouse 2 sur Megadrive, en tant que premier boss !
Image



Message édité 7 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/10/12 à 18:13.


7 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur


Page [ 1 2 ]


// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial