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Le cinébizarre : monstres et jus de myrtille...

Parce que le cinéma, ce n'est pas que les blockbusters merdouille de James Cameron ou autres dessins animés Pixar ou Dreamwork. Mais rassurez-vous, je vous épargnerai les films sentimentaux ou psychologiques ainsi que les métrages semi-philosophique du festival de Cannes.
Non non, ici, c'est cerveau éteint que l'on regardera des films. Ce qu'on veut, c'est des monstres, des robots géants, des dinosaures, du sang et des explosions !
Bienvenue dans l'antre du caoutchouc et du jus de groseilles !

The House of the Dead (ou Pelouse of Ze Tête) - Episode 2

Article posté le 08/12/14 à 16:24

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-Des revenants au service de l'écologie-

1998… Ils sont revenus envahir notre pauvre planète encore couverte de plaies béantes ensanglantées, plus grands, plus laids, plus forts et plus voraces que jamais ! Non, je ne suis pas en train de parler des Furbys, bien que ce n'ait été tout aussi effrayant… Je parle bien évidemment des zombies et des autres abominations de la House of The Dead ! Vous pensiez que le décès prématuré de Roy Curien, carbonisé par sa propre création, décidée à imposer sa suprématie sur le monde jusqu'à ce que vous lui logiez une balle dans le genou, allait mettre une fin à ce cauchemar ? Eh bien détrompez-vous ! Depuis tout ce temps, tapi dans l'ombre, se cachait le véritable cerveau à l'origine de ces opérations démoniaques : GOLDMAN !

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J'ai trop saigné ! (Oui elle était facile celle-là…)

En effet, le scénario de The House Of the Dead 2 tente, tant bien que mal, de s'inscrire avec cohérence dans la continuité du premier épisode (avec plus ou moins de succès, il faut bien le dire). L'on apprendra donc que Roy Curien n'était qu'une marionnette destinée à mener diverses expériences au nom d'un certain Caleb Goldman, sorte de version encore plus radicale et maléfique de José Bové n'aspirant qu'à annihiler la race humaine pour rendre la terre aux forces de la nature et « préserver le cycle de la vie » (sic). L'on se demande alors en quelle mesure la transformation des êtres humains en cadavres putréfiés ambulants n'ayant pour seule et unique vocation dans la vie que de bouffer tout ce qui se dresse sur leur passage peut aider à la préservation du cycle de la vie, mais peut-être qu'il s'agit ni plus ni moins d'une théorie philosophique qui me dépasse entièrement…

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Leonardo Di Caprio ?

Dans cet épisode, si vous l'avez la chance d'avoir une vie sociale développée, vous et votre ami incarnerez James, un homme probablement d'âge mûr atteint du syndrome du surjeu d'acteur, et Gary, un lookalike de Jack dans Titanic. Tous deux sont des agents de l'AMS, le département qui s'était chargé d'envoyer Rogan et G nettoyer la demeure de Roy Curien dans les règles du lard, cette fois-ci envoyés à Venise où une armée de monstres terrifiants a débarqué, non pas pour fêter le carnaval, mais pour semer le chaos et la terreur ! Il ne tient dès lors plus qu'à vous, comme d'habitude, de mettre du temps, du talent et du cœur afin de traverser les horribles rues de Venise et de venir à bout des boss terrifiants, jusqu'à atteindre le quartier général de Goldman et lui faire comprendre que c'est maintenant à vous de changer la vie.

-Un bestiaire toujours aussi attrayant-

Pour la petite anecdote, je tiens à préciser que House of The Dead 2 est le premier épisode de la série auquel j'aie « joué ». J'avais cinq-six ans et c'était dans un hôtel au Disneyland de Marne-La-Vallée (oui)… Comprenez par-là que j'étais encore trop jeune pour réaliser que j'avais beau tirer sur l'écran pendant la démo, ce n'était pas moi qui causait les dégâts (quoique je le compris au bout d'un certain temps). Toujours est-il que le jeu fut suffisamment marquant pour que je m'en souvienne des années plus tard, ayant été marqué par son ambiance apocalyptique, l'air terrorisé de ces pauvres civils totalement désabusés en train de courir dans tous les sens en ne demandant qu'à être sauvés et les horribles zombies, armés de haches ou équipés de cagoules de cuir… Si le jeu n'est pas aussi réaliste et terrifiant que dans mon souvenir, il est souvent considéré comme le meilleur opus de la saga.

