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Les Critiques du MaSQuE

Article posté le 30/09/16 à 23:11

Je vais faire mon fayot en vous présentant Les Critiques du MaSQuE , un critique vidéoludique venu de Belgique.

C'est un critique de jeux vidéos qui sort environ une vidéo par semaine. Sa principale émission est Critique Cruelle où il critique un jeu en 5-10 minutes. Il fait aussi quelques vidéos de critique de cinéma dans CinéMaSQuopE . Enfin il y a évidemment d'autres vidéos un peu plus diverses.

La première particularité des critiques du MaSQuE est sûrement son personnage pince-sans-rire qui a un très gros égo, c'est très drôle de le voir aussi ridiculement condescendant tout en gardant son sérieux.

La seconde est son élocution. Les critiques se font quasiment d'une traite. C'est assez impressionant car il ne trébuche que très rarement, utilise un vocabulaire assez soutenu tout en étant tout le temps informatif et bien sûr sans aucun blanc. C'est préparé mais ça laisse quand même pas mal lieu à l'improvisation.

De plus il tient beaucoup à la qualité de la critique, c'est à dire qu'il fera attention à contextualiser sa critique et son propos. C'est toujours intéressant.

Enfin, il n'est pas relou à toujours dire que ses viewers sont sympas qu'il faut lui donner des pouces bleu ou s'abonner à sa chaîne.

Je vous laisse un lien vers sa critique de Donkey Kong Country Returns (Wii) pour vous faire une idée de ses critiques de jeux.

Il fait parfois des réflexions un peu plus longues qui sont aussi très intéressantes, comme par exemple La Culture Geek que je vous recommande.



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[Culture Manga] Quelques génériques d'animés qui ont su rester dans les mémoires

Article posté le 24/06/16 à 12:39

Je vous propose un petit florilège des génériques d'animés qui ont su rester dans les mémoires collectives. Ce n'est pas du tout moi qui ai fait cette sélection, je m'appuie sur le Request Corner d'un animé de 2015 : Sore ga Seiyū!.

J'ai pas parlé de cet animé lors de la rétrospective des animés 2015, parce que même si c'était sympathique (et que ça se passait dans le monde de Hayate no Gotoku!) ça ne méritait d'en faire vraiment mention. Cependant, il avait un format d'ending assez particulier en effet, il prend place dans un studio d'enregistrement de radio et il se découpait en plusieurs parties :

- Anato no Omimi ni Plug-in! (le refrain de l'ED)

- Talk Corner (en général du freetalk des personnages, on y passe un résumé de l'épisode)

- Anato no Omimi ni Plug-in! (un petit couplet de l'ED)

- Request Corner (une autre chanson d'animés)

- Anato no Omimi ni Plug-in! (encore le refrain de l'ED, on y passe le preview de l'épisode suivante)

Vous pouvez voir ce que ça donne ici .

Donc à chaque fin d'épisode, on a donc le droit a un court extrait musical issue d'une requête du public (comme dans une émission de radio). Bon dans la réalité c'est pas vraiment du public car la chanson choisie avait souvent un rapport avec le seiyū invité de l'épisode, mais ça transpirait bon la nostalgie.

Donc voici la liste des génériques qui ont été dans le Request Corner :

Zankoku na Tenshi no These : Neon Genesis Evangelion (1995)

C'est la chanson la plus connue, tout le monde la connaît, tout le monde l'aime, pas vraiment de surprises. Il faut dire que Neon Genesis Evangelion, ça a été un des plus gros tremblements de terre dans l'animation japonaise.

Hito Toshite Jiku ga Bureteiru : Sayonara Zetsubō Sensei (2005)

Ça c'est beaucoup plus étonnant, la chanson est rock et catchy, et l'OP est carrément bizarre (même pour du Shaft), moi c'est dans ma playlist mais j'aurais pas imaginé qu'on s'en soit rappelé plus que ça.

Endless Story : c³ (2011)

Le seul animé que je n'ai pas vu dans la sélection, je comprends un peu pourquoi la chanson est restée, cependant l'OP bien que dynamique laisse présagée quelque chose de moins intéressant Smiley : lag30.gif.

Moon Pride : Bishōjo Senshi Sailor Moon Crystal (2014)

Tout le monde connaît Sailor Moon et se rappelle l'OP originale (Moonlight Densetsu ), mais le remake a su faire une chanson qui est bien cool et un peu plus guerrière. Sailor Moon, qui vous le savez a été aussi une petite révolution dans le monde des Magical Girl, c'est pas étonnant que cela reste dans nos esprits.

