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sizefac est un con...

... Et il le prouve !

Source Code

Article posté le 30/03/12 à 15:47

NOTE : Aucun spoiler, tout ce qui est indiqué concernant le scénario est révélé très vite dans le film.

Source Code, c'est un peu l'art de se faire péter à la gueule 20 fois la même bombe avant de comprendre comment faire pour y échapper.

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Imaginons que toute la multitude des univers parallèles soit à portée de main et voyons de quoi il s'agit : Un train blindé circule en plein jour. Rien d'anormal jusque là. Un gars prend soudainement conscience qu'il ne devrait pas être dans ce train et, pire, qu'il n'est pas « dans le bon gars ». Peu de temps après, boum, plus de train. Là, ça devient déjà moins normal. C'est quand il réalise qu'il est le cobaye d'un nouveau procédé antiterroriste que ça devient vraiment nawak. Le temps qu'il comprenne ce qui lui arrive, le train a le temps de péter deux fois. Mais vraiment deux fois !

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Colter Stevens serait un volontaire désigné d'office qu'on enverrait dans un univers parallèle pour comprendre ce qu'il s'est passé, qui est à l'origine du désastre et, accessoirement, comment faire pour que ça ne se reproduise pas. Partant sur le principe que l'on peut projeter un homme dans la conscience d'un autre 8 minutes avant qu'il crève, le Felix Leiter du reboot de James Bond cru Daniel Craig a mis au point un procédé qui permettrait donc de savoir mieux que Les Experts ce qu'il s'est passé et comment faire en sorte qu'on tienne en haleine le spectateur sur une durée plus longue que celle d'un épisode.

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Forcément, ce serait trop facile (et chiant) si le héros ne commençait pas avoir des états d'âme et contredire les ordres de ses supérieurs. Même si le film est cousu de fil blanc avec un twist à l'eau de rose (mais qui soulève tout de même le point de savoir ce qu'il advient de l'âme du gras à qui le héros vole l'enveloppe corporelle), le film se laisse suivre. Sans rentrer plus dans les détails du scénario (car ce serait dommage de flinguer toute sa ligne directrice en -justement- une seule ligne), on le regarde d'un œil distrait et on s'emmerde quand même un tout petit peu mais il n'y a rien de vilain ici et le charisme des acteurs (Jake Gyllenhaal en tête) est juste irréprochable.

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Le seul est unique gros problème de ce film qui s'oublie très bien une fois le générique fini, c'est qu'on se demande s'il n'aurait pas été plus judicieux de l'adapter sous forme d'une série télé plutôt que de le balancer sur un format long sachant, justement, qu'il n'a finalement pas grand chose à montrer. Le caméo vocal de Scott Bakula (en VO uniquement) (héros d'une série télé sur un concept similaire dans les années 90) est peut-être une façon de dire que oui mais que le réalisateur voulait quand même tenter le coup.


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Cowboys Et Envahisseurs

Article posté le 09/02/12 à 08:59

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En VO, "envahisseurs se dit "Alien". Ca fait tout de suite plus classe qu'un mot qui laisse un arrière-goût de vilain postulat extrémiste dans la bouche. L'un dans l'autre, balancer des cowboys et des extra-terrestres dans le film, c'était osé. Le réalisateur a été précipité au rang des bons dans le domaine de l'action après ses deux essais transformés, mais contestables, sur le sujet Iron Man. Il était forcément attendu au tournant car même si le point de départ semble alléchant au possible, s'il s'agissait de filmer pour montrer n'importe quoi, ça, tout le monde pouvait le faire. Donc oui, et toutes mes excuses pour le spoiler, il est bien question de vilaines bestioles qui viennent d'une autre planète et qui veulent péter la gueule au méchant local dont le fils est clairement un sale petit con. Même si on baigne très vite dans la science fiction avec la première scène qui est d'ailleurs montrée dans la bande annonce, on reste bel et bien dans le domaine du bon vieux western durant une période qui semble bien agréable.

