Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de IceWarrior > Cinéma

Abonnez vous au flux RSS des articles de IceWarrior

Le cinébizarre : monstres et jus de myrtille...

Parce que le cinéma, ce n'est pas que les blockbusters merdouille de James Cameron ou autres dessins animés Pixar ou Dreamwork. Mais rassurez-vous, je vous épargnerai les films sentimentaux ou psychologiques ainsi que les métrages semi-philosophique du festival de Cannes.
Non non, ici, c'est cerveau éteint que l'on regardera des films. Ce qu'on veut, c'est des monstres, des robots géants, des dinosaures, du sang et des explosions !
Bienvenue dans l'antre du caoutchouc et du jus de groseilles !

Movies from the Depths of Hell : The BoogeyMan (1980)

Article posté le 12/08/14 à 02:27

Image

Attention ! Cette chronique est susceptible de contenir des images gores ! Veuillez écarter tout personne sensible et tout personne en train de manger un cassoulet en conserve immédiatement ! (A peine exagéré l'avertissement...)

Je n'ai pas connu les années 80… En fait, je suis né quinze ans trop tard et après à peine six années passés sur la terre, je découvris le cinéma d'horreur et d'épouvante en regardant le téléfilm «Rose Red », adapté d'un roman de Stephen King et « Les dents de la mer » fut le tout premier dvd à entrer en ma possession ! En conséquence de cela, je devins en quelque sorte assez sélectif, voire même carrément précoce pour ce qui était des films d'horreur. Pour vous donner une idée, j'ai grandi avec The Deadly Spawn, Killer Klowns From Outer Space, Maniac Cop, Re-animator, Basket Case et même un bon nombre de métrages réservés à la chaîne télévisée de Syfy tels que Mosquitoman ou Dinocroc

Ainsi, alors que tout le monde à l'époque parlait des sagas d'horreur populaires du moment telles que Saw ou Paranormal Activity, je remplissais ma collection de dvds de métrages, tous aussi de mauvais goût les uns que les autres. Je me forgeai alors bien vite une étrange réputation, car là où mes compères hurlaient de terreur devant une chaise tombant par terre, l'on s'étonnait de me voir jubiler devant un film où un gros allemand en armure de chevalier explosait la tête d'un pauvre bodybuilder en lui envoyant un haltère dans la tronche !

Non. Je n'ai pas connu les années 80. Et pourtant, j'ai toujours fait comme. Allez savoir pourquoi, je suis nostalgique des films gores, funs et excessifs symptomatiques de l'époque. Rares sont les métrages récents, mis à part les splatters allemands et les films indépendants italiens, à m'apporter autant de satisfaction que ces films parfois étranges, souvent exagérés et fraîchement démodés ! Mon vrai petit plaisir coupable, c'est de regarder à l'âge du HD numérique, un bon vieux film à l'ancienne sans effets de synthèse sur un écran cathodique en 4 :3 qui semble bourdonner de joie lorsque j'appuie sur le bouton de marche ! Aujourd'hui donc, je vous parle d'un des films un peu particuliers qui m'ont marqué ou que j'ai énormément apprécié en général.

Image
Dans « The Boogey Man », il y a une maman lubrique avec un étrange fétiche sur les mecs masqués au moyen de collants…

« The Boogey Man », est un film réalisé en 1980 par Ulli Lommel. Il s'agit d'un réalisateur allemand assez étrange ayant performé pour Andy Warhol en réalisant le bizarre « Cocaïne Cowboys » pour plus tard se lancer dans « La Tendresse des loups ». Il est très difficile de parler de ces films, qui semblent engendrer autant de haine que de passion parmi les cinéphiles, ce qui est sans doute dû à leur côté complètement expérimental et décalé. De toute façon, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, me concentrant davantage sur les métrages à tendance « thriller » du personnage dont il est ici question.

