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Blork & size.fac > Les jeux vidéo > [PS2] Rule of Rose

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Message laissé le 19/03/13 à 12:32

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Manants et manantes.
Gens de peu de goût, du vulgaire et du commun.

Soyez les bienvenues dans le Club des Aristocrates du jeu vidéo. Entre ces murs virtuels ne seront tolérés que musique classique de qualité ( Ne me parlez pas de cet infâme allemand et de sa flute enchantée ! Il est la vulgarité ! ), de livres en ancien français, films muets et jeux vidéos reconnus comme mauvais par les médias du peuple, preuve de leur grande qualité.

Pour débuter votre rééducation culturelle, nous allons nous étendre ( D'une façon fort platonique. ) sur Rule of Rose. Jeu unanimement reconnu comme mauvais par la presse du gueux moyen. Prenez donc un cognac dans un verre en plastique, il est hors de question que nous vous laissions voler notre argenterie. C'est ce que les énergumènes tels que vous font, n'est-il pas ?

Sortie : Novembre 2006
Editeur : 505 Games
Développeur : Punchline
Genre : Merde, on a oublié le gameplay.
PEGI : 16+

Il était une fois...

Vous vous prénommez Jennifer. Pas la chanteuse, l'autre. Vous êtes sans parents et êtes emmenée vers l'Orphelinat de la Rose. S'en suit un évènement très énigmatique où vous allez être la cible de la violence de jeunes filles. Peu après, vous vous réveillez sur un dirigeable qui semble être sous la prise du Club des Aristocrates du Crayon Rouge.

Sans qu'on vous le demande, vous intégrez ce club et êtes obligé de suivre sa Loi de la Rose. Chaque mois, vous devrez vous démener pour offrir au Club ce qu'il désire.

... Une narration maladroite.

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Une des petites histoire de début de chapitre.

Avoir une bonne histoire et savoir la raconter demandent des qualités très différentes. L'histoire de Rule of Rose est spéciale, dans le sens où très vite, nous allons comprendre que la différence entre le réel et l'imaginaire n'est pas chose facile, que le symbolisme a une place prépondérante. Ce qui est un choix très osé, quand on sait que c'est aussi le choix d'une série très populaire : Silent Hill.

C'est un choix de narration très intéressant, mais qui demande un travail d'écriture très important pour proposer au joueur, une trame scénaristique qui ne doit pas le perdre par maladresse. Ce qui nous est proposé alors, c'est un découpage du jeu en chapitres, espacés à chaque fois d'un mois. L'idée n'est pas mauvaise et permet de contourner le rythme très lent du titre.

L'histoire, les évènements nous sont racontés par de nombreux éléments, des journaux, des sous-entendus des personnages, les petites fables illustrées au début de chaque chapitre, et tout ce symbolisme propre au jeu. Rule of Rose fait un effort : Il ne prend pas son joueur pour un idiot, il sème de nombreux éléments et c'est à nous de recréer les évènements et le contexte.

Néanmoins, la façon dont c'est fait, cette profusion de détails mal exploités rendent l'histoire très bordélique. Pas confuse, le jeu se veut volontairement confus, c'est là la différence, le joueur n'est pas perdu par les choix qui s'offrent à lui, mais parce qu'on l'a lâché en plein désert avec comme indication, un bout de pain et un T-Shirt Kirby.

Ce n'est pas pour autant mauvais, l'histoire est prenante et on désire vraiment comprendre ce qui se passe, mais le choix de faire un rush final vers l'illumination me déplait un peu. Un peu plus de logique ( Même dans l'illogisme. ) dans l'écriture et moins de principes abscons auraient pu très facilement améliorer le rendu. Dommage.

Quand la Princesse est le Dragon...

Ce qui va sans arrêt sauver le scénario de sa narration un peu maladroite, ce sont ses personnages. Je considère que chacun des personnages principaux ( Les principaux membres du club. ) méritent un jeu. Pourtant, ils répondent tous à un stéréotype bien précis, la sadique/cheffe, l'intello, la froide, etc... Cet aspect est d'ailleurs assez assumé, ces personnages étant toujours appelés par des adjectifs les caractérisant. Cette idée renforce cet aspect de compte pour enfant.