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C'est bien ici la soirée cuir noir ?

Et pour cause : de tous les épisodes de la série, c'est sans doute celui qui dispose du bestiaire le plus iconique. Le jeu a été réalisé à l'époque où, lorsqu'il était question de zombies, on avait encore le droit de se montrer quelques peu créatifs ou fantaisistes. Si l'on ne retrouve pas le même type de bizarreries que dans le premier épisode (comme par exemple des zombies nains ninjas habillés en gangster de polar noir), la plupart des créatures ne se limite pas au cliché du cadavre boursouflé hurlant à la mort ! En effet, vous aurez à affronter à plusieurs reprises, par exemple, toujours notre ami à la double hache et les bourreaux sadomasochistes évoqués plus tôt, mais également des hiboux maléfiques, des Sylvester Stallone écorchés particulièrement coriaces, des créatures marécageuses dont l'état de la peau n'a rien à envier à celui des accros au botox et même des zombies gladiateurs armés d'immenses claymores !

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Mais qu'est-il arrivé à Demolition Man ?

De plus, et c'est le gros point fort de ce deuxième épisode, les boss n'ont jamais été aussi amusants à tuer : le premier, particulièrement iconique du jeu, est un immense chevalier sans tête armé d'une immense hache qui ne peut être détruit que si son petit sidekick volant est touché. Autrement, vous allez vous prendre un violent coup de coupe-papiers à travers la tronche… Le second boss est une créature reptilienne dont la cage thoracique se ferme et s'ouvre de manière répétée pour dévoiler son cœur qu'il vous faudra atteindre en un laps de temps. Enfin, tel Hercules combattant l'Hydre de Lerne, vous serez amenés à rencontrer une créature aux multiples têtes qu'il faudra affronter en deux phases !

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Qu'attends-tu pour me dévoiler les secrets de ton cœur ?

Bien évidemment, le Magicien revient. Il se devait d'être là non ? Après tout, c'est lui la mascotte ! C'est d'ailleurs dans cet épisode que l'on lui attribuera sa punchline « I've been waiting for this time to come » qu'il prendra soin de répéter à chacune de ces futures apparitions. En revanche, vous l'aurez remarqué, il se révèle être en nettement moins bon état que lors de notre première rencontre. Mon frère a d'ailleurs plaisanté sur le résultat quelque peu hasardeux de sa résurrection en déclarant « Hé ben ! S'il doit aller aux toilettes celui-là, il a intérêt à le faire sous la douche pour ne pas en mettre de partout » ! Fin, raffiné et subtil n'est-ce pas… ?

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-Les particularités des portages-

Une fois de plus, j'aurais aimé parler des spécificités du gameplay, mais il n'y en a strictement aucune. Il s'agit entièrement du même principe que pour l'opus précédent : pointez votre adversaire et tirer lui dans la tête, dans la gorge, dans le bras, dans le torse, etc… En revanche, lorsque le jeu fut porté sur PC et Dreamcast, les développeurs ont jugé bon de vous octroyer la possibilité d'utiliser d'autres armes telles qu'une machine gun, un fusil à pompe ou des grenades au détour d'un mode de jeu particulier appelé « Original Mode ».

Le principe du Original Mode, c'est de parcourir le jeu avec un nombre limité de crédits et de tirer sur tout ce qui bouge, certes, mais également de détruire des éléments du décor et d'atteindre des petits objets cachés qui seront plus tard utilisables dans votre prochaine partie. Par exemple, si vous tirez sur une cartouchière au-dessus de laquelle il est marqué « +8 », cela signifie que vous avez gagné un item qui vous permettra, si sélectionné, de disposer de 8 munitions de plus dans votre chargeur ! Il est à savoir cependant que vous ne pouvez emporter que deux items avec vous en début de partie, lesquels vous permettront tout aussi bien d'augmenter le nombre de crédits utilisables dans la partie que de changer entièrement le skin de votre personnage. L'on peut dès lors se retrouver dans des situations assez cocasses telles que Goldman affrontant Goldman ou la vieille boulangère du coin maravant des monstres géants à coups de grenades… Une bonne idée donc qui permet de varier l'expérience du jeu et augmenter sensiblement le replay value…

La présence d'un mode entraînement est également à relever, et se révèle assez pertinent dans la mesure où il se présente plus difficile en soi que le jeu lui-même ! Ainsi, libre à vous de considérer à ma manière ce mode plutôt comme une série de défies ne visant qu'à affuter vos réflexes et votre précision : James vous donnera, entre autres, le défi de tirer à répétition sur une pièce pour la maintenir dans les airs, briser une série de tonneaux en 10 secondes ou encore éliminer tous les zombies de la zone en seulement 20 coups ! Chacun de ces défis proposant une difficulté croissante, l'on ne peut que saluer l'originalité de certains des mini-jeux proposés ne visant une fois de plus qu'à briser la répétitivité du titre !

