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Blork & size.fac > Articles de Thibault de Mondidier > Les jeux vidéo > Récit de partie : Victoria, le triomphe de l'Allemagne.

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Message laissé le 16/01/14 à 22:02



Changer le destin de l'Europe avec l'Allemagne.


Oui, vous lisez bien. L'Allemagne. Je fais partis de ceux qui apprécient l'Allemagne. Je connais son histoire et je regrette le destin qu'elle a eu. Vous voulez savoir ce qui se serait passé si son destin avait pu être différent ?



Cette partie ce joue avec Victoria avec un mod Frenchill 1.8, le plus avancé.


Je vais donc tenter de modifier le destin de l'Allemagne.



La partie débute en 1836, ce dossier sera aussi une petite source d'informations sur ce pays au XIX et au début du XX e siècle.

Je joue en difficulté normale avec une IA programmée en difficulté normale également.

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Alors qu'observe t-on pour commencer. Oui, l'Allemagne n'existe pas. J'incarne l'Etat le plus puissant de la confédération germanique. La Prusse. C'est avec elle que je vais unifier les 39 Etats de l'époque, qui pour des raisons logiques, ne sont pas tous représentés sur la carte.

Bon, voyons la commencement : Je suis la 5e puissance mondiale, mon pays est dirigé par les Conservateurs, 80% de ma population est alphabétisé sur 14 millions et demi d'habitants.

Le parti conservateur me plait. Il est favorable à la guerre, se veut interventionniste dans l'économie et protectionniste. Je vais donc pouvoir taxer sans que le peuple gueule de trop.

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Voilà, 17 jours viennent de s'écouler. J'ai une économie pas reluisante. Pour espérer avoir un budget excédentaire je dois réduire à zéro les budget de l'armée, de l'entretien des troupes, de ma flotte ( inexistante quasiment ), de lutte contre la criminalité. Je place une taxe à 17 % sur le commerce pour faire entrer de l'argent et surtout je taxe les pauvres à 73 %. Pas le choix, c'est ça où crouler sous les dettes. Les classes moyennes et supérieures sont taxées à 40 %. Au delà, elles quittent mon pays et....c'est la fuite des cerveaux. Hors de question.

J'investis par contre massivement dans l'Education car c'est le nerf de la guerre. En effet, avec ce budget je gagne des points de technologie qui me feront découvrir les grandes innovations du XIX e siècle et qui boosterons mon pays.

Mais on n'en est pas encore là.

Voilà une économie en temps de paix. Mais elle va vite changer en économie de guerre. Car mes voisins belges et hollandais se font la guerre. La belgique, nouvellement née sur la carte européenne se bat pour se survie contre son ancien maître : Les Pays Bas. Même si la Prusse est un pays protestant, je vais voir le roi de Prusse et je le lui présente mon plan :

A cette époque, c'est Frédéric Guillaume III qui règne.


Petite explication

Fils du roi Frédéric-Guillaume II et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, il épouse en 1793 Louise de Mecklembourg-Strelitz (1776-1810), fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, une princesse remarquée pour sa beauté qui devait exercer une forte influence de 1807 à sa mort en 1810.

Roi en 1797, il congédia d'emblée le mentor de son père, Johann Christoph von Wöllner (1732 - 1800). Avec ses conseillers, les comtes von Goltz et von Haugwitz, il essaya de maintenir une politique de neutralité lors des guerres napoléoniennes, provoquant le mécontentement du tsar Alexandre Ier. Bien qu'il ne fasse pas partie de la troisième coalition en 1805, il rejoignit les alliés sous la pression des Russes en octobre 1806. Son armée fut anéantie aux batailles d'Iéna et d'Auerstaedt. Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, il dut alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier (qui était, d'après la rumeur, tombé amoureux de la reine Louise).

Mais en 1807, son hôte Alexandre Ier est à son tour battu par les Français. La paix est signée à Tilsit sur le Niemen et la Prusse doit abandonner tous ses territoires polonais, se retirer à l'est de l'Elbe et payer les frais de l'occupation des troupes françaises stationnant dans les points stratégiques du pays.

L'humiliation de la Prusse par Napoléon Ier impressionnera fort les fils du roi qui prendront leur revanche en 1870.

Frédéric-Guillaume III contraint d'accepter la situation, prépara la revanche à l'instigation de la reine Louise (qui meurt en 1810). Dans cette tâche, il fut efficacement soutenu par ses ministres dont le baron Karl vom Stein, le prince Karl August von Hardenberg, Gerhard Johann David von Scharnhorst, et le comte August von Gneisenau, qui réformèrent l'administration et l'armée.

En 1813, après la défaite de la Grande Armée en Russie, il signa une alliance avec le tsar (traité de Kalitsch) et quitta Berlin sous contrôle des Français. Les troupes prussiennes jouèrent néanmoins un rôle décisif dans les victoires des alliés.

Au congrès de Vienne, ses négociateurs obtinrent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait. La Prusse était désormais un état bi-polaire coupé en deux par les pays Hessois.

Ayant retrouvé une armée et avec elle, sa pleine liberté d'action, le roi abandonna rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution. Il mourut en 1840 et son fils aîné, Frédéric-Guillaume, lui succéda sur le trône.

Voilà, vous l'avez compris, c'est le roi qui a du se débattre avec Napoléon. C'est un roi vieux, il m'accorde audience à moi Thibault de Mondidier, français protestant en exil. Certes il reste méfiant à mon égard mais mes conseils sur ces 15 jours pour rétablir le budget l'ont mis un peu confiance.

« Sire, la guerre fait rage entre la jeune belgique et la Hollande. Ne devrions nous pas intervenir ? »

« Et qu'aurait la Prusse à y gagner ? »

« Nous passerons en économie de guerre. Elle sera courte car je ne vise qu'une Province : Celle-ci est actuellement coupée d'Amsterdam et proche de nos frontières. Qui plus est, elle est riche en Fer, un minerai qui sera une valeur sûre pour l'avenir. Je propose donc d'intégrer la province du Luxembourg à notre royaume. »

« Soit. C'est ta seule chance, échoue et tu seras exécuté. Suis-je clair. »

« Tout à fait votre majesté. »


Ce concept vous plait ? Voulez vous que je continue ?



Message édité 2 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 16/01/14 à 22:38.



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Message laissé le 17/01/14 à 00:30

Note mentale : Ne pas voter pour ce mec s'il se présente aux prochaines élections !

Vision amusante d'une relecture de l'histoire ! Est-ce qu'un scénario que tu t'es imposé ou est-ce une mission proposée par le jeu ? En tout cas, ouais, ça peut être marrant surtout qu'on ne sait pas du tout où ça va t'amener. Et clairement, 73% de taxe, t'es vraiment chié, là !



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Message laissé le 17/01/14 à 07:13

Changer le destin de l'Europe avec l'Allemagne.


Oui, vous lisez bien. L'Allemagne. Je fais partis de ceux qui apprécient l'Allemagne. Je connais son histoire et je regrette le destin qu'elle a eu. Vous voulez savoir ce qui se serait passé si son destin avait pu être différent ?



Aha... merci je passe.



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Message laissé le 17/01/14 à 09:18

Alors pour information, le jeu nous laisse une totale liberté. On fait ce qu'on veut, avec les conséquences que cela peut avoir.

J'ai choisi la Prusse et maintenant, je gère comme je peux. Voilà à présent, le résumé de ces 6 derniers mois.



Six mois plus tard.

Le roi finit sa réunion des ministres.

« Alors....comment c'est comporté le français ? »

« Il.... »

« Eh bien....devons nous le pendre pour incompétence. »

« En faite....il.... » dit un conseiller hésitant.

« Eh bien, parlez ! » dit le roi impatient.

« Très bien. Le français a réussi sire....mais....en votre nom, il a signé le traité de Londres qui reconnaît le royaume de Belgique comme légitime....il a...pactisé avec un royaume catholique. »

« Pardon ?! Qu'on le fasse venir sur le champ ! »

Quelques minutes plus tard, Thibault de Mondidier est amené dans la chambre du conseil par deux soldats.

« Votre majesté ? »

« As-tu perdu l'esprit ! Reconnaître le royaume de Belgique ?!! Un pays catholique ? »



« Sire, certes j'ai reconnu en votre nom un royaume catholique. Mais grâce à cela nous avons noué des liens avec ce royaume qui affaiblit notre concurrent : Les Pays Bas. Leur empire maritime reste puissant et il vaut mieux avoir deux royaume qu'un seul puissant. Je rajouterai que la paix a été signée avec les Pays Bas.


Nous avons en 6 mois atteint la ville d'Amsterdam et ce traité nous octroie la province du Luxembourg et la province de Maastricht riche en charbon.

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Je rajouterai que malgré la guerre, j'ai réussi à mobiliser les forces dans nos casernes dans l'ensemble du pays. Et surtout, nos caisses sont pleines malgré la guerre. Plus de 15 000. Et j'ajouterai que des découvertes pour l'amélioration de l'armée sont en cours. Certes, nous avons terni notre prestige vis à vis du monde...mais c'est qu'une petite perte. Maintenant sire, je me soumets à votre jugement.

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Le roi prit une profonde inspiration.

« Je te félicite. Tu as réussi avec brio. Tu as prouvé ta valeur envers mon pays. Aussi je te nomme conseillé à vie du roi. Je me fais vieux et un jour mon fils règnera. Aussi je veux que tu le soutiennes comme tu viens de le faire. »

« Je le jure votre majesté. »



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Message laissé le 17/01/14 à 10:18

continue domine le monde!!!

j'adore ce genre de recit qui melent histoire et jeux video!



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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 17/01/14 à 11:00

Mon dieu ça promet, en tout cas j'ai hâte de voir la suite.

Paul George-> je crois qu'il ne parlait pas de la période que fâche non plus.



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Message laissé le 17/01/14 à 11:24

Je n' en doute pas, par contre les screenshots m' ont rappelé que je possédais un jeu que je n' ai que trop délaissé et auquel je viens de me refaire une partie.

Ca s' appelle Legion et je me suis fait rosser en beauté.

( Normal t' es une brêle en stratégie... )



Message édité 1 fois. Dernière édition par Paul George le 17/01/14 à 20:44.



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Message laissé le 17/01/14 à 15:11

Ah c'est toujours intéressant de refaire l'histoire quand on constate qu'un choix aussi minime puisse-t-il être peut tout changer.



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Message laissé le 17/01/14 à 17:24

J'aime beaucoup le principe !

Bonne chance, Thibault von Mondidier.



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Message laissé le 17/01/14 à 17:56

Ouais j'aime l'histoire! Smiley : lag18.png J'adore le concept! Smiley : lag11.png Refais le monde et soumets les à ta domination oh grand conquérant!



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Les pâtes au pesto

Message laissé le 17/01/14 à 19:28

Et pendant que tu y es, va péter la gueule à ces enfoirés de Polonais ! Foutre autant de consonnes à la suite dans un seul mot, ça ne devrait même pas être autorisé.

Moussaka, je t'aime !



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Message laissé le 17/01/14 à 20:50

Et bouffe moi de l'Alsacien!!!!



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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 17/01/14 à 21:42

C'est toujours intéressant de suivre un remaniement dans l'histoire d'un pays, surtout comme l'allemagne qui aurait pu connaître un meilleur destin.

J'ai hâte de voir quand même ce que tu comptes faire dans l'avenir avec la prusse et vis à vis de la france et de l'angleterre ( qui ont été deux grands adversaires de l'allemagne ).



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Atteint de SegaMania ( et c'est contagieux en plus ! ). Sega c'est plus fort que toi !

Message laissé le 17/01/14 à 21:52

Je dis ça comme ça mais pour ceux qui ont joué à erépiublic, les polonais dominent l'Europe et l'Allemagne a disparut.



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Message laissé le 18/01/14 à 08:03



Les jours passent, les mois aussi. Je décide de voir le ministre de l'économie. On décide d'augmenter la taille des usine qui produisent de l'Acier.

Puis en 1837, j'apprends que la constitution du royaume de Hanovre est abolie. Cela déplait fortement au peuple. C'est un signe qui ne trompe pas.

