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Blork & size.fac > Articles de NotoriousJR
The Notori'house !
Des critiques, des découvertes, du fun. Welcome to the Notori'house !Filtrez les articles de cet auteur par catégorie :
[The Notorious Test] Pokemon Conquest sur Nintendo DS
Article posté
le 28/09/12 à 18:02
Il est là, il est de retour, après quelques mois de fainéantise et seulement 2 tests à son actif, revoilà le fameux (ou pas), Notorious pour un nouveau test qui a été réclamé par plusieurs membres ! Sans plus attendre, inutile de teaser le titre du jeu, puisque de toutes façons, vous l'avez déjà lu sur le titre. Aujourd'hui, on va parler des petites bêbêtes que tout le monde adore ... Les Pokemon, mais pas que !
Pour ce nouveau test, on va changer un petit peu la forme habituel, puisque Pokemon Conquest est un savant mélange entre deux séries. L'une connue de tous, et l'autre ... Seulement des grands passionnés des jeux de stratégie japonais.
Pokemon oui, mais Nobunaga quoi ?
Bien que le jeu s'appel Pokemon Conquest aux Etats-Unis et dans les pays d'Europe ayant eu le jeu, au Japon, il s'appel autrement. En effet, point de Pokemon Conquest et place à Pokemon + Nobunaga No Yabo. Le seconde série s'appel donc Nobunaga Ambition, et plus d'une dizaine de jeux sont sortis sur divers super tel que la Super Nintendo, la PC Engine, la Wondersan ou encore la NES et la Megadrive et plus récemment sur les dernières consoles que sont la PS3, la 360 et la Wii. Le système de jeu de cette série est très simple, il s'agit de la stratégie au tour par tour, comme peut l'être la série des Final Fantasy Tactics. La série est une des toutes meilleures du genre, chacun des épisodes étant accueilli très positivement par la critique, que ce soit au Japon, ou en Amérique du Nord où quelques jeux sont sortis. La grande caractéristique de cette série, et qui la démarque parmis les autres, est le fait que les personnages mentionnés dans la série, on réellement existé dans l'histoire du Japon, dans le temps du Japon Féodal.
C'est donc une vrai force pour cette série, surtout quand on sait que les japonais sont très attachés à leur passé et à leurs racines, ce qui explique en partie, le grande succès de la série au pays du soleil levant.
Oda Nobunaga, celui qui donne son nom à la série, était un très grand chef de guerre, ayant conquis une très grande partie du Japon dans les années 1500. Si vous voulez en apprendre plus sur lui, je vous laisse rechercher sur Google pour des informations relativement complète et détaillée.
Et avec Pokémon ça donne quoi ?
Le mélange peut sembler de prime abord, particulièrement bizarre. D'un côté une série destiné à la base pour les enfants, et dont le scénario reste assez superficiel en général, et de l'autre, une série parlant de guerre, de conquête, mettant en scène de vrai personnages de l'histoire du Japon, et qui semble relativement plus mature que la série précédente. C'était sans compter sur Tecmo Koei, qui nous a pondu là, une mélange très réussi des deux univers. Le scénario reste dans l'univers de la conquête et de la guerre, mais la présence des Pokémon à côté des chefs de guerres passe étonnamment bien, notamment grâce au "Pokemon Design", absolument magnifique.
Les dessins des différentes créatures sont très bien fait, et les rendent plus "agressif" et prêt à en découdre. C'est une bouffée d'air fais pour ceux qui en avait un peu marre de voir ces petites créatures souvent trop mignonne pour des machines de guerre capable de raser une forêt en un éclair !
En bref, comme l'unification entre l'univers de Final Fantasy & Disney pour Kongdom Hearts, l'alliance de Pokemon et Nobunaga Ambition est une france réussite sur le plan visuel et donne un côté plus mature à la série de Nintendo.
Le scénario
Autant parler du scénario tout de suite afin de clarifier le principe du jeu pour les prochains paragraphes. Vous êtes un jeune chef de guerre et vous débutez dans le château de Aurora. Une vieille légende prétend que si un warlord arrive à conquérir les 17 royaumes de la région de Ransei, il pourra rencontrer le pokémon créateur de cette région qui n'est d'autres qu'Arceus. A cause de cette légende, des guerriers et chefs de guerres du monde entier cherche à obtenir ces fameux 17 royaumes.
Personne n'y est jamais parvenu, cependant, un warlord du nom de Nobunaga est en passe de réussir cet exploit. Le problème, c'est que son intention n'est rien d'autre que de conquérir le monde, à l'aide du pokémon créateur (Ouuuuuh, le vilain). Vous allez donc essayez de l'en empêcher en capturant les royaumes qu'il n'a pas encore pris, et ensuite, lui reprendre les autres, aidez par Oichi, la soeur de Nobunaga (qui l'est également en vrai), et de différents personnages issus de l'histoire du Japon.
La trame principale est assez basique dans l'ensemble et ne vous réservera que très peu de surprise au cours de l'aventure. Cette histoire de guerre et de pouvoir est ce que l'on retrouve vaguement dans les aventures des Pokémon avec les combats contre les fameuses Team. Ce qui rend la chose plus mature est surtout le design des personnages et leurs expressions, mais pas vraiment le scénario en lui même.
Vous aurez le choix entre un mec et ... une pisseuse. Ce qui n'influe aucunement sur le scénario.
Le système de jeu
Alors là, on s'attaque à un point vraiment fastidieux du test, mais nous allons essayer de diviser les choses le mieux possible afin que ce ne soit pas trop lourd.
Shingen, le leader de la nation de la roche, avec son Rhinastoc
1- Les combats
La base de tout le jeu, réside dans les combats principalement. Pour cela, le déroulement se fait comme un jeu de tactique classique. Vous avez vos différents pokémon sur le terrain, et vous devez les déplacer afin de pouvoir attaquer les pokémon adverse et de les mettre KO. L'action se déroule au tour par tour, et une fois chaque action faites avec tous vos pokémon, la main passe à l'adversaire. Bien sûr, chaque pokémon présente des caractéristiques propres, que ce soit au niveau des attaques, du type, ou également de leur capacité à se déplacer. Bien évidemment, les plus gros tel que Onix ou Rhinastoc ne pourront pas se déplacer de beaucoup de cases en une fois, tandis que les petits tels que Riolu ou Evoli le pourront.
L'aspect tactique réside dans le fait de devoir faire combattre un pokémon contre un autre, tout en essayant de faire jouer les types. Le feu battra la plante, la plante l'eau, ainsi de suite ! Il faudra également prendre en compte la portée des attaques de chaque pokémon, mais aussi l'endroit de l'attaque. En effet, votre attaque fera plus de dégâts si vous attaquez de dos, que si vous attaquez de face.
1-2 Les capacités des guerriers, chefs de guerres et Pokémon
Chaque guerrier ou chef de guerre aura la possibilité, et seulement une fois par combat, de pouvoir activer une capacité spéciale afin d'aider son pokémon à faire la différence. Ces capacités peuvent être assez variées comme faire augmenter l'attaque et capacité de déplacement de son pokémon, ou encore de redonner des PV à chacun des pokémon alliés. Ces capacités sont très utiles, et doivent être utilisé au bon moment afin de se donner un avantage par rapport à l'opposant.
Vos pokémon aussi possède des capacités spéciales qui s'enclenche aléatoirement. Rondoudou aura par exemple la capacité Lullaby qui endormira certains pokémon ennemi sur une portée donnée, alors que Salamèche verra son attaque augmenter quand ses PV seront bas. Ceci ajoute encore une fois, une nouvelle dimension tactiques dans les combats.
Un exemple de capacité spécial d'un guerrier
1-3 Les terrains de combats
Il existe différents terrains de combats. Tout d'abord il y a le terrain de combat propre à chaque nation. C'est là ou se déroulera la bataille pour la conquête du territoire, ou bien la bataille pour le défendre. Chacun de ses terrains possède ces propres caractéristiques, qui sont liées au type de la Nation. Par exemple, la nation des pokémon spectre possède des flammes qui se déplace après chaque tour, et qui peuvent infliger un changement de statut si elle touche un pokémon. La nation de feu aura des petites marres de lave qui s'enclenche aléatoirement et qui ne pourront être franchies que par un pokémon de type feu.
Il y a également les terrains pour entraîner ses pokémon entre chaque conquête. Il peut y en avoir un ou deux par nations. C'est là que l'on pourra recruter des guerriers, et combattre pour améliorer ses pokémon. Ces terrains sont plus petits et possède très peu de caractéristiques propres, comme les autres terrains que j'ai pu mentionner plus haut.
Voici le terrain de combat d'Ignis, première nation que vous irez capturer et qui est experte dans les pokémon feu.
Le terrain de Viperia, nation du poison avec ses marres de poisons qui peuvent ... empoisonner !
1-4 Le Link
Le link fait partie intégrante du système de jeu. Chaque guerriers possède un pokémon de base. Au fur et à mesure des combats, ce link augmente. Plus le link augmente, plus le pokémon devient fort, pour résumer. Mais attention, car certains pokémon ne peuvent former qu'un link limité avec leur guerrier. Ainsi, certains ne pourront jamais aller plus haut que 45% de link, alors que d'autres pourront tenter le perfect link et aller jusqu'à 100%. Dès lors que le pokémon a atteint le link maximal avec le guerrier, sa force ne peut plus augmenter, tout comme ses caractéristiques. Il est donc primordial de ne recruter que des guerriers pouvant faire un haut pourcentage de link avec son pokémon. De plus, tous les 20% de link franchit, l'attaque de votre pokémon devient plus puissante. Je ne parle pas de l'attaque en général, mais bien de la capacité comme charge ou lance-flamme.
On peut augmenter son link de deux façons:
-En faisant une activité avec son pokémon (voir plus bas)
-En combattant (les dresseurs donnent plus que les pokémon sauvages)
Pour faire un parallèle avec la série Pokémon, le link peut être apparenté à l'expérience que gagne les pokémon après chaque combat
Après chaque combat, la force et le pourcentage du link augmenteront
1-5 Les évolutions
Comme dans les jeux de base, les pokémon peuvent évoluer. Cependant, vous n'aurez aucune info sur le moment où cela arrivera, ou du moins, je n'ai pas trouvé. Apparemment, il suffit qu'un de vos pokémon atteigne une statistiques précise pour qu'il évolue, mais il est impossible de savoir quand est-ce qu'elle sera atteinte. Le plus simple est de faire combattre vos pokémon et ils évolueront d'eux même au bout d'un certain moment, ce qui rend la surprise plus grande. Mais comme mentionné dans le paragraphe 1-4, les pokémon ayant déjà atteint le niveau de link maximum avec leur guerrier, ne pourront plus augmenter leur statistiques et donc, ne pourront plus évoluer. Il ne faudra donc pas s'étonner si votre Machoc n'évolue jamais.
Il est également possible de faire évoluer ses pokémon via les pierres d'évolution. Les pokémon pouvant bénéficier de cela sont les mêmes que dans les jeux de bases. Pour cela, il suffit d'acheter la pierre correspondante, et de la faire porter à votre pokémon. Après un ou deux combat, celui-ci évoluera. Il deviendra alors plus fort (sans blague), mais attention, car si le niveau de link est déjà maximum, il n'ira pas plus haut.