Love Destiny : Sister Princess (2001)

Là je suis pas vraiment étonné, l'animé est vraiment horrible (le protagoniste principal arrive sur une île où il découvre qu'il a 12 petites sœurs…), mais la chanson, je l'ai toujours aimé et je l'ai toujours gardé dans ma playlist Smiley : lag30.gif.

Eternal Blaze : Mahō Shōjo Lyrical Nanoha A's (2005)

Là c'est pareil, je suis pas étonné, la musique est vraiment cool, et l'animé a aussi révolutionné le monde des Magical Girls (et c'était pas gagné car la première saison commence comme un mauvais magical girl). Puis dans Nanoha les combats puent la classe, et ce générique le retranscrit bien.

You Get To Burning : Kidō Senkan Nadeshiko (1996)

Nadeshiko a été accueilli très positiviment à sa sortie grâce à son équilibre entre comédie et drama. Moi j'aurai pas pensé que ça aurait résisté autant aux affres du temps, mais on dirait bien que pour beaucoup cela reste encore dans les mémoires, et l'OP y est sûrement pour quelque chose (et les english grammar nazi iront se faire foutre, comme souvent dans les chansons japonaises).

Get Along : Slayers (1995)

Slayers, c'est trop cool, ça restera trop cool, et les chansons sont trop cools, ça marqué son temps et ça reste encore une référence.

Rondo - Revolution : Shōjo Kakumei Utena (1997)

Encore un tremblement de terre japanimationesque, le générique porte bien la puissance de l'animé. De toutes façons toutes tout ce qu'a fait Kunihiko Ikuhara est bien, de Zettai Unmei Mokushiroku à Seizon Senryaku , on sent la puissance artistique à l'œuvre !

Happy Material : Mahō Sensei Negima! (2005)

Ça aussi c'est connu, le pinacle du harem, avec pas moins de 31 filles (et encore plus quand on avance dans l'histoire), d'ailleurs cet OP est chanté par des filles différentes à chaque fois (on peut pas faire chanter les 31 en même temps). Moi perso j'aime pas. Pas que je sois complètement insensible au genre, mais là c'est trop Smiley : lag30.gif. Depuis que c'est repris par Shaft, ça s'est beacoup amélioré.


Perso, c'était un peu mon moment préféré de la série Sore ga Seiyū! : savoir quel extrait de chanson ils allaient passer, avec souvent la satisfaction de réentendre un truc bien sans savoir lequel. Avec un peu de déception parfois, y'a certains génériques que j'aurais voulu voir. Je ferai une liste plus personnel plus tard.

Mais on remarquera dans cette liste l'impact du milieu des années 90 qui a été un « âge d'or » de la japanimation. Peut-être que sur Blork, certaines personnes n'étaient même pas nés lorsque ces géants sont sortis !

Parmi vous, qui a reconnu ces génériques ? Y-a-t-il des génériques japonais qui vous trottent encore dans la tête ?



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[Culture manga] La série des Monogatari

Article posté le 20/04/16 à 21:04

C'est une série qui me trotte dans la tête depuis un moment déjà, rappelez-vous en juin 2013 et en avril 2014 . J'avais testé le premier épisode de la série animée qui commençait par une intro bien gore et un déroulement assez malsain, j'ai été vacciné pour plusieurs années.
Vu le petit nombre d'animés qui m'intéresse cette saison, j'ai redonné une chance à la série d'animation. Et j'ai bien aimé !

Monogatari, c'est une série de light novels écrits Nishio Ishin. Publié depuis 2006 au Japon, il y a presque 20 volumes sortis à ce jour.

Le pitch est le suivant : Koyomi Araragi est un lycéen de terminal qui s'est fait mordre par un vampire les vacances de printemps précédents, il est maintenant lui aussi un vampire. Il va alors faire la rencontre de plusieurs personnages eux aussi en contact avec le paranormal.

Je peux comprendre que le pitch est pas très palpitant maintenant qu'on a tous Twilight en tête, mais je peux vous rassurer en vous disant que ça a rien à voir.

