Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de masamune > Les jeux vidéo > Test Asura's Wrath

Bas de page

Message laissé le 21/05/13 à 17:35

Image

Asura's Wrath. Bon sang, ce jeu peut se vanter d'avoir créé une opposition chez les joueurs comme on en voit rarement. Ce jeu, qui n'est finalement pas un jeu quand on y prête un oeil, tant on se rapproche du jeu interactif.

L'histoire, qui est d'ailleurs le centre du jeu, nous place dans un monde d'inspiration bouddhiste (avec des robots et vaisseaux spatiaux, oui Smiley : lag01.png ) aux commandes d'Asura, l'un des huit généraux célestes, huit demi-dieux extrêmement puissants, ayant pour objectif de débarrasser la Terre des Ghomas (non pas le gros machin mono-occulaire de Zelda), des créatures démoniaques, dotés de formes inspirées d'animaux du monde réel, qui attaquent les humains dans le but de boire leurs âmes.

Image
Grands ou petits, il y a toutes sortes de gohmas différents... Bon ok environ une dizaine...

Le premier niveau nous plonge alors dans un combat titanesque, qui ferait penser à un combat final. Côté gameplay, on tire sur tout ce qui bouge et puis c'est tout. Ce jeu ne se veut pas très subtil et met clairement en priorité le bourrinage pur. On y retrouve un syndrome de Lost Planet, car laissez moi vous présenter le boss du premier niveau :

Image

Oui, ce... en fin voilà quoi, sort de la planète ! Pour un premier boss, il y a peut être moins intimidant. Une fois cette horreur renvoyée à la niche, on rencontre la femme d'Asura, Durga et sa fille Mithra. Alors qu'Asura est conviée chez l'empereur, il tombe alors, sur le cadavre de ce dernier. Les mains tachées du sang de l'empereur, Asura est alors désigné à tort comme coupable, et le chef des huit généraux célestes kidnappe sa fille, afin d'utiliser son pouvoir d'amplification du mantra (le chakra/ki/mana de ce monde quoi), pour éradiquer définitivement le ghoma Vlitra, le premier boss du jeu. Oui car cette créature subit le schéma classique du "Lorsque je suis vaincu je reviens 4000 ans plus tard encore plus vénère pour vous briser les genoux mais comme par hasard c'est pendant l'histoire du héros que je suis définitivement vaincu". Vous êtes ainsi trahi par vos anciens compagnons qui vous laissent ainsi pour mort.

Mais les demi-dieux ne meurent pas comme ça (enfin si, mais Asura non !). Vous revenez dans le but de vous venger de cette trahison, pour sauver votre fille, la gourde peach/zelda du jeu donc. La seule chose qui perturbe, c'est que vous êtes quand même restés inconscient un "petit moment", soit 12 000 ans !

Entre temps les anciens huit généraux célestes se sont reconvertis, pour devenir les sept divinités, que vous allez ainsi combattre pour récupérer votre fille. Donc vous devrez vous battre contre un ninja, un gros, un gay homme efféminé, un vieux, une fille pour respecter la parité, un taré de bataille et le chef qui se prend pour un vrai dieu.

Image
Si vous avez pas envie de lire tout ça, l'histoire se résume très bien à cette image, à savoir "moi péter gueule toi"

Image
Un bon vieux Mégazord ?

Maintenant, il va être question des points sur lesquels les joueurs vont se focaliser, et qui va créer la division chez les joueurs : le scénario et le gameplay.




Le gameplay
Image

Le gameplay d'Asura's Wrath est assez minimaliste. Des attaques combos classiques, des esquives, des attaques à distances et une grosse attaque qui fait entrer le personnage en surcharge, l'empêchant de reproduire cette attaque trop rapidement. En enchainant les coups, il devient possible d'entrer en mode Trikaya, qui permet pendant un court instant de ne pas être en surcharge.
Le système de combat d'Asura's Wrath se démarque par son originalité : les ennemis faibles peuvent être vaincus normalement, mais les boss et les gros ennemis ne tomberont jamais sous vos coups. Vous devrez les frapper jusqu'à remplir une jauge de furie, qui vous permettra d'avancer dans le niveau. Pendant les combats, certaines attaques de vos ennemis déclencheront un QTE, qui, si vous le réussissez, donnera lieu à une contre-attaque qui augmentera grandement votre jauge de furie. En dehors des phases de jeu qui peuvent être minimaliste, au point que sur le deuxième chapitre, qui dure une quinzaine de minutes, votre temps de jeu est à peu près inférieur à une minute, les cinématiques seront parsemées de QTE, au point que pour taper du pied sur le sol, Asura attendra que vous appuyez sur le bouton donné.

Image
Appuyer au bon moment, marteler le bouton ou faire tourner le joystick, il y plusieurs types de QTE en accord avec la situation.

Une fois un chapitre fini, un rang est attribué au joueur selon trois critères : son temps de jeu, son score et sa synchronisation avec les QTE.

Le jeu alterne de temps en temps avec deux types de phases :
-Les phases de combat décrites plus haut.
-Les phases de tirs comme au premier niveau où on tire simplement sur tout ce qui bouge.