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ça a le mérite d'être clair, James…

Enfin, un mode déjà présent dans le portage pc du premier épisode fait son retour : le Boss Mode. Celui-ci ne consiste qu'à (ré)affronter les différents boss du jeu, une fois de plus, selon une difficulté croissante, et d'en venir un bout en un minimum de temps, cette partie du jeu faisant également office de mode Time Attack ! A noter que le boss final n'apparaîtra dans la liste des défis qu'une fois tous que les autres auront été abattus jusqu'au mode de difficulté le plus haut et que, une fois vainqueur de ce combat intense, vous pourrez vous offrir le luxe d'un petit Boss Run.

Au sujet du Boss final, il répond cette fois-ci au nom de « Emperor » et a été créé par Goldman dans le seul but de haïr l'humanité et gérer la nature à lui tout seul. Oui c'est complètement con mais, comme c'est Goldman et que les plans foireux semblent être son dada, on lui pardonne. En revanche, je me pose toujours la question du comment il est parvenu à dissimuler le point faible de sa création supposément invincible avec autant d'incompétence… Pour le coup, juste bravo !

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Attention, ce n'est pas facile du tout !

Une bande sonore toujours aussi appropriée !

Cette fois-ci, il y a pas à dire, on est vraiment dans une bonne vieille série B de l'époque ! Les hurlements des zombies sont à la fois cheap et terrifiants, les impacts de balle dignes d'un western spaghetti et les monstres non-humanoïdes poussent des grognements et autres borborygmes peu ragoûtants… Et comme cet épisode part encore plus loin dans le délire biomécanique lors du dernier niveau en comparaison à son prédécesseur, nous avons également droit à une série de « bips » et de « boups » tout à faits bienvenus dans ce cadre, bien qu'assez déstabilisants, une fois de plus, en comparaison à tout le reste…

Quant aux musiques des différents niveaux, il n'y a pratiquement rien à dire par rapport au premier épisode, si ce n'est que la bande sonore du deuxième stage est une version remixée du tout premier niveau de l'opus précédent. Autrement, elle s'avère toujours aussi gritty et rythmée, le thème des boss étant un rythme électronique Rock N' Roll bien stressant comme il le faut et se voulant plus majestueux lors des deux derniers combats. Nous pouvons donc conclure que House of The Dead 2 se marque donc, aussi au niveau de la bande sonore, pas des ambitions plus grandes que celles affichées par le premier épisode.

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James est décidément quelqu'un de peu stressé, même lors d'une invasion zombie…

-Conclusion-

The House of The Dead 2 est donc, au final, une excellente suite au jeu d'arcade culte qui marquera tout autant les esprits et demeure sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la série dont les portages sur Pc et Dreamcast seront des plus aboutis (si ce n'est que la version Pc ne permet de colorer le sang en rouge que par le biais d'un bidouillage tout simple dans les fichiers du jeu). Tout aussi assumé dans son délire gore et ses aspects « jeu vidéo de série B », il invite d'autant plus à la rigolade entre amis que son prédécesseur et remplira de bonnes soirées de délire, à défaut d'être un jeu sur lequel on restera plus de 3 heures… Sorti sur Pc, sur Wii, sur Dreamcast et, indirectement, sur Xbox en tant que bonus offert avec le troisième épisode, il demeure facilement trouvable. Si quelqu'un pouvait me confirmer, en revanche, sa présence en tant que bonus sur la version dématérialisée du troisième épisode sur Ps3, ce ne serait pas de refus !



Message édité 2 fois. Dernière édition par IceWarrior le 08/12/14 à 16:34.