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Eleanor, ma chouchoute.

On découvre nos bourreaux en fonction des chapitres, on peut résumer une bonne partie du jeu à "Un chapitre = Un personnage.". Etant donné la durée du jeu, on ne peut se permettre de s'attarder très longtemps sur eux, cet aspect est à la fois irritant tant j'aurais aimé en savoir plus, mais je ne peux pas nier qu'il renforce aussi l'aspect de mystère. Un personnage peut exprimer toute sa complexité par une unique action sans qu'on ne doute du travail fait sur celui-ci.

Bien. Ca, ce sont les personnages principaux, mais le principal ? Jennifer ? Protagoniste très spécial que celui-ci. De tout le jeu, elle ne dira qu'une phrase de tout le jeu et on se demande souvent pourquoi elle est si passive ? Rappelons que ce personnage a vingt ans, une hache et que pourtant, elle se laisse maltraiter par des gamines. Ce comportement est explicable à un moment du jeu, mais jusqu'à y arriver, on pourra s'énerver quant à sa mollesse ou sa couardise.

Néanmoins, le personnage reste cohérent avec lui même et nous jouerons le jeu de l'effacement jusqu'au bout.

... Et que le Dragon est un canard boiteux.

Parlons des ennemis. Quand je disais que le symbolisme était très présent dans le jeu, cela se vérifie au niveau de nos adversaires.

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J'espère que vous aimez leurs tronches. Vous allez les voir. Souvent.

A l'image d'un Silent Hill, l'ennemi a une signification précise, ils ne sont pas seulement un adversaire sur le chemin entre soi et le loot. Néanmoins, le design est assez pauvre et simpliste. L'idée derrière est bonne, mais pas assez approfondie, que ce soit le concept ou le dessin.

Et je ne parle même pas des attaques, l'adversaire avec le plus d'attaques est le dernier boss, et c'est trois. Je vous laisse imaginer la subtilité des combats, mais nous y reviendrons. Pour ce qui est du quantitatif, ce n'est pas très varié. Néanmoins, les confrontations étant rares, on ne râlera pas outre mesure.

Les boss quant à eux frôlent la catastrophe de design, être minimaliste est une chose. Essayer de faire passer un imp' de base avec une tête de chèvre pour un boss en est une autre. Ces derniers proposent en plus des affrontements ridicules.

Van Gogh avec de la gouache discount.

2006, c'est l'année de sortie de la PS3, donc la PS2 était en fin de vie, la console était maitrisée et on savait y faire de bien belle chose. J'y ai rejoué il y a peu, et en toute honnêteté, ce n'est pas vraiment laid, mais imaginez que demain, sortait un jeu sur PS3 avec les graphismes de début de console. Il y aurait un soucis.

Ca, en plus des quelques défauts de flemmardises assez laids. Rule of Rose est un des rares jeux de l'air 3D qui m'a foutu un fond noir en arrière plan. Ou pire, vous vous souvenez des taches rouges quand un ennemi meurt dans le premier Resident Evil ? On a le droit à la même. Exactement la même. Niveau PSone.

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Moi aussi, je tirerais la gueule, si on m'avait si mal modélisée.

Cela dit, un effort impressionnant a été fait sur les cinématiques qui, techniquement, artistiquement et au niveau de la mise en scène sont très agréables. Je vous envoie vers le trailer du jeu qui donne un aperçu assez honnête de la qualité de ces scènes.

Donc oui, techniquement, à l'époque, on a fait mieux. Néanmoins, le jeu s'en sort bien sur l'aspect artistique. L'univers "Années 30" est rendu avec une mélancolie très prononcée. On frôle par moment, le Steam Punk, d'ailleurs. La pâte graphique est donc plutôt agréable, mais là où le jeu nous colle une claque, c'est au niveau des musiques.

Très orchestrales, elles servent l'ambiance d'une façon telle qu'un Akira Yamaoka ne les auraient pas reniées. Et c'est là qu'on touche le véritable point fort du jeu : Son ambiance. Unique, malsaine, travaillée de façon à rendre cette aventure aussi oppressante qu'inquiétante. Que ce soit graphique ou musical, tout est pensé pour nous mettre mal à l'aise.