Peu nombreux ont été les films de Lommel à traverser la manche. Il faut dire que le bonhomme a le chic pour faire trembler les américains de terreur, mais dans le mauvais sens du terme : ces dernières années, il semble s'être « spécialisé » dans la réalisations de longs métrages expérimentaux basés sur des vrais cas de meurtres ou de kidnappings tels que « Zodiac Killer » ou « Diary Of A Cannibal », lequel se concentre sur la descente aux enfers d'un jeune homme qui parvient à convaincre sa petite amie de le découper, le cuire et le manger. Inutile de vous le cacher, c'est bizarre, dépourvu de toute narration et presque aussi efficace qu'un épisode de Derrick… On penserait même à une version horrifique de Jean-Luc Godard ! « The Boogey Man » dut également faire face à ses propres difficultés pour atterrir en Europe, mais pour des raisons tout à fait différentes. On le retrouva alors sur la fameuse liste des « video nasties » aux côtés d'Evil Dead et Blood Feast, des métrages que l'on avait banni à l'époque en raison de leur caractère gore et violent… Il était cependant possible de se procurer le métrage en VHS, pour le coup retitré « Spectre » (ou « Mirror » en Italie) et aujourd'hui, il fait partie du catalogue « Uncut Movies » dans une superbe édition ayant la politesse de vous proposer la VF et la VO sous-titrée !

Image
Dans « The Boogey Man », il y a des ciseaux ! Et une femme qui a oublié comment s'en servir apparemment…

Autant vous le dire tout de suite, si vous vous attendez à un Slasher à la "Vendredi 13" ou à un teenage-movie similaire à ceux qui ont une fâcheuse tendance à pulluler ces temps-ci, vous vous trompez lourdement ! Car il s'agit en fait d'un film d'épouvante à la "Halloween", avec un tueur surnaturel façon "Freddy" et une réalisation inspirée des gialli italiens (sur lesquels je reviendrai dans un autre article). D'ailleurs, en parlant de "Halloween", le film a une fâcheuse tendance à reprendre l'un de ses gimmicks horrifiques en abusant de plans à la première personne, ponctuée de battements de cœur et de bruits de respiration. Se permettant notamment un clin d'œil visuel à "Amityville", le film de Lommel se voit gentiment référentiel et, en bout de course, se révèle être une surprise bien plus intéressante que ce à quoi l'on pouvait s'attendre !

Image
Dans « The Boogey Man », il y a un gamin qui massacre l'amant de sa mère à coups de couteau. C'est juste immoral. J'adore. Sinon, « La grande aventure de Winnie » est aussi un très bon film !

«The Boogey Man» est donc une histoire de fantômes et de vengeance : Lacey et Willy vivent seuls avec leur mère et le soir où l'amant de cette dernière commet l'erreur de maltraiter le rejeton, ce dernier, aidé de sa sœur, s'empare d'un couteau et met un terme à la vie de son bourreau. Bien des années plus tard, Willy, devenu muet, vit à la campagne avec deux fermiers sympathiques et sa sœur, devenue mère. Seulement, voilà : Lacey se sent toujours coupable de ce qui est arrivé il y a 20 ans et s'en voit traumatisée à un tel point qu'elle se voit saisie de peur panique à la vue d'un miroir, ayant assisté au loin à l'assassinat par le biais d'un miroir placé dans la chambre. Suivant les conseils de son psychiatre, le mari de Lacey décide de l'amener à la maison de son enfance où elle retrouvera le fameux miroir en question. Persuadée d'y avoir vu le fantôme de l'homme qui hante sa mémoire, elle le brise aussitôt, ignorant qu'elle a libéré ainsi un esprit maléfique qui ne reculera devant rien pour apaiser sa soif de sang !

Malgré des procédés scénaristiques et visuels assez grotesques visant à masquer le manque de budget, le film n'en souffre pas autant que beaucoup de productions similaires : ainsi, notre tueur est invisible et, pour la plupart des meurtres, force ses victimes à se mutiler elles-mêmes. On retiendra, par exemple, le meurtre aux ciseaux généreusement sanglant ou le fameux « baiser de la mort » dans la voiture, il faut le dire, assez mémorable. Le métrage ne se limite cependant pas à un massacre : le bodycount n'est pas très élevé, Lommel préférant prendre son temps pour installer une ambiance et des personnages attachants à la psychologie intéressante. Il faut dire que le pari a été assez bien tenu : les personnages et le casting sont sympathiques et, bien que nous n'ayons pas ici affaire à un film de psychologie, on prend du plaisir à suivre leurs péripéties et certains gimmicks horrifiques visant à instaurer du suspense rythment un métrage dont la première partie ne se révélera hélas pas forcément passionnante jusqu'à ce que l'esprit soit libéré de sa prison de verre et d'argent… On notera aussi une bande sonore assez particulière, manifestement composée par un homme qui n'avait pour seuls matériaux de création qu'un synthétiseur et un sac de champignons hallucinogènes. Inutile de préciser que pour ce film, ça marche pas mal !

Image
Dans « The BoogeyMan », il y a un prêtre. Un prêtre sympathique. Et utile à l'histoire en plus !

Un souci cependant : le métrage vieillit très vite. Il demeure regardable aujourd'hui, bien évidemment, mais le spectateur lambda se lançant dans le visionnage de cette bête risque de se sentir un peu perdu, la faute au coup de vieux qu'il s'est pris dans la tronche, à un budget très étroit qui ne sert pas forcément l'intrigue ou la mise en scène et au combat permanent d'un réalisateur qui tente de contrer cette carence avec astuce et parfois talent. Ce qui est assez étonnant lorsque l'on jette un œil aux plus récentes réalisations de Lommel. L'on se prend alors à se demander ce qui est arrivé à cet homme qui promettait alors pas mal de bonnes choses... C'est bien simple : même les deux suites auxquelles "The BoogeyMan" aura droit seront des plus catastrophiques !

Au final, "The BoogeyMan", c'est quoi et ça s'adresse à qui ? Eh bien c'est un bon petit métrage cheap des années 80, gentiment sanglant et sympathiquement daté qui se différencie de beaucoup de réalisations du même genre en choisissant suivre les pas de "Halloween" plutôt que ceux de "Vendredi 13". Intéressant donc, et hautement recommandable pour les amateurs de curiosités horrifiques et les nostalgiques... De plus, il fait partie de mes nombreuses inspirations pour la création de "SilverJaw" ! C'est un des bons films venu du fin fond des enfers !

Un bon petit trailer kitsch comme on les aime !

Image

Sur ce, je vous remercie d'avoir pris le temps de lire cet article/ce pavé, tout en espérant avoir attisé votre intérêt, voire votre curiosité ! En attendant, je vous souhaite une bonne nuit. Je m'en vais alors aller faire encore le même cauchemar. Bisous !

Ps: Robin Williams étant récemment décédé, je dédie cet article à sa mémoire, à lui qui n'a jamais eu un quelconque rapport de près ou de loin avec BoogeyMan (ni le film, ni le catcheur)... Smiley : lag29.gif



Message édité 2 fois. Dernière édition par IceWarrior le 13/08/14 à 00:54.


3 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Le cabinet des curiosités: Ogön Batto

Article posté le 11/02/13 à 00:39

Image
Un titre bien nébuleux me direz-vous... Et encore, ce n'est que le début d'une bien étrange histoire.

Quand on s'intéresse au bizarre, à l'insolite et à tout ce qui est hors du commun, on tombe évidemment sur de bien curieuses trouvailles qu'on a bien envie de partager. Ainsi, j'aurais bien pris le temps de vous écrire un article sur ce fameux film parlant de sushis tueurs friands de chair humaine mais j'ai finalement basculé sur quelque chose de tout aussi japonisant. Il s'agit d'un super héros nommé "Ogön Batto", ou encore "The Golden Bat" pour nos amis anglophones, voire même "Fantasmagorico", "Diavolik" ou même "Fantaman" pour les hispaniques. (Et non, je ne ferai de blague évidente sur une boisson sucrée à l'orange...)