Tout d'abord, l'histoire complète se déroule sur un peu plus d'un an, depuis les vacances de printemps quand Araragi s'est fait mordre au moi d'avril de l'année suivante. Cependant, elle est morcelée en nouvelles qui ne se suivent pas chronologiquement et ont souvent des points de vue différents (même si beaucoup d'histoires auront le point de vue de Araragi). Ces nouvelles mettent en scène généralement un personnage face à un problème lié au paranormal. Par exemple, la première nouvelle s'appelle « Hitagi Crab » où Hitagi Senjōgahara est confronté à une malédiction d'un dieu crabe qui lui a volé son poids.

Apparté :
Les titres des nouvelles prennent quasiment tout le temps cette forme « Prénom / Nom en anglais au rapport avec le problème ». Une ou plusieurs nouvelles peuvent former une histoire plus complète qui est une « *monogatari » (« monogatari » signifie « histoire ») où « * » correspond à un autre mot qui résulte en un mot valise. Par exemple le premier monogatari est « bakemonogatari » qui est la fusion de « bakemono » (monstre) et « monogatari ». Ses nouvelles parleront de différents monstres.

Image
Le découpage des nouvelles et leurs adaptations animées.

Ce découpage est un point fort de cette série, en effet on fera souvent référence à des choses dont on ne sait encore rien ou à d'autres choses qui seront résolues mais dont on ne sait pas comment. La première chose c'est qu'on ne sait pas comment Araragi est devenu un vampire. Au premier volume, on sait qu'il s'est fait mordre pendant les vacances de printemps mais on ne sait ni le pourquoi ni le comment (on l'apprendra au troisième tome). Il y a donc des « trous » pour hâtiser notre curiosité qui peuvent remonter très loin (un point abordé au deuxième tome ne sera résolu qu'au douzième par exemple). Le tout est fait assez élégament, les histoires ne se contredisent pas et la résolution des « trous » ne sont jamais des « deus ex machina », ça s'emboîte parfaitement bien.

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Mashup des illustrations des livres adaptés en animé lors de la « deuxième saison ».

Le second point fort, ce sont les personnages, ils sont tous ultra-cools. Chaque personnage est poussé l'extrême de sa caractérisation sans franchir le ridicule (en le frôlant souvent). Mais cela ne les empêche pas d'être assez complexes :
- Chaque nouvelle met au centre un personnage face à un problème qui est souvent lié à son être, il sera alors obligé de réfléchir sur soi et de changer.
- Comme on ne rentre pas que dans la tête du protagoniste principal (Arargi) on partage les pensées de beaucoup d'autres personnages, mais aussi leurs motivations et leurs cheminements.

Enfin, le dernier point fort sont les dialogues. Presque toutes les histoires avancent et se résolvent uniquement par des dialogues, l'action est très souvent au second plan. Ces dialogues sont parfois métaphoriques et ont un sens assez profonds, parfois brillament drôles, mais ils sont toujours au centre du récit et le sel même des monogatari.

Mais alors me direz-vous, comment adapter en animé une histoire pilotée par les dialogues ? C'est à cette tâche difficile que le studio Shaft s'est attelé pour toutes ses adaptations des monogatari. Enfin je dis ça mais le choix du Studio Shaft était en fait assez évident. Habitué à faire des animés au symbolisme fort, aux poses exagérées et aux nombreux dialogues, ils ont « juste » encore poussé la chose à l'extrême. Ainsi les décors sont toujours de merveilles géométriques épurées avec de beaux jeux de lumières.

Image
On remarque Senjōgahar qui enfonce des ciseaux dans la bouche d'Araragi.

Tapez "Shaft background" dans Google pour avoir d'autres aperçus.

Les personnages prennent souvent la pose et en joue volontairement :

Image
Ononoki qui incline la tête « à la Shaft » .

Les dialogues reprennent d'autres vielles astuces du studio, à savoir les panneaux fixes qui défilent rapidement.

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On a ici les pensées d'Araragi lors d'un dialogue.

Ce savant mélange marche bien, et il exprime une partie du savoir-faire du studio Shaft (même si Puella Magi Madoka Magika reste leur œuvre la plus emblématique).

