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Blork & size.fac > Articles de IceWarrior > Les jeux vidéo > The House of the Dead (ou Ze Houze of ze Dèdde) - Episode 1

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Message laissé le 02/12/14 à 19:37

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Amis des activités intellectuelles, de la culture, du bon goût et de la poésie, aujourd'hui, vous allez être servis !
En effet, nous allons aujourd'hui analyser des vers ! Mais peut-être pas le type de vers auxquels vous pensez... Ce n'est pas que je ne sois pas un grand amateur de rimes riches moi aussi, loin de là ! J'aime quand les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone et ce genre de choses, mais je préférerais, si possible, m'attarder sur un tout autre type de vers. Le genre de vers qui grouille dans tous les sens en dévorant la chair putréfiée fraîchement sanguinolente...

C'est bon ? Vous avez survécu à ce paragraphe d'introduction inutilement long n'ayant que pour seule et unique raison d'exister que de faire un jeu de mots particulièrement bidon et médiocre ? Alors, nous pouvons donc continuer et nous lancer, à la tronçonneuse, dans le vif du sujet...

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-Petite leçon d'histoire (of the Dead)...-

En 1996, tout juste un an avant que je ne vienne contaminer la planète, à l'époque ou les salles d'arcades existaient encore et connaissaient encore un certain succès, SEGA décide de mettre à neuf le concept du Rail Shooter, lequel consistait en un personnage se déplaçant tout à fait indépendamment de la volonté du joueur, qui se voyait dès lors confier entre ses mains le seul outil lui permettant d'assurer la survie de son personnage, à savoir, son flingue. Il ne tenait dès lors plus qu'à vous de tirer sur toute forme de vie hostile se dirigeant en votre direction, et ce, jusqu'à parvenir à la toute fin du semblant de scénario que les développeurs avaient concocté pour donner au mélange obtenu ne serait-ce qu'un semblant de cohérence...
Dans le genre, les plus nostalgiques d'entre nous devraient garder en mémoire le remarquable Space Harrier, sorti une décennie plus tôt sur arcade et plus tard adapté sur consoles de salon, qui sut tirer avantage du mode 7 comme principal argument de vente.
Seulement, voilà, en 1994, le public voulait plus grand, plus beau, plus fort et comme la sortie d'une console dont je ne citerai pas le nom était parvenue à convaincre ce dernier que les polygones, c'était trop la classe, la compagnie responsable des aventures du hérisson bleu, qui gît désormais écrasé sur la route, décide de développer un nouveau rail shooter dôté de polygones texturés !
Vous l'aurez deviné, il s'agit de Virtua Cop.

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Un screenshot du portage Saturn du jeu en question.

Le but de Virtua Cop, c'était ni plus ni moins que de dégommer au flingue les méchants qui osent se dresser devant nous. On sait qu'ils sont méchants parce qu'ils portent des capuches, des cagoules et parfois des lunettes noires. Sans m'être réellement attardé sur le scénario de ce jeu, je me permets cependant de m'interroger cependant sur les méthodes un petit peu extrêmes de la police du coin qui ne recule devant rien pour abattre froidement toute personne incriminée, mais là n'est pas réellement la question...
L'attrait principal du jeu sur arcade, c'était le fait de pouvoir tirer directement sur l'écran au moyen d'un véritable pistolet orange fluo (probablement à cause des standards de censure de l'époque) dont le canon ne demandait qu'à être pointé en dehors de l'écran pour être entièrement rechargé (les joueurs ne s'interrogeaient pas encore sur la logique de ce genre de détails à l'époque).

SEGA, deux ans plus tard, semblait s'être penché sur le cas de Doom et en retint une leçon essentielle : tirer sur des méchants humains, c'est bien, mais des monstres et des démons, c'est tellement plus fun ! A moins que ce ne soit Resident Evil, sorti la même année, qui n'ait orienté leur décision... Toujours est-il que, alors que je continuais de mâcher vigoureusement mon hochet, débarque le premier opus d'une saga qui me marquera à vie (mais seulement une dizaine d'années plus tard) : The House Of The Dead !

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Peut-être que ça risque de faire un tout petit peu mal...

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Sauver les scientifiques est primordial pour faire un bon score !

-Ambiance et scénario : les fautes de goût à l'honneur !-

C'est décidément pas de Boll (on en reparlera une autre fois) pour Sophie Richards qui se retrouve prisonnière dans le manoir d'un savant fou, un certain Curien, qui s'amuse à faire muter toutes sortes de cadavres à la suite d'opérations pas très catholiques au lieu de les laisser se faire bouffer en paix par les vers (vous voyez, on y revient) ! Son mari, l'agent Rogan qui, par le plus heureux des hasards, s'avère être un agent du gouvernement chargé d'enquêter sur les agissement de Curien, part donc à sa rescousse avec l'aide de son associé, l'agent G (qui deviendra une sorte de fil rouge de la série).

Scénario passionnant digne d'une bonne grosse série B n'est-ce pas ? C'est tout à fait dans cette optique que SEGA fait développer son jeu, gore, crasseux, malsain mais d'un mauvais goût tout à fait assumé et horriblement addictif ! Le genre de jeu qui avalait goulûment vos pièces de monnaie lorsqu'elle ne vous laissait plus qu'une dizaine de secondes pour poursuivre votre aventure...
Graphiquement, les standards de l'époque n'étaient pas très élevés mais le jeu s'en tire néanmoins avec honneur. Pas parce qu'il est foncièrement beau, loin de là. J'irais même jusqu'à dire que c'est vraiment moche, mais qu'il est tout de même quelque peu impossible d'attendre quelque chose de plus esthétiquement beau de la part d'un jeu qui ne vous demande qu'à loger une balle dans le crâne de cadavres ambulants couverts de plaies, aux visages boursouflés et, pour certains, couverts de parties biomécaniques. En effet, le bestiaire est très large, allant du zombie le plus classique jusqu'au cyber-ninja lanceur de poignards électriques en passant par le motard ensanglanté au boulet. On notera aussi la présence de chauve-souris voraces, de grenouilles fort portées sur la chair humaine et d'autres réjouissances comme des chiens diaboliques aux ailes de gargouille ou des asticots aux crocs acérés ! Une des constantes de la sage est que si vous avez le malheur de vous prendre quoi que ce soit dans le tronche, une jolie plaie béante viendra s'afficher sur votre écran...

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Le jeu marquera notamment par ses "Boss Fights" typique des jeux d'arcade de l'époque : une immense bestiole au look pas très engageant vous fait face et, pour en venir à bout, il vous suffira de tirer à répétition sur son point faible, signalé par des documents faisant plus ou moins office de chargement, jusqu'à l'emmener à l'épuisement et l'envoyer rejoindre ses ancêtres. Chacune de ces créatures est nommé selon un carte du tarot et la tradition s'est perpétuée au fil des temps, jusqu'à l'épisode final et climactique, à savoir, le quatrième ! (A ce jour, seul l'épisode House of The Dead : Overkill fait infidélité à cette tradition, mais il s'agit en bout de course davantage d'un spin-off ou un préquel.)

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Le premier boss du jeu, moins difficile qu'il n'en a l'air...

Il est assez intéressant que, parmi les nombreuses traditions de la série, l'une d'entre elles qui a persisté et qui fait de temps à autre polémique est celle de consacrer le dernier niveau du jeu à des créatures et un boss plus "high-tech" en total décalage avec l'aspect "charnel" des autres bestioles qui peuplent les différentes zones du jeu. Le boss final du premier opus, à savoir le magicien, deviendra cependant l'icône de la série à un tel point qu'il n'hésitera pas à faire son petit come-back par la suite, même quand le scénario ne l'a jamais vraiment exigé. A noter que pour chaque boss final de chaque opus de la série, il ne tiendra qu'à vous de découvrir le point faible de votre adversaire !
Cependant, là où celui du Magicien, sans se jeter sauvagement sur votre figure au premier coup d'œil, se révèle relativement facile à deviner pour le peu que l'on aie un cerveau qui fonctionne de manière logique, celui des méchants à venir se révélera aussi évident que le coffre à jouets que votre gamin a glissé sur le sol pour masquer le trou qu'il vient de faire dans le tapis...

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Il a quand même une sacrée classe ce Magicien !

