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Japan Critic

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Test Blazblue Continuum shift 2 sur 3DS

Article posté le 22/06/13 à 13:48

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La série Blazblue a été crée par Arc System Works, les créateurs de la série Guilty Gear. On retrouve bien leur style avec un jeu de combat très technique et des personnages charismatiques. Ce jeu possède une histoire très riche, mais n'a pas eu droit à la traduction française. Anglophobes, passez votre chemin. Chaque personnage a droit à sa propre histoire à l'exception des nouveaux personnages de la version, car cet épisode n'est pas vraiment la suite de Blazblue Continuum shift mais un portage du premier qui n'était que sur PS3 et 360, vers la 3DS et la PSP, en rajoutant donc les personnages en DLC du premier continuum shift.
On a ainsi droit à trois nouveaux personnages : Makoto la fille-écureuil, Valkenhayn le loup-garou, et platinum la... magical girl schizophrène... Ils n'ont cependant pas d'histoire car le mode scénario est le même que le premier continuum shift, ils apparaissent dans les scénarios de personnages ayant un rapport avec eux, mais ne combattent pas. On retrouve donc à part ça une histoire par personnage, et une réelle fin qui fait directement suite à l'histoire du héros ou du méchant (les deux finissent identiquement).

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Les histoires de chaque personnage possèdent pour la plupart trois fins possible : la bonne fin, la mauvaise, et la fin humoristique.

Pour l'histoire,le personnage principal est un criminel de classe SS, possédant la plus haute prime de toute l'histoire : Ragna the Bloodhedge. Il est recherché car il est entré avec la police/militaire locale, le NOL. Vous vous doutez bien que c'est le classique avec l'armée qui fait des complots et le héros qui est gentil, même s'il a mauvais caractère et est assez peu poli. Attendez vous à entendre des "You bastard" ou des "Son of a bitch" à tout va. Chaque personnage possède un lien avec le héros, qu'il en ait simplement après la prime ou que ce soit plus complexe. Même si on peut classer certains personnages comme gentils ou méchants, ils ont tous des histoires complexes qui les poussent d'un côté ou d'un autre. Hazama (ou Terumi) est le seul personnage qui soit un vrai salaud.

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Le jeu contient des modes de difficultés allant de débutant à enfer, et la version 3DS utilise l'écran tactile pour montrer comment faire les différentes techniques du personnage que l'on contrôle. On aurait préféré un système de raccourcis, mais vu la complexité de certains mouvements, l'idée est très sympathique. Pour le système de jeu, on a une barre, la Heat gauge, qui se remplit lorsqu'on frappe l'adversaire ou lorsqu'in prend un coup. Elle se remplit seule quand le personnage a sa barre de vie dans le rouge, et permet d'effectuer les attaques ultimes des personnages : les distortions drives qui utilisent 50% de la barre, et l'Astral heat, une attaque utilisable quand la barre de vie de l'adversaire est dans le rouge, que l'on est au dernier round du combat, et qui demande 100% de la gauge, mais cette attaque achève l'adversaire avec grande classe. Pour les classiques, on a un bouton pour quatre types de coups : faible, moyen, fort et drive. Chaque personnage existe également en version unlimited. Cette version que l'on doit débloquer peut renforcer certaines attaques, permettre à certains personnages de remplir automatiquement la Heat gauge, et peut carrément changer Lambda-11 en Nu-13, l'ennemi ultime du tout premier Blazblue : Calamity Trigger.

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on a plusieurs mode de jeu :
Versus pour les combats rapides.
Arcade ou on affronte dix adversaires aux hasards saufs certains scénarisés.
Story pour les modes histoires.
Abyss, une sorte de mode survie.
Legion, dont je ne parlerais pas (jamais fait)
et les classiques tutorial et training.

On a au final un jeu technique mais plus adaptée aux débutants, mais la 3DS n'est peut-être pas parfaitement adaptée au jeu, ce qui fait de cette version la moins bonne de la série (Apparemment. Je n'ai pas joué les autres jeux donc moi je ne me prononcerai pas)
Le jeu est dynamique et animé avec des personnages cools mais complexes à comprendre, d'autant qu'en anglais je comprends les grandes lignes, ce qui suffit pour l'histoire,mais pas pour les tutos, donc il m'a fallu du temps pour comprendre beaucoup de mécaniques du jeu. Mais ceux cherchant un petit jeu de baston sur 3DS après street fighter peuvent s'y essayer. Et le jeu est peu cher, j'ai eu ma version sans occasion pour 8€.