Loin de l'enfer d'un Silent Hill ou de la solitude d'un Project Zero, le monde Rule of Rose est habité, et ce sont ses habitants qui sont la source du danger qu'on y ressent. Le scénario, de part son aspect d'enquête confuse favorise tout cet aspect dérangeant, mais assez humain, tout en étant emprunt d'un certain onirisme.

Une réussite.

Je fais de l'Art, moi, Môsieur ! Pas du gameplay.

Pour vous faire une idée de ce que je pense de ce point... Le mauvais gameplay d'un jeu ne me gène pas, je n'ai jamais caché que c'était un point qui ne m'intéressait pas tellement, pourtant, celui de Rule of Rose est un des pires que j'ai pu essayer. De manière générale, un mauvais gameplay n'est pas à la fois loupé et basique, car un gameplay basique peut reposer sur des acquis faciles à reproduire.

Néanmoins, commençons par le point "fort" de cet aspect. Le chien. Pendant l'aventure, Brawn, notre chie, va nous suivre. Il n'est pas très utile en combat, mais avec son odorat, nous allons trouver des items à partir de l'odeur d'autres objets. Idée intéressante, et qui permet d'avoir un allié dans cet orphelinat hostile. Ce n'est pas très approfondi, à titre de comparaison, dans Haunting Ground qui utilise un principe de compagnon à qui donner des ordres est plus travaillé avec entre autre un système de dressage de cabot.

Bon. Foiré, mais il a le mérite d'exister.

Ce n'est pas le cas dans Rule of Rose. On donne des ordres, le chien le fait. Tout le temps les mêmes, ce qui est très répétitif et laçant, mais hey. Ca reste le point fort du gameplay. Là où se trouve le drame, c'est dans les combats. Jennifer a une douzaine de balais dans le fondement en plus de ne posséder qu'un seul et unique enchainement.

Pendant les combats, nous allons nous contenter de spammer cette attaque, la même sur la moitié des armes, encore, encore et encore. Heureusement, on comprendra très rapidement que combattre les ennemis n'a aucun intérêt et que la meilleure chose est encore de courir vers la prochaine porte.

Sauf pour les boss. Vous connaissez le niveau zéro de l'amusement dans un jeu ? Je l'ai découvert grâce aux boss de ce jeu. On a le droit à un combo qui relève du génie machiavélique. Boss long/Résistant/Mono attaque combiné à un personnage résistant/mono attaque. Sans intérêt, si le jeu est très simple, ici, il devient aussi fastidieux.

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Inventaire plutôt joli.

Dernière partie du gameplay, l'aspect survival. Deux types de ressources, notre vie, celle du chien. Le chien ne servant à rien en combat et ses morts n'influençant en rien ses capacités ou l'histoire, oubliez les secondes. Les premières peuvent être utiles, mais le jeu n'est pas suffisamment compliqué pour exiger une gestion intelligente de l'inventaire. A moins de se rouler en boule devant les ennemis et de leur demander des baffes, vous serez toujours très larges en objets de soin.

Le jeu ne contient pas de vraies armes à feu, les munitions ne sont pas un problème. Pas de vraie gestion à faire, donc, tout ce dont on n'a pas besoin part dans notre poubelle ( Notre coffre, en réalité. ) et fin de l'histoire. Pour un survival horror assez récent, c'est assez pathétique.

Et donc ?

Et donc, Rule of Rose échoue sur beaucoup de points, gameplay, narration, technique et sur une partie du fond qui manque par moment de subtilité. Ce qui en fait, je suppose un mauvais jeu ? Probablement, il serait de mauvaise foi d'en faire le meilleur jeu du monde, mais incompris par la plèbe. Néanmoins l'ambiance et au final, l'histoire m'ont apporté un plaisir que je n'ai pas souvent ressenti dans un jeu vidéo.

Je dirais que si vous êtes intéressés par les ambiances pesantes, ainsi que par les scénarios un peu étranges et très basés sur l'émotion ( Beaucoup d'amour, dans ce titre. ), vous devriez pouvoir vous y retrouver dans Rule of Rose, à condition d'avoir conscience de sa faiblesse en tant que "jeu". Le tout étant d'être prévenu.