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L'un des zombies de ce premier opus fait d'ailleurs une apparition dans le film préféré de Sf ! Et avec ses deux haches, s'il vous plaît !

-Gameplay (plus ou moins...)-

Difficile de parler de gameplay pour ce qui est de ce premier épisode de "The House of The Dead"... On se contente de brandir fièrement notre pistolet, rouge ou bleu selon le joueur, et l'on veille à, si possible tirer dans le crâne des zombies pour le voir exploser aussitôt dans une gerbe de sang vert, rouge, bleu ou même rose (selon la configuration de la machine) ! Le jeu fut bien évidemment porté à l'époque sur Saturn et PC et il n'en fallait pas plus pour satisfaire les joueurs, juste un pistolet virtuel leur permettant de tirer dans leur écran sans l'exploser pour autant...
Cependant, tout pc aujourd'hui est assez puissant pour faire tenir la version arcade à la perfection, donc, si vous souhaitez vivre l'expérience House Of The Dead à son optimum, je vous conseille définitivement de vous tourner vers la version arcade, en abandonware et facilement émulable (vous pouvez me mp si ça vous tente).
Avec le temps, mais nous le verrons plus tard, le portage de jeux arcades se fera de plus en plus populaire sur les consoles de salon et la série s'adaptera donc en apportant quelques nouveautés visant à rehausser son intérêt et briser la monotonie, les scénarios se faisant de plus en plus longs.

L'un des principaux attraits de "The House of The Dead", en dehors de son aspect gore peu commun à l'époque, fut le nombre de cheminements différents qu'il était possible d'emprunter à chaque fois que commençait une nouvelle aventure. Tout comme pour la plupart des rail shooters, vous n'étiez pas libre de vos mouvements et ces variations dépendaient en fait des ennemis sur lesquels vous tiriez en premier, des civils que vous sauviez (lesquels vous confieront gentiment des 1up en vous gratifiant d'un "thank you"), voire des éléments du décor sur lesquels vous tiriez. De fait, le jeu dispose également de fins multiples et, si vous voulez obtenir la meilleure, il est obligatoire d'obtenir le meilleur grade possible en ayant sauvé chaque civil rencontré sans exception tout en ayant joué de la gâchette comme un pro !

Une vidéo de gameplay sur le Tube de You !

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Un bien sage conseil...

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Le bestiaire, qui se fera plus académique à partir de la génération Xbox...

-Ambiance sonore-

Pour ce qui est de l'ambiance sonore, je dois souligner, à titre personnel, que j'adore les musiques de The House Of The Dead qui arrive toujours à trouver une certaine balance entre la B.O de film d'action bourrin, les musiques macabres et iconiques de films d'horreur d'époque et la techno un peu plus moderne généralement attribuée aux boss finaux... Pour les autres, on se contente d'une piste suffisamment rythmée et stressante pour nous garder dans le feu de l'action !

Quant aux effets sonores, ils sont à l'image du reste du jeu : cheap et de mauvais goût, correspondant ainsi parfaitement à l'ambiance générale du soft. Doublages ridicules, grognements, ricanements et gargouillements digne de films tels que The Deadly Spawn, c'est un véritable régal pour les oreilles de l'amateur qui sait à quoi il a affaire !

-Conclusion-

House Of the Dead, c'est le jeu de soirée bières entre amis par excellence ! On ne peut profiter à fond du jeu qu'avec un pote prêt à mettre son cerveau dans un bocal, le temps de dégainer le pistolet pour défoncer tout se qui se présentera devant-lui, pour le peu que ce ne soit pas en train de lui demander du secours ! Violent, bourrin, bête et méchant, voilà qui caractérise bien cette série et ce premier opus que j'aurais découvert avec le portage PC et qui me marqua très positivement en dépit de ses défauts très maladroits et ses graphismes horriblement datés...

Il est maintenant temps de fermer les portes de la House Of the Dead pour cet article-ci ! On se retrouve donc pour la suite, dans des articles traitant de chacun des épisodes et, oui, pour ceux qui se le demandent, on parlera du film... On en parlera hélas...



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Message laissé le 03/12/14 à 09:31

J' ai joué à celui ci en coop dernièrement avec les "mega blasters" et c' était aussi amusant que défoulant.

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Very good Test Smiley : lag28.png



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Message laissé le 03/12/14 à 09:51

Très bon test qui m'a permis de me souvenir de ce jeu et de constater avec consternation que je suis de 17ans ton ainé



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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 03/12/14 à 12:04

Ca va passer Key No... 17 ans, c'est rien du tout !



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Club des Papas ! Smiley : lag28.png

Message laissé le 03/12/14 à 12:05

ça fait plaisir les bons retours, car j'avais envie d'écrire un petit dossier/test qui tenait de la critique comme de l'expérience personnelle, étant un grand fan de cette saga-défouloir ! Smiley : lag11.png

Et Paul George, je compte bien consacrer un dossier par jeu, donc bien évidemment on évoquera les shotguns du troisième épisode qui permettent une bonne sensation de jeu ! Et je ne sais pas si il en a été de même pour toi, mais j'ai notamment été traumatisé par l'un des boss du jeu...
Ce foutu paresseux de la mort avec ses coups de griffe !

Ah, et on évoquera aussi les curieux Typing of The Dead et Pinball of The Dead... Smiley : lag30.gif

EDIT : Je ne puis pas encore plussoyer Freytaw, mais je pense qu'il serait paradoxal de parler de la violence du temps qui passe dans les commentaires d'un tel article sans évoquer la probablement très pénible souffrance des zombies dont il est ici question... Les pauvres...



Message édité 1 fois. Dernière édition par IceWarrior le 03/12/14 à 12:07.



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Message laissé le 03/12/14 à 12:12

C'est marrant, moi ce jeu, je n'y ai joué que sur Arcade ! C'est plutôt rare (en ce qui me concerne) pour être signalé !

Mais comme je ne l'avais pas dis juste avant, c'est un bel article très complet ! Smiley : lag33.gif



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Club des Papas ! Smiley : lag28.png

Message laissé le 03/12/14 à 12:51

Pour moi le bémol du troisième sont les boss trop longs pour la plupart.

Les phases de railshoot sont terribles et défoulantes mais les boss sont là pour te faire cracher ton pognon et peuvent durer plus longtemps qu' un stage entier (surtout quand on cherche comment buter cette crasse de boss à la con Smiley : icon_yeux_triangle1.gif )

Ce relatif détail mis à part c' est vraiment très amusant à deux Smiley : lag28.png



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Message laissé le 03/12/14 à 22:08

Effectivement, j'avais remarqué à quel point les Boss du troisième épisode étaient fastidieux par moments, entre les attaques presque imparables à moins d'avoir une précision de chirurgien combinée à la rapidité d'un ninja, sauf peut-être pour le garde de sécurité que tu affrontes pendant tout un niveau et qui n'est pas si long ou difficile (du moins son combat est plus ou moins rythmé)... Smiley : icon_yeux_triangle1.gif



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Message laissé le 04/12/14 à 08:06

Très bel article, ça donne envie d'y rejouer Smiley : lag11.png

Il existe un mode "gros naze tremblotant qui louche", un cheat ou équivalent pour pouvoir avancer sans trop de mal ? J'ai toujours été nul à ce genre de jeu ; j'y ai joué qu'en arcade et j'avance jamais bien loin. Pourtant j'aimerais trop voir ce que ça donne. Peut être que je ferais mieux de chercher des vidéos YouTube tu me diras Smiley : icon_yeux_triangle1.gif



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GG le club des papas ! Pensez aux gosses Smiley : lag28.png

Message laissé le 04/12/14 à 10:21

Que ce soit pour la version Pc ou la version arcade émulée, il y a moyen dans les deux cas de régler la difficulté en mode "Very Easy" et de donner au maximum 5 points de vie donc ne t'en fais pas, c'est tout à fait possible, d'autant que la version arcade émulée te permet de verser des crédits à ta guise et gratuitement alors... Smiley : lag30.gif



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Message laissé le 04/12/14 à 20:58

J'ai été coincé une fois à la campagne en n'ayant rien d'autre à jouer que ce jeu donc je le connais plutôt bien même si arriver à la fin pouvait se révéler pénible j'en garde un bon souvenir.



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