Et le conseil du jour, n'emmerdez pas les magical girls !
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Rayon laser dans 3, 2, 1...

PS pour les anglophobes : le premier continuum shift est le seul jeu traduit en français de la licence. Donc si vous avez une PS3 ou une 360...


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Test Asura's Wrath

Article posté le 21/05/13 à 17:35

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Asura's Wrath. Bon sang, ce jeu peut se vanter d'avoir créé une opposition chez les joueurs comme on en voit rarement. Ce jeu, qui n'est finalement pas un jeu quand on y prête un oeil, tant on se rapproche du jeu interactif.

L'histoire, qui est d'ailleurs le centre du jeu, nous place dans un monde d'inspiration bouddhiste (avec des robots et vaisseaux spatiaux, oui Smiley : lag01.png ) aux commandes d'Asura, l'un des huit généraux célestes, huit demi-dieux extrêmement puissants, ayant pour objectif de débarrasser la Terre des Ghomas (non pas le gros machin mono-occulaire de Zelda), des créatures démoniaques, dotés de formes inspirées d'animaux du monde réel, qui attaquent les humains dans le but de boire leurs âmes.

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Grands ou petits, il y a toutes sortes de gohmas différents... Bon ok environ une dizaine...

Le premier niveau nous plonge alors dans un combat titanesque, qui ferait penser à un combat final. Côté gameplay, on tire sur tout ce qui bouge et puis c'est tout. Ce jeu ne se veut pas très subtil et met clairement en priorité le bourrinage pur. On y retrouve un syndrome de Lost Planet, car laissez moi vous présenter le boss du premier niveau :

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Oui, ce... en fin voilà quoi, sort de la planète ! Pour un premier boss, il y a peut être moins intimidant. Une fois cette horreur renvoyée à la niche, on rencontre la femme d'Asura, Durga et sa fille Mithra. Alors qu'Asura est conviée chez l'empereur, il tombe alors, sur le cadavre de ce dernier. Les mains tachées du sang de l'empereur, Asura est alors désigné à tort comme coupable, et le chef des huit généraux célestes kidnappe sa fille, afin d'utiliser son pouvoir d'amplification du mantra (le chakra/ki/mana de ce monde quoi), pour éradiquer définitivement le ghoma Vlitra, le premier boss du jeu. Oui car cette créature subit le schéma classique du "Lorsque je suis vaincu je reviens 4000 ans plus tard encore plus vénère pour vous briser les genoux mais comme par hasard c'est pendant l'histoire du héros que je suis définitivement vaincu". Vous êtes ainsi trahi par vos anciens compagnons qui vous laissent ainsi pour mort.

Mais les demi-dieux ne meurent pas comme ça (enfin si, mais Asura non !). Vous revenez dans le but de vous venger de cette trahison, pour sauver votre fille, la gourde peach/zelda du jeu donc. La seule chose qui perturbe, c'est que vous êtes quand même restés inconscient un "petit moment", soit 12 000 ans !

Entre temps les anciens huit généraux célestes se sont reconvertis, pour devenir les sept divinités, que vous allez ainsi combattre pour récupérer votre fille. Donc vous devrez vous battre contre un ninja, un gros, un gay homme efféminé, un vieux, une fille pour respecter la parité, un taré de bataille et le chef qui se prend pour un vrai dieu.

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Si vous avez pas envie de lire tout ça, l'histoire se résume très bien à cette image, à savoir "moi péter gueule toi"

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Un bon vieux Mégazord ?

Maintenant, il va être question des points sur lesquels les joueurs vont se focaliser, et qui va créer la division chez les joueurs : le scénario et le gameplay.