Le Hanovre retourna en 1813 à la maison royale d'Angleterre, et reçut le titre de royaume en 1815. Il acquit en même temps la Frise orientale, Hildesheim, Goslar, le territoire de Meppen, le comté inférieur de Lingen, et une partie du pays d'Eichsfeld, en échange du duché de Lanenbourg, qu'il céda au Danemark, et de quelques territoires qui furent réunis à la Prusse et à l'Oldenbourg. Le duc de Cambridge, septième fils de George III, fut fait en 1816 gouvernement, et en 1831 vice-roi de Hanovre. Mais, lorsque la reine Victoria succéda, dans la Grande-Bretagne, à son oncle Guillaume IV, en 1857, le Hanovre fut séparé de la couronne d'Angleterre, et passa, comme fief masculin, au cinquième fils de George III, Ernest-Auguste, duc de Cumberland, qui devint ainsi roi de Hanovre. Ce prince abolit la constitution promulguée par son frère en 1835, et remit en vigueur celle qui l'avait précédée en 1819. Cette mesure rencontra une opposition que la fermeté du roi réprima. Mais l'agitation communiquée à l'Allemagne par la révolution française de 1848 le força de donner, cette même année, une nouvelle loi constitutionnelle. Il eut pour successeur en 1851 son fils George V, qui modifia en 1855 la constitution de 1848, pour la mettre en harmonie avec les lois fondamentales de la Confédération germanique (Histoire de l'Allemagne).

Au gouvernement ils étaient tous fous. Ils rêvaient d'expansion en Hollande, en France, en Russie. La victoire les avait électrisés. Je tentais de les calmer par tous les moyens. Le peuple était mécontent et cela allait bientôt éclater. Cette même année, une guerre éclate. C'est la seconde crise orientale entre le vassal d'Egypte et son maître l'empire Ottoman. Je vais voir notre vieux roi. Un allié se dessine : L'empire ottoman. Il reconnaît mon avis et nous décidons de soutenir moralement l'empire.

Un an plus tard, l'équilibre budgétaire était retrouvé. Deux ans passent. Nous arrivons en 1840, un nouveau roi monte sur le trône.

Frédéric Guillaume IV.

Beaucoup de précepteurs du jeune prince héritier étaient des fonctionnaires expérimentés. Certains le marqueront à vie, comme Frédéric Ancillon. Frédéric-Guillaume a une expérience militaire dans l'armée contre Napoléon Bonaparte, cependant il fut un soldat indifférent. C'est un dessinateur qui manifeste un profond penchant pour les arts. Considéré comme un architecte ceint de la couronne, il prépare directement des projets et assume le suivi de certains autres comme les modifications urbanistiques de Berlin, la création de jardins, comme celui de sa villa italienne à Charlottenhof (avec Lenné), ou l'édification d'églises, de monuments ou de châteaux, comme le château de l'Orangerie. Il est le commanditaire de plusieurs grands artistes allemands, dont l'architecte Karl Friedrich Schinkel qu'il finance pour achever la cathédrale de Cologne, immense entreprise, et la reconstruction du château de Stolzenfels.

Frédéric-Guillaume, que l'on surnommait « le romantique sur le trône » ou encore le « Roi romantique », était passionné par le romantisme et son goût du Moyen Âge. Il fait partager cette passion à ses frères et à ses cousins, propriétaires de plusieurs domaines et châteaux au bord du Rhin, pour leur faire faire des aménagements et des modifications dans un style néo-gothique romantique très découpé.

Il épouse Élisabeth de Bavière en 1823, mais le couple n'a pas d'enfant.

Lors du congrès de Vienne, il cherche à faire augmenter le pouvoir de l'aristocratie terrienne. Il se détourne des mesures répressives de son père, notamment en ce qui concerne la censure, mais ne laisse pas le pouvoir aux assemblées populaires, préférant une collaboration avec des comités unis.
Règne de 1840 à 1848

Son arrivée au trône à l'âge de quarante-cinq ans, le 7 juin 1840, soulève d'immenses espoirs. Son penchant pour le romantisme est considéré avec sympathie, car garant de l'identité allemande, et un changement est attendu pour en finir avec la politique répressive de son père. En effet, il rappelle von Boyen au poste de ministre de la Guerre, nomme les frères Grimm à l'Académie, et amnistie les prisonniers politiques. Il allège la censure en 1841, libère l'archevêque de Cologne, Mgr Clément-Auguste Droste zu Vischering, pour apaiser ses sujets rhénans, et rétablit l'usage habituel du polonais dans le grand-duché de Posen.

Cependant, inspiré par le piétisme, et influencé par le chancelier Autrichien Metternich ou le tsar Nicolas Ier de Russie, son beau-frère, il refuse de donner une Constitution.

L'assemblée de Königsberg, empreinte pour cause d'un certain esprit kantien, est la première à lui rappeler les promesses de 1815. Le roi fait réunir les Landtage provinciaux, mais sans véritable effet. Pourtant ceux-ci, notamment ceux de Westphalie, de Prusse et de Coblence, réclament en 1845 de reprendre le débat constitutionnel. Par le biais du projet de construction du Ostbahn1 (chemin de fer reliant Berlin à Königsberg), des discussions financières, au sujet d'un emprunt d'État, provoquent la convocation d'un Landtag uni, dont les débats sont largement commentés dans la presse, en particulier rhénane, la plus libérale.

C'est lors de l'année 1848 qu'il perd le pouvoir sur la Principauté et Canton de Neuchâtel en Suisse suite à la révolution qui a secoué ce petit pays et instauré la République.
Règne après 1848

D'abord opposé à la réunification de l'Allemagne et favorable à une direction autrichienne de l'Allemagne (ce qu'on appelle la « Solution grande-allemande »), il accepte lors des révoltes de 1848 de promouvoir la réunification et la formation d'un gouvernement libéral. Cependant lorsqu'il reprend la situation en main, il fait occuper Berlin par l'armée et dissout l'assemblée en décembre. Lorsque l'assemblée nationale de Francfort lui propose le 3 avril 1849 la couronne d'Allemagne, il la refuse, officiellement car il considère que ce titre ne pourrait lui être accordé que par l'ensemble des princes et rois d'Allemagne, en privé il déclare qu'il « ne la ramasserait pas dans le caniveau ». Lui roi de droit divin, ne veut pas devenir un roi de droit populaire, élu par les « cordonniers et les gantiers »2,3 et « béni par les charcutiers et les boulangers »4,5. Il essaye d'établir l'union d'Erfurt, un rassemblement des États excluant l'Autriche, mais par la reculade d'Olmütz, le 29 novembre 1850, il y renonce face à la résistance autrichienne. En réaction, il oppose une fin de non-recevoir lorsque le jeune empereur François-Joseph Ier d'Autriche demande la main de la princesse Anne de Prusse.