2- Statistiques & Energie
Chaque pokémon et chaque guerriers possèdent des statistiques qui les rendent uniques. Ainsi, deux Flamajou avec 36% de Link chacun n'auront pas les mêmes statistiques à cause des statistiques de leur guerriers. Il existe trois statistiques pour les guerriers, qui elles même, influent sur les trois statistiques de leur pokémon:
-Power qui influe sur l'attaque du pokémon
-Wisdom qui influe sur la défense
-Charisma qui influe sur la vitesse
Les statistiques des guerriers influe également sur les activités, qui seront détaillées plus bas.
L'énergie du pokémon est symbolisé par une flèche qui peut prendre 5 niveau et qui joue également un rôle sur les statistiques des pokémon:
-Rouge, vers le haut: +10% sur les stats
-Orange, diagonale vers le haut: +5 sur les stats
-Blanche, neutre: Stats inchangées
-Bleu clair, diagonale vers le bas: -5% sur les stats
-Bleu foncé, vers le bas: -10% sur les stats
Petit exemple des flèches qui symbolisent l'énergie des pokémon
3- Entre deux conquêtes
Bien sûr, le jeu ne se résume pas seulement à capturer les royaumes et ne faire que cela. Vous aurez la possibilité plusieurs actions dans chacun de vos royaumes, afin de vous préparer à la prochaine bataille.
Avant de s'engager dans un terrain d'entraînements, vous saurez quels sont les pokémon à l'intérieur, et si des guerriers sont là.
3-1 Former son armée
Avoir des royaumes, c'est bien, mais mettre des guerriers dedans, c'est mieux. Pour accroître votre armée, il faudra recruter des guerriers. Pour se faire, rien de plus simple.
Comme je vous le disais, après avoir conquit un royaume, vous aurez différent bâtiments utilisables à l'intérieur. Cela va du simple shop aux terrains d'entraînements. Dans ces terrains, il peut y avoir des pokémon sauvages, mais aussi des guerriers que vous pourrez recruter. Afin de compter ces braves combattants dans vos rangs, il faut réunir une ou plusieurs conditions (là encore, rien ne nous informe):
-La plus simple, battre le pokémon du guerrier en 3 tours maximum
-Ne pas subir de dégâts par le pokémon du guerrier
-Mettre KO le pokémon avec le pokémon de votre leader
A la fin du combat, un menu s'ouvre et on a la possibilité de recruter le guerrier et son Pokémon. Faites bien attention encore une fois à prendre le maximum de guerrier pouvant faire un grand link avec son pokémon.
Après voir recruté un guerrier, il vous léchera joyeusement les bottes.
3-2 Recruter des pokémon
Vous en avez marre que le niveau de link ne puisse aller plus haut que 36% entre un guerrier et son pokémon ? Vous pourrez vous lier d'amitié avec un autre pokémon. Sur les terrains d'entraînements les pokémon sauvages pourront être "linké" à partir d'un certain moment de l'histoire. Mais comment savoir si ce pokémon pourra avoir un plus haut link que le précédent ? Rien de plus simple, une médaille au dessus de la tête du pokémon vous indique le compatibilité entre le guerriers et le pokémon:
-Médaille barrée: Impossible de faire le lien
-Pas de médaille: Link Max de 49%
-Médaille de bronze: Link Max de 69%
-Médaille d'argent: Link Max de 89%
-Médaille d'or: Link de 100% possible
Voici le mini-jeu de réflexe afin de former le link avec un pokémon sauvage
Après avoir réussi la formation du link, vous pourrez choisir quel pokémon prendra part au combat via les menus
3-3 Les activités
Combattre, c'est bien, mais faire prospérer son armée, c'est bien aussi. Vous aurez la possibilité d'envoyer vos guerriers à la mine, afin de gagner de l'or. Les guerriers possèdent différentes statistiques, qui influeront sur le nombre de pièce que vous pourrez collecter. Vous pourrez également aller au Shop afin de faire le plein d'item, et vous avez la possibilité de faire manger un ponigri à votre pokémon afin d'augmenter son énergie en vu d'une grande bataille.
3-4 Délégation
Si vous en avez marre de vous occuper un à un de chacun des royaumes que vous avez conquit, vous aurez la possibilité de déléguer des tâches aux leader de votre armée dans le royaume qu'il occupe. En tout, vous pourrez lui demander de faire 3 choses, qui seront faites automatiquement dès que vous vous serez occupé des tous les royaumes n'ayant pas de tâches déléguées:
-Train, afin de faire combattre les pokémon automatiquement
-Develop, afin de demander au royaume d'engranger de l'or
-Search, afin de demander au royaume de trouver des nouveaux guerriers
Pensez bien à déléguer des tâches aux royaumes qui possède des guerriers dont vous ne vous servez pas. Ceci sera évitera une rebelion chez vos guerriers, qui peut entraîner le départ de certains.
3-5 Le système de mois et d'années
Une fois que vous avez effectuer une action avec chaque guerriers de vos royaumes, le jeu donne la main aux royaumes ennemis. Cependant, et c'est bien dommage, ils ne font absolument rien et ne vous attaque même pas (sauf une fois, mais où c'est dans le scénario), afin de vous piquer votre royaume. Du moins, lors de l'aventure principale. Le nombre de mois et d'années n'a que très peu d'intérêt lors de la trame principale, mais pourra servir de contrainte lors des scénario annexe.
Voici un petit exemple de la carte du monde.