Le gameplay
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Le gameplay d'Asura's Wrath est assez minimaliste. Des attaques combos classiques, des esquives, des attaques à distances et une grosse attaque qui fait entrer le personnage en surcharge, l'empêchant de reproduire cette attaque trop rapidement. En enchainant les coups, il devient possible d'entrer en mode Trikaya, qui permet pendant un court instant de ne pas être en surcharge.
Le système de combat d'Asura's Wrath se démarque par son originalité : les ennemis faibles peuvent être vaincus normalement, mais les boss et les gros ennemis ne tomberont jamais sous vos coups. Vous devrez les frapper jusqu'à remplir une jauge de furie, qui vous permettra d'avancer dans le niveau. Pendant les combats, certaines attaques de vos ennemis déclencheront un QTE, qui, si vous le réussissez, donnera lieu à une contre-attaque qui augmentera grandement votre jauge de furie. En dehors des phases de jeu qui peuvent être minimaliste, au point que sur le deuxième chapitre, qui dure une quinzaine de minutes, votre temps de jeu est à peu près inférieur à une minute, les cinématiques seront parsemées de QTE, au point que pour taper du pied sur le sol, Asura attendra que vous appuyez sur le bouton donné.

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Appuyer au bon moment, marteler le bouton ou faire tourner le joystick, il y plusieurs types de QTE en accord avec la situation.

Une fois un chapitre fini, un rang est attribué au joueur selon trois critères : son temps de jeu, son score et sa synchronisation avec les QTE.

Le jeu alterne de temps en temps avec deux types de phases :
-Les phases de combat décrites plus haut.
-Les phases de tirs comme au premier niveau où on tire simplement sur tout ce qui bouge.




Le scénario
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Le combat contre Augus est inoubliable

Le scénario du jeu est entièrement mis en avant, un peu comme si ce jeu était en fait un shonen interactif. On y retrouve une action stupide et assumée, avec l'option très sympathique d'interrompre le long discours de certains personnages, à vous de voir si leurs paroles vous intéressent ou non. On retrouve des similitudes avec dragon ball qui possède une certaine inspiration bouddhiste, comme la tour qu'Asura doit escalader pour revenir dans le monde des vivants après sa "mort", qui peut faire penser à la tour Karin de Dragon Ball.
Ce jeu nous offre une alternative intéressante à l'histoire d'Asura, qui est à l'origine dans les légendes un demi-dieu maléfique qui détruisait tout sur son passage. Ici on trouve une justification à son désir de destruction et les héros de la légende deviennent malfaisant.
J'ai parlé plus tôt du syndrome de Lost Planet, il est moyennement présent. Votre premier combat contre l'une des sept divinités est super épique et mouvementé, mais cela va ensuite changer entre combats épiques pour certains et mort stupide pour d'autres. On aurait espéré un combat épique pour chacune des sept divinités.

Le jeu se décompose en 18 chapitres appelés Sutra. Comme le jeu demande de rester concentré sur le héros, une série d'images inanimées viendra entre deux sutras pour vous montrer le situation actuelle des sept divinités ou alors des informations sur l'univers du jeu.

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Les illustrateurs sont différents selon les images, mais elles restent de bonne qualité.

Une fois le dix-huitième chapitre fini, il faudra obtenir cinq rang S au terme des chapitres pour débloquer le véritable sutra 18. C'est alors qu'un petit foutage de gueule se fait ressentir à ce moment. En effet ce véritable sutra identique au sutra 18 normal offre une fin différente, et incomplète, car elle sert en réalité de preview pour les sutras 19 à 22, en DLC !!! Au moins le DLC peut au moins se vanter de n'être qu'à 6€ chez Activision ça aurait été à 40€ mais on ressent quand même un certain foutage de gueule !



Et je ne parlerais pas du bon vieux recyclage Capcom, je vous laisse un simple exemple :Image
Mithra la fille d'Asura

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Une simple fille que vous rencontrez 12 000 ans plus tard.

Voilà...





Bon ou mauvais ?
Il y a deux façons de prendre Asura's Wrath :
Vous vous concentrez sur le gameplay, et vous serez face à un jeu vide simpliste, con et bourrin, rempli de QTE comme ce n'est pas permis, avec du temps de non-jeu finalement supérieur au réel temps d'action.
Se concentrer sur l'histoire et se prendre dans une histoire un peu débile shonen, mais qui fera très bien son effet, et où les QTE donneront alors un vrai sentiment d'immersion dans l'aventure, et où on s'attachera au charisme des personnages.

Au final, ceux qui regarderont l'histoire et ceux qui regarderont le gameplay auront une vision drastiquement différente du jeu. Je ne vais pas dire que ceux qui se concentrent sur l'histoire sont ceux qui ont compris, et ceux qui regardent le gameplay n'ont rien compris, car à mes yeux, un jeu ne se comprend pas, il se ressent. Si vous êtes trop concentré sur le gameplay, peut être est-ce parce que l'histoire ne vous a pas tant passionnée que ça, et que le jeu ne vous était probablement pas destiné. Donc à vous de voir avant de choisir de l'acheter, ce sera soit une déception, soit une grande satisfaction. Pour ma part, j'ai été ravi.

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Message édité 4 fois. Dernière édition par masamune le 21/05/13 à 20:28.


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Test de Pokémon Donjon Mystère Les portes de l'infini

Article posté le 20/05/13 à 18:15

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Le tout nouveau représentant de la série des PDM vient de sortir sur 3ds. Il nous avait été présenté avec de superbes graphismes 3D qui changeaient fortement de ce qu'on avait pu voir avant. Mais qu'en est-il réellement ? Avant d'en parler, je tiens à faire un petit retour en arrière afin de parler des opus précédents.


Pokemon Donjon Mystère équipe de secours bleue/rouge

Le premier opus de la saga des PDM se présentait, comme les versions de la saga principale, en deux versions : équipe de secours rouge et équipe de secours bleue. Ces deux versions ne présentaient aucune différence à l'exception des pokemons que l'on rencontre dans certains donjons, mais ils possédaient une différence notable : équipe de secours bleue était sur nintendo DS tandis qu'équipe de secours rouge était sue GBA. Retrouver un jeu sur une console et sur son prédécesseur n'est pas quelque chose de courant de nos jours hormis les remakes.

Dans ces jeux, nous incarnons un humain qui, mystérieusement, se réveille un jour transformé en pokemon, la routine quoi ! Pour déterminer quel pokemon le joueur va incarner, on doit répondre à un questionnaire qui nous assigne à un pokemon selon le caractère auquel il nous identifie. Ce pokémon peut également varier selon si on est un garçon ou une fille (dieu merci on évite les Machoc femelles). Nous sommes ensuite réveillés par un autre pokemon qui nous servira de partenaire pendant l'aventure, ce pokemon est à choisir parmi une liste de pokemons choisit au hasard parmi ceux que l'on peut incarner. Et c'est alors qu'un pokemon qui a paumé son fils dans un donjon vous demande de l'aide.

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Toujours aider les autres, même transformé en pokemon !

Et c'est ainsi qu... Un instant ! Les pokemons du donjon en question sont très faible. Le joueur au niveau 5 le traverse sans difficulté. Alors pourquoi un Papilusion, censé être au minimum de niveau 10, ne puisse pas y aller ?!
Bref, plus tard les incohérences.
On arrive donc aux donjons, ils se composent de plusieurs étages à monter ou descendre pour atteindre la fin où se trouve le pokemon à sauver ou le boss à vaincre. Les donjons ne sont bien sûr jamais les mêmes, et renferment une armée de pokemons qui n'auront qu'un seul inexpliquable objectif : vous briser les dents !! Ce serait juste des pokemons bêtements agressifs comme il est dit, ok, mais ils ne se battent jamais entre eux ! Ils en ont tous après vous ! Les donjons renferment des objets pour vous aider dans votre aventure, comme des objets à lancer pour blesser les ennemis à distance, de la nourriture pour restaurer votre pourcentage de faim qui diminue au fur et à mesure que l'on avance dans le donjon, et des graines. Il existe plusieurs types de graines avec des effets variés et... spéciaux. Je veux dire, une graine qui guérit les problèmes de statut ou qui peut endormir, ok pourquoi pas ? Mais des graines qui explosent ?! Et le mieux (et l'objet le plus pratique du jeu quasiment), la résugraine ! Oui ! Une graine qui vous ressucite !!
Les donjons comportent un risque, si jamais on est mis KO dans un donjon, alors on perd la moitié de nos objets et notre argent. Alors il faut conserver nos biens dans des réserves dans le village pù vit notre partenaire.

Et on suit ainsi le parcours de l'humain transformé en pokemon pour comprendre les raisons de notre transformation (parce que comment rentrer chez lui il s'en fout le gars !). Il choisit de former un équipe de secours avec son partenaire, afin de d'aider les abrutis pokemons qui se perdent dans les donjons. On peut ainsi gagner des récompenses et augmenter le rang de l'équipe. On rencontre ensuite plusieurs autres équipes de secours (plus ou moins honnêtes) qui viennent animer l'histoire. Et une fois le scénario terminé, des tas de noueaux donjons apparaissent si on remplit les conditions nécessaires. On retrouve un côté stratégique avec le Q.I qui augmente lorsque l'on mange des gelées. Plus il est développé, plus le pokemon connaîtra d'aptitudes spéciales. Les donjons renferment aussi des maisons de monstre. La pire horreur possible dans les donjons ! Le concept est simple : une salle remplie de trésors, et lorsque vous entrez dans la salle , des tas de pokemons agressifs tombent du... plafond je suppose, et vous attaquent. Si on est pas préparé, c'est quasiment foutu quand cela arrive.
On peut agrandir notre équipe de secours en recrutant des pokemons. Il suffit de leurs casser les reins et ils peuvent vouloir vous rejoindre. Les chances qu'ils vous rejoignent vont de très probable à jamais. Recruter tous les pokemons légendaires du jeu devient très vite un des principaux objectifs.

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Pokemon Donjon Mystère explorateurs du temps/de l'ombre/du ciel

La suite de PDM a choisie de laisser tomber le concept du sauvetage et se concentre sur l'exploration. On reprend les bases du premier jeu, un humain transformé en pokemon, et retrouvé inconscient par un autre pokemon. Le choix du pokemon que l'on incarne est toujours décidé par un questionnaire, et le partenaire est toujours à choisir. Mais les choix s'élargissent puisque ces nouvelles versions apportent avec elles la quatrième génération de pokemon. On retrouve donc un humain/pokemon qui se tape en bonus une p***** d'amnésie ! Et des visions du futur....

Cette fois, on se retrouve avec un jeu à l'ambiance beaucoup plus animée, car notre équipe n'est pas indépendante, elle appartient à la guilde de Grodoudou, une guilde pour former les jeunes explorateurs. Grodoudou est totalement déjanté et donne lieu à bon nombre de situations comiques.

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On se demande qui commande tient !

Pour les donjons, on retrouve aussi des coffres qu'il faut confier à Xatu au village pour voir quels secrets il contient. De plus, les pokemons des donjons sont maintenant tous recrutables, mais il reste des chances de recrutement. Le scénario est, de mon avis, bien plus poussé et le combat final reste un grand moment qui ne s'oublie pas !

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Et surtout le plus grand point fort de ces jeux est le post-fin. Là où les premiers PDM nous laissaient de nouveaux donjons avec des objectifs pour débloquer des donjons ou de petits évènements, PDM 2 nous offre carrément un scénario complet derrière l'histoire principale.
La durée de vie du jeu est grandement améliorée.

On note aussi explorateur du ciel ou PDM 3. Il s'agit d'une version complémentaire aux deux précédentes qui apporte un nouveau donjon, ainsi que le pokémon Shaymin, absent des anciens, et d'autres petites nouveautés.

Et, avant de passer au test de PDM 4, les incohérences des PDM !!
-Manger des gelées augmente votre Q.I.
-Les pokemons sont très sympas quand même. Quand vos amis apprennent que vous êtes humains, ils leur faut deux minutes pour vous croire. Nous un mec qui se prend pour un pokemon on l'enferme en hôpital psychiatrique.
-Et puis, justement, dans ces jeux, il y a deux mondes distincts : celui des pokemons et celui des humains. Bon le héros sait ce qu'est un pokemon, donc on peut dire que c'est le monde des jeux pokemons, mais le monde des pokemons, comment ils connaissent les humains alors qu'il y en a aucun ?!
-Le mieux, lorsque l'on finit le jeu et qu'on repart pour notre monde, on finit par vouloir revenir. Mais nos amis humains et notre famille, on s'en fout en fait ? En fait je crois que le héros n'a ni amis, ni frère ou soeur, son père le bat et sa mère est alcoolique, ou quelque chose comme ça.


Et donc finalement

Pokemon Donjon Mystère Les portes de l'infini

On reprend le schéma classique des PDM, mais on l'adapte pour des graphismes 3D qu'offre le nouveau support.
Pour commencer, le quizz disparait et on peut nous même choisir notre personnage. Le problème est que là où les anciens proposaient plus de dix choix, ici on en a que cinq. Cette fois notre maison n'est pas un petit terrain où une guilde mais un large terrain, le Pokéden, que l'on peut personnaliser au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu. Il faut réussir des missions pour augmenter le rang de Pokéden. Il faut aussi déblayer les terrains inutilisables pour pouvoir recruter plus de pokémons.

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On se retrouve dans un monde où les pokemons ne se font plus beaucoup confiances, où l'égoïsme semble dominer, un monde les sentiments négatifs prennent une certaine ampleur? Cela me rappelle étrangement un autre monde avec d'autres créatures bipèdes...

Mais ce jeu, malgré des apports pour la série, possède de grands défauts. Pour ce test exceptionnellement, je vais donc me permettre d'employer la technique du 3 points positifs/3points négatifs.


Les points positifs :
-Les graphismes.
Les nouveaux graphismes sont superbes et offrent un toute nouvelle dimension à la licence qui à droit à un tout nouveau souffle.
-Les capacités.
Maintenant, les capacités bénéficient de niveaux. Plus on utilise une attaque, plus sa puissance, sa précision et ses PP augmentent. Cela ne s'applique qu'aux attaques agressives. On trouve aussi une attaque combo qui est disponible au bout d'un moment dans les donjon qui frappe tous le ennemis de la salle avant d'augmenter fortement l'attaque de tous les membres de l'équipe. Un peu abusé mais pratique pour les maisons de monstres.
-Le multijoueur.
Avant le multi des PDM se limitait à aller sauver un ami qui avait échoué dans un donjon. Maintenant il est possible de faire des missions avec d'autres joueurs en local. J'espère voir cette option élevée au rang online.

Les points négatifs :
-Le casting.
Tous les PDM contenaient tous les pokemons existant pendant leur sortie (sauf arceus). Cependant celui-ci offre un casting assez limité et principalement axé sur la cinquième génération. On retrouve après quelques pokemons d'anciennes générations, mais pas grand chose.
-L'histoire.
L'histoire est assez niaise, ce qui ne change pas vraiment des anciens PDM, mais danc cet opus les dialogues passent assez lentement, et on ne peut pas accélerer. Du coup on se tape l'histoire en pleine tête de force (en plus le jeu est très bavard). Et pour couronner le tout le contenu après la fin du jeu est franchement vide. Un donjon pour su scénario cool puis plus rien. Juste de nouveaux donjons sans intérêts à explorer.
-Les pertes.
Là y en a beaucoup à dire. Déjà la stratégie des aptitudes Q.I a disparue. Ensuite, le jeu devient énormément facile car la faim disparait, on peut se promener gentiment. Et on trouve beaucoup de résugraines facilement. Tout cela rend le jeu trop facile par rapport aux anciens. En plus prendre un mission est long. Il faut la prendre, confirmer qu'on la prend à Azumarill, et si on veut aller au village il faut l'annuler. Avant il suffisait d'appuyer sur un bouton pour choisir la quête, et on est libre avant de partir. En plus, on ne peut pas faire plusieurs quêtes qui ont lieues dans le même donjon, ça craint. Et pour finir, quand on accomplit une mission, on a toujours le choix de continuer le donjon. Mais on ne peut pas le finir. Lorsqu'on atteint l'escalier de l'étage de la mission, on doit quitter le donjon.


Voilà, au final PDM 4 renouvelle la série avec des graphismes et des concepts d'attaques tout neufs, mais est trop facilité par rapport aux anciens PDM et on perd ses repères. Je n'ai pas eu l'impression de jouer à un PDM et je l'ai finit trop rapidement. Je le conseille vraiment aux jeunes joueurs qui découvrent la série, mais les grands fans risquent d'êtres déçus, et les psycho-rigides nous feront sans doute une crise cardiaque.

Et bonus : Cortex s'est infiltré dans jeu. Trouverez vous quel pokemon il est ?







Message édité 2 fois. Dernière édition par masamune le 20/05/13 à 18:18.


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