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The House of the Dead (ou Ze Houze of ze Dèdde) - Episode 1

Article posté le 02/12/14 à 19:37

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Amis des activités intellectuelles, de la culture, du bon goût et de la poésie, aujourd'hui, vous allez être servis !
En effet, nous allons aujourd'hui analyser des vers ! Mais peut-être pas le type de vers auxquels vous pensez... Ce n'est pas que je ne sois pas un grand amateur de rimes riches moi aussi, loin de là ! J'aime quand les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone et ce genre de choses, mais je préférerais, si possible, m'attarder sur un tout autre type de vers. Le genre de vers qui grouille dans tous les sens en dévorant la chair putréfiée fraîchement sanguinolente...

C'est bon ? Vous avez survécu à ce paragraphe d'introduction inutilement long n'ayant que pour seule et unique raison d'exister que de faire un jeu de mots particulièrement bidon et médiocre ? Alors, nous pouvons donc continuer et nous lancer, à la tronçonneuse, dans le vif du sujet...

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-Petite leçon d'histoire (of the Dead)...-

En 1996, tout juste un an avant que je ne vienne contaminer la planète, à l'époque ou les salles d'arcades existaient encore et connaissaient encore un certain succès, SEGA décide de mettre à neuf le concept du Rail Shooter, lequel consistait en un personnage se déplaçant tout à fait indépendamment de la volonté du joueur, qui se voyait dès lors confier entre ses mains le seul outil lui permettant d'assurer la survie de son personnage, à savoir, son flingue. Il ne tenait dès lors plus qu'à vous de tirer sur toute forme de vie hostile se dirigeant en votre direction, et ce, jusqu'à parvenir à la toute fin du semblant de scénario que les développeurs avaient concocté pour donner au mélange obtenu ne serait-ce qu'un semblant de cohérence...
Dans le genre, les plus nostalgiques d'entre nous devraient garder en mémoire le remarquable Space Harrier, sorti une décennie plus tôt sur arcade et plus tard adapté sur consoles de salon, qui sut tirer avantage du mode 7 comme principal argument de vente.
Seulement, voilà, en 1994, le public voulait plus grand, plus beau, plus fort et comme la sortie d'une console dont je ne citerai pas le nom était parvenue à convaincre ce dernier que les polygones, c'était trop la classe, la compagnie responsable des aventures du hérisson bleu, qui gît désormais écrasé sur la route, décide de développer un nouveau rail shooter dôté de polygones texturés !
Vous l'aurez deviné, il s'agit de Virtua Cop.

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Un screenshot du portage Saturn du jeu en question.

Le but de Virtua Cop, c'était ni plus ni moins que de dégommer au flingue les méchants qui osent se dresser devant nous. On sait qu'ils sont méchants parce qu'ils portent des capuches, des cagoules et parfois des lunettes noires. Sans m'être réellement attardé sur le scénario de ce jeu, je me permets cependant de m'interroger cependant sur les méthodes un petit peu extrêmes de la police du coin qui ne recule devant rien pour abattre froidement toute personne incriminée, mais là n'est pas réellement la question...
L'attrait principal du jeu sur arcade, c'était le fait de pouvoir tirer directement sur l'écran au moyen d'un véritable pistolet orange fluo (probablement à cause des standards de censure de l'époque) dont le canon ne demandait qu'à être pointé en dehors de l'écran pour être entièrement rechargé (les joueurs ne s'interrogeaient pas encore sur la logique de ce genre de détails à l'époque).

SEGA, deux ans plus tard, semblait s'être penché sur le cas de Doom et en retint une leçon essentielle : tirer sur des méchants humains, c'est bien, mais des monstres et des démons, c'est tellement plus fun ! A moins que ce ne soit Resident Evil, sorti la même année, qui n'ait orienté leur décision... Toujours est-il que, alors que je continuais de mâcher vigoureusement mon hochet, débarque le premier opus d'une saga qui me marquera à vie (mais seulement une dizaine d'années plus tard) : The House Of The Dead !

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Peut-être que ça risque de faire un tout petit peu mal...

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Sauver les scientifiques est primordial pour faire un bon score !

-Ambiance et scénario : les fautes de goût à l'honneur !-

C'est décidément pas de Boll (on en reparlera une autre fois) pour Sophie Richards qui se retrouve prisonnière dans le manoir d'un savant fou, un certain Curien, qui s'amuse à faire muter toutes sortes de cadavres à la suite d'opérations pas très catholiques au lieu de les laisser se faire bouffer en paix par les vers (vous voyez, on y revient) ! Son mari, l'agent Rogan qui, par le plus heureux des hasards, s'avère être un agent du gouvernement chargé d'enquêter sur les agissement de Curien, part donc à sa rescousse avec l'aide de son associé, l'agent G (qui deviendra une sorte de fil rouge de la série).