Plutôt que de revenir à la règle bureaucratique, Frédéric-Guillaume promulgue alors une nouvelle constitution avec un parlement de deux chambres sur le modèle britannique, la haute chambre composé de membres de l'aristocratie et la basse chambre élue sur un système censitaire, dépendant donc des impôts payés. Le roi conserve le droit de nommer tous les ministres et les fonctionnaires et garde ainsi la maîtrise de la bureaucratie et de l'armée. Cette constitution demeurera en place jusqu'à la défaite de 1918.

Une congestion cérébrale laisse le roi partiellement paralysé et largement incapable mentalement. Comme il est sans postérité, c'est son frère cadet Guillaume qui assume la régence à partir de 1858, avant de lui succéder sous le nom de Guillaume Ier de Prusse lorsque Frédéric-Guillaume meurt à 65 ans en 1861. Il est enterré dans la crypte de l'église Friedenskirche (Potsdam) (église de la paix)


Le roi et moi devenons vite amis. Je ne souhaite pas de promotion. Je veux juste être au service de ce pays.

Les années 1841 et 1842 ne m'enthousiasment pas. Les signes d'une identité allemande se multiplient, le peuple se trouve son chant allemand. Le budget est équilibré mais aucun investissement est impossible.

En 1843, pour la première fois, je dois annoncer au ministre de l'économie qu'on sabre le budget de l'éducation. Les caisses doivent être remplies.

En 1844 c'est le début des problèmes. La constitution emprunte de libéralise et de liberté est rédigé en Grèce. Ses idées se propagent...les libéraux revendiquent plus de liberté. Les réunions sont quotidiennes. Tous sous-estiment la vague qui est entrain de se créer.
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En 1845, c'est le début de la révolution libérale. Je sais très bien ce que cela veut dire. Un budget éducation à zéro. Le roi se range de mon côté. On va devoir tuer le peuple allemand. On mobilise l'armée.

Les révoltes éclatent dans tout le pays. Jour après jour. D'abord 300 personnes dans une ou l'autre province. Puis ces chiffres grimpent. On doit bientôt affronter des milliers de personnes. C'est le printemps des peuples.

Un an après, le pays est à feu et à sang. Mais, l'armée est mobilisé. Aussi, je décide de voir le ministre de la guerre. Le duché de Cracovie est isolé. Nous décidons de masser 30 000 hommes à la frontière et en 15 jours on annexe ce duché. Dernier vestige d'une pologne disparu depuis l'époque de Napoléon. On met la main sur son charbon.

Un an plus tard, c'est la guerre du Slesvig. En effet, la Prusse veut réunir les allemands vivant au royaume du Danemark. La Suède entre en guerre aux côtés du Danemark. Je mobilise 70 000 hommes et en quelques mois, la capitale est prise. Mais je suis coincé sur l'île. Je conseille au roi d'attendre. Privé de sa capitale et donc de gouvernement, le Danemark est en difficulté.

Le 11 Octobre, un émissaire Danois demande audience. J'assiste à l'entrevue. Je n'en crois pas mes oreilles. L'Islande, le Groenland, les Iles Virgin et la province du Flenbourg nous sont offertes contre la paix. Le roi en voudrait plus, mais l'occasion est inespérée. Le traité de paix est signé.

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Les révoltes durent encore deux ans. Malgré toutes les tentaves, le Roi reste ferme et refuse une assemblée libérale. La révolte populaire recule et les espoires de réformes s'envolent. Cette fermeté nous donne du prestige. Suffisament pour enfin négocier avec les autres pays. Aussi, je convaincs notre représentant à Byzance d'offrir toutes les technologies que cet empire ignore. Armée, économie et industrie.

En 1850 enfin c'est la fin de la révolution libérale. Nos dettes de guerres sont effacées et notre pays sort certes agrandie mais affaiblit par ces années de révoltes. Les nouvelles provinces annexées risquent encore de se révolter mais nous veillons.

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Message laissé le 18/01/14 à 10:32

A suivre tatann...

Joli coup de filet, même si je ne connais pas les ressources naturelles du Groenland et de l'Islande, néanmoins, ça peut te faire un excellent accès vers l'océan Atlantique. Mais bon, très difficile à défendre comme territoires.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Dra K le 18/01/14 à 10:34.



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Message laissé le 19/01/14 à 07:56


En début de partie, j'avais décidé de laisser l'ordinateur gérer automatiquement le commerce. Mais là, j'ai ai marre. Je décide d'intervenir. Enfin je gagne de l'argent car j'arrête d'importer des matières premières onéreuses. La contre partie, certaines usines ne marchent qu'un jour sur deux. Mais je m'en tape, j'ai besoin d'argent.

En 1853, des réformes fiscales me sont annoncées. L'impôt rentre mieux Je peux donc augmenter avec mon collègue le ministre de l'économie la part pour l'éducation.

La guerre de Crimée se déclenche. Les pays européens se liguent contre la Russie qui voulait conquérir l'empire Ottoman. Beaucoup viennent me voir. La Prusse est trop faible. Et surtout, les Russes sont massés à la frontière. Ils se méfient de nous. Nous restons donc neutre. Nous formons néanmoins une alliance défensive avec l'Empire Ottoman.

Mais surtout une bonne nouvelle tombe. Malgré mon taux d'imposition, de 1836 à 1853, la Prusse a gagné un millions d'habitants passant à 16 millions.

Deux ans passent. Les innovations se multiplient, le budget est excédentaire, on est sur la bonne voie.

En 1856, les réformes de l'économie sont telles que j'annonce une grande nouvelle au roi. Nous allons pour la première fois baisser l'impôt des plus pauvres. Nous le ramenons à 60%.

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En 1857, des découvertes en médecine m'enthousiasme. La population va croitre de 0,30 % par an.

Et cela se vérifie dès l'année suivante. De 1853 à 1858, la Prusse a encore gagné un million d'habitants. Pour les encourager, je décide de ramener la taxe sur les produits à 6 % soit une baisse de près de 10 points.

L'Europe me témoigne des gages de confiances. Beaucoup de pays améliorent leurs relations diplomatiques avec nous. Et en 1859, une alliance avec l'Empire Ottoman est signée pour 5 ans.

En 1860 mes efforts sont récompensés. Les ministres de l'économie et de l'industrie sont fous de joie. Ils viennent m'annoncer que de grandes réformes sont lancées pour que la Prusse rattrape sont retard.
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Ces réformes me décident : Je vais voir le roi et j'annonce qu'au vue de la bonne santé de notre économie, nous baissons l'impôt sur les pauvres à 51 % et la taxe sur les produits est ramené à 2%.

En 1861, l'Europe veut déclarer la guerre Mexique. Là, notre conseil de ministre est unanime. On s'en fout. Ce pays ne présente aucun intérêt tout comme la guerre qui se déclare entre les Etats du Nord et les Sudistes aux USA.

De 1858 à 1861, la Prusse gagne encore un million d'habitants. Tout le monde est impressionné par mes choix. Le pays se porte bien et le roi est fier de nous. D'autant plus qu'un personnage éminent vient d'arriver au gouvernement. Otto Von Bismark. C'est un personnage droit, rigide, mais ambitieux pour son pays. Tout comme moi. Je comprends très vite que je ne dois pas marcher sur ces plates bandes. Il me convoque dans son bureau.

« J'ai étudié vos 25 ans passés avec nous. Vous faites du bon travail. J'espère pouvoir travailler avec vous. »

Étonné, je lui tends la main en signe d'amitié.

Otto Eduard Leopold von Bismarck, né à Schönhausen le 1er avril 1815 et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme politique prussien puis allemand. Il est fait comte de Bismarck en 1865, puis prince de Bismarck-Schönhausen en 1871 et duc de Lauenburg en 1890. Il est à la fois ministre-président du Royaume de Prusse de 1862 à 1890, chancelier de la Confédération de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1871, avant d'accéder au poste de premier chancelier du nouvel Empire allemand en 1871, poste qu'il occupe jusqu'en 1890, tout en conservant sa place de ministre-président de Prusse. Il joue un rôle déterminant dans l'unification allemande.

Au début de sa carrière politique, Bismarck se fait un nom en défendant les intérêts des junkers, petite noblesse prussienne, dont il fait partie, depuis les bancs conservateurs. Il est nommé ministre-président de Prusse en 1862. Dans le conflit constitutionnel prussien, il lutte contre les libéraux pour maintenir la primauté de la monarchie. Également ministre des Affaires étrangères, il déclenche la guerre des Duchés puis la guerre austro-prussienne entre 1864 et 1866, et impose par là-même la suprématie de la Prusse en Allemagne. La guerre franco-prussienne de 1870 permet de résoudre la question allemande en retenant la solution petite-allemande, défendue par la Prusse, et entraîne l'unification allemande en 1871. Ensuite, sur le plan de la politique extérieure, il essaie d'établir un équilibre entre les grandes puissances européennes grâce à un système d'alliances.

En politique intérieure, à partir de 1866, Bismarck s'allie d'abord aux libéraux modérés, ce qui conduit au vote de nombreuses réformes comme l'institution du mariage civil, qui rencontre la résistance des catholiques, auxquels il s'oppose durement en instituant la politique du Kulturkampf. À la fin des années 1870, il se sépare des libéraux, pour renouer avec les conservateurs. Durant cette phase, sont votées les lois pour le protectionnisme et l'interventionnisme étatique. Un système de sécurité sociale est également créé. Les années 1880 sont surtout marquées par les lois antisocialistes. En 1890, les divergences de point de vue de Bismarck avec le nouvel empereur Guillaume II conduisent à son départ.

Après sa démission, Bismarck continue de jouer un rôle politique, en critiquant l'action de son successeur. Il écrit également ses mémoires, qui influencent fortement l'image que se forge de lui l'opinion publique allemande.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, les historiens allemands jugent en grande majorité son action de manière positive, celle-ci étant, dans cette période nationaliste, associée à l'unification de l'Allemagne. Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, les critiques s'accentuent : il est alors accusé d'être responsable, en tant que fondateur de l'Empire allemand, de l'échec de la démocratie en Allemagne.


Aussi, je décide de lui montrer. Cette année je fais basculer le pays en économie de guerre. Mon plan est simple : Le Danemark ne se relève pas de sa dernière guerre avec la Prusse. L'économie est à genoux. Certes, le pays est allié à la France. Mais elle même se bat contre le Mexique. Cette guerre va donc se jouer sur la vitesse. Sans déclarer la guerre, mon basculement permet à l'armée de se renforcer en quelques mois. 50 000 hommes, c'est tout ce dont j'ai besoin. Et c'est parti.

La France réagit, elle attaque le Luxembourg et la Sarre. Mais je m'en fiche. Je replis mes troupes au Nord. La France n'est pas mon ennemi. Nous conquérons rapidement la capitale du Danemark. Et nous conquérons la péninsule danoise en un an.

Et le 26 Décembre 1862, la paix est signée.

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Le Danemark est réduit à sa capitale et la Prusse a le contrôle avec la Suède de la mer du Nord et de la Baltique.

Cette paix fait que la population Prussienne atteint les 20 millions d'habitants. Et en cette fin d'année, nous faisons dons de nos technologie à l'empire Ottoman.

La Prusse passe de 5 à 3e puissance mondiale.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 19/01/14 à 07:57.



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Vive le C.R.S
Le Club des Radins de Strasbourg

Message laissé le 19/01/14 à 10:52

Très joli coup, je suis surpris que la France n'ait pas réagit néanmoins.



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Message laissé le 21/01/14 à 09:17



Deux années passent sans heurts. Les caisses de l'état se remplissent et en 1865 je décide d'apporter un nouveau projet au roi : Nous allons coloniser pacifiquement l'océan pacifique. J'ai envoyé une véritable armée d'architectes qui vont bâtir en deux ans des comptoirs.