Il y a quand même quelques défauts. D'abord, le rythme est assez lent, comptez environs deux dialogues par épisode. Si vous aimez pas les gens parler pendant des heures, c'est pas pour vous.
Ensuite, même si les histoires s'emboîtent bien, on est un peu parfois étonné du changement de caractérisation de certains personnages d'un arc à l'autre, notamment quand on passe dans leur tête (même si rien de grave).
De plus, forcément les arcs sont inégaux, certains seront je trouve tout juste moyens alors que d'autre me paraissent génialissimes.
Je trouve aussi qu'il y a un côté un peu trop harem, presque tous les protagonistes hormi le personnage principale sont féminins. Bon dans mon top 3, un est un homme et un autre n'est pas genré donc ça va Smiley : lag30.gif.
Enfin, ce qui est le plus gênant, c'est le fan service. Il y a une image qui résume bien l'adaptation animée :

Image

Alors ce mashup est bien évidemment orienté, mais sachez que toutes ces images sont issues de l'adaptation de « nisemonogatari ». Mis à part cet opus, on est beaucoup plus largement dans l'acceptable. Mais soyez prévenus !

Dans les autres points positifs de cette adaptation, c'est la bande son, toujours très bien travaillée chez Shaft. Ils se sont même embêté à faire une OP pour chaque nouvelle. Je vous recommande par exemple celle de nekomonogatari noir .

Enfin, j'ai fait un petit récapitulatif des nouvelles et de leurs adaptations animées françaises (souvent en streaming légal) sur :

http://azubato.net/blork/monogatari.html



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Mes animés de 2015

Article posté le 24/03/16 à 19:18

Rien d'extra-ordinairement fou cette année pour moi, mais de bonnes choses quand même.
Ce que je retiendrai en général, ce sont deux thèmes :

- Tout ce qui tourne autour des super-héros (Gatchaman Crowds Insight, Rolling Girls, One Punch Man, Concrete Revolutio, Yoru no Yatterman) et la réflexion qui va autour. Ça bouge vraiment de ce côté là et ça apporte un vent de fraîcheur dans notre version occidentale des choses.
- Tout ce qui est mystère et psychologie (Subete ga F ni Naru, Gakkou Gurashi!, Rokka no Yuusha, Chaos Dragon) où plus que l'histoire, c'est les personnages qui sont au centre d'un problème ou d'un mystère.

Mes recommandations 2015

Voilà les 5 animés que je recommanderai le plus parmi les animés terminés en 2015.

5. Junketsu no Maria

Alors oui, le titre (et surtout le sous-titre) fait peur : 純潔のマリア (traduction : Maria la vierge) sorcière de gré, pucelle de force. Si bien évidemment la virginité fait parti du propos, ce n'est pas le truc reloud auquel on aurait pu s'attendre connaissant certaines productions japonaises (je vous renvois à Third pour les plus intéressés). Le contexte est la guerre de 100 ans entre français et anglais. Maria est une jeune sorcière qui ne supporte pas voir les gens s'entretuer et use de magie pour empêcher les batailles. À force d'intervenir dans les affaires humaines, l'ange Michaël la punit et lui interdit d'utiliser ses pouvoirs magiques avec les humains et prévient qu'elle perdra tous ses pouvoirs si elle perd sa virginité. Elle devra composer entre ses choix de justice et de paix et sa romance naissante avec Joseph, un jeune messager français. Ça peut paraître un peu fleur bleue (et ça l'est), mais c'est aussi assez violent, que ce soit graphiquement ou non. Beaucoup de manipulations, de bassesses, de vices et de violences ponctuent le récit qui dépeint un clergé par très tendre par ailleurs. Il y a aussi quelques réflexions sur la guerre, l'argent et le pouvoir assez intéressantes quoi qu'un peu simple. Perso j'ai adoré la force de caractère de Maria. Et même si c'était loin d'être parfait, c'est une très bonne surprise pour 2015.

Image
Maria face au clergé

4. Rokka no Yuusha

L'histoire commence comme une aventure classique, 6 élus possèdant une marque doivent repousser le roi démon qui revient tous les XXX années. Alors que tous ces héros, seul ou par petit groupe, se rendaient vers l'entrée du royaume des démons, ils se retrouvent tous piégés dans une zone d'où ils ne peuvent sortir. Après comptage, ils sont 7, l'un d'eux est un traître et les a piégé. Maintenant, il va falloir trouver qui c'est et arriver à sortir du piège. En terme de mystère, c'est pas génial, la narration triche un peu pour nous mener sur des fausses pistes et les explications sont pas toujours convaincants. Par contre, le fait que les héros se déchirent entre eux est plutôt sympa. Comme chaque héros ne connaît qu'une partie des autres, des clans se forment et chacun va essayer de faire entendre raison aux autres. Très vite les premières suspicions vont donner lieu à des confrontations et plusieurs éléments vont faire porter la suspicion sur chacun des membres du groupe (voire plusieurs fois). Le mélange marche bien même si c'est un petit peu longuet et que le protagoniste principale soit un peu casse-bonbon. Y'a une suite, vu que quand bien même le finale apporte la résolution du mystère, il introduit une nouvelle question qu'il faudra résoudre avant de botter le cul aux démons.