4- Conclusion
Tout n'est pas répertorié pour le système de jeu, mais j'ai voulu mettre le maximum et surtout l'indispensable. Cela ressemble un peu à un guide plus qu'un test pour le coup, mais croyez moi, si vous voulez un guide ultra complet du jeu, ce sera encore plus lourd à lire que ce que je viens d'écrire. Mais j'ai voulu faire le plus complet possible afin que vous sachiez bien ce qui est possible de faire dans le jeu !
Bien sûr Nobunaga possède un Zekrom, sinon c'était pas marrant !
La durée de vie
J'ai lu beaucoup de critiques comme quoi le scénario de base du jeu était beaucoup trop court ... J'ai pourtant mis plus de 27 heures à le boucler. Pour peu que l'on se prenne dans l'engrenage, on passe beaucoup de temps à chercher les meilleurs pokémon pour chaque warlord, afin de pouvoir les rendre les plus puissants possibles, mais également, de pouvoir les faire évoluer. C'est sûr, si l'on enchaîne les conquêtes d'une traite, le jeu se boucle assez vite dans l'ensemble, mais si on est pris de la collectionïte pokémon le jeu peut durer des heures et des heures, afin de trouver le bon guerrier qui pourra vous faire avoir un Tyranocif, ou encore, de posséder tous les pokémon du jeu, qui sont au nombre de 200. Toutefois, le jeu reste assez répétitif, et les actions sont constamment les même, c'est pourquoi il est déconseillé de jouer plus de 2 heures afin de ne pas se dégoûter du jeu trop rapidement. Pour ma part, ma tactique a très bien marché.
De plus, il ne faut pas oublier qu'après l'aventure principale, vous aurez accès à des dizaines de scénarios alternatifs, à l'intérêt assez inégale. Toutefois, bien que ces scénarios soient encore une fois, trop répétitif, il est sympathique de pouvoir vivre une courte aventure dans la peau d'un de nos ennemis lors de la trame principale. Ou alors, de personnages secondaires non jouables.
Conclusion générale sur le soft
Eh bien ma foi ... On tient là peut-être le meilleur spin-off de la série des Pokémon. Plus mature qu'un Pokémon Ranger et possédant plus de possibilités dans le gameplay qu'un Pokémon Donjon Mystère, Pokémon Conquest est une franche réussite, qui ravira tous les fans des pokémon. Pour les fans de jeux de tactiques, le jeu est tout de même à essayer, même s'il reste moins intéressant qu'un Final Fantasy Tactics, un Fire Emblem (Freytaw time!) voire un Vandal Hearts (Sf Time)!! Et bien qu'il ne soit sortie que dans quelques pays d'Europe et qu'il ne possède pas de traduction française, il ne vous faudra qu'un niveau 3e pour comprendre ce qu'il se dit dans le jeu. Et pour une trentaine d'euros en import venant du Canada, vous pourrez vous le procurer. Alors pourquoi se priver ?
Evoli sera le compagnon de base de votre héros.
Trois qualités
-Un pokémon plus mature
-Le design des pokémon et des guerriers.
-Un épisode rafraîchissant dans le monde des pokémon
Trois défauts
-Répétitiiiiiiiiiiif
-Les scénarios additionnels qui ne comporte que peu d'intérêt dans l'ensemble
-Oichi ... Elle a beau avoir l'air moins culcul que les héroïnes des autres pokémon, elle est horriblement agaçante.
Message édité 3 fois. Dernière édition par NotoriousJR le 29/09/12 à 13:04.
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The Notorious Test : Heavy Rain sur Playstation 3
Article posté
le 12/06/12 à 19:10
Après un premier test basé sur l'univers magique de Kingdom Hearts, voici le second épisode des "Notorious Test".
Les relations entre le jeux vidéo et le cinéma n'ont jamais été très loin depuis toujours. Que ce soit les adaptations de films ou alors les adaptations de jeux, l'incursion de l'un chez l'autre n'ont quasiment jamais donné des oeuvres capables de marquer les joueurs ou les cinéphiles. Mais pourtant, quand le jeux vidéo s'inspire du cinéma et tente de nous donner les mêmes sensations que face au grand écran, il y a parfois du très bon, comme ce jeu dont nous allons parler aujourd'hui, je veux bien sûr parler de Heavy Rain sur Playstation 3 !
Petit tour du proprio':
Heavy Rain est un jeu auquel on ne peut pas vraiment donner d'étiquette, mais si vous tenez vraiment à en avoir une car vous voulez savoir à quoi vous jouer, on peut donc qualifier le jeu de véritable film interactif. Les auteurs ? Quantic Dream, un studio français à qui l'on doit déjà Farenheit, un autre jeu dans le même genre, misant tout son sur scénario et l'immersion du joueur. Pour finir, Heavy Rain est sorti le 24 Février 2010 dans notre beau pays, et est une exclusivité sur la console de Sony.
Comment j'ai découvert ce jeu ?
Même si j'aurai tôt ou tard entendu parlé de ce jeu, il faut dire que cette découverte s'est faites vraiment par hasard. Mon frère découvrant le Playstation Store, il s'est mis à télécharger plusieurs démos, un peu au hasard. Il m'a appelé pour venir en tester une, c'était celle de Heavy Rain, et là ... Grosse claque, et une immersion totale. J'ai tout de suite voulu ce jeu, notamment pour des raisons que je détaillerais plus bas. J'ai mis 4/5 mois à l'acheter, car je n'avais pas d'argent et qu'il était encore trop cher pour moi.
Premier contact avec le jeu
Une fois le temps de chargement du début passé, où l'on nous propose de fabriquer un origami en plusieurs étapes avec le bout de papier dans la boîte, on prend contrôle d'un personnage dont on ignore tout pour le moment, lors de son réveil. Là, on commence doucement à se familiariser avec le gameplay et avec les déplacements. Après avoir effectué des actions basiques de la vie quotidiennes, on se retrouve dans notre maison, où un goûter d'anniversaire pour notre enfant est apparemment en préparation. On est plutôt passif derrière la manette, mais on reste tout de même accroché à l'écran, car le jeu est vraiment immersif. L'aspect visuel n'est pas déplaisant, le soft est même plutôt beau, sans pour autant faire parti des meilleurs de la console.
Après cette intro plutôt calme (où l'on apprend que le personnage que l'on contrôle s'appel Ethan), qui est là pour se familiariser avec les commandes du jeu, on se retrouve dans un centre commercial avec toute notre petite famille, et c'est là que le scénario va commencer ...
Que c'est calme et joyeux au début de l'aventure ... Au début seulement !
Le concept:
Comme je vous le disais auparavant, Heavy Rain est un vrai film interactif. Le gameplay est ultra sommaire, et finalement, on peut même se demander si Heavy Rain est un "vrai" jeux vidéo. L'aventure vous proposera de jouer 4 personnages différents, qui auront tous un lien plus ou moins direct entre eux, et qui auront tous un lien avec le tueur aux origamis, le personnage central du jeu. Le soft vous propose donc une véritable immersion tout au long de l'aventure, et c'est cela qui fait sa très grande force pour certain et son défaut majeur pour d'autres.
Les personnages principaux :
-Ethan Mars : Ethan est le personnage principal du jeu, car c'est lui qu'on contrôle au début du jeu et que l'on suit le plus souvent. C'est le fils d'Ethan qui est enlevé par le tueur aux origamis au début de l'aventure et qui marquera le vrai point de départ du jeu.
-Madison Paige : C'est une journaliste se retrouvant sur la piste du tueur par hasard et qui enquêtera à sa manière sur le tueur et la disparition du fils d'Ethan. D'un naturel courageux, elle n'hésite pas à risquer sa vie pour ses articles.
-Scott Shelby : Détective privé de profession, il est engagé par les familles des enfants tués par le tueur aux origamis.
-Norman Jayden : Norman est un profiler du FBI qui enquêtera également sur le tueur après avoir été envoyé sur l'un de ses meutres. Il utilise un dispositif nommé ARI, qui lui permet d'enquêté en réalité augmenté sur ses crimes. Il est dépendant à la triptocaïne.
Voici Ethan, le personnage central du jeu !
Les graphismes :
Le jeu ne fait pas parti du haut gratin de la console qui est capable de bien mieux. Cependant, les visages sont plutôt bien modélisés, et les animations sont très convaincantes, ce qui renforce l'impression d'être dans un vrai film, plutôt que dans un jeu vidéo. Tout n'est pas parfait pour autant. Certains éléments sont un poil trop rigide (comme le papier par exemple), et certains décors ne rendent pas vraiment bien. Un effort a été fait sur les jeux de lumière, afin de nous rappeler certains polar noir, et ainsi, se rapprocher encore plus du cinéma et d'immerger le joueur dans ce quotidien virtuel qui nous est proposé. Grosse mention spéciale aux passages en écrans splittés, qui sont parfaitement maîtrisé. Pour faire un petit avis général, les graphismes sont plus que correct pour un jeu sorti il y a plus de 2 ans, mais qui aurait pu être meilleur. Espérons que le moteur graphique du prochain jeu de Quantic, Beyond Two Souls, soit revu à la hausse, même si la vidéo de démonstration m'a plutôt convaincu de ce point de vu là.
La modélisation des visages est vraiment excellente !
Le gameplay :
Contrairement au dernier jeu que j'ai testé, à savoir Kingdom Hearts, le paragraphe sur le gameplay sera relativement court. En effet, ce n'est clairement pas le point le plus palpitant du jeu. La seule façon d'avancer dans l'histoire sera d'effectuer des QTE encore et encore. Il faudra donc presser la bonne combinaison de boutons au bon moment, ou effectuer des rotations indiquées avec le stick analogique de la manette. On pourra noter toutefois une mauvaise idée pour les déplacements, car il faudra en même temps presser le bouton R2 et la direction souhaitée avec le stick. De plus, les déplacements des personnages sont plutôt rigides, ce qui rend les déplacements pas toujours très pratique. Pour conclure sur ce point, il est vrai que le joueur est passif derrière sa manette et que les déplacements sont un peu lourd par moment, mais pour une immersion totale, il était plutôt difficile de faire autrement.
Non ! Je n'ai pas choisi cette image pour le côté dénudé de la chose. Simplement pour vous montrer le système de choix ... Non mais !
La bande son :
Des doublages français tout simplement excellents. On ne regrette absolument pas de ne pas pouvoir jouer avec les doublages anglais, tant la qualité des doublages est à souligner. Une bonne chose quand on sait maintenant que le jeu se veut proche du cinéma. Seul petit problème, la synchronisation des lèvres est loin d'être parfaite, comme un LA Noire par exemple, car elle a été pensé d'abord pour la version anglaise que française du jeu. Quand on sait que Quantic est une société française, il y a de quoi rager un petit peu sur ce point. En ce qui concerne les musiques du jeu, elles sont très cinématographiques, et sont de bonnes qualités. Toutefois, on regrettera que les musiques restent « noires » constamment. Que l'on découvre un endroit sacrèment glauque, ou que l'on soit en train de boire un jus d'orange, la musique sera toujours aussi oppressante, ce qui laisse rarement de temps mort et de passage plus léger. Au final, on s'y habitue, et on prend plaisir à jouer dans le noir et avec un casque sur les oreilles pour une immersion totale. Si, si, casser des œufs sur une musique qui aurait sa place dans un Resident Evil, ça a la classe je vous dis !
Le scénario :
Sans aucune contestation possible, le gros point fort du jeu. Encore heureux me diriez vous, pour un jeu qui mise tout sur son aspect cinématographique, et en limitant relativement le gameplay. Toujours est-il que le fait de pouvoir contrôler 4 personnages différents donne un autre univers à ce scénario, qui aurait vite pu s'avérer assez banal dans la peau d'un seul perso'. Ainsi, chacun aura une motivation particulière de poursuivre le tueur aux origamis. De plus, ce dernier changera en fonction de vos choix, ce qui est une chose que j'affectionne énormément dans les jeux vidéos. Le dénouement réserve pas mal de surprise, et chacun des 4 personnages saura vous donner de l'attachement et de l'intérêt, car tous sont charismatique. Ainsi, on aime jouer chacun des protagonistes et on ne bâcle pas un chapitre avec l'un pour passer le plus vite possible à un autre. Le jeu vous réservera pas mal de moments stressants, et de petits clin d'oeil à certains films. En outre, les dialogues sont relativement bien écrit, et l'écriture générale du scénario est bien pensée et très réfléchie. Du gros boulot de ce côté là au final.
Voici une très bonne utilisation de split screen pour renforcer le côté film !
La durée de vie :
En elle même, la durée de vie n'est pas vraiment exceptionnelle. Comptez environ une dizaine d'heures pour voir le bout de l'aventure, mais là ou pas mal de jeu n'aurait rien proposé de plus, vous pourrez refaire certains chapitres pour différer vos choix. La bonne chose, ce sont justement le découpage en chapitres, ce qui laisse la possibilité au joueur de ne pas refaire le jeu depuis le début s'il désire voir toutes les fins. Car oui, le nombre de fins de Heavy Rain est énorme, avec plus de 20 dénouements différents. Pour ma part, je n'ai pas fait les 20 fins, mais il faut savoir que parmi les 4 ou 5 que j'ai pu débloquer pour le moment, il n'y a pas de changements absolument fracassants dans le dénouement, même si c'est toujours sympathique de voir à quel point, nos choix ont influé sur le jeu. En outre, les dialogues sont relativement bien écrit, et l'écriture générale du scénario est bien pensée et très réfléchie. Du gros boulot de ce côté là au final.
Mon commentaire personnel :
Soyons clair tout de suite. Heavy Rain fait parti de mon top 5 all-time. Certains se demanderont certainement pourquoi ? Eh bien je n'ai pas vraiment d'explication logique. Avant tout, j'adore les jeux proposant une vrai recherche dans le scénario, ainsi que les jeux dont nos choix influeront de manière réel sur l'aventure. Le gameplay est certes, ulta basique, et on ne joue pas vraiment, mais le film interactif qui nous est proposé m'a vraiment charmé, et prend place dans une ambiance que j'adore beaucoup, bien que je ne sois pas un grand cinéphile. J'aimerai que plus de jeux de la sorte soit réalisé, et j'attends donc avec impatience le nouveau projet des studios Quantic, à savoir, Beyond Two Souls. Les commentaires sont plutôt mitigés pour ce jeu, moi je l'ai vraiment adoré en tout point, et l'immersion a vraiment marché sur moi. Si vous êtes un joueur dont la quasi absence de gameplay ne gène pas, sautez dessus, sinon … Laissez vous tentez quand même !
Un exemple d'utilisation du système ARI, qu'utilise Norman Jayden dans ses enquêtes.
3 Qualités :
-Le scénario
-L'immersion parfaitement réussi
-Enfin un jeu qui nous donne l'impression de participer à un film !
3 Défauts :
-Les vidéos bonus totalement en anglais non sous-titrés … Alors que le studio de développement est français
-Les musiques, pas toujours approprié à l'action en cours.
-Mh … Rien d'autre de mon point de vue.
14 commentaire(s)
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The Notorious Test : Kingdom Hearts sur Playstation 2
Article posté
le 21/05/12 à 17:54
Kingdom Hearts sur Playstation 2
Oh non ! Pas encore un pseudo testeur amateur sur le forum qui vient nous exposer ses conneries dont tout le monde se fou … Eh bien si ! Premier test donc pour moi, et même si je ne propose rien d'original pour le moment, le désir de faire partager mes émotions de gamer sur des jeux qui m'ont marqués (ou pas), se faisait beaucoup trop grand !
Pour commencer en douceur, prenons l'une des consoles de salon la plus mythique des jeux vidéos. Ajoutez à cela, un développeur dont la renommée n'est plus à faire, saupoudrez le tout de souvenirs d'enfances pour les petits et les grands et vous obtenez … Kingdom Hearts sur Playstation 2
Petit tour du proprio':
Kingdom Hearts, qu'est ce que c'est ? Eh bien, mon cher internaute, c'est une licence tout droit sortie de la petite tête, un peu dérangée, de Tetsuya Nomura, qui a eu la bonne idée de mélanger l'univers des Final Fantasy, à ceux des Disney, que tout oppose en principe. Au final, le jeu sort sous la forme d'un action-RPG, développé et édité par Squaresoft, un an avant la fusion avec Enix, le tout en 2002. Eh oui, il y a 10 ans déjà que la licence a débuté !
Premier contact avec le jeu :
En un mot … Waouh ! Tout juste après avoir fébrilement pressé le bouton « X » et démarré une nouvelle partie, Squaresoft nous lâche une cinématique à nous décoller la rétine dont seul l'éditeur a le secret. C'était beau il y a 10 ans, et ça n'a pas de quoi rougir face à des consoles actuelles. Cette cinématique, dont, il faut le dire, on ne comprend rien, est une bonne mise en bouche avant le début des hostilités. Sitôt ceci passé, on rencontre le héros, Sora, un jeune garçon de 14 ans avec un look assez improbable et chaussant du 53 pour 1 mètre 50 environ … On a déjà vu plus charismatique chez Square, mais bon.
Les débuts sont un peu flous, on démarre sur une sorte de plateforme de vitrail avec les différentes princesses Disney dessinées. On nous demande de choisir ensuite entre une épée, un bouclier, et un bâton de sorcier, donc, entre l'attaque, la défense et la magie, pour ceux qui seraient carrément à la ramasse. Sitôt notre choix effectué, on nous demande de renoncer à l'un de ces 3 pouvoirs.
Square, ou la maîtrise parfaite des images de synthèses.
Juste après, on rencontre le premier « boss » du jeu. Pourquoi boss entre guillemet ? Car il est aussi facile de le battre que de mettre un but à l'équipe de France de football. En même temps, si dès les 10 premières minutes de jeu on se ferait latter, on lâcherait très vite la manette.
Le concept :
Comme je vous le disais, Kingdom Hearts est un mélange entre l'univers de Final Fantasy, et l'univers de Disney. Ainsi, après avoir fait la connaissance de Donald et Dingo, vous partirez à bord du vaisseau gummi, afin d'explorer différents mondes Disney. Chaque monde se réfère à un dessin animé des studios Disney comme Hercule, Tarzan, Alice au Pays des Merveilles ou encore Peter Pan. Il y en a en total neufs. Pendant les combats, vous ne dirigez que le héros, Sora, Donald et Dingo étant contrôlé par la console. Le jeu propose une part de jeu de rôle, notamment avec les montées de niveau, les équipements, mais aussi la possibilité de fabriquer des armes et des objets en tout genre. Dans chacun des mondes Disney que le joueur visitera, il aura la possibilité de mettre Donald ou Dingo de côté afin d'être accompagné par le héros du monde comme Peter Pan ou Tarzan.
Les personnages principaux :
Sora : Jeune garçon de 14 ans, coulant des jours paisibles sur l'île de la destinée, Sora rêve d'aventures et de nouveaux horizons. Un rêve partagé par ses amis, Riku et Kaïri, qu'il cherchera tout au long de l'aventure.
Donald : Un de vos compagnons de route. Donald fait parti de la garde royale de Mickey dans son monde. Il possède un caractère bien trempé, ce qui ne manquera pas de provoquer quelques petites querelles bien marrantes entre lui et Sora. C'est un spécialiste de la magie.
Dingo : Chef de la garde royale, Dingo est le gaffeur du groupe. D'un naturel dévoué et particulièrement attachant, c'est un spécialiste de la défense.
Nos deux compagnons de route, un peu avant la rencontre avec Sora.
Les graphismes
Juger les graphismes d'un jeu qui a plus de 10 ans n'est pas toujours chose aisée, mais force est de constater que Kingdom Hearts était sans doute l'un des plus beau jeu de la console au moment de sa sortie, et les graphismes restent encore très agréables aujourd'hui. On est face à des mondes très colorés et à l'architecture travaillée. Un effort remarquable a été fait pour que l'on reconnaisse immédiatement dans quel monde on se trouve et pour coller le plus possible aux œuvres de Disney, le tout, en intégrant parfaitement les différents personnages issus de l'univers de Final Fantasy ou les sans cœurs. Mention spécial pour ces derniers qui changent d'apparences en fonction du niveau visité. On aura donc droit à des sans cœurs singes dans le monde de Tarzan ou encore à des ennemies en forme de bateau dans le monde de Peter Pan. Il n'y a pas besoin d'épiloguer, le jeu est beau, coloré et il l'est encore aujourd'hui !
Le gameplay
Là, il y a de quoi se fâcher un peu plus. Le jeu n'est pas spécialement dur à prendre en main, mais la caméra pose un problème majeur lors de certains endroits, et elle devient complètement folle dans des endroits étroits. Pas facile quand une horde de sans cœurs vous attaquent en même temps. On aura beau recentrer la caméra constamment avec les bouton L2/R2, le problème persiste toujours. Le système de combat n'est pas non plus ce qu'il y a de plus ergonomique. Une fenêtre est présente sur la gauche de l'écran, et c'est à partir de cette fenêtre que l'on choisira nos actions. Attaquer, Objet, Magie et une commande spécial pour les combos que vous débloquerez au fur et à mesure. Le soucis majeur est pour le choix des magies. Vous aurez bien la possibilité d'assigner 3 commandes en raccourcis, mais lorsqu'on les possèdes toutes, il faudra baisser votre curseur sur la case magie, et ensuite trouver votre magie dans la liste pour la lancer. Pas très pratique lors d'un combat contre une dizaine de sans cœurs. De plus, on rate souvent sa cible, même lorsqu'on la verrouille, notamment avec Brasier. Pour finir, les combats sont souvent brouillons, et il nous arrivera plus d'une fois de taper sans vraiment savoir qui on touche. Le gameplay n'est donc pas vraiment pratique, et on pestera de nombreuses fois contre cette maudite caméra. Donald et Dingo sont géré par l'IA, et meurt assez souvent, car pas très intelligent. Vous pouvez toutefois régler leur fréquence d'attaque, et si vous voulez que vos compagnons utilisent plus tel ou tel compétences. Malgré qu'ils foncent souvent tête baissée, et qu'ils restent parfois devant un ennemi sans l'attaquer, ils vous seront bien utile par moment. Mention spécial à Donald, qui vous sauvera plusieurs fois du game over en vous soignant immédiatement avec la magie soin, dès que vos HP commencent à être bas. Dernier point noir sur le gameplay, les phases de shoot'em up à bord du vaisseau gummi. Pas vraiment utile et ayant un décor particulièrement moche, ces phases auraient pu être gommées sans problèmes. Heureusement, une fois le monde découvert, il vous sera possible de vous téléporter directement vers le-dit monde.
Des phases de shoot'em up dispensables
La bande son
Pour les fans de la première heure des Disney et de leurs chansons, désolé, mais les thèmes des dessins animés ne sont pas présents dans Kingdom Hearts. Cette déception passée, les fans seront par contre ravis d'entendre les doubleurs français officiels pour la plupart des personnages des dessins animés. Un bon point pour un jeu qui laisse une grande place à cet univers. Les doublages des autres personnages sont plutôt bons, bien qu'un peu trop gamin par moment. Mention spécial lors des tournois du colisée à chaque fois que l'on bat un ennemi et que Sora nous sort « C'est le pouvoir de la Keyblade », si vous avez joué au jeu, vous comprendrez de quoi je parle. Dans l'ensemble, on se retrouve face à des doublages qui se laissent écouter, bien que perfectible par moment. Les musiques restent de bonne facture également, malgré des thèmes qui ont du mal à se renouveler.
Oui, ça part souvent en bordel comme ça !
Le scénario
Alors que l'on aurait pu croire à un scénario complètement bateau et enfantin à cause de la marque Disney, Kingdom Hearts surprendra par sa trame, qui se retrouvera de plus en plus étoffée à chaque épisode. Dans ce premier épisode qui posera les bases de la série, vous incarnez Sora, dont l'île à été aspiré par une sorte de trou noir géant. Il se retrouve dans la Ville de Traverse, et part à la recherche de ses amis Riku et Kaïri, avec qui il vivait sur son île. Dans un second temps, dans les mondes Disney, le roi Mickey a disparu en laissant une lettre que trouve Donald, dans laquelle il dit être parti, car les étoiles s'éteignent une à une et qu'il va essayer de rétablir la situation. Donald et Dingo se voient donc confiés d'une tâche : retrouver l'élu de la Keyblade et son porteur, Sora. La Keyblade est l'élément central du jeu, car elle sera votre arme, et servira à verrouiller les portes de passages des ténèbres dans chacun des mondes Disney. Un scénario que tout le monde n'appréciera pas, mais qui deviendra véritablement intéressant, une fois que l'on aura joué aux autres épisodes. De son côté, Sora tentera de retrouver Riku et Kaïri, tout en empéchant l'invasion des sans cœurs en fermant une à une, les serrures entre les deux mondes.
La durée de vie :
Le jeu n'est pas aussi long qu'un jeu de rôle traditionnel. Comptez entre 15 et 20 heures pour le faire en ligne droite en fonction du niveau de difficulté joué. Mais si l'on décide de remplir toutes les petites quêtes annexes, comme : Trouver tous les Dalmatiens, retrouver tous les rapports d'Ansem, les pages déchirer du livre de Winnie, bref, le finir à 100%, cette durée de vie peut facilement être doublée, d'autant plus que des boss cachés relativement durs seront de la partie, comme Sephiroth, le légendaire méchant de Final Fantasy VII. En bref, vous en aurez pour votre argent, d'autant plus qu'une scène de fin supplémentaire ouvrant sur Kindgom Hearts II sera accessible une fois le jeu finit à 100%.
Ils sont pas mignons ? Vous aurez les 99 à retrouver, courage !
Mon commentaire personnel par rapport au jeu :
Pour faire simple, Kingdom Hearts est ma licence préférée depuis mon premier contact avec le premier opus. Grand fan des RPG et de Square, le côté dynamique des combats, et l'univers particulièrement attachant m'ont définitivement fait fondre pour ce jeu et pour la licence. Bien qu'il faut rester objectif lors d'un test, je fais parti de ceux qui donnerait une excellente note à ce jeu si je n'écoutais que mon cœur. Au final, les problèmes de caméra et le gameplay pas très pratique pourra en faire râler plus d'un, mais si on accroche suffisamment au jeu et à son univers, comme moi, ce défaut peut facilement être surpassé avec un peu de pratique. En clair, ce jeu fait parti de mon top 3 de mes jeux préférés, pas spécialement pour sa qualité pure, mais surtout pour la découverte de cet univers il y a 10 ans, qui me laisse encore rêveur. Vous l'aurez donc compris, j'ai choisi un jeu très « personnel » pour lancer ma carrière amateur de testeur.
Pour les fans de FF VII, Cloud est de la partie ! Et on pourra même le combattre !
3 qualités :
- L'excellent mélange entre l'univers Final Fantasy et l'univers Disney.
- Les graphismes colorés
- Le scénario, beaucoup plus riche qu'il n'y paraît
3 défauts :
- Les thèmes des dessins animés non présent
- La jouabilité particulièrement agaçante
- Les phases de Shoot'em up ratées
Ainsi s'achève mon premier test d'une longue lignée je l'espère. Je suis ouvert à toutes critiques et suggestions, bien entendu !
PS: Les images proviennent d'internet. J'aurai aimé vous proposer des
images venant directement de mon jeu mais je ne m'y connais pas assez dans ce domaine, et je n'ai pas les moyens de me payer le matériel adéquat pour le moment. En attendant, ayez pitié d'un pauvre étudiant travaillant à McDonald's ... S'il vous plait. 
Message édité 3 fois. Dernière édition par NotoriousJR le 21/05/12 à 18:07.
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