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Il y a tout : Le saloon, les colts qui sifflent, les règlements de compte, le shérif dépassé par les évènements et le riche propriétaire qui a une tronche qui en dit long sur sa position du côté obscur de la force. Comme le film garde quelques surprises, le tout sera de ne pas les gâcher car même si le film s'enlise très vulgairement dans ce que le blockbuster Independence Day avait déjà fait (en mieux) 15 ans plus tôt, le tout sera de se focaliser sur la qualité évidente du film : Il s'agit là d'un vrai mauvais film de science fiction. Malgré quelques twists pas si évidents que ça à prévoir, tout est finalement cousu de film blanc et on a la vilaine impression, de ne rien avoir vu à la fin avec un final pas plus impressionnant que ça et même un peu mielleux au moment des retrouvailles. En revanche, il s'agit d'un faux bon film de cowboys et on en arrive à regretter que le réalisateur nous le rappelle si souvent. Concrètement, à chaque fois que tout repère fantastique est effacé de la pellicule, le film est juste délectable, notamment quand l'un des personnages retrouve sa bande de voyous ou quand les indiens entrent en jeu. Il y a même une scène très intéressante qui oppose les deux forces ennemis (les vraies) pour savoir comment s'y prendre pour botter le cul de l'envahisseur confirmant par la même occasion qu'il vaut mieux se battre contre quelqu'un que l'on connait que contre un parfait inconnu. Ses moments finalement trop rares méritent néanmoins le coup de s'y attarder.

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En dernier, on peut parler un instant des acteurs qui sont parfaitement dans le ton du film. Daniel Craig est tout à fait correct et il arrive sans problème à se glisser dans la peau du personnage silencieux sans que l'on pense forcément à son gros rôle attitré du moment mais tous les honneurs reviennent à Harrison Ford qui incarne pour la seconde fois un vil salopard (après Apparences, dans lequel il est également excellent) sans que cela ne sente le cabotinage avec une mention spéciale lors de la mort d'un personnage que l'on pensait secondaire qui mais qui sera à l'origine du seul moment poignant du film.

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Au final, le film est globalement une déception. On souhaitait voir un film de science-fiction pas nécessairement couillou mais au moins plus original que ce qui est présenté ici. On ne pourra pas s'empêcher de faire le rapprochement avec d'autres classiques (notamment La Guerre des Mondes pour le coup de l'enlèvement des humains) et ce ne sera jamais en faveur du film de Jon Favreau. Là où c'est vraiment les nerfs, c'est que la partie Farwest est très bien faite et que le film aurait presque gagné à se concentrer uniquement dessus. A voir ? certainement ! A acheter ? Sûrement pas !

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[EDIT de sf : Oui, moi je poste mes articles en oubliant d'y mettre des images. Pas top, ça !]

[Contre-EDIT de sf : Et ben punaise, c'était la galère pour poster cet article !]



Message édité 4 fois. Dernière édition par size.fac le 13/02/12 à 09:07.


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The Reef

Article posté le 05/09/11 à 21:10

Un film de tension avec un vrai requin blanc... Qu'est-ce que ça peut donner ?

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La jaquette française a un pitch qui fait naze. Celui de la VO est vraiment mieux.

Après un film de crocodile basé sensiblement sur le même thème, un réalisateur australien s'est dit qu'il pourrait être intéressant d'essayer de faire peur sans pour autant faire du gros tape-à-l'oeil. Mais aujourd'hui, alors que tout se fait à coup d'images de synthèse, comment un film fauché pourrait-il être crédible ou même faire envie au spectateur ? Déjà, l'accroche ne ment pas. Le film est réellement basé sur une histoire vraie. Il y a bien évidemment quelques effets dramatiques en plus pour rendre le film plus couillu mais de manière générale, le groupe de jeunes qui doit quitter son bateau en plein océan pour rejoindre la terre ferme à la nage est tiré d'une histoire vraie (et même si, pourquoi pas, hein ?). La bateau ayant chaviré à cause d'un haut fond, le temps est compté pour le groupe d'amis. Que faire ? Attendre que se passe ou prendre le risque de gagner à la nage une île qui devrait se trouver non loin de là, avec les désagréments dont on se doute tous ? Pas évident !

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Et voilà donc un petit groupe de plongeurs en tenue de plongée, pour préserver la chaleur (au risque de ressembler à un phoque), armé de deux moitiés de planche qui part pour une brassée qui s'annonce mouvementée. Le film aurait pu jouer sur le suspens et nous faire croire à quelque chose qui n'arriverait finalement jamais, à la manière des films d'avant, mais ceci se serait fait au risque de froisser une audience toujours plus avide de scènes sanglantes. Donc, très vite, les esprits vont s'échauffer car l'une verra des remous à droite, l'autre verra un aileron à gauche et le dernier, avec ses lunettes de plongée, ne verra qu'une grosse mase sombre dans l'eau. Un requin ? Un dauphin ? Un banc de poisson ? Il pourrait avoir une réponse à ses questions à plus d'un moment mais cet idiot passe son temps à garder la tête hors de l'eau au lieu de scruter les environs. On a vraiment envie de l'engueuler quand il fait ça et ça, ça énerve un peu. Même si la mise en place du décor est longue et fastidieuse (surtout parce qu'il est difficile de s'éterniser sur le sujet en une heure vingt de film)(comprendre qu'il faut meubler et que c'est un peu relou de se taper des longueur sur un film aussi court), très vite un énorme requin blanc va entrer en scène et provoquer la panique au sein du groupe. Après une attaque remarquable qui montrera à quel point le réalisateur a pris soin de rester crédible (le mixage entre les acteurs et le requin est vraiment super bien fait) ("Attends, j'avais pas une planche au bout du bras, là ?"), on en arrivera tout de même à soulever quelques défauts de logique comme l'absence de neurones auprès du leader qui ne prend pas le couteau dont il s'est servi sur le bateau pour couper la planche ou le manque de jugeote du gogolito qui prend un malin plaisir à toujours s'éloigner du groupe. Bon, bien sûr, que ferions-nous à leur place et blablabla et blablabla ?

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C'est ce qu'on appelle "le début des emmerdes".

Il en est que même si le film assure une tension à se cramponner à son siège (notamment parce qu'on éprouve un réel malaise à l'égard des nageurs), le soufflé retombe un peu vers la fin quand on aperçoit enfin l'île et que le réalisateur donne l'impression de bazarder son film avec un semblant de twist fort mal venu mais nécessaire pour coller avec l'authenticité (avec cependant une petite liberté, mais bon).

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A votre avis, il arrive ou il vient de partir ?

Le film est bien filmé. On n'a pas que des plans au ras de l'eau. Il y en a mais pas que. Il y a aussi le sentiment d'isolement total qui est super bien fichu. Quand le nageur équipé du masque regarde le fond pour scruter l'arrivée de la bête, on est avec lui et on se surprend à retenir sa respiration. Les attaques sont froides, brutales, sans surenchère. Elles font mal, elles semblent réalistes et réelles. Le monstre fait peur et le montage entre les différentes prises de vues est tout bonnement admirable. Quand on voit le requin rôder près d'un des nageurs qui se débat comme il peut pour rester à la surface, on en arrive à se demander s'il n'a pas été forcé de se baigner en compagnie du bébé. Tourné dans des décors naturels, le film gagne aussi en crédibilité à ce niveau et on oublie alors très vite son début un peu hasardeux. Il est court et ce n'est pas plus mal. Plus long, ça aurait été chiant. Parce qu'il faut bien le reconnaître, ça pourrait se résumer à ça :
"Nage, nage, nage... Regarde sous l'eau... *se fait défoncer la gueule* reNage, reNage, reNage... reRegarde sous l'eau, re-s'en prend une bien placée et c'est reparti pour un tour".
Être "re" prend tout son sens ici !

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Dans la série "je suis un gros troll" : Est-ce que je leur dis ou pas qu'il arrive ?

Même si on n'est loin du malaise instauré par le géant (ceux qui ne voient à quel film je fais allusion sont prier d'aller parfaire sur le champ leur culturel cinématographique) le film peut tout de même se vanter d'avoir réussi là où la majorité échoue misérablement. Doté d'un scénario solide et pas si con que ça, le film joue sur son absence de budget pour justement ne pas montrer des horreurs comme on n'en a déjà vu tant. Parce que des trucs comme ce qui suit, on ne veut plus jamais en voir !

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Oh misère !

Allez, le film n'est pas exceptionnel mais si mal non plus.


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