Scénario passionnant digne d'une bonne grosse série B n'est-ce pas ? C'est tout à fait dans cette optique que SEGA fait développer son jeu, gore, crasseux, malsain mais d'un mauvais goût tout à fait assumé et horriblement addictif ! Le genre de jeu qui avalait goulûment vos pièces de monnaie lorsqu'elle ne vous laissait plus qu'une dizaine de secondes pour poursuivre votre aventure...
Graphiquement, les standards de l'époque n'étaient pas très élevés mais le jeu s'en tire néanmoins avec honneur. Pas parce qu'il est foncièrement beau, loin de là. J'irais même jusqu'à dire que c'est vraiment moche, mais qu'il est tout de même quelque peu impossible d'attendre quelque chose de plus esthétiquement beau de la part d'un jeu qui ne vous demande qu'à loger une balle dans le crâne de cadavres ambulants couverts de plaies, aux visages boursouflés et, pour certains, couverts de parties biomécaniques. En effet, le bestiaire est très large, allant du zombie le plus classique jusqu'au cyber-ninja lanceur de poignards électriques en passant par le motard ensanglanté au boulet. On notera aussi la présence de chauve-souris voraces, de grenouilles fort portées sur la chair humaine et d'autres réjouissances comme des chiens diaboliques aux ailes de gargouille ou des asticots aux crocs acérés ! Une des constantes de la sage est que si vous avez le malheur de vous prendre quoi que ce soit dans le tronche, une jolie plaie béante viendra s'afficher sur votre écran...

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Le jeu marquera notamment par ses "Boss Fights" typique des jeux d'arcade de l'époque : une immense bestiole au look pas très engageant vous fait face et, pour en venir à bout, il vous suffira de tirer à répétition sur son point faible, signalé par des documents faisant plus ou moins office de chargement, jusqu'à l'emmener à l'épuisement et l'envoyer rejoindre ses ancêtres. Chacune de ces créatures est nommé selon un carte du tarot et la tradition s'est perpétuée au fil des temps, jusqu'à l'épisode final et climactique, à savoir, le quatrième ! (A ce jour, seul l'épisode House of The Dead : Overkill fait infidélité à cette tradition, mais il s'agit en bout de course davantage d'un spin-off ou un préquel.)

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Le premier boss du jeu, moins difficile qu'il n'en a l'air...

Il est assez intéressant que, parmi les nombreuses traditions de la série, l'une d'entre elles qui a persisté et qui fait de temps à autre polémique est celle de consacrer le dernier niveau du jeu à des créatures et un boss plus "high-tech" en total décalage avec l'aspect "charnel" des autres bestioles qui peuplent les différentes zones du jeu. Le boss final du premier opus, à savoir le magicien, deviendra cependant l'icône de la série à un tel point qu'il n'hésitera pas à faire son petit come-back par la suite, même quand le scénario ne l'a jamais vraiment exigé. A noter que pour chaque boss final de chaque opus de la série, il ne tiendra qu'à vous de découvrir le point faible de votre adversaire !
Cependant, là où celui du Magicien, sans se jeter sauvagement sur votre figure au premier coup d'œil, se révèle relativement facile à deviner pour le peu que l'on aie un cerveau qui fonctionne de manière logique, celui des méchants à venir se révélera aussi évident que le coffre à jouets que votre gamin a glissé sur le sol pour masquer le trou qu'il vient de faire dans le tapis...

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Il a quand même une sacrée classe ce Magicien !

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L'un des zombies de ce premier opus fait d'ailleurs une apparition dans le film préféré de Sf ! Et avec ses deux haches, s'il vous plaît !

-Gameplay (plus ou moins...)-

Difficile de parler de gameplay pour ce qui est de ce premier épisode de "The House of The Dead"... On se contente de brandir fièrement notre pistolet, rouge ou bleu selon le joueur, et l'on veille à, si possible tirer dans le crâne des zombies pour le voir exploser aussitôt dans une gerbe de sang vert, rouge, bleu ou même rose (selon la configuration de la machine) ! Le jeu fut bien évidemment porté à l'époque sur Saturn et PC et il n'en fallait pas plus pour satisfaire les joueurs, juste un pistolet virtuel leur permettant de tirer dans leur écran sans l'exploser pour autant...
Cependant, tout pc aujourd'hui est assez puissant pour faire tenir la version arcade à la perfection, donc, si vous souhaitez vivre l'expérience House Of The Dead à son optimum, je vous conseille définitivement de vous tourner vers la version arcade, en abandonware et facilement émulable (vous pouvez me mp si ça vous tente).
Avec le temps, mais nous le verrons plus tard, le portage de jeux arcades se fera de plus en plus populaire sur les consoles de salon et la série s'adaptera donc en apportant quelques nouveautés visant à rehausser son intérêt et briser la monotonie, les scénarios se faisant de plus en plus longs.

L'un des principaux attraits de "The House of The Dead", en dehors de son aspect gore peu commun à l'époque, fut le nombre de cheminements différents qu'il était possible d'emprunter à chaque fois que commençait une nouvelle aventure. Tout comme pour la plupart des rail shooters, vous n'étiez pas libre de vos mouvements et ces variations dépendaient en fait des ennemis sur lesquels vous tiriez en premier, des civils que vous sauviez (lesquels vous confieront gentiment des 1up en vous gratifiant d'un "thank you"), voire des éléments du décor sur lesquels vous tiriez. De fait, le jeu dispose également de fins multiples et, si vous voulez obtenir la meilleure, il est obligatoire d'obtenir le meilleur grade possible en ayant sauvé chaque civil rencontré sans exception tout en ayant joué de la gâchette comme un pro !

Une vidéo de gameplay sur le Tube de You !

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Un bien sage conseil...

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Le bestiaire, qui se fera plus académique à partir de la génération Xbox...

-Ambiance sonore-

Pour ce qui est de l'ambiance sonore, je dois souligner, à titre personnel, que j'adore les musiques de The House Of The Dead qui arrive toujours à trouver une certaine balance entre la B.O de film d'action bourrin, les musiques macabres et iconiques de films d'horreur d'époque et la techno un peu plus moderne généralement attribuée aux boss finaux... Pour les autres, on se contente d'une piste suffisamment rythmée et stressante pour nous garder dans le feu de l'action !

Quant aux effets sonores, ils sont à l'image du reste du jeu : cheap et de mauvais goût, correspondant ainsi parfaitement à l'ambiance générale du soft. Doublages ridicules, grognements, ricanements et gargouillements digne de films tels que The Deadly Spawn, c'est un véritable régal pour les oreilles de l'amateur qui sait à quoi il a affaire !

-Conclusion-

House Of the Dead, c'est le jeu de soirée bières entre amis par excellence ! On ne peut profiter à fond du jeu qu'avec un pote prêt à mettre son cerveau dans un bocal, le temps de dégainer le pistolet pour défoncer tout se qui se présentera devant-lui, pour le peu que ce ne soit pas en train de lui demander du secours ! Violent, bourrin, bête et méchant, voilà qui caractérise bien cette série et ce premier opus que j'aurais découvert avec le portage PC et qui me marqua très positivement en dépit de ses défauts très maladroits et ses graphismes horriblement datés...

Il est maintenant temps de fermer les portes de la House Of the Dead pour cet article-ci ! On se retrouve donc pour la suite, dans des articles traitant de chacun des épisodes et, oui, pour ceux qui se le demandent, on parlera du film... On en parlera hélas...


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[Présentation] Cracks-Horphey Estate (jeu amateur)

Article posté le 10/12/12 à 15:29

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Bonjour à tous, bonjour à toutes, aujourd'hui, j'avais juste envie de profiter d'une pause dans ma session d'examens pour présenter un petit jeu, que j'avais réalisé quelques semaines avant, dans un topic prévu à cet effet. (Le topic des publicités, oui, c'est de la pub.)
Vous remarquerez au passage deux-trois petites bizarreries dans la présentation: en fait, j'ai publié la fiche du jeu sur un forum à la base spécialisé dont la couleur était mauve (d'où cet étrange résultat avec les images). Je me suis inscrit sur ce même forum il y a bien des années et mon pseudo était "Hazem" à l'inscription, puis est devenu plus tard "Ferox", ce qui explique pourquoi le pseudo d'"IceWarrior" n'est pas mentionné dans le générique de fin mais je chipote.
L'important, c'est le jeu, alors, passons je vous prie à la présentation ! (Ps: si une telle "publicité" n'a à priori rien à faire ici, veuillez corriger mon erreur et recevoir l'expression de mes excuses les plus sincères.)