Image
Les héros se battent entre eux

3. Gatchaman Crowds Insight

C'est la suite directe de Gatchaman Crowds, une très bonne surprise de 2013. Les Gatchaman (organisation de super héros) sont maintenant publiques et tout le monde peut utiliser les Crowds (espèces d'avatar avec une force surhumaine). Mais bien évidemment comme on pouvait s'y attendre certaines personnes vont utiliser les Crowds pour des actes malveillants et un organisme terroriste va les utiliser pour pouvoir les faire interdire. Parallèlement un extra-terrestre qui peut lire les humeurs des gens arrive sur terre et va tenter d'unifier toutes les personnes sur la planète. De plus, une nouvelle Gatchaman épris de justice fait son arrivée. Ok c'est dur à résumer tel quel. Mais l'animé pose beaucoup de questions très intéressantes, la place de la démocratie, du conscencius, des responsabilités et enfin des médias. L'animé étant plutôt malin il casse de suite l'idéologie résultante du premier opus (qui était très bisounours) pour le requestionner. Il garde quelques défauts de son aîné avec parfois une vue un peu simpliste même si son final est plus nuancé. Il y a aussi beaucoup moins de combats. Perso, je suis toujours fan de Hajime (l'héroïne du premier opus). Elle reste finalement assez passive, ne juge pas et cherche surtout à se poser des questions : je veux devenir comme elle !

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Tsubasa (la nouvelle Gatchaman à droite) a du mal à comprendre la passivité de Hajime.

2. Yuri Kuma Arashi

Alors c'est un peu WTF (un peu comme les précédentes œuvres du réalisateur : Utena la fillette révolutionnaire ou Mawaru Penguin Drum), le titre pourrait se traduire mot à mot par : Lesbien Ours Orage. L'histoire : les hommes et les ours sont en guerre et séparés par un mur. Cependant, deux ours, Ginko et Ruru passent le mur pour se dissimudéguiser dans l'école de Kureha, qui déteste d'autant plus les ours que sa mère a été tué par un des leurs (ce qui ne va pas empêcher Ginko de vouloir consommer son amour pour Kureha). Au même moment, il y a une vague de disparitions dans l'école : ils seraient victime de l'orage invisible qui ferait disparaître les éléments les plus externes du groupe, voire manger par des ours. Sumika, la meilleur amie et amante de Kureha, en est la première victime. Bon vous voyez que y'a tous les mots du titre dans l'intrigue, mais c'est une œuvre bien évidemment très symbolique qui fait beaucoup appel à l'absurde. Par contre, c'est quand même assez dur, les ours mangent les humains (dans plusieurs sens du terme) et y'a pas mal de morts et de tristesse au final. Perso, moi j'adore ce genre de trucs allégoriques. En plus y'a pas (vraiment) de robots, c'est encore mieux !

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Ginko et Ruru descendent l'escalier de l'école.

1. Shigatsu wa Kimi no Uso

Vous me connaissez, je suis une chialeuse devant les dramas, c'est donc un drama à chialer que je vous recommande en premier lieu. Le titre pourrait se traduire maladroitement par : En avril, ton mensonge. Pour les plus experts en drama, le mot « mensonge » n'est jamais bon annonciateur dans un titre de drama. L'histoire suit Kousei, un adolescent ancien génie du piano qui a perdu sa faculté d'entendre les notes qu'il joue suite à la mort de sa mère il y a deux ans. Malgré son amie d'enfance Tsubaki qui tente de lui remonter le moral, il se laisse à la dépression. Et lors de la rentrée des classes d'Avril, il rencontre Kaori, une violoniste virtuose et peu adepte des conventions qui va boulverser son monde et tenter de lui redonner goût à la musique. Kousei va alors peu à peu remonter la pente et développer des sentiments amoureux pour Kaori. Perso j'ai trouvé ça très bien fait, on a le genre de scène que j'adore, avec les échecs, l'acceptation et les adieux. De plus les interprétations musicales sont au top, c'est un peu comme Nodame Cantabile mais en plus dramatique. Par contre faut aimer les épisodes entiers de musique classique avec les personnages qui réfléchissent par dessus.