Un an plus tard, Bismark et moi avons une entrevue. L'Autriche nous a envoyé un émissaire. Ils veulent garder le leadership sur le monde allemand. Bismark et moi lui faisons comprendre que non. C'est la Prusse qui aura ce rôle. Fou de rage, il nous annonce la guerre. Il s'en va en claquant la porte.

Seulement ce qu'il ne sait pas c'est que depuis un an, nos relations avec la jeune Italie, récemment unifiée sont au beau fixe. Nous envoyons immédiatement notre diplomate. L'Alliance avec l'Italie est signée. L'Autriche va devoir se battre sur deux fronts.

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La guerre austro-prussienne de 1866 opposa l'Empire d'Autriche et ses alliés de la Confédération germanique au Royaume de Prusse (seulement soutenu par quelques principautés mineures ou ses voisins immédiats, mais aussi par la jeune Italie). Prélude à l'Unité allemande, dans le monde germanique, elle est parfois appelée la guerre allemande (Deutscher Krieg), la guerre fratricide allemande (Deutscher Bruderkrieg), la guerre d'Unification (Einigungskrieg), la guerre germano-allemande (Deutsch-deutscher Krieg) ou la guerre de Sept Semaines (Siebenwöchiger Krieg). Elle est liée à la troisième guerre d'Indépendance italienne.

L'Autriche des Habsbourg-Lorraine était historiquement la nation dominante de l'Empire puis de la Confédération germanique, mais à partir du Printemps des Peuples, la puissance montante de la Prusse, militaire et économique, posa le problème de l'hégémonie au sein de la Confédération germanique. La Prusse, militaire, industrielle et protestante, aspirait à diriger une nouvelle Allemagne, unifiée sous son aile et excluant l'Autriche, empire catholique, agraire et multi-ethnique (avec une majorité de peuples non-germaniques). Il s'agissait de la réalisation de la vision d'une Kleindeutschland (petite Allemagne) dominée par la Prusse, par opposition à l'idée de Grossdeutschland, vision traditionnelle d'une Allemagne dominée par l'Autriche depuis le XIVe siècle. Déjà en 1740, 1778 et 1785, Marie-Thérèse puis Joseph II avaient été confrontés aux ambitions du roi Frédéric II de Prusse.

Cette guerre fut le point culminant de la lutte pour la suprématie en Allemagne que se livraient le Royaume de Prusse et l'Empire d'Autriche depuis 1740. La Prusse dispose d'une armée puissante, modernisée, bien équipée et rodée par la guerre des Duchés. Elle met en déroute les alliés de l'Autriche à la bataille de Langensalza (27 et 28 juin 1866), puis défait l'Autriche à la bataille de Sadowa le 3 juillet 1866. Le traité de Prague dissout la Confédération germanique. La Prusse peut alors créer la Confédération de l'Allemagne du Nord et imposer son roi comme président permanent. Prudemment elle n'englobe pas les États du Sud. L'intégration de ces derniers, qui achèvera l'unité allemande, sera atteinte après la guerre franco-prussienne de 1870.

Encore une fois, tout est affaire de rapidité. Mes troupes sont fraîches et mobilisées. Mais moi, j'ai une idée en tête. En plus du leadership sur la confédération, je veux des terres. En effet, l'Autriche possède des terres riches en charbon et en fer. Je demande alors l'avis de Bismark. Il est d'accord d'autant plus que des minorités allemandes peuplent ces régions. Une fois ces régions conquises nous fonçons et occupons la capitale Vienne. En quelques mois nous signons un traité de paix séparée. En effet, l'Italie elle aussi veut des terres. Ils sont à quelques kilomètres de la capitale lorsque nous signons la paix. Ils n'ont plus qu'à faire de même.

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La guerre est finie et en plus nous avons agrandie nos terres. Mais nous sommes endettés. La guerre a dévoré les recettes. Je viens faire la morale à Bismark. La guerre n'est vraiment d'aucune utilité. Elle dévore nos recettes, mécontente la population.


Il le sait mais me fait remarquer qu'il n'est plus très loin de son objectif : Unifier le peuple allemand. Son idée me plait. Et je comprends très vite qu'il faudra une dernière guerre pour unifier tout ce beau monde.

Une bonne nouvelle va dans son sens. Le Zollverein se développe, certains micro états viennent s'unifier à notre pays.La Prusse cesse d'être un Etat bipolaire. Il est enfin unifié. Nous mettons quant même 6 mois à rembourser nos dettes.

Un an plus tard, la Prusse est peuplée de 25 millions d'habitants.

Le Zollverein (Deutscher Zollverein de son nom complet), littéralement « union douanière allemande » est une union douanière et commerciale entre États allemands dont l'acte fondateur est signé le 22 mars 1833 et qui entre en fonction le 1er janvier 1834.

Cette nouvelle union dominée par le Royaume de Prusse vient remplacer les unions douanières Prusse-Hesse, sud-allemande et l'union commerciale de l'Allemagne centrale. Les membres fondateurs sont, outre la Prusse : l'électorat de Hesse-Cassel, le Royaume de Bavière, le Royaume de Wurtemberg, le Royaume de Saxe et l'ensemble des États constituant la Thuringe. Jusqu'en 1836, les États du Grand-duché de Bade, le Duché de Nassau et Francfort-sur-le-Main rejoignent l'union. En 1842, le Luxembourg, le Duché de Brunswick et la Principauté de Lippe la rejoignent à leur tour, suivis en 1854 par le Royaume de Hanovre et le Grand-duché d'Oldenbourg. L'union recouvre donc à la veille de la fondation de la Confédération de l'Allemagne du Nord (1867) un territoire d'environ 425 000 km2.

Les buts du Zollverein sont la création d'un marché intérieur unique et l'harmonisation des règles fiscales et économiques. Au niveau politique, elle place la Prusse au centre de l'échiquier allemand et conduit à l'adoption de la solution petite-allemande lors de l'unification allemande. Après la fondation de l'Empire allemand en 1871, les fonctions de l'union lui sont transférées. Bien que n'appartenant pas au nouvel État, le Luxembourg fait partie de l'espace douanier allemand jusqu'en 1919.


Et en même temps, nous colonisons le Cameroun moyennant 10 000 livres que nous rembourssons en 2 mois. En 1868, Bismark, moi et le nouveau roi depuis 1861, Guillaume, avons une réunion secrète.

Guillaume Frédéric Louis de Hohenzollern, roi de Prusse (1861-1888), puis empereur allemand (1871-1888) sous le nom de Guillaume Ier (en allemand : Wilhelm I. ou Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen), né le 22 mars 1797 et mort le 9 mars 1888 à Berlin, fut le cinquième roi de Prusse de 1861 à 1888, et le premier empereur allemand de 1871 à 1888.

En 1864, Bismarck entraîne l'Autriche dans une guerre victorieuse contre le Danemark (guerre des duchés) et donne à la Prusse les duchés de Holstein et de Lauenbourg.

Deux ans plus tard, Bismarck tend un piège à l'empereur d'Autriche François-Joseph en poussant celui-ci à déclarer la guerre à Guillaume Ier : le roi de Prusse est maître de la Confédération allemande après la victoire de Sadowa sur les Autrichiens le 3 juillet 1866. Lors des pourparlers de paix, si Bismarck, préparant l'avenir et contre les désirs de son souverain, ménage l'Autriche, il annexe au profit de la Prusse le Duché de Schleswig, le Royaume de Hanovre, l'Électorat de Hesse-Cassel, le Duché de Nassau et la ville libre de Francfort. Le Grand-duché de Hesse-Darmstadt ne doit sa survie qu'au fait que son souverain est le beau-frère du tsar Alexandre II.

La Prusse est désormais un état unifié qui s'étend de la Moselle à la Mer Baltique sur la quasi-totalité du nord de la Confédération germanique laquelle est dissoute au profit d 'une Confédération de l'Allemagne du Nord créée pour l'occasion sous la présidence de la Prusse. Des traités d'assistance et de défense mutuelles secrets sont imposés aux souverains des États d'Allemagne du sud, Grand-duché de Hesse-Darmstadt, Grand-duché de Bade, Royaume de Wurtemberg et Royaume de Bavière. L'Autriche est exclue du système allemand.

En 1870, c'est l'empereur des Français qui tombe dans le piège Bismarckien. La Dépêche d'Ems est le prétexte qui pousse Napoléon III à déclarer la guerre à la Prusse. Celle-ci en appelle à ses "alliés" du sud de l'Allemagne, Bade, Wurtemberg et Bavière tandis que la France est isolée. La défaite de la France est totale. Le pays est amputé de l'Alsace-Lorraine. Occupé, il doit payer une énorme indemnité.

Le 18 janvier 1871 (Anton von Werner) : Guillaume Ier est entouré de son fils à sa droite et de son gendre le grand-duc de Bade à sa gauche; au pied du trône, en uniforme blanc, se distingue le chancelier von Bismarck. Le 18 janvier 1871, Guillaume Ier est proclamé empereur dans le cadre prestigieux de la galerie des Glaces du château de Versailles.

Le titre Deutscher Kaiser, « Empereur allemand », a été méticuleusement choisi entre Bismarck et lui.

« Empereur d'Allemagne » eût été malvenu aux yeux des autres monarques fédérés.

La formulation « empereur des Allemands » a été rejetée par Guillaume Ier car elle fait écho à la Révolution de 1848 et que le nouvel empereur ne désire pas ce titre aux relents démocratiques puisqu'il se considère souverain « par la grâce de Dieu ».

En effet, Guillaume Ier n'accepte ce titre qu'avec réticence, la direction d'une Allemagne unie allant à l'encontre de son conservatisme, l'unité de la nation faisant figure d'idéal libéral et progressiste. Bismarck saura habilement surmonter cette objection en faisant adresser à Guillaume une demande officielle des princes et rois du nouveau Reich d'accepter ce titre. Pour l'anecdote, c'est le romantique roi Louis II de Bavière qui lui remettra la demande, rédigée par Bismarck, en échange d'une rétribution secrète de 100 000 thalers annuels.

La réticence de Guillaume s'explique aussi par sa crainte d'apparaître comme le « liquidateur » d'une Prusse absorbée voire dissoute dans le Reich (La Constitution du Reich instituant pourtant un système fédéral ou l'identité des États est préservée). Il attachera toujours autant d'importance à son titre de roi de Prusse qu'à celui d'Empereur. Là aussi, Bismarck saura lever cette hypothèque en réservant à la Prusse un statut dominant dans le système fédéral.

Guillaume Ier devient donc le chef, primus inter pares, d'un Reich allemand qui s'étend de la Lorraine à la Lituanie et fédère les royaumes de Bavière, de Wurtemberg et de Saxe, les grand-duchés de Bade et de Hesse sans oublier les villes libres de Hambourg, Lübeck et Brême et la Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine.

Guillaume Ier s'éteint dans sa 91e année en mars 1888. Son fils lui succède sous le nom de Frédéric III. Atteint d'une maladie incurable, il meurt trois mois plus tard au grand dam des libéraux du monde entier.

Le troisième empereur allemand de la Maison de Hohenzollern, fils aîné de Frédéric III parvient au trône à l'âge de 29 ans sous le nom de Guillaume II. Désirant gouverner seul, il renvoie le vieux prince de Bismarck.


Le roi écoute attentivement. Une campagne a commencé. Une guerre va éclater en la France et la Prusse sous peu. C'est notre préssentiment. Aussi avec l'accord du roi, nous préparons le pays à une économie de guerre. Deux ans plus tard, c'est la guerre. Voyons comment elle a commencée.

Comme lors de nombreux conflits, les causes de la guerre franco-prussienne de 1870 sont nombreuses et complexes. Les principales discordes relatives à ce conflit apparaissent avec le projet d'unification allemande (qui prend elle-même notamment racine dans la fin du Saint-Empire romain germanique et après les Guerres napoléoniennes). En effet, après avoir réussi à unifier les états germaniques du Nord en créant la Confédération de l'Allemagne du Nord en 1867, le ministre président de Prusse, Otto von Bismarck, souhaite annexer les états germaniques du sud (plus ou moins la Bavière, le Bade-Wurtemberg, etc. de l'actuelle Allemagne) pour créer ce qui deviendra l'Empire allemand. Cet empire serait alors une puissance économique et militaire considérable et changerait l'équilibre des puissances de l'Europe de l'époque, dominée par l'Angleterre, la France et la Russie.
L'élément déclencheur: la candidature d'un prince prussien au trône d'Espagne

21 juin 1870, Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, un prince prussien, est candidat au trône d'Espagne (vacant depuis la révolution de septembre 1868). Dans le contexte, cette candidature ne faisait pas du tout les affaires de la France qui craint de se faire « encercler » d'ouest en est par une possible coalition germanique. en effet à l'est se trouverait le futur nouvel Empire allemand et à l'ouest une Espagne dirigée par un prince prussien (donc allemand).

Cette candidature est bien souvent décrite comme l'élément déclencheur de la guerre. En effet, le 6 juillet, le duc de Gramont, ministre des Affaires étrangères de Napoléon III, annonce que la France s'oppose à cette candidature. Le 12 juillet, Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen la retire, selon la déclaration de son père le Prince Antoine afin d'apaiser les tensions diplomatiques. Le 13 juillet, alors que la France demande de garantir le retrait de la candidature de Léopold, ce par l'intermédiaire de l'ambassadeur de France Benedetti envoyé auprès de lui dans la ville d'Ems, le roi Guillaume de Prusse, agacé, fait confirmer la renonciation du prince, en ajoutant qu'il « n'a plus rien d'autre à dire à l'ambassadeur ». Cependant, alors même que Léopold a bien retiré son intention de devenir roi d'Espagne, le télégramme de Guillaume de Prusse (la dépêche d'Ems) relatant son entretien avec l'ambassadeur de France est réécrit par le Chancelier de Prusse Otto von Bismarck de sorte à laisser croire à un congédiement humiliant de l'ambassadeur, réécriture qui vise à provoquer l'indignation des Français. Le chancelier cherche en effet à ce que la France déclare la guerre à la Prusse afin de la faire passer pour l'agresseur et l'ennemi de l'unité allemande, et pouvoir rassembler dans une guerre victorieuse contre la France les différents états germaniques du sud et du nord pour en arriver finalement à cette unification.

Or, après le succès en 1866 de la bataille de Sadowa lors de la guerre austro-prussienne et la rebuffade de la crise luxembourgeoise (1867), plus qu'une nouvelle guerre victorieuse, embarrasser la diplomatie française apparaît à Bismarck comme le moyen le plus efficace d'atteindre son but. Même s'il ne cherche pas forcément la guerre, le chancelier est bien informé des réalités de l'armée française : vieillissante, fort peu préparée à une guerre européenne, démoralisée par le désastre de l'expédition au Mexique (soldats mal équipés, mauvais positionnement des dispositifs, absence de chefs de valeur). Il sait, en conséquence, qu'une guerre serait courte et largement en sa faveur, servant les objectifs allemands de la Prusse.


Les français se voient déjà vainqueurs.On entend certains touristes à Berlin que le scénario à la Napoléon va recommencer. Malgré mon origine française, cette arrogance m'énerve. Nous allons utiliser les mêmes armes que Napoléon en son temps. Une armée à la pointe de la technologie et surtout,la vitesse. Cet événement a motivé la jeunesse.Des milliers de jeunes foncent dans les casernes. Je les mobilise en plus de notre armée. Nous avons 400 000 hommes près à se battre. Seulement un événement inattendue se produit: Le Danemark, entre en guerre au coté de la France, comme l'Italie. Je mobilise mes jeunes et je les envoie mes 100 000 gugus occuper la capitale. En une semaine, c'est fait et nous annexons définitivement le Danemark.

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En France, 300 000 hommes sont massés à Sarrebrück et au Luxembourg. Les Français qui était bien installés décident de m'attaquer. Ils sont fous.Mes 300 000 hommes les balayent et capturent l'Empereur Napoléon III à la bataille de Sedan. La route est libre et en 1 mois, la Prusse occupe Paris. Le Second Empire s'écroule et la IIIe Répuplique est proclamée en France et en Allemagne c'est la VICTOIRE ! L'Allemagne est née le 4 Octobre 1870 dans ce monde.

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Mais la guerre est horrible sur le plan économique. Une population heureuse mais qui en a assez des guerres à répétition. Cela se révolte dans le pays. Et j'ai un gouffre de 70 000 de dettes. Ce sera la dernière guerre, je le fais jurer à Bismark. Nous avons d'autres moyens de dominer l'Europe. Et nous allons le faire avec notre système et notre économie. Avec cette union, l'Allemagne est peuplée de 50 Millions d'habitants. Mais tout ces pays n'ont pas eu le temps de s'industrialiser. Pas de chemin de fer, alors qu'en France,il est développé. Tout est à faire.

En 6 mois, grâce à nos efforts et au détriment de l'Education, nos dettes sont effacées. Mais le peuple gronde. Et depuis quelques temps j'ai des visions. Celle d'une grande guerre qui détruira l'Allemagne. Oh elle est loin, 1914....ce chiffre me reste en tête. Je décide de croire à ces visions. Cette guerre ne se fera pas. Pendant des semaines je prépare mon plan. Chaque nuit, ces visions m'aident à comprendre les engrenages qui ont conduit à la guerre. Je sais ce qu'il faut faire.

En 1872, malgré les réticences du nouvel empereur très conservateur, j'impose le suffrage universel. Le peuple n'y croit pas au début. Mais je tiens mes promesses. Tous peuvent voter. Cela nous a demandé 55 000 livres pour mettre cette réforme en place. J'ajoute à cela le droit aux syndicats, sauf socialiste dans toute l'Allemagne. Le peuple me remercie et les premières élections sont un triomphe. Le peuple a voté et commence à moins revendiquer. Bismark et l'Empereur sont étonnés et me donnent carte blanche car....l'Allemagne avec tout cela est la première puissance



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Vive le C.R.S
Le Club des Radins de Strasbourg

Message laissé le 21/01/14 à 13:12

Le suffrage universel en 1872? Rassure moi, ca ne concerne que les hommes? :troll:



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