Le scénario
Image
Le combat contre Augus est inoubliable

Le scénario du jeu est entièrement mis en avant, un peu comme si ce jeu était en fait un shonen interactif. On y retrouve une action stupide et assumée, avec l'option très sympathique d'interrompre le long discours de certains personnages, à vous de voir si leurs paroles vous intéressent ou non. On retrouve des similitudes avec dragon ball qui possède une certaine inspiration bouddhiste, comme la tour qu'Asura doit escalader pour revenir dans le monde des vivants après sa "mort", qui peut faire penser à la tour Karin de Dragon Ball.
Ce jeu nous offre une alternative intéressante à l'histoire d'Asura, qui est à l'origine dans les légendes un demi-dieu maléfique qui détruisait tout sur son passage. Ici on trouve une justification à son désir de destruction et les héros de la légende deviennent malfaisant.
J'ai parlé plus tôt du syndrome de Lost Planet, il est moyennement présent. Votre premier combat contre l'une des sept divinités est super épique et mouvementé, mais cela va ensuite changer entre combats épiques pour certains et mort stupide pour d'autres. On aurait espéré un combat épique pour chacune des sept divinités.

Le jeu se décompose en 18 chapitres appelés Sutra. Comme le jeu demande de rester concentré sur le héros, une série d'images inanimées viendra entre deux sutras pour vous montrer le situation actuelle des sept divinités ou alors des informations sur l'univers du jeu.

Image
Les illustrateurs sont différents selon les images, mais elles restent de bonne qualité.

Une fois le dix-huitième chapitre fini, il faudra obtenir cinq rang S au terme des chapitres pour débloquer le véritable sutra 18. C'est alors qu'un petit foutage de gueule se fait ressentir à ce moment. En effet ce véritable sutra identique au sutra 18 normal offre une fin différente, et incomplète, car elle sert en réalité de preview pour les sutras 19 à 22, en DLC !!! Au moins le DLC peut au moins se vanter de n'être qu'à 6€ chez Activision ça aurait été à 40€ mais on ressent quand même un certain foutage de gueule !



Et je ne parlerais pas du bon vieux recyclage Capcom, je vous laisse un simple exemple :Image
Mithra la fille d'Asura

Image
Une simple fille que vous rencontrez 12 000 ans plus tard.

Voilà...





Bon ou mauvais ?
Il y a deux façons de prendre Asura's Wrath :
Vous vous concentrez sur le gameplay, et vous serez face à un jeu vide simpliste, con et bourrin, rempli de QTE comme ce n'est pas permis, avec du temps de non-jeu finalement supérieur au réel temps d'action.
Se concentrer sur l'histoire et se prendre dans une histoire un peu débile shonen, mais qui fera très bien son effet, et où les QTE donneront alors un vrai sentiment d'immersion dans l'aventure, et où on s'attachera au charisme des personnages.

Au final, ceux qui regarderont l'histoire et ceux qui regarderont le gameplay auront une vision drastiquement différente du jeu. Je ne vais pas dire que ceux qui se concentrent sur l'histoire sont ceux qui ont compris, et ceux qui regardent le gameplay n'ont rien compris, car à mes yeux, un jeu ne se comprend pas, il se ressent. Si vous êtes trop concentré sur le gameplay, peut être est-ce parce que l'histoire ne vous a pas tant passionnée que ça, et que le jeu ne vous était probablement pas destiné. Donc à vous de voir avant de choisir de l'acheter, ce sera soit une déception, soit une grande satisfaction. Pour ma part, j'ai été ravi.

Image



Message édité 4 fois. Dernière édition par masamune le 21/05/13 à 20:28.



- - - - - - - - - -
Ready ? Ok, let's start !!

Message laissé le 22/05/13 à 10:35

Jeu qui a effectivement divisé son monde. J'avais essayé la démo et elle avait au moins eu le mérite de me confirmer que je n'aime pas du tout ce type de jeu. Mon meilleur pote l'avait acheté mais il a revendu assez vite, je n'ai donc pas eu l'opportunité de l'essayer de façon sérieuse. Même si je dois bien reconnaître que la direction artistique est magnifique et parfaitement maîtrisée, c'est plus sur la façon d'aborder le jeu que je trouverais forcément à redire. Sur la démo, j'ai eu droit à une phase dans le style shoot-them-up à laquelle je n'ai pas tout compris puis à un combat contre un boss énorme à qui je fis une entaille à l'index, ce qui eut pour conséquence de le faire exploser... J'ai effacé la démo après cette cinématique.



- - - - - - - - - -
Guide d'utilisation du forum
Comment créer son blog ?
Comment poster une image ?
Comment utiliser la balise "quote" ?

Mémo : Faire un nouveau gif pour faire rire Moussaka
Faire une chanson pour Freytaw

Message laissé le 22/05/13 à 14:44

Ouais même si le jeu est con et bourrin les phases de shoot le sont encore plus. Quant au boss, sa mort doit être la cinématique de jeu vidéo qui m'a fait sortir le plus gros what the fuck de toute ma vie.... Même ceux qui meurent sans combat ont une fin plus stylée que ça.



- - - - - - - - - -
Ready ? Ok, let's start !!

Haut de page

Répondre

// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial