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sizefac est un con...

... Et il le prouve !

Rambo : Last Blood

Article posté le 02/10/19 à 06:59

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Celui de trop ?

3 raisons de voir le film :
- Un personnage dont l'aura résonnera forcément dans le cœur des grand gamins que nous sommes.
- Un effort a été fait pour ne pas juste copier le scénario du 4 dans un autre environnement
- Le sujet est traité et va au bout des choses (corruption, prostitution, drogue et tout le tremblement)

3 raisons de ne pas le voir :
- Sérieusement, le film prend à la fin des allures de Maman, J'Ai Raté L'Avion ! et c'est un peu gênant
- Les 2 gros méchants du film qui manquent carrément de relief
- Moins maîtrisé que le 4

Icône du film d'action des années 1980, Rambo n'était à la base pas qu'une caricature du soldat transformé en machine à tuer comme le débilisant 3ème épisode voulait le faire croire. Si on reprend le tout premier film et qu'on le replace dans son contexte, il y avait quelque chose, il y avait une histoire, il y avait un message. Après, c'est un peu parti en sucette et le défilé d'explosions et d'exécutions a pris le dessus sur la psychologie des personnages. Car oui, il était bel et bien question de psychologie quand une âme perdu essayait de refaire sa place dans un monde qui n'était pas/plus le sien.

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"Psychologiiiiiiiie !"

Mais voilà, Rambo s'est fait damer le pion par d'autres personnages et par d'autres acteurs. Sorte de caricature d'un autre temps, il aura fallu attendre 2008 pour voir revenir de façon totalement improbable le héros aux commandes d'un film d'action engagé, violent, viscéral, brutal. C'est bien simple : Jamais avant ce film je n'avais vu des impacts de balle aussi résonnants, aussi profonds, aussi lourds de sens. Chaque personnage mesure à chaque fois la portée de son action avant d'appuyer sur la gâchette, en témoigne la scène de nuit quand le bateau amenant les émissaires se retrouve attaqué par les pirates. La tension du film repose sur cette dualité entre des guerriers birmans sans foi ni loi (voir l'insupportable séquence de même pas 2 secondes durant laquelle un soldat jette un bébé dans un feu alimenté par un lance-flamme) et des gens qui savent qu'à la violence on ne peut répondre que par la violence. Sylvester Stallone, alors réalisateur, connaissait son sujet et fournissait au spectateur une machine parfaitement huilée qui faisait en plus cogiter le spectateur parce que mine de rien, l'horreur de la guerre vous sautait à la gorge de façon régulière avec une telle force que la nausée n'en était jamais très éloignée.

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Le carnage finale de John Rambo reste à mes yeux comme un modèle en matière de défouloir et de scène d'action homérique

11 ans de calme... Et puis Rambo revient en cowboy dans un ranch où il semble enfin avoir trouvé la paix. Une gamine en qui il voit sa fille spirituelle part au Mexique à la recherche de son père biologique. Par un malheureux hasard de circonstance, elle se retrouve embarquée dans un réseau de prostitution mené par deux frères dont la moral vole suffisamment haut pour qu'ils méritent amplement le sort qui les attend.

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I'm a poor lonesome cowboy...

Grosso merdo, le film reprend la trame de Taken avec un a priori positif car si Taken n'osait jamais aller au bout du sujet en sachant très bien que sa rentabilité dépendait du public visé, Rambo : Last Blood n'en a clairement rien à foutre et s'amuse à peindre un portrait carrément dégueulasse des méchants mexicains de derrière la frontière. J'avoue qu'à ce niveau, le film déconne un peu car vu le contexte politique, le pays n'avait pas besoin de ça. Mais bon, admettons que le spectateur sait faire la part des choses et qu'il peut admettre que dans le film, ce n'est pas le Mexicain dans sa généralité qui est visé mais le vilain Mexicain, celui qui s'envoie de la coke dans le pif à chaque plan et qui taillade le visage d'une femme rien que pour montrer l'exemple.

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Cliché !

Passée l'introduction intéressante du film qui présente un héros en perpétuelle quête de rédemption, on le voit alors débouler dans une jungle encore plus hostile que celle à laquelle il était habituée. Au milieu des bâtiments délabrés et des rues échancrées d'une ville qui pue la misère et la corruption, il va proprement se faire démonter la gueule avant de revenir à la charge sans réellement ni se soucier de l'importance du scénario ni des détails qui auraient du être plus soignés. On se retrouve donc en demi-teinte avec un film d'action qui fait clairement le job vu l'âge avancé de son acteur principal mais également avec un arrière-goût de déception car on se dit que pas mal de monde aurait pu un faire travail largement moins générique que les quichons balancés à la réalisation et à l'écriture du foutoir. Pas que ce soit déplaisant de voir un cartel se faire aligner, c'est juste que ça manque de quelque chose de flagrant pour qu'on se sente réellement impliquer. Les deux gros méchants de ce film, deux frangins qui se mettent sur la tronche à chaque fois qu'on les voit ensemble, sont par exemple à des mètres à la traîne du dictateur salopard du 4 qui arrivait à distiller un sentiment de malaise rien que par sa présence.

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Ca pète mais c'est quand même assez décevant tout ça.

Restent quelques effets totalement maîtrisés comme la nature profonde du père biologique exprimée avec un très bon jeu de lumière quand il expose la vérité sur la raison de son départ ou quand Rambo commence à torturer un des mecs en lui pétant une côte. Cependant, ces passages qui relèvent la note déboulent au milieu de moments foirés comme des explosions en surface loupées (petit budget?) ou une absence forcément décevante de scène phare pour redonner au héros son statut de machine de guerre.

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Pas même un clignement de cils... C'est dans ce genre de trop rares passages qu'on retrouve notre héros.

Le film s'achève donc sur une touche mélancolique avec un très beau montage au ralenti des scènes passées et la déception de le voir finir sur un film si bas de plafond. On lui pardonnera ce loupé grâce à un monologue poignant dans la voiture au retour de sa virée quand il récupère la fille mais on aurait quand même honteusement préféré que ça se fasse avec une effusion de bidoche malmenée et d'effets pyrotechniques moins cheap que ceux de la fin.

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Moi, ça me manquera.

Retraite méritée pour un héros de mon enfance !

[EDIT de sf : Ajout d'une section]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 02/10/19 à 07:06.


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Shazam !

Article posté le 07/04/19 à 00:21

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DC dans toute sa splendeur !

3 raisons d'aller voir le film :
- Revoir les passages marrants vus dans la bande annonce
- Le générique de fin sur une musique de Ramones
- Mark Strong, même s'il a clairement l'air de gravement se faire chier

3 raisons de ne pas y aller :
- Pas de scénario
- Lorgne carrément vers Power Rangers dans son dernier acte (en moins bien)
- Héros jeune = Comique de situation catastrophique

Aussi vrai que j'ai été enclin à pardonner certains gros loupés à l'univers DC, notamment un affrontement vraiment creux entre deux légendes de cet univers, là, je ne vois pas en quoi on peut sauver ce film. Apparemment, il remporte son petit succès critique auprès des sites de moyenne de notes mais je ne comprends pas. Vraiment !

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Note : Je ne connaissais pas le héros avant de voir le film, je n'en ai lu aucune aventure et je ne m'en porte pas plus mal.

Passée la présentation fastidieuse de la petite merde qui deviendra le méchant de l'histoire et à qui on a directement envie de coller 20 baffes en pleine gueule, on nous présente ce qui devrait être interdit de placer en personnage central de ce genre de films : Le petit con de héros arrogant, péteux et flanqué de son insupportable copain encore plus tête à claques que lui. Et c'est ça pendant la première grosse moitié du film : Un affrontement verbal entre deux jeunes pisseux. L'un a des pouvoirs et va s'en servir pour faire l'andouille et accessoirement taxer du fric aux gens, l'autre va se servir de son copain (celui qui a les pouvoirs) pour essayer de devenir populaire dans son école.

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"Lolilol, je vais pécho grave !"

On pourrait avancer l'argument que les jeunes réagissent peut-être comme des jeunes mais ça ne prend à aucun moment. Il est impensable d'accorder une quelconque pensée positive à un des deux héros tant le premier est égoïste et détestable (voir quand il sauve la piétonne) et l'autre est... Euh... égoïste et détestable (voir quand il frime à l'école en annonçant à tout le monde qu'il connaît Shazam).

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Il peut faire tellement mieux.

Entre alors de façon presque navrante le méchant qui se servira des 7 péchés capitaux pour pimenter les choses... 7 gros monstres pas spécialement effrayants qui arrivent à arracher une tête sans verser la moindre goutte de sang. L'attaque du commité de direction m'a furieusement rappelé à quel point DC était d'une nullité affligeante au niveau du design de ses méchants. Vous souvenez-vous de l'espèce de machin sans personnalité de Justice League ? Ben c'est un peu pareil ici : Des trucs pas beaux, pas menaçants, pas inquiétants, qu'on a du mal à prendre au sérieux. Mark Strong se limite donc à pencher la tête vers l'avant pour faire croire qu'il répand une terrible malédiction sur Terre mais l'effet ne sera jamais concluant.

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Pour sa défense, l'acteur joue très bien l'adolescent attardé.

Le point culminant de la navrante stupidité de l'édifice est atteint quand le héros qui n'en avait strictement rien à péter de sa famille d'accueil décide BAM comme ça d'un coup de partager ses pouvoirs avec des personnages qu'il a -au mieux- rabaissées pendant tout le film et -au pire- carrément ignorées. Le film prend soudainement une tournure Power Rangers sans même se chercher à faire semblant de ne pas être ridicule. Le combat final est grosso merdo le même que dans le Superman de Snyder avec 2 gugusses qui volent entre des bâtiments. Dès que le monde est sauvé, on a un caméo (sans la tête) qui confirme qu'il y a des univers partagés et une séquence pendant le générique qui rappelle que les chenilles, c'est vraiment des sales bêtes.

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Deux erreurs de casting en une image, deux !

A mon niveau, le film est mauvais : Pas de séquence marquante, deux personnages principaux réellement insupportables (du même niveau que le gros copain de Peter Parker dans la nouvelle version de Spider-Man), une 3D inexploitée, pas d'enjeu, pas de scénario, pas de méchant dont l'envergure suffit à en faire comprendre la menace... Ce film résume à lui seul pourquoi DC ne sera jamais Marvel.

[EDIT de sf : Modification d'une image + correction des fautes]



Message édité 3 fois. Dernière édition par size.fac le 02/10/19 à 07:15.


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Captain Marvel

Article posté le 31/03/19 à 14:37

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Je viens de voir Captain Marvel.

3 raisons d'aller le voir :

- Des personnages franchement intéressants
- Un twist qui rend le scénario vivant
- De l'humour qui fait mouche

3 raisons de ne pas y aller :

- Un twist qui rend malheureusement le scénario bancale sur sa première partie (paradoxe, paradoxe)
- Moins d'action (ou alors moins de "bonne" action) que dans pas mal d'autres films
- On nous ment un peu sur le statut de l'héroïne (en gros, c'est Iron Man mais sans l'armure, ni plus ni moins)

Sans chercher à trop développer, je dirai que Marvel a plus misé sur l'alchimie entre les personnages que sur les effets visuels (abstraction faite pour l'apparence de Fury qui est juste bluffante). Il n'y a qu'à voir le générique de fin pour s'en rendre compte avec beaucoup moins de gugusses mobilisés sur le visuel que d'habitude.

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On dirait Green Lantern. Limite ça fait peur.

Le film en jette, il est propre, il est beau (même quand le chat est visiblement ajouté numériquement) mais il ne profite pas autant des ressources du studio que ses grands frères. Ne nous en plaignons pas car ceci semble vouloir servir la cause des personnages. A ce niveau, le film se place largement dans le haut du panier avec des personnages "faciles" mais au moins attachants. Pas de fausse note à signaler si ce n'est celle générée par le twist : Si les méchants ne sont pas les méchants, pourquoi cherchent-ils donc durant la première partie du film à buter l'héroïne ? Il y a le surfer sniper et la scène dans le métro qui casse malheureusement l'annonce faite un peu plus loin dans le film. A se demander comment les mecs chargés du scénario ne voient pas ce genre de trucs.

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Hopla ! Un twist à vous retourner la tête, un !

Autre détail chagrinant du scénario : Penser qu'une perte de mémoire ne finira pas tôt ou tard par péter au visage de tout le monde (notamment du vrai méchant) est un peu grossier.

Mais bon, admettons !

Le film est loin d'être la fable féministe annoncé. Le duo avec Fury fonctionne très bien (au détail près qu'on ne sait toujours pas comment il fait pour retrouver Vers dans le bar quand elle fout le camp à moto) et retrouver le charme désuet des années 90 est un réel plaisir.

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On dirait Iron Fist. Limite ça fait peur.

La bande son fait honneur à cet esprit décalé et la baston sur du No Doubt arrive comme la scéne durant laquelle Hulk défonce le gros bordel à la fin du premier Avengers.

Si on fait donc abstraction de ses quelques facilités dans l'histoire et de ses quelques incompréhensibles choix (pourquoi le technicien reste sur Terre alors que tout le monde va dans l'espace ?), on peut passer un très bon moment devant le film. On est dans la moyenne haute. Peut-être pas dans le top 5 mais quand même dans le film qui cherche à faire autre chose que simplement annoncer le film sui suivra comme ça a trop souvent été le cas avec l'univers Marvel.

Et puis ce logo d'ouverture... S'il ne vous file pas la chair de poule, je ne sais pas ce qu'il faut faire...

Note : Deux scènes après le générique, dont une à la fin. La première est importante, la deuxième est marrante (mais inutile).


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Ready Player One

Article posté le 31/03/18 à 00:56

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Game over !

Vous souvenez-vous du parfum de Bic ? Cas d'école : Le produit fut un tel bide que son échec servit d'exemple dans les cours de marketing de l'époque. La notoriété de la marque n'avait pas permis à ce concept de rencontrer le succès, preuve que même quand on pense être à l'abri de tout on peut s'en prendre une belle dans les gencives.

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Sisi ! Sérieusement !

Steven Spielberg de son côté a dit un jour, mais ça remonte à loin, que les jeux vidéos étaient un média qui ne pouvait pas transmettre de l'émotion. Il faudrait chercher sur le net pour retrouver la formulation exacte mais l'idée est là. Alors le mec, clairement, il n'avait jamais touché un Square de sa vie au moment de balancer une telle connerie mais là n'est pas la question. Aujourd'hui, il cherche un peu à se rattraper avec un film adapté d'un bouquin dont je n'ai strictement rien à queuter (comme ça c'est dit) et qui essaye vaguement de faire croire que dans le futur qui pourrait en fait être notre présent les gens passent trop de temps connectés à une réalité qui n'en est pas une (toute ressemblance ave des faits blablabla).

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"Pouce rouge ! lol !"

Sorte de mélange visuellement incroyable entre Avalon (pour le côté bobo), Final Fantasy le film (pour le côté « merde, je ne sais pas du tout ce que je fais ni de quoi je parle ») et Showgirls (pour le côté « une scénar ? Pourquoi faire ? »), Ready Player One va prendre le public pour un ramassis d'idiot dès les premières minutes.

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Jeu : Toi aussi cherche les 658 caméos cachés dans cette capture d'écran

Un mec, créateur de génie mais socialement tellement à la ramasse qu'on comprend d'entrée de jeu que Spielberg n'aime pas les gamers (joueurs = attardés, classe!) met au point une sorte de World Of Warcraft mélangé avec Les Sims, genre le machin qui te rappelle l'espèce de truc social sur la PS3, le truc que t'as essayé une fois par accident et dans lequel tu n'as plus jamais foutu les pieds de ta vie. Sauf que là, ça marche tellement que tout le monde y joue. Dans la rue, dans le bain, partout ! C'est tellement tendance que la méchante multinationale du coin (dont les initiales font "lol", comme quoi ils ont quand même de l'humour) investit des briques pour que des mecs jouent dans le jeu pour trouver un machin planqué. Ah oui, parce que le créateur est mort mais il a caché trois clés qui permettront au nolife qui les trouvera d'avoir des thunes à ne plus savoir quoi en faire et de contrôler le jeu dans sa globalité. Donc ni une, ni deux, une méchante méchante industrie (mais rigolote grâce à ses initiales) se met en place pour (véridique) mettre des espaces publicitaires partout sur l'écran du joueur, histoire de bien faire comprendre que houlala, l'enjeu du film, bon sang de saperlipopette, qu'il est important.

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Ah ben oui, c'est sûr que point de vue méchant méchant, là, c'est abusé.

Alors à ce moment, je ne vous cache pas que j'ai compris que j'allais être continuellement pris pour un con. Certes, j'ai l'habitude mais de la part de Spielberg, c'est une première. Et voilà que tous les joueurs de la Terre vont lolilol essayer de trouver ces foutues clés. La première serait cachée dans un jeu de courses tellement dur que ça fait 5 ans que tout le monde se pète le derche pour essayer de le finir.



On voudrait donc me faire croire qu'aucun joueur n'aurait été capable de terminer un simple jeu de courses en 5 années ? Allô ! Dans la réalité, tu trouves 3 jours après sa sortie au moins 50 joueurs qui te platinent Dark Souls... en jouant avec le tapis de danse et la gratte de Guitar Hero (Si jamais ! ) ! Donc là, non, juste non ! Et va-z-y que je te fous tout plein de références pour amuser le spectateur. S'ensuit alors une histoire d'amour ultra gênante quand le héros commence à tomber amoureux d'un avatar féminin et le ridicule devient encore plus abject quand une espèce de rébellion se forme contre la méchante méchante industrie qui irait même jusqu'à faire un boum boum réel pour gagner le jeu. Après, tu as des tas de trucs qui ne servent ABSOLUMENT à rien comme la gamine qui se fait arrêter juste avant de pianoter un code sur son smartphone, action dont la conséquence a été oubliée entre-temps, une sorte de gros méchant qui semble balèze comme tout mais qui se fait dégager d'un coup de vague verte ou encore un gamin qui n'a vraisemblablement jamais décollé son derche d'un canapé mais qui est pourtant capable de faire un coup de pied volant qui envoie valdinguer une tueuse que l'on pense sur-entraînée hors d'un véhicule conduit par une nana qui ne sait pas trop ce qu'elle fait mais qui arrive néanmoins à semer deux voitures de méchants professionnels qui disparaissent d'un coup sans qu'on ne sache trop pourquoi ni comment.

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Il y avait Hello Kitty mais j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé Barbapapa.

Le film se transforme à la fin en un remake d'ET quand il faut escorter l'andouille chargée de trouver l'easter egg alors que le méchant méchant patron décide de partir lui-même à la chasse, un peu comme à la fin du Total Recall refait (donc celui dont on préfèrerait oublier l'existence) quand l'équivalent du Premier Ministre décide qu'il va lui-même se salir les mains pour faire le sale travail. Ceux qui l'ont vu savent que la comparaison n'est pas flatteuse. Le héros se met ensuite à chialer parce que c'est la fin mais ce n'est pas grave, il y a eu du DDR et une référence à The Shinning. Donc c'est bon, tout va bien !

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"ZOMG ! Un mécha ! BEST MOVIE EVER ! ! !"

A l'image de son méchant méchant patron qui veut tout contrôler sans se donner la peine de savoir de quoi il parle, Spielberg a fait pareil : Il a envoyé ses scribouillards chercher tout plein de références, tout plein d'anecdotes, tout plein de trucs branchés pour les mettre dans son film et pour faire mouche mais sans jamais avoir cherché à terminer Tetris (si, c'est possible) ou à connaître la différence entre Vega et Balrog. Comme il l'est si bien rappelé dans le film, quand tu tombes face à un mec qui fait semblant alors que toi tu sais un minimum de quoi ça cause, ben ça se voit tout de suite. Et ça fait tâche. Spielberg a donc mis tout plein de pognons dans son film et ça se voit (c'est un compliment). Ca aurait pu marcher s'il y avait mis de l'âme (c'est pas un compliment). Pour le coup, Les Mondes De Ralph, finalement, c'est pas si mal.

[EDIT de sf : Modification d'une image et correction]



Message édité 5 fois. Dernière édition par size.fac le 22/05/18 à 23:38.


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Les 7 Mercenaires - 2016 (sans spoiler)

Article posté le 29/09/16 à 18:52

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Jusqu'ici, tout va bien !

Remake, reprise, reboot ou je ne sais quelle autre appellation d'un film sorti il y a tellement longtemps qu'il était complètement oublié des radars, ironiquement lui-même adaptation d'un autre film dont les qualités sont généralement vantées par des gens qui ne l'ont pas vu, Les 7 Mercenaires est un film pour un public formaté. C'est bien et c'est pas bien.

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C'est bon, le compte y est, on peut y aller.

C'est pas bien, forcément, parce qu'on a le sentiment de faire partie de la masse idiote incapable d'aller chercher plus loin que le fil conducteur principal d'un film. Mais c'est bien parce que dans ce cas on n'a pas non plus le sentiment de faire partie d'une élite détestable qui semble être au-dessus des autres simplement parce qu'elle a vu trois films de Tarantino et autant de Kitano. Donc que ce soit dit, Les 7 Mercenaires cru 2016 est à la fois bien et pas bien.

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Pas de doute, c'est bien un film de cow-boys.

Bien parce que même si vous n'avez pas vu le film original, que vous n'aimez pas plus que ça les films de cow-boys et que vous trouvez également que le mois de septembre était assez chiche en films qui font boum vous aurez de quoi vous éclatez avec la joyeuse clique de gars qui part sauver une ville de la tyrannie d'un méchant méchant. Pas bien parce que c'est très tranché. Même si je considère que ce film est la version réussi de Suicide Squad, il y a une nouvelle fois un gros loupé au niveau de l'écriture des personnages. Des mercenaires dont au moins un salopard, deux qui pensent surtout à leur gueule, un petit filou et un qui est parachuté là-dedans sans trop savoir ce qu'il y fout vont devenir les bons samaritains prêts à tous les sacrifices pour venir en aide à des paysans pleutres mais paysans donc on leur pardonne. Version western de Expendables : Unité Spéciale, Les 7 Mercenaires ne va pas chercher très loin au niveau de la structure.

Première phase : Le problème

Une mine d'or, un méchant, des gens qui n'en peuvent plus. En plus, le méchant, il brûle une église. Pas bien !

Deuxième phase : Le recrutement

On va pas se laisser emmerder et on va laisser les autres faire le boulot à notre place. Ni une ni deux, la pute précédemment apparue furtivement dans The Equalizer va recruter au moins un mec pour l'aider à sauver les siens. Alors double coup de bol, non seulement le mec il connaît le méchant et il a déjà une dent contre lui mais en plus il a le bras long (ça aide pendant les duels) et il connaît tout plein de gars qui vont pouvoir se joindre à la petit fête. Donc deuxième phase qui prend son temps mais qui est nécessaire : La présentation des 6 autres, juste ce qu'il faut pour qu'on puisse savoir qui est qui et pour qu'on puisse si on en a envie faire la parallèle avec ceux de la version d'avant.

Troisième phase : Le reste

On arrive dans la ville, on canarde tout le monde, on attend que le reste des troupes viennent nous foutre une branlée et on compte les morts.

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"Un, deux, trois..."

Reste que ça fonctionne. C'est basique sur le papier et on peut reprocher au réalisateur de surtout s'amuser avec ses 7 mercenaires sans prendre en compte plus que ça la douleur des habitants de la ville. Même si c'est un peu expédié par moment et qu'il ne pouvait pas non plus peindre un portrait détaillé de tout le monde, on accepte parfaitement les défauts de chacun, les petites animosités qui naissent et la personnalité de la troupe.

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Un plan qui en jette

Point de vue réalisation, c'est franchement pas mal. On applaudit la tension incroyable qui s'installe lorsque les 7 mercenaires arrivent la première fois en ville. On est parfaitement dans l'ambiance, on s'accroche à son siège parce qu'on sait que ça peut partir à tout moment sans savoir si les personnages ont vraiment envie que ça parte. Très bien, ça !

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Oui ? Nan ? Peut-être ? Tirera ? Tirera pas ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ?

La seconde moitié du film est surtout destinée à rendre attachants les personnages et à voir comment ils vont réussir à protéger la ville alors que 200 mecs (plus une Gatling) leur foncent dessus. Une nouvelle fois, ça marche car si au début tout semble trop facile, bien vite, les difficultés vont apparaître avec les fameux « c'est con, je l'aimais bien » ponctués de quelques moments de bravoure et de quelques répartis qui font mouche. On regrettera juste un combat sans colt qui aurait pu envoyer du pâté mais qui est expédié en 10 secondes et un dernier affrontement qui plombe complètement la scène d'avant qui était juste énorme en intensité (et en émotion).

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Lui, vu ce qu'il peut faire avec ses couteaux, je ne sais même pas pourquoi il s'embarrasse avec un pistolet.

Denzel Washington fait du Denzel Washington (un peu trop même), Chris Pratt fait du Chris Pratt (pareil) mais les autres sont bons. Juste bons ! Surtout le méconnaissable Vincent D'Onofrio, peut-être le meilleur de la bande.

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Hors-sujet total : Ce jeu est excellent. Euh... Voilà, voilà, voilà !

Antoine Fuqua ne livre certainement pas un film mémorable. On est loin du machin qui va marquer les esprits mais le casting, le scénario simple, les scènes d'action lisibles et l'ambiance générale font qu'on est dans le domaine du divertissement convaincant. En ce qui me concerne, je n'en attendais pas plus.

Note : Juste pour dire, avant le film j'ai vu la bande annonce de Brice 3. Vous pouvez me plaindre.

[EDIT de sf : Balises]



Message édité 6 fois. Dernière édition par size.fac le 30/09/16 à 18:38.


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