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Écrivain de profession, William Horphey s'est fait une toute petite renommée grâce à ses nombreuses nouvelles pour la plupart inspirées de ses cauchemars et de ses pensées les plus sordides... Son frère, Waylon, s'est avéré être un brillant médecin dont le talent l'amena tout naturellement à l'abondance et au luxe. Cependant, il n'y parvint pas que par des moyens légaux Celui-ci possède désormais une immense propriété constituée de plusieurs bâtisses à Cheltenham en Angleterre.
Les deux frères se côtoyaient rarement, tout cependant semblait aller pour le mieux... Jusqu'au jour où William reçut une lettre de convocation de la part de Phillis, la petite servante de son frère: celui-ci se porte très mal, ne sort plus de chez lui et n'adresse la parole à plus personne depuis un certain temps. William se résout à venir mais avec scepticisme du fait qu'il soit très familier au tempérament assez difficile de Waylon. Il décide, afin de conclure cette affaire au plus vite, de partir le lendemain en compagnie de son meilleur ami, Dim Durillant, qui n'a que pour seule envie de revoir Phillis puisqu'il déteste Waylon.
Hélas, il ne sait encore rien de ce qui l'attend là-bas... Il ne sait encore rien des horreurs que peut cacher Horphey Estate, ni même au-delà...


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William Horphey est le personnage principal de ce premier épisode et c'est lui que vous incarnerez lors de votre aventure à Horphey Estate.
Il est d'un naturel plutôt flegmatique et assez taciturne en général mais il se parle cependant la plupart du temps tout seul. Écrivain de profession, il s'inspira longtemps des cauchemars qui hantaient ses nuits (il faut également préciser qu'il était très nerveux à une certaine époque) pour rédiger ses nouvelles les plus couronnées de succès comme Une journée sous un ciel pourpre, la valse des pendus ou encore Vernak serpent de pierre.
Il entretient avec son frère Waylon une relation assez compliquée et distante. En effet, si William est plus posé que son frère, celui-ci, en revanche, ne le porte pas vraiment dans son coeur et se considère en tout point supérieur à lui car il ose "prendre des risques".
Cela dit, ils restent tous deux des frères, et cela semble toujours faire du bien à Waylon de retrouver son bon vieux William après ne plus s'être vu pendant plusieurs mois.

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Waylon Horphey est nettement plus caractériel que son aîné William. C'est un homme de sciences assez talentueux, habitué à réussir tout ce qu'il a un jour entrepris, d'où son tempérament parfois exécrable. Notons qu'il n'a également pas accumulé sa richesse que par des moyens légaux, tout jeune, il connaissait déjà les rudiments du crochetage et avait suffisamment de chance pour ne jamais être pris sur le fait.
Il habite seul à Horphey Estate avec sa petite servante, Phillis.

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Phillis Creek est la servante de Waylon Horphey et passe dès lors le plus clair de son temps à entretenir la propriété. Au fil des années, elle a pu réussir à entretenir une relation assez complexe et profonde avec son maître mais sans jamais passer par des sentiments plus intimes bien qu'elle soit la seule personne à pouvoir lui tenir compagnie dans la propriété. Elle dispose d'un petit bungalow situé plus loin dans la propriété Horphey. Si elle parvient à vivre correctement, c'est bien grâce à Waylon Horphey qui en a fait sa servante.
En effet, Waylon l'a sortie d'une situation assez misérable relative à des affaires d'argent et de famille...
Son enfance n'est visiblement pas essentiellement source de bons souvenirs, bien sûr que ceux-ci existent, mais alors, pourquoi est-elle si sensible et émotive ?

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Dim Durillant est le meilleur ami de William Horphey. Ils sont amis de très longue date malgré leur grande différence d'âge assez évidente au premier coup d'oeil. Il réside dans le même immeuble à appartements que celui-ci et est la seule personne, à la connaissance de William, à posséder une automobile. Il proposera donc à celui-ci de l'emmener jusqu'à Cheltenham mais ne peut cacher que son arrière-pensée est effectivement de revoir Phillis.
Lui et Waylon se sont toujours détestés, ce dernier aurait pu apprécier Dim pour ses qualités intellectuelles similaires au siennes (même s'il est plus littéraire) mais Dim ne peut absolument pas supporter le caractère de Waylon, considérant que celui méprise son frère à tort et n'utilise pas ses capacités mentales comme il se doit...