Bonus : La polémique.

A sa sortie, le jeu a été accompagné d'une forte polémique, montant jusque dans les hautes sphères étatiques. En se basant sur le trailer, le jeu a été accusé d'être très immoral et de nous faire violer des gamines pour "gagner". C'est faux. Rule of Rose est indéniablement un jeu rude, mais la conduite de notre personnage reste en général très modérée et éthique.

Est-ce qu'il est question de sexe ? Oui. Il est fortement sous entendu que l'homme gérant l'orphelinat a des vues sur les filles un peu âgée ( Seize~ ) de l'orphelinat. Rien n'est montré et encore moins encouragé, c'est une partie de l'aspect malsain du jeu. Qui est, je le rappelle Pegi 16.

Donc un jeu violent et dur, mais qui reste soft par rapport à un Silent Hill. Dès lors, je ne comprends pas toute la violence dont il a été la cible de par les politiques.

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Jukebox !

Love Suicide
The Attic
Backbiting



Message édité 11 fois. Dernière édition par Anathème le 19/03/13 à 22:15.



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Message laissé le 19/03/13 à 13:39

Article intéressant ! Je connaissais le jeu de part la polémique , mais pas pour ses qualités (et défauts). Ca m'a pas motivé à y jouer , mais je me coucherai moins bête ! Un autre article Siouplait !



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I'm a Hero !

Message laissé le 19/03/13 à 16:19

Article intéressant (même si ne me donnant absolument pas envie de jouer à ce jeu... Moi j'aime la plateforme avec un bon gameplay, alors l'ambiance avec un gameplay à chie... à chien, pas pour moi). Je ne dois pas être assez aristocrate pour l'apprécier Smiley : lag30.gif



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Robin Rangers Fire Up!

Message laissé le 19/03/13 à 20:23

A la limite si je le trouve à vile prix, mais j'aime bien l'article... et il est vraiment sympa ton poney aristo.



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Message laissé le 19/03/13 à 23:06

Merci. Smiley : icon_yeux_triangle1.gif

Non, clairement, si vous êtes des joueurs qui recherchent en priorité le gameplay, Rule of Rose n'est absolument pas fait pour vous ! Ce serait comme aller à la piscine, alors que vous êtes allergique au clore.

Shadow, peu de chances de trouver le jeu à petit prix. Une des particularités assez incompréhensibles du titre, c'est son prix actuel. Il a eu la chance d'avoir un tirage conséquent, il est bourré de défauts et pourtant, son prix reste plutôt élevé.

En occasion, on le trouvera rarement à moins de 40 euros.



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Message laissé le 19/03/13 à 23:33

le snob gamer a encore frappé. La prochaine étape c'est un test "artistique" de Dear Esther expliquant en quoi maintenir la touche Z pour avancer est de l'ART !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Third le 19/03/13 à 23:34.



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Message laissé le 19/03/13 à 23:43

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Je vais user ma touche Z comme jamais, et je fais une fiche !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Anathème le 19/03/13 à 23:44.



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Message laissé le 20/03/13 à 10:52

Article intéressant surtout pour son introduction ! Smiley : lag30.gif
Effectivement, moi non plus je ne suis pas spécialement emballé par le jeu...

Pressé de voir ton pitch sur l'utilisation du bouton Z xD

Sinon, j'ai pas compris pourquoi tu voulais parlé de l'autre Jennifer, qui est inévitablement ma belle soeur... J'en vois pas d'autres...



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Club des Papas ! Smiley : lag28.png

Message laissé le 20/03/13 à 17:18

Est-ce que ça fait peur ?

Perso, Fragile, c'est mon ultime limite en ce qui concerne la flippe Smiley : lag30.gif.



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"With kindness comes naïveté. Courage becomes foolhardiness. And dedication has no reward. If you can't accept any of that, you are not fit to be a Magical Girl."
でも!でも!かわいいからOK!

Message laissé le 21/03/13 à 00:01

Jennifer Lawrence, voyons Frey. A moins que ce soit aussi ta belle sœur.

Est-ce que le jeu fait peur... Hm, je ne pense pas, il est malsain et inquiétant, mais rarement jusqu'au point d'être effrayant. Pour te faire une idée en comparant à Fragile, on est plus en face du sentiment que l'on ressent quand on apprend le secret du marchand qui nous rend visite au feu de camp.



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Message laissé le 21/03/13 à 10:43

Elle ? C'est une adaptation de Hunger Games ton truc ? Smiley : lag30.gif



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Club des Papas ! Smiley : lag28.png

Message laissé le 21/03/13 à 20:21

J'y avais joué avec un pote lorsque j'étais plus jeune (environ 11-12 ans) de nature peureux (mais je m'améliore après Amnésia Smiley : lag08.png) le jeu m'avait effrayé. L'ambiance est vraiment malsaine, notamment grâce à la musique qui, si je me souviens bien, était excellente (notamment certains morceaux au piano). Le gameplay ne m'avait pas dérangé, il était rigide mais il renforçait pas mal l'impression de la jeune fille apeuré et un peu faible (ni voyez aucun sexisme), l'idée du chien était aussi intéressante.
Je n'ai donc pas pu finir le jeu, il me semblait que j'étais rendu dans une sorte de dirigeable, mais, ayant découvert cette histoire de polémique depuis peu, elle m'a rappelée ce jeu que j'ai désormais envie de réessayer en finir Smiley : lag11.png



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Message laissé le 21/03/13 à 21:16

Ils ont en effet voulu jouer avec l'aspect "personnage" fragile. Par exemple, quand on frappe, l'animation fait que le personnage n'ose pas regarder l'ennemi, ce qui est assez naturel.

Le soucis, c'est que le jeu est sorti en 2007, et d'autres titres ont déjà utilisé cet aspect, Silent Hill dans une moindre mesure et Project Zero par exemple, ces titres, malgré une rigidité évidente, avaient réussi à faire le "minimum syndical", ce que Rule of rose n'arrive jamais vraiment à réussir.

Même pour un SH ( Qu'il n'est pas vraiment, l'aspect survival est trop timide. ), il est assez médiocre de ce point de vue.

Par contre, oui, onze ou douze ans me semble rude pour faire ce jeu, tant pour l'aspect violent et malsain que pour le fond, il traite beaucoup de l'enfance, et je ne suis pas sûr qu'un enfant puisse justement envisager cette vision des choses.

Pour une fois, le PEGI 16 me semble tomber juste. Smiley : icon_yeux_triangle1.gif

Une petite chose dont je n'ai pas parlé dans ma fiche, mais qui a son importance si tu tiens à faire le jeu. Il existe deux fins, une est sans intérêt et est clairement, la mauvaise fin, en dix secondes, elle boucle le jeu de façon abrupte. L'autre fin donne accès à un dernier chapitre très important pour l'histoire du jeu.

Spoil boss de fin :

En gros, pendant la blague qu'est le dernier boss ( Sérieusement. Un gars en caleçon ? ), plutôt que de le tuer, il faut utiliser le pistolet sur lui quand il implore.

Sinon, l'idée du chien est intéressante, en effet, surtout pour l'ambiance et la place étrange qu'il prend dans le scénario. Néanmoins, elle n'est pas forcément originale, Haunting Ground ( Un autre SH. ) l'a travaillée quelques années auparavant dans une forme assez proche.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Anathème le 21/03/13 à 21:27.



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Message laissé le 21/03/13 à 21:25

Fragile est le mot que je cherchais, merci Smiley : lag11.png

Sinon, je ne peux pas émettre un avis réellement pertinent sur le gameplay de ce jeu, je n'y ai sûrement pas assez joué Smiley : icon_yeux_triangle1.gif'
Sinon, je me souviens quand même de certains moments pas mal "survival" (et assez angoissant) où l'on se retrouvait submergé d'ennemis en tout genre, couloir sur couloir. Cette ambiance m'attire vraiment pour avoir une bonne expérience de jeu (n'étant pas globalement très exigeant), je pense demander que cet ami me le prête Smiley : lag11.png



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