Ben oui, ce héros, en plus d'avoir connu une multitude de pseudonymes différents, a aussi connu bon nombre d'incarnations. Chacune d'entre elles n'ayant aucun rapport avec la choucroute ayant été établie précédemment d'ailleurs...
A vos yeux écarquillés et votre bouche grande ouverte révélant des dents auxquelles s'accrochent courageusement quelques morceaux de nourritures, je me doute bien que vous ne voyez pas de quoi je parle. C'est normal, c'est pour le suspense.

Alors, tout d'abord, il faut savoir quel type de héros est "Ogön Batto". Et savoir également que ce même nom signifie en fait "Chauve-souris dorée" (pour ceux qui n'auraient pas encore compris).
Il voit ses origines dans des histoires dites "Kamishibai", c'est-à-dire, destinées à être racontées aux enfants sur des places publiques par des narrateurs professionnels :
Image

A la base, il s'agissait d'un justicier masqué un peu à la manière de "Zorro". Un drôle de type redoutable à l'épée qui combattait les méchants et qui portait un masque squelettique, histoire de les terrifier. Ses origines, par ailleurs, n'ont jamais été clairement expliquées. Le rapport avec les chauves-souris me demandez-vous ?
Eh bien, à la manière du Shadow, lorsque le vengeur se devait de surgir hors de l'ombre, une petite chauve-souris en or volait dans les airs, précédée du rire sardonique de notre cher ami.

Image

Image

Après la seconde guerre mondiale, le "Kamishibai" devint de moins en moins populaire au fur et à mesure que la télévision commençait à s'installer dans les foyers. Ce n'est pas pour autant que Ogon Batto tomba dans l'oubli et on reprit l'histoire pour en faire une adaptation cinématographique apparue en 1950.
Le film est déjà bizarrement rare au Japon alors, à ce tarif-là, il serait plus probable que Dieu nous donne un signe d'existence que quelqu'un tombe un jour sur une bobine de ce métrage. Je ne sais pas si à son époque il fut un flop monumental ou un film culte définitivement tombé dans l'oubli. Toujours est-il, cependant, que le personnage eut droit à une seconde chance en 1966.

Image
Contrairement à ce que l'on peut croire, c'est bel et bien un héros avenant et sympathique empli d'ambitions louables et de valeurs nobles.

En effet, la Toei racheta à cette époque la licence (pour le peu qu'il y en aie un jour eu une) et produit alors un sympathique film en noir et blanc qui, apparemment, réunissait quelques grands noms de l'époque (illisibles bien évidemment, je ne parle toujours pas le japonais depuis le début de l'article) et proposait ainsi une intrigue bien gnangnan avec des effets spéciaux faits maison.
L'intérêt de ce film est surtout qu'il réécrit complètement les origines de Ogon Batto: personne ne sait d'où il vient, mais les chauves-souris le savent ! C'est le générique qui le dit et puisqu'il y a des sous-titres, je suis certain d'avoir raison.
Mais non, en fait, c'était surtout un gardien de la légendaire Atlantide. Il fit le serment de revenir à la vie pour défendre la cause des justes, si l'on venait à le sortir de son sarcophage et à verser de l'eau sur son corps.

Image
Ce type a vraiment la tête de l'ami de tous les enfants !