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Vous devez l'avoir compris, "Cracks: Horphey Estate-épisode 1" n'est pas un beat them'all de malade avec des graphismes de xbox360 et un mode multijoueur online encore plus complet que World of Warcraft ou plus addictif que League of legends. De ce fait, le gameplay est assez basique: touches fléchées pour déplacer le personnage, barre espace pour examiner ou pousser un objet. Au niveau de l'inventaire, rien de bien compliqué non plus: les objets que vous collectez s'affichent sur le bord droit de l'écran.

Deux petites subtilités cependant: certaines salles sont tellement sombres qu'il vous sera impossible d'examiner ou de prendre quoi que ce soit tant que vous resterez dans l'obscurité. Dès lors, il vous faudra saisir une source de lumière dans certaines pièces ou rester dans la zone de lumière pour pouvoir effectuer une interaction avec le décor. Facile et normal...

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Voici par exemple une cave dans laquelle on a visiblement pas encore installé l'électricité...

Deuxième subtilité: il y a des énigmes dans le jeu. Elles ne se résument pas seulement à pousser une caisse, etc... Elles sont plus subtiles et complexes et vous devrez user de réflexion et de logique, par exemple, pour crocheter une porte. Cependant, toutes les énigmes ne constituent pas des mini-jeux et certaines vous demanderont un peu plus de recherche et de logique (pas spécialement) élémentaire mais pas insurmontables non plus.
Ce sont d'ailleurs ces énigmes qui détermineront la durée de vie du jeu? Tout dépend en fait du temps que vous passerez dessus.

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Un exemple d'énigme: une porte à crocheter.

Quant à la durée de vie, elle est plutôt courte. En fait, comme cela a déjà été dit précédemment, tout dépendra du temps que vous prendrez sur les énigmes ou la recherche d'objets. Les épisodes suivants seront réalisés dans la même optique, avec un personnage jouable et des énigmes différents et, évidemment, des éclaircissements au niveau du scénario.

Par ailleurs, l'ambiance est également un point important de ce jeu. Je suppose que c'est assez facile à déduire en voyant les screenshots. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer de ma part, il n'y a pas tant de gore que ça.
Le ton de ce premier épisode est plus mystérieux qu'horrifique même si vous serez à plusieurs reprises confronté à des éléments surnaturels...
Ah oui, à propos, si c'est certes bien un jeu d'énigmes et de collecte d'objets, c'est possible de mourir et de se manger un game over dans la tronche. Ce n'est pas un point très important mais qu'il ne faut cependant pas négliger. Réfléchissez donc bien lorsqu'un choix vous sera proposé !

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Un petit couloir à la décoration avenante et rassurante !

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Veuillez noter qu'il ne s'agit encore que d'un premier projet abouti, je suppose qu'il y a encore des erreurs, des faux pas ou des maladresses ne serait-ce que dans la mise en place du scénario ou de l'ambiance, ce premier épisode n'est encore qu'expérimental bien qu'elle sera définitive. Ce seront les prochains épisodes qui marqueront une évolution donc j'accepterai volontiers tout avis constructif ! Mais surtout, merci à toi, d'avoir suivi cette présentation jusqu'au bout, ce serait encore plus sympa si tu cliquais sur le bouton en dessous soit dit en passant ! Smiley : lag30.gif

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Logiciel:Rpg maker Vx ace
Taille de l'archive: 58 Mo
Genre: fantastique/horreur
Un jeu de: Ferox (alias IceWarrior ou encore Hazem)
Logiciel requis: non

Addendum: Pour ceux qui préfèrent les .exe, préférez le lien vers la fiche "officielle" du jeu ici.
(Toujours est-il qu'il me semble y avoir un bug au niveau des sauvegardes concernant cet installateur, dans quel cas je vous remercie à l'avance de le signaler.)

NB: La solution du jeu sera bientôt à portée de n'importe quel flemmard trop fainéant pour réfléchir ou chercher. Quoiqu'il en soit, vous serez en droit de réclamer un indice sur ce forum.

Sur ce, je vous remercie d'avoir lu cette présentation jusqu'au bout.
J'espère que ce premier épisode attirera votre attention et à bientôt pour de nouvelles aventures !



Message édité 4 fois. Dernière édition par IceWarrior le 11/12/12 à 10:58.


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