Image
Kousei et Kaori.

Mentions (pas toujours) honorables

Shimoneta

Une comédie basé autour des blagues et d'allusions sexuelles. C'est un peu lourd mais j'ai trouvé ça assez drôle. Et je suis un gens simple, je ne peux que rire d'une fille avec une coupe de cheveux en forme de gland .

Noragami Aragoto

Beaucoup mieux réussi dans sa deuxième saison, avec des histoires intéressantes faisant intervenir les personnages secondaires.

Plastic Memories

Un drama qui fait chialer qui est quand même pas très bien.

Kekkai Sensen

J'ai pas vu, mais j'ai eu beaucoup d'échos positifs !

Kawaiiii!

Himouto! Umaru-chan

Un jeune fille parfaite à l'école mais fan de jeux vidéos insupportable à la maison. Plutôt sympa.

Koufuku Graffiti

Du Food Porn avec des filles kawaii ! Mais quelle idée brillante !

Rolling Girls

Du Rock ma couille, du vrai des années 80 avec des reprises des The Blue Hearts et tout, mais avec des filles kawaii et un univers WTF. C'est dommage qu'il soit un peu raté, il aurait pu se hisser dans les meilleurs de l'année 2015.

Beaucoup de suites d'animes comiques kawaii qui sont tous biens en fait ! :

Non Non Biyori Repeat
Gochuumon wa Usagi Desu ka??
Working!!!
Yuru Yuri San☆Hai!
Hello!! Kin-iro Mosaic



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[Putaclic] La pop culture, pourquoi c'est encore entre couilles ?

Article posté le 06/01/16 à 13:48

Je réagis suite aux réactions liées à la publication de la sélection du festival de BD d'Angoulême : cette année la sélection est 100% masculine, et certains auteurs ont décidé de se retirer de la sélection pour protester.

Je me pose la question alors de manière plus générale, comment ça se fait qu'il y ait encore des parties de la pop culture trustées par les hommes et comment faire pour que l'autre genre arrive à s'y faire une place ?

Il y a tout d'abord un constat, d'énormes pans de la pop culture sont encore aujourd'hui en très grande majorité dans les mains des hommes. On peut penser au cinéma, à la BD franco-belge, aux comics, aux séries d'animation occidentales (il y a sûrement bien d'autres exemples) et bien sûr aux jeux vidéos. Par exemple, lorsque je suis parti acheter des BD belges pour mes proches, j'ai pu constater la quasi-absence d'auteures femmes dans le magasin. Autre exemple en lisant le top 2015 des films de ghost rider 6 : il n'y a que des hommes.

Pourtant, de nombreux autres pans sont plus également représentés par tous les genres, comme la littérature ou la musique (et dans une moindre mesure, la pop culture japonaise).

Ce n'est donc pas une fatalité.

Parmi ce que l'on peut entendre de la part des représentants de ses branches de la pop culture, le problème viendrait du manque de femmes dans ces branches. Si c'est sûrement une partie du problème, je pense personnellement que c'est peut-être une analyse un peu trop rapide : les femmes sont certes peu nombreuses dans ces branches, mais elles ont proportionnellement une visibilité encore moindre. Les plus mesquins diront qu'elles manquent de talent mais personnellement je me demande s'il n'y a pas parfois une certaine forme d'endogamie de ces institutions. C'est évidemment quasiment impossible à mettre en lumière, d'autant plus que ça n'est pas forcément volontaire.

Pour en venir aux solutions, une première serait de provoquer des vocations. Cela devrait être le rôle des pouvoirs publics mais cela mène souvent à la catastrophe (rappelez-vous ce clip de l'Union Européenne pour inciter les filles à aller dans les filières scientifiques ). Il reste la société civile, mais je ne connais pas beaucoup d'initiatives sur le sujet. Le manque des vocations est peut-être aussi dû au manque de visibilité des femmes, mais là le serpent se mord la queue.

C'est pourtant un problème récurrent que l'on retrouve dans d'autres pans de la société, bien que je n'en connais aucun autre où l'absence des femmes est aussi net que dans certains pans de la pop culture, il y a sûrement des solutions dont on peut s'inspirer. Cela pourrait passer par des quotas, ou de la discrimination positive, ou par la féminisation des institutions ou autres.

Je me demandais si vous aviez des remarques, des réflexions voire des solutions sur ce sujet.



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