Bien évidemment, c'est au 20ème siècle qu'on viendra le réveiller de son sommeil millénaire. Ainsi, une équipe d'archéologues poursuivie par un certain docteur Nazo (une sorte de grosse peluche de Batman cul-de-jatte avec quatre yeux qui lancent des lasers et une pince à la place d'une main) se réfugiera dans un temple ou se trouvera par le plus pur des hasards la sépulture du "Dieu de la justice et protecteur des faibles". Et par chance, il a pensé à graver le mode d'emploi de sa résurrection sur son sarcophage parce qu'on ne sait jamais (comme dirait Christophe Maé).
Comme pour Marie, la petite fille du docteur chargé de l'expédition, ça a l'air d'avoir du sens de verser de l'eau sur une momie pour qu'elle puisse les aider en pétant la gueule aux vilains; elle verse de l'eau sur la momie qui va aussitôt péter la gueule aux vilains.
A noter qu'il lui confie également la responsabilité de l'invoquer en l'appelant par son nom. C'est pour cela qu'elle aura toujours une broche en forme de chauve-souris accrochée à ses vêtements.

Image
Le terrifiant Dr Nazo ! Tremblez ! Ce type menace de faire sauter la terre entière !

Le film fut un honorable succès en Orient. Assez curieusement, si personne en Occident n'avait jamais entendu parler de Ogon Batto, la magie des copies internet et des sous-titres en fit, dans une toute petite communauté, un film culte.
Quand bien même, le succès du film au Japon eut pour conséquence la naissance de deux dessins animés. Le premier restera dans les mémoires car non seulement il allonge l'histoire du film, mais les japonais ne furent pas les seuls cette fois-ci à pouvoir en profiter.
En effet, les américains connurent une version doublée en anglais connue sous le nom de "Phantoma" mais qui fit un flop monstrueux car ne pouvant rivaliser avec les gros bonnets de l'époque que l'on connaît encore aujourd'hui. En revanche, les italiens eurent droit à "Fantaman", qui reste apparemment dans les mémoires puisqu'on peut encore trouver l'intégrale de la série (52 épisodes en tout) sur youtube.

Image

Image
Un bon vieux dessin animé des 60's comme on n'en faisait qu'à l'époque.

Pour l'anecdote (et parce que ça me laisse l'occasion de faire une dédicace à Freytaw), nombreux sont ceux qui se targuent de prétendre que le générique de "Ogon Batto" a inspiré celui de "Batman: the animated series". Il est impossible de vérifier si les japonais sont des mythos ou pas, toujours est-il que la ressemblance peut prêter à confusion:
Image

Mais attendez une seconde. Ne vous avais-je pas dit qu'il y avait eu en fait deux dessins animés Ogon Batto ? Eh bien oui, il y en a eu un deuxième. Et c'est là que les choses commencent à devenir vraiment bizarres. C'est également pourquoi j'ai fait part plus haut de mes doutes vis-à-vis d'une certaine licence "Ogon Batto"...
Je vous laisse vous interroger vous-même sur cette véritable énigme de l"histoire de l'animation:
Image

Image

Image
Ils ont essayé de faire une série sur le Batman de Zur-En-Arrh ?

Enfin, un dernier film Ogon Batto aurait vu le jour en 1972. Mais il s'avère tout aussi difficile de récolter la moindre information dessus que pour le premier.
Quand bien même, les années passèrent, le dessin animé fut bien vite démodé et la chauve-souris dorée tomba presque dans l'oubli.
Presque, oui ! Car en 2010, on envisagea de lancer une nouvelle série censée remettre le squelette au goût du jour. Hélas, le projet fut bien vite mis de côté pour des raisons floues et il est peu probable que l'on en entende parler un peu plus un jour en Occident. C'est dommage car ça s'annonçait plutôt pas mal:
Image
Maintenant, je me demande si ils pourraient aussi rendre Nazo classe ?

En conclusion, qu'est-ce qu'il y a de bien intéressant à dire sur le parcours bien nébuleux de Golden Bat ? Plein de choses évidemment ! Ce personnage est clairement le type de bonhomme dont on entend jamais parler mais qui est source de grand bonheur pour le chasseur d'étrangetés un peu allumé !
Si cet article vous as intrigué, n'hésitez pas à entamer des recherches sur google, ce sera le début d'une palpitante aventure ! Je n'en ai pas parlé ici mai sachez qu'il a également été lé héros d'un manga humoristique pour les jeunes mais aussi une mascotte à la "Tony le tigre" pour apprendre les bienfaits du sports aux jeunes japonais !!! Bref, je persiste à croire qu'il aurait pu avoir sa chance en Occident. J'aurais vraiment aimé voir ce que l'avenir en aurait fait, à l'instar de la plupart des autres super héros...

Sur ce, je vous remercie pour l'attention que vous aurez porté à cet article et j'espère qu'il vous aura intéressé. Bonne soirée à tous !

Image
Un beau jouet convoité par de nombreux collectionneurs !

Des liens intéressants :
Générique du dessin animé : http://www.youtube.com/watch?v=o7Gn9dtpsC0&feature=related
Générique de l'anime hypothétique de 2010 : http://www.youtube.com/watch?v=THSUc-vzm08
Trailer du film de 1966 : http://www.youtube.com/watch?v=YRX_aIXw0dA
Une jaquette pour le cartoon "Fantaman" : http://www.copertinedvd.net/F/Fantaman%20-%20Serie%20Completa.jpg



Message édité 3 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/02/13 à 00:51.


7 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Rétro-The deadly spawn (1983)

Article posté le 09/10/12 à 18:31

*Attention ! Cette chroniques peut contenir des images gores pouvant choquer un public un minium sensible.

Image
Bonsoir à tous !

Aujourd'hui, j'avais envie de vous ramener un peu dans le passé et, plus précisément, dans les années 80. C'est à cette époque que le cinéma d'horreur gore se faisait le plus respecté.
Effectivement, si aujourd'hui, le genre "gore" serait davantage considéré comme une genre regroupant essentiellement des séries B ou Z toutes aussi ridicules les unes que les autres, à l'époque, c'étaient des films comme "Re-animator", "From beyond", "Evil dead", "Brain damage ou encore "Evil dead" qui forçaient au respect et en imposaient grave niveau bifteck et groseilles écrasées.

En 1979, Ridley Scott nous livre sur le grand écran un film, pas vraiment gore mais terrifiant à souhait, dont tout le monde se souvient encore aujourd'hui et donna ainsi naissance à la célèbre franchise "Alien".
Après le succès retentissant du métrage, les créatures gluantes de l'espace reviennent à la mode et nombreux seront les réalisateurs qui tenteront tant bien que mal de reproduire l'ambiance si glauque de "Alien" sans égaler le talent de Scott (mention spéciale au "Creature" de William Malone).

Image
Le "Creature de 1985 signé William Malone.

D'autres, en revanche, laissent carrément tomber le côté angoissant afin de renouer avec ce qu'on faisait des années auparavant, à savoir, se contenter de filmer un monstre en caoutchouc poursuivre des acteurs hurlant comme des fillettes. Mais nous sommes dans les années 80, et à cela, on rajoute une bonne quantité de jus de myrtille. Ainsi donc, en 1983 sort :

Image
Penis monster from outer space !

The Deadly Spawn, c'est l'histoire d'un météore qui se crashe sur la terre sans que personne ne semble en avoir quelque chose à carrer ne seraient-ce que deux misérables campeurs qui feront directement office de chair à pâtée, le temps de nous balancer à la gueule un écran titre kitschissime au possible agrémenté d'une musique au synthétiseur.
Revenus dans la campagne américaine sur décor peint, nous apprenons que le monstre s'est infiltré dans la cave d'une joyeuse famille, munie de l'intention de boulotter ses membres un par un et ce afin de grossir et de se reproduire en des centaines de petits exemplaires qui se feront une joie de se mettre tout ce qui ressemble à de la bidoche sous la dent.

Image

Autant le dire tout de suite (si il est toutefois encore nécessaire de le signaler), les scénaristes de "The Deadly Spawn" n'avaient aucunement l'intention de gagner un oscar. La trame générale peut d'ailleurs se comparer assez facilement à celle d'un porno puisque ce seront des scènes de dialogues assez inintéressantes qui viendront faire la transition entre deux "scènes chocs".
De toutes façons, avec une jaquette pareille, on était pas en droit de s'attendre à un film psychologique mais à un monster movie dans la plus pure des traditions. Et de ce point de vue, "The deadly Spawn" remplit plutôt bien son contrat.
En effet, la seule chose qui peut encourager le spectateur à se lancer dans la vision d'un tel film, c'est le monstre ! Le bon gros vieux monstre en plastoc des années 80 !

Image

Le monstre, ici, c'est une espèce de gros zizi rouge sang muni de crocs acérés et de deux bras qui ne lui serviront pas à grand chose. Il adore se pavaner devant la caméra et en foutre de partout. Vraiment, ce n'est pas plus mal car l'effet spécial est vraiment bon. Je doute qu'une image de synthèse aurait pu être plus réaliste ! Mais en plus, elle prend un malin plaisir à charcuter les acteurs dans des scènes aux SFX tous aussi satisfaisants les uns que les autres: un visage arraché, des corps démembrés, une décapitation, bref, c'est tout ce qu'on aime, violent, bourrin, bête et méchant...
Mais, car il y a un mais, le film ne renie aucunement son statut de série B et de film amateur au point que le réalisateur n'a presque pas pris soin de masquer ce dernier aspect. On se retrouve alors avec des acteurs parfois à côté de leurs pompes ou des scènes assez ridicules notamment celle où le monstre poursuit les ados dans la maison, histoire de bien se rendre compte qu'elle est montée sur des roulettes.

Image
Une scène qui marquera tous ceux qui auront vu le film.

Parlons maintenant de l'ambiance sonore. C'est cheap et ça fait parfois un peu mal aux oreilles car certaines musiques sont particulièrement stridentes. En revanche, certaines d'entre elles parviennent à implanter un climat légèrement inquiétant (notamment la scène de la cave). On notera que ce sont souvent les deux mêmes accords qui reviennent lors des attaques. Non, vraiment, la musique n'est pas le point fort de la bande son.
En contrepartie, les grognements du monstre parviennent à paraître crédibles et rendent cette bestiole un peu plus terrifiante, les bruits de mastication et de succion seront également de la partie. Heureusement car s'il en était autrement, certaines scènes qui peuvent paraître dégueulasses au premier abord peuvent sembler complètement ridicule sans effets sonores adéquats, croyez-en mon expérience !

C'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur "The Deadly Spawn". De toute évidence, ce film ne doit son statut de culte ni à son scénario béton, ni à ses acteurs remarquables et encore moins à la terreur qu'il inspire, mais plutôt à sa violence et son gore assez remarquables et surtout rare à l'époque. Oui, c'est bourrin et con mais c'est surtout le résultat d'un travail de passionnés qui savaient très bien ce qu'ils faisaient et, de ce point de vue, le spectateur qui sait à quoi s'en tenir ne pourrait que se laisser charmer par ce film.

Image
L'édition dvd très complète de "Lechatquifume" qui propose un intéressant making-of des effets spéciaux et un extrait d'une émission de cinéma lors de laquelle le monstre débarque sur le plateau pour avoir de bonnes critiques !

En bonus, la bande-annonce du film: http://www.youtube.com/watch?v=uJGkY210st8

Notons qu'une suite devait voir le jour. Ce fut le cas mais avec beaucoup d'attente. En effet, après de nombreux problèmes de tournage, les monstres à forme géntiale reviennent en 1990 dans un direct-to-video intitulé "Metamorphosis: the alien factor". Mais nous en parlerons sans doute une prochaine fois...

Image

*Addendum vidéoludique*
9 ans après le premier opus, la créature revient affronter Rick Taylor, le héros de splatterhouse 2 sur Megadrive, en tant que premier boss !
Image



Message édité 7 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/10/12 à 18:13.


7 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial