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Instant comics: Spider-Man, Carnage: Une Affaire de Famille

Article posté le 25/03/16 à 21:35

Si on vous demandait quel est l'ennemi le plus dangereux de Spider-Man, quelle serait votre réponse? Le Bouffon Vert? Le Dr. Octopus? Venom? En général, ce sont ces trois-là qui viennent en tête car, si les deux premiers rivalisent avec l'intelligence du protagoniste, le dernier est une version maléfique et plus puissante du héros. Mais personnellement, je vous répondrais Carnage, une version plus maléfique et plus puissante que Venom.

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Alors que Tony Stark sort d'une expo sur du nouveau matériel médical d'une compagnie rivale, un cri bestial attire son attention. En levant la tête, il voit une sorte de Spider-Man à six bras, poursuivant un camion transportant Shriek, une méchante ayant des pouvoirs soniques ainsi que de transformer les gens en tueurs psychopathes. Décidant d'enfiler son armure, il contacte Spider-Man pour l'aider dans cette histoire. Ils l'ignorent encore, mais Shriek et le Doppelganger ne sont que le menu fretin, surtout quand ils sont comparés à Carnage.

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La première chose qui choque avec ce comics, c'est la qualité des dessins. Je ne sais pas quel style c'est, mais bon sang, qu'est-ce que c'est beau. Les visages sont expressifs et on a une impression de réaliste assez poussée. On pourra se plaindre d'une majorité de décors sombres, mais c'est plus un problème de contexte que de dessin puisque la suite se passe dans un lieu plus ensoleillé.

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Ne vous attendez pas, cependant, à un scénario comme dans un bon Batman ou autre dans cette centaine de pages, car je peux considérer l'histoire comme une résurrection du méchant (il s'était fait jeter en orbite par Sentry, une sorte de Superman Marvel). Ici, ce qui nous intéresse réellement, ce sont les personnages et les retournements de situation, et sur ce point-là, c'est réussi.

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Tous sont bien écrits: on a Spider-Man qui n'arrête pas de lancer des vannes, mais qui rend visite aux blessés de ses combats. Tony Stark qui fait des recherches approfondies sur le symbiote rouge. La docteure Tanis Nieves, une civile qui prend de plus en plus d'importance dans l'histoire (on sera même déçu qu'on ne puisse pas encore plus approfondir le personnage à la fin). Mais surtout, c'est Carnage qui est le plus intéressant. Sur beaucoup de points, on peut le voir comme une fusion entre le Joker et Zsasz: fou, cruel, ne souhaite que tuer et torturer des gens. Bref, il y a un énorme contraste entre Spider-Man et lui, même Venom fait enfant de choeur. Il réussira même l'exploit d'être encore plus flippant dans la suite.

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En soi, ce comics est une bonne surprise. Il ne faut pas connaître le passif de Carnage pour bien apprécier le comics (le résumé et les quelques explications de Spider-man sont suffisants pour un nouveau venu), les dessins sont magnifiques, les personnages bien écrits et le méchant fout les chocottes que ce soit au niveau physique ou mental. On pourra juste se plaindre d'un scénario assez classique en somme.

+ Mais regardez-moi ces dessins!
+ Carnage, le vilain le plus malsain de Spider-Man
+ Les vannes de Spider-Man
+ Tanis Nieves, un nouveau personnage au grand potentiel...
- ... mais dont on aurait voulu en voir plus
- histoire assez classique en somme (méchant présumé mort qui réapparait, gentils tentent de l'arrêter, nouveau héros apparaît, arrestation des activités du méchant par son arrestation ou par sa fuite).
- Pas d'évolution du côté du héros



Message édité 3 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 08/07/17 à 16:31.


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Instant Manga: Tripeace

Article posté le 23/02/16 à 21:01

Les combats sont un sujet fréquent dans les shônens, mais la guerre elle-même est assez peu connue, ou plutôt, elle n'est qu'une succession de bastons. Certains en parlent et en montrent l'horreur, comme Akame ga Kiru!. S'il nous montrait le côté dérangeant, Tripeace optera pour le côté humain.

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Nana est amnésique, mais pas uniquement sur la mémoire épisodique (nos souvenirs), mais aussi sur la mémoire sémantique (les informations sur le monde). Pour faire simple, il ignore ce qu'est un fusil ou la valeur de l'argent. Un jour, il se fait agresser par deux enfants croyant que Nana est un riche passant. Se rendant compte de leur bêtise, ils lui expliquent qu'ils volent pour pouvoir acheter de l'eau étoilée, médicament qui guérit de tout, pour soigner leur petite soeur. Décidant que de voler le produit directement serait plus efficace que de voler l'argent pour l'acheter, Nana et les deux enfants se rendent à la réserve, mais ils découvrent qu'une armée s'apprête à raser la ville où se trouve la petite soeur. Ayant trouvé le médicament, ils foncent vers leur village. Mais peu de temps après avoir retrouvé la petite soeur, une bombe rase le village ne laissant que Nana en vie. Endeuillé et perdu, il n'a plus qu'une seule certitude; une promesse faite sur la tombe des trois enfants: il va éradiquer la guerre. Mais pour cela, il aura besoin de s'allier à une organisation particulière: Tripeace.

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Edité par Square Enix, on se trouve en face d'une série de onze volumes. Le manga est une alternative intéressante de Akame ga Kilu. Là où le premier s'attarde sur la monstruosité de l'être humain et les horreurs de la guerre, Tripeace montre l'humanité (même les ennemis ont un bon côté) et les souffrances de la guerre. L'organisation Tripeace a bien compris. Elle obéit à trois méditations: la paix et l'amour sont deux méditations obligatoires, mais la troisième est plus libre et souvent plus sombre. Pour Bélial, c'est la violence; pour un autre, cela peut être l'argent.

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Même si le sujet de la guerre est pris au sérieux- bien qu'un peu édulcoré sur certains détails-, le manga ne manque pas d'humour. Nana, ayant une apparence androgyne, n'hésite pas à se travestir pour parvenir à ses fins. Son amnésie et sa naïveté l'amènent aussi à des situations particulières. De plus, une originalité qui doit être soulignée; le héros a des capacités normales au début du manga. Il est sportif, mais il n'a pas encore la puissance de ses alliés. Le dessin est bien réussi. On peut se plaindre de certaines facilités comme l'absence de certains décors, mais c'est plus pour chipoter. Les personnages ont tous un design unique qui les rend attachants.

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Pour ce qui est des défauts, on pourra dire que l'humour pourrait mal passer avec le sujet: ou il passera mal, ou il dédiabolisera un peu la guerre. On peut aussi dire, qu'en dehors du premier volume, la série est un chouïa trop optimiste pour ce genre de sujet. Un défaut assez personnel à citer, je trouve le dernier acte moins bon et un peu trop rapide vers la fin.

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Au final, Tripeace est une bonne surprise. Parlant de la guerre d'une manière un peu trop optimiste, elle reste son sujet tout en montrant que de l'autre côté, il y a aussi des êtres humains. Drôle, des fois émouvants, à essayer.

+ Akame ga Kilu en moins dépréssif
+ un sujet globalement respecté
+ l'ennemi est aussi humain
+ certains scènes émouvantes (le final de la guerre entre Pakon et Kongô, par ex)
+ des personnages différents et charismatiques; que ce soit dans leur personnalité, leurs objectifs ou leur design
+ certains clichés brisés (ex: le héros n'a rien de spécial au début)
+ drôle...
- ..., mais peut dédiaboliser le sujet
- des guerres peu réalistes car trop édulcorées
- certaines facilités sur le dessin un peu trop abusées
- le dernier acte, moins bon à mon goût


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Instant Manga: Ace Attorney (Phoenix Wright et Investigations)

Article posté le 17/02/16 à 19:16

Fait peu connu, mais qui commence à devenir de plus en plus fréquent; les jeux vidéo peuvent avoir leur version manga. Évidemment, cela dépend de leur popularité: Zelda et Mario sont disponibles en Europe, alors que d'autres comme Blazblue ne le sont pas. Il arrive même qu'un développeur crée un manga original (Tripeace a comme éditeur... Square Enix). Ce genre de manga peut, ou être un version manga de l'aventure du jeu, ou un rajout à ce dernier; et ici, nous sommes dans le deuxième cas.

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Le scénario a été écrit par la même personne dans les deux cas, de même que pour le dessinateur.

Dans Phoenix Wright, nous suivons l'avocat Phoenix Wright, accompagné de Maya, pour protéger des clients qui n'ont pas eu de chance de se faire coincer par la police, alors qu'ils sont innocents.

Dans Investigations, nous suivons le procureur Benjamin Hunter, rival de Phoenix, qui n'a rien de mieux à faire que d'arrêter les criminels alors que ça devrait être le boulot de la police.

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Si l'histoire ne semble pas très détaillée, c'est parce qu'on suit le même schéma que les jeux vidéos. On a affaire à des petites enquêtes et à leur résolution, donc on n'est pas en territoire inconnu.
Le dessin est bien fait. Sérieusement, je reconnais bien les personnages et on a le même style que le jeu, même l'humour y est présent (quelques clins d'oeil à certaines références des jeux). Ils sont tous là: les héros et leur associé(e), mais aussi des personnages secondaires comme Paul Défès.

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Quand Paul Défès arrive, tout part à la dérive!

Il est assez difficile de critiquer ce manga pour lui-même car il considère que le lecteur connaisse un peu l'univers en question (pas la peine d'avoir joué à tous les jeux). On a, cependant, une vision assez détaillée du procès que les premiers jeux ne montraient pas très bien. On arrive aussi à retrouver le style des coupables des jeux: on jubile que certains se fassent arrêter pour des raisons égoïstes, alors que d'autres ont des mobiles extrêmement... compréhensifs qui nous touchent. Pour résumer le manga a toutes les qualités du jeu, mais à ses propres défauts.

Pour commencer, les enquêtes sont beaucoup plus courtes que dans le jeu. En soi, c'est un avantage, mais il y a des moments où on voudrait que ce soit un peu plus long. C'est peut-être aussi en lien de la facilité des enquêtes; mais c'est peut-être parce que on ne joue plus. Troisième défaut, ceux qui ne connaissent pas la série prennent le risque d'être déçus. Le manga arrive à faire en sorte qu'ils ne soient pas (trop) perdus, mais ils peuvent ne pas aimer la série. Enfin, il est assez difficile à trouver des volumes (en Suisse surtout, en France, ce n'est peut-être pas le cas). Il y a cinq volumes par série et je n'en ai deux de chaque (donc impossible de juger la fin).

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Si vous êtes fan de la série, vous avez de fortes chances d'aimer ce manga. Malgré quelques défauts, le fan-service est assuré et on y passe un bon moment. Pour ceux qui ont vécu dans un igloo et qui débarquent dans la civilisation, jetez-y un coup d'oeil. Ce n'est pas garanti, mais il se peut que vous aimiez la série après ça.

+ Phoenix et Hunter en manga
+ L'univers respecté
+ Le style aussi
+ Histoires originales et intéressantes
+ C'est en français (faire un troll à Capcom, c'est fait)
+ Tous les côtés chiants du jeu enlevés (fouiller les lieux du crime, présenter le bon objet au bon moment,...)
- Les enquêtes se lisent un peu trop rapidement
- Que cinq volumes de chaque série
- Plus de chance de plaire aux connaisseurs qu'aux néophytes
- Difficulté à trouver des volumes (argument subjectif?)



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 18/05/16 à 11:00.


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Instant Manga: Black Butler

Article posté le 09/02/16 à 10:48

Connaissez-vous beaucoup d'histoires dans lesquelles le personnage principal est le majordome? Certes, il y a un film dont le nom est plus que parlant, mais en dehors de ça, pas des masses. La plus grande difficulté vient du fait que le majordome a toujours eu un rôle secondaire. L'auteure de cette oeuvre a réussi à se défaire de ce cliché grâce à une suggestion de son éditeur: et si le majordome était le diable.

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En Angleterre, Ciel Phantomhive, enfant de 12 ans, est le chef de l'industrie de jouets Funtom et de la noble famille Phantomhive. Très intelligent, il a comme majordome Sébastian, qui est juste le serviteur parfait. Il y a aussi quatre autres domestiques: le jardinier Finnian, la servante May Linn, le cuisinier Bard et l'ancien majordome Tanaka. Si le dernier est techniquement à la retraite et se repose les 90% du temps, les trois autres sont d'une nullité consternante dans leur travail respectif. Mais était-ce vraiment pour ça qu'on les a engagés?

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Si le premier volume donne un côté très tranche de vie, la suite devient très vite plus sombre. Ciel, malgré son jeune âge, n'hésite pas à fourrer son nez dans des affaires bien sales.
Le manga a de nombreuses qualités: l'humour est très présent, le style de dessin est très réussi (il suffit de voir la tête du cerf pour confirmer, ceux qui ont lu comprendront). La relation entre Ciel et Sébastian est intéressant: si ce dernier semble le respecter en public, il n'hésite pas à l'abaisser en privé.

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Mais le plus grand point fort du manga est qu'on a l'impression d'être en Angleterre. Si les décors et la culture décrite donnent cette impression, on trouve aussi des intrigues étant liées à de grands noms (Jack l'Éventreur, Sir Arthur Conan Doyle,...), des légendes venant des quatre coins du monde (Shinigami,...) et quelques inspirations de la culture moderne (un personnage à la Massacre à la Tronçonneuse, d'autres à la Resident Evil,...).
On applaudira aussi la variété des intrigues: certains sont plus humoristiques, d'autres plus actions,.... Il n'y a pas toujours que des combats, mais il y aussi des infiltrations, des duels de cuisine, des passages "tranches de vie",...Bref, on n'a jamais un sentiment de lassitude en lisant Balck Butler

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En conclusion, ce manga est d'une qualité excellente. Personnages intéressants, dessins parfaits, intrigues variées mais toutes captivantes, humour qui fait mouche le plus souvent du temps,... A lire au moins une fois dans sa vie.
Attention: l'anime et le manga prennent des chemins différents après l'arc du cirque.

+ L'Angleterre comme si on était
+ Les personnages assez originaux
+ De l'humour
+ Des intrigues variées
+ Des clins d'oeil de la culture anglaise et autres
+ Les deux personnages principaux qui ne suivent pas le cliché des héros trop gentils des shônens
- Peut-être certaines morts car on s'était attaché au personnage



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 11/05/16 à 11:18.


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Instant Manga: les Japonais ne savent pas parler le japonais

Article posté le 10/01/16 à 12:01

Puisque beaucoup de personnes sur le forum sont intéressées à vouloir apprendre le japonais, je me suis dit que je vais vous présenter ce petit essai, version manga (oui, il y a vraiment beaucoup de styles de manga).

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L'auteure Hebizo décide de raconter, en trois volumes, les anecdotes d'Umino Nagiko, professeure de japonais pour étrangers au Japon, dans un manga. Ce manga n'a pas de vrai histoire dans le sens où il n'y a pas vraiment de début, ni de fin. Il s'agit, en fait, de petites histoires de quatre pages chacune.

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Les dessins sont très simples, mais ont un certain charme. Le manga parle surtout des difficultés entre les élèves et la prof. Cela peut être des idées que se font les élèves du Japon, de la différence entre les coutumes des pays, mais le plus souvent, de la langue japonaise et de son histoire.

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Entre les lapsus des élèves ("morve" (hanamizu) et "miel"(hachimitsu), par exemple) et leurs questions en apparence simples, mais tellement complexes en vrai, l'auteur nous montre les particularités d'une langue, qui mine de rien, est encore moins simple qu'il n'en a l'air. Après deux petites histoires, on peut avoir un petit essai écrit de l'enseignante, nous expliquant légèrement plus en détail certaines particularités de la langue, du Japon ou de son métier, ou un examen reprenant le cours montré précédemment.

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Bref, ce manga n'a pas de vrai défaut. Simple dans sa réalisation, il dévoile des détails de la culture du Japon, des anecdotes de leur langue et certaines particularités d'autres cultures étrangères (les Indiens arrivent à compter jusqu'à seize avec une seule main). Pour ceux qui veulent apprendre le japonais, allez vite vous l'acheter.

+ Dessins simples, mais tellement mignons
+ Histoires courtes, mais le format est parfait pour ce genre d'essai
+ Des informations sur la langue japonaise et sa culture...
+...ainsi que sur d'autres pays
+ Quelques exercices pour ceux qui veulent apprendre le japonais
+ Des personnages de nationalité différente avec des personnalités différentes (il y a un Français)
- Le manga ne nous apprend pas les bases du japonais, juste quelques particularités intéressantes
- Il est peut-être recommandé d'avoir déjà quelques bases pour comprendre les lapsus (c'est bien connu: quand on explique une blague, elle devient moins drôle)


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