Blork & size.fac > Articles de Siderth > Les jeux vidéo > Dossier : La Jaguar

Message laissé le 14/01/13 à 23:06

La console Jaguar est produite par Atari en collaboration avec Flare Technology et IBM et sortie en 1993 d'abord dans deux villes des USA puis fin 1994 dans le reste du monde. Décrite comme une console de 5ème génération, elle est lancée durant la 4ème génération, période où la Megadrive et la Super Nintendo s'affrontent. Elle est renommée pour être dotée d'une puissance de 64 bits selon son créateur.

L'échec commercial de la Lynx ne freine pas l'envie de dominer à Atari qui compte faire plier les consoles 16-bits et se venger de Nintendo, son grand rival. Alors dès qu'une de ses sociétés déclare qu'elle est en mesure de créer une console surpuissante, Atari se jette sur l'occasion et voit en ce projet un moyen de dominer pour deux générations consécutives.



C'est donc en 1991 qu'on entend parler de la société Flare Technology qui se targue de pouvoir créer une console si puissante qu'elle exploserait les 16-bits du marché. Désireux de revanche, Atari saute sur l'occasion et finance ce projet démesuré. Malgré que son projet Panther ( une console 32-bits ) soit à l'étude depuis 1989, il sera abandonné pour créer une console 64-bits.

La Jaguar est donc en élaboration chez Atari mais ce dernier, sans doute par peur qu'on découvre ses agissements, cache le projet aux médias, certifiant que celui de Panther est toujours dans les tiroirs. En 1993, Atari met fin au suspense et annonce en grande pompe sa console au public. L'exposition de sa bécane rencontre le succès escompté et de nombreux développeurs et éditeurs sont séduits.



Le projet étant viable selon Atari, le constructeur décide de charger IBM pour la production en masse et la distribution de sa bécane en échange d'un beau pactol. La société veut marquer les esprits et sort sa console fin 1993 aux USA avec un marketing virulent. Les campagnes publicitaires tentent de convaincre les joueurs que la Jaguar est quatre fois supérieure aux consoles actuelles et cela par un calcul mathématique simple : 64-bits = 4 fois 16-bits.

Voici la pub commerciale de l'Atari Jaguar : http://www.youtube.com/watch?v=nxuna944dls

Les pré-commandes affluent et sont si importantes que la sortie de la jaguar est repoussée car Atari n'était pas préparée à une si grosse demande. La console bénéficie à sa sortie d'un prix très attractif et est accompagné d'un jeu révolutionnaire en 3D polygonée, Cybermorph, le tout dans un pack pour la somme de $250. Atari s'entoure des meilleurs éditeurs du moment ( et même avec Sega ) et de nombreux titres viennent se greffer dans la ludothèque de la Jaguar malgré une line-up plus que minable de 3 jeux.



Malgré d'excellentes adaptations de titres PC et d'exclusivités sur son support, les ventes de la bécane s'essoufflent. La faute principalement aux deux consoles du moment qui ont le vent en poupe et implantées depuis bien longtemps sur le marché américain. Si la Megadrive et la Super Nintendo n'ont plus rien à prouver en terme de qualité de jeux, tout reste à démontrer pour la jaguar dont les jeux fraîchement sortis équivalent ceux des 16-bits.

Reste aussi que les capacités de la console commencent à être sérieusement contestées par de nombreuses personnes. En effet, la Jaguar connaît de gros défauts de programmation et éditer un jeu dessus s'avère si complexe que les éditeurs préfèrent se rabattre sur des supports moins puissants mais plus stable. De surcroît, les premiers jeux de la Jaguar ne sont pas à la hauteur des fameux "64-bits" annoncés par Atari et la crédibilité du constructeur en prend un sacré coup. La console connaît aussi des déboires liés à son architecture trop complexe et fait l'objet de nombreux bugs.


Ici la jaguar, surmontée de son lecteur CD-ROM

Au départ muni d'un support cartouche, la Jaguar se voit doté d'un accessoire pour accueillir le support CD-ROM en 1995. Cet ajout, attendu depuis longtemps par les fans de la console, requinque la bécane mais son prix ( $150 tout de même ) va freiner considérablement les acheteurs. Certains éditeurs reviennent vers la machine et sortent des jeux comme NBA Jam Tournament Edition ou Primal Rage. Atari s'affaire à vendre un maximum sa console durant les fêtes de nöel, censées être propices à la vente.

L'accord conclu avec de grosses sociétés de jouets arme la Jaguar contre les autres consoles. Seulement, le dirigeant d'Atari victime d'un infarctus se retire et laisse sa place à son père. Ce dernier va suivre la politique inverse de son fils. A contrario d'appuyer le projet, le père va supprimer le budjet des campagnes commerciales et licencier une bonne partie du personnel, tout cela pour tenir les comptes de la société qui sont mauvais.



Cette politique, liée à une ludothèque pauvre ainsi qu'à la sortie des 32-bits, achève d'un coup la bécane. Malgré une tentative désespérée d'Atari qui affirmera que sa console surpasse les 32-bits et de la sortie de Rayman qui fera plus que sensation dans le monde vidéoludique, la Jaguar finira par s'effondrer face à la Saturn et la Playstation en avril 1996 avec 250 000 unités vendues.

Malgré une mort plus que rapide, une communauté de fans s'affaire rapidement autour de la console. Elle est encore aujourd'hui chouchouté par des milliers de joueurs et de nombreux développeurs marqués par cette incroyable console.



Devant cet énorme échec commercial, Atari arrêtera de produire des consoles. Malgré tout, la Jaguar reste une prouesse technique relativement ahurissante pour son époque. La question qui revient souvent est : Est-ce que la Jaguar à vraiment la puissance qu'elle prétend avoir? La réponse est non.

Si l'on regarde le processeur principal, il s'agît du même modèle que celui de la MegaDrive ( Motorola 68000 ) à la différence que sa cadence est 2x supérieure mais 2.5x moins que celui de la Playstation ( le R3000A ). Ensuite, nous avons les co-processeurs nommé Tom ( pour les graphismes ) et Jerry ( pour le traitement des calculs et le son ).

Le processeur principal ( de type CISC ) gère donc les échanges et la synchronisation entre Tom ( de type RISC qui lui gère 3 sous-processeurs ) et Jerry ( de type RISC qui lui gère 2 sous-processeurs ). Tom est effectivement capable d'afficher 64 bits de puissance dans le ventre de la console mais la cadence du processeur est de 32 bits.

En outre, les types CISC et RISC sont hautement complexe à coordonner ensemble, ce qui explique pourquoi l'architecture ne fût jamais optimisée. Alors que les consoles 5èmeGénération disposait du modèle RISC et avaient un voir deux processeurs maximum.

En résumé, il faut voir la jaguar comme une console ayant les graphismes en 32 bits avec des effets 64 bits mais une vitesse de calcul principal de 16 bits. Résultat, des lags importants, des bugs de textures, d'affichages, le mix CISC/RISC, les processeurs qui partagent parfois des tâches communes, bref un vrai bordel.

Evidemment, vous vous doutez que la plupart des jeux édités sur Jaguar sont de mauvaises qualités à cause de cette architecture plus que complexe. Pour terminer la comparaison, examinons les caractéristiques techniques de la jaguar avec une console soi-disant équivalente en bits, la Nintendo 64. Sur le papier cela donne :

Proc. Principal : 13.29 Mhz contre 93.75 Mhz
Proc. Graphique : 25,59 MHZ contre 62,5 MHz

Je ne vous cite pas les autres détails qui sont sans appel pour la Nintendo 64.



La Jaguar aura connue une vie éphémère. Elle était pourtant un joyau de puissance, une console en avance sur son temps. Atari, qui aurait pu prendre un ascendant sur ses adversaires à très mal concu sa console, mal géré son marketing puis la délaissée au point que ce furent les fans qui lui firent vivre ses derniers instants. Sa technologie trop avancée pour l'époque mais surtout mal exploitée, la concurence acharnée, ses nombreux détracteurs qui l'ont assailli de défauts, ses dirigeants incapables, sa ludothèque peau de chagrin et son architecture démesurément complexe l'enterront promptement.

Mais à l'image de la Nintendo 64 et de la Dreamcast, la Jaguar vit par le biais de fans. Si elle reste dure à émuler, les fans ont créé des supports pour l'améliorer et lui rendre hommage. De nos jours, nous pouvons profiter de cette console perdue dans les âges et jouer à certains titres qui ont éblouit un temps le fauve.

Message édité 9 fois. Dernière édition par Siderth le 26/04/13 à 00:17.



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Message laissé le 14/01/13 à 23:32

Une fois de plus un dossier simple mais bien écrit et structuré qui donne un bon petit aperçu de l'histoire d'une des consoles de cette célèbre époque où certains éditeurs ont voulu passer le cap de la 2D sans avoir la technologie ou le talent pour pouvoir réellement voir le produit décoller sur le marché. (Faut dire que, pour ce qu'elles valaient réellement, le prix était beaucoup trop cher !)

Elles ont eu également le chic pour s'attirer la haine des joueurs à cause de leur campagne commerciale qui présentaient la Snes ou la Megadrive comme des consoles basses de gamme. (On se rappelle de cette tristement célèbre publicité qui présentait la Jag comme la première 64 bits !)

Moi, perso, je persiste à penser que certains jeux de cette époque valaient quand même vraiment le coup pour le joueur un peu curieux. Ainsi, sur la Jaguar, on pouvait quand même retrouver les très bons "Tempest" ou "Alien vs Predator". A ce propos, j'ai récemment fait l'acquisition d'une 3DO, console faisant aussi l'office de vilain petit canard mais sur laquelle je prendrai sans doute le temps d'écrire quelques articles pour parler de jeux comme "Killing Time", "Wing Commander III" ou encore "Slayer" et "Space Hulk".
Je passerai en revanche volontiers sur les nombreux "jeux-films interactifs" symptomatiques de cette même époque comme "Dragon's lair" ou "Sewer Shark"...

En conclusion, je trouve que c'est tout de même une bonne chose que la jaguar commence à obtenir un peu de reconnaissance de la part de joueurs et obtient sa petite communauté de fans, car si elle n'était pas une très bonne console, elle n'avait pas que des défauts non plus.

Message édité 1 fois. Dernière édition par IceWarrior le 14/01/13 à 23:39.



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Message laissé le 14/01/13 à 23:42

Citation :

C'est le but du dossier car je me suis bien cassé la tête pour comprendre comment marchait cette console. Reste qu'on peut discuter de la viabilité de la jaguar si les bons choix avaient étés faits à l'époque sur les composants de la bécane. L'histoire de la Jaguar est d'autant plus triste puisqu'il y avait vraiment un potentiel derrière le marketing plus qu'abusif d'Atari.

Concernant le prix, elle restait attractive pour sa puissance comparé à la 3DO vendue 700 dollars lors de son lancement.

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Message laissé le 15/01/13 à 00:31

Personnellement, j'ai une Jaguar, avec deux jeux dessus : Club Drive, et Cybermorph. Il n'y a rien à sauver de ces jeux catastrophiques (en 3D), ils sont laids, injouables (la manette est également très mal faite), c'est très drôle à jouer avec un coup dans le nez, mais ça s'arrête là. Ah si, la musique du menu de Club Drive est géniale (la suite est insupportable par contre).

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code ami Switch : SW-3328-2412-9032

Message laissé le 15/01/13 à 00:44

La jaguar n'était pas conçue pour accueillir les jeux en 3D mais elle s'est avéré de bonne qualité pour les jeux en 2D. Il reste que certains jeux sont d'une excellente réalisations.







Après, si on la compare à la Nintendo 64, c'est clair que la Jaguar est complètement larguée.

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Message laissé le 15/01/13 à 01:11

Ah ouais, Club Drive, c'est laid! Et attention, je dis ça, les graphismes m'importent peu dans un jeu, mais alors ça... Et en plus ça m'a pas l'air très jouable. Surtout que si on va sur 32X avec Virtua Racing Deluxe, regarde ce que l'on a ! Beaucoup plus de charme, c'est très jouable, et la musique est excellente.

Après, peut-être que la console en avait dans le bide, mais elle n'a jamais pu être pleinement exploité à cause de son architecture complexe.

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Ma chaîne de musique

BL RK

Message laissé le 15/01/13 à 09:34

On a aussi un peu l'impression qu'en voulant donner une puissance explosive à la bécane, ils ont sorti une bestiole assez instable. Comme quoi, il ne faut pas toujours essayer d'aller plus vite que la musique. Je me souviens du jeu que le Jdg avait testé, "white men can't jump", j'ai rarement vu quelque chose de plus laid (à part les cinématiques des Zelda cdi).

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Message laissé le 15/01/13 à 12:56

En fait ce n'est même pas une question de puissance mais d'architecture. Processeur 16 bits, graphismes 32 bits, effets graphiques 64-bits, processeur sonore 16/32 bits.

Malgré tout, un jeu comme Alien vs Predator démontre tout le potentiel de la bécane et n'a rien à envier à une Playstation. La Jaguar reste un énorme gâchis de la part de son constructeur et les jeux comme celui que tu as cité en sont le parfait exemple.

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Message laissé le 15/01/13 à 18:53

Edit : J'ai un peu modifié les articles en rajoutant quelques infos supplémentaire et une comparaison rapide entre la jaguar et les consoles 32/64 bits.

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Message laissé le 15/01/13 à 19:08

Une console que je ne connais quasiment que de nom. Elle ne m'a jamais vraiment intrigué, mais ton article était plutôt intéressant

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Robin Rangers Fire Up!

Message laissé le 15/01/13 à 19:13

Les plus jeunes ne la connaissent pas mais c'est normal. Par contre, la plupart des joueurs ayant commencé à l'ère des 8 et 16 bits ont eu l'écho de cette console. Faut dire qu'Atari avait raconté un sacré paquet de salades sur sa bécane et que ce n'est pas passé inaperçu à l'époque

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Message laissé le 16/01/13 à 10:40

Bon heu, quand tu parles de processeurs on dirait wikipédia, mais dans le doute, on arrive un peu à te suivre !

Tu as chopé tes infos où ?

Sinon ben, les pubs de l'époque me faisait doucement rigoler. Pis moi je m'en foutais. C'est comme les jeux PC, je n'ai cherché à m'y intéressé qu'une fois que j'en ai eu un (sur le tard, en 98). Et je savais de toute façon que je n'aurais jamais une Jaguar. A la limite, la Neogeo me faisait plus fantasmer, même si là aussi, son prix bloquait toute espérances de l'acquérir !

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Club des Papas !

Message laissé le 16/01/13 à 12:11

J'ai eu beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement de la Jaguar. Les informations, je les ai collectés sur de nombreux sites ( dont wikipédia ) et j'ai fais pas mal de regroupements.

Reste que les informations concernant la Jaguar sont plus ou moins bien décrites et qu'il m'a fallu faire le tri dans tout ce joyeux bordel. L'architecture de la bécane est bien plus compliquée à comprendre que ces caractéristiques.

Pour les sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jaguar_(console)

http://allgamers.fr/fiches-techniques/consoles-de-salon/

http://mo5.com/musee-machines-jaguar.html

http://www.grospixels.com/site/jaguar.php

http://jagfan.canalblog.com/archives/2011/05/03/21026084.html

http://blog90.over-blog.fr/article-game90-la-console-jaguar-d-atari-en-1993-top-jeux-en-video-48165813.html

http://www.gamopat.com/article-1972462.html

http://www.obsolete-tears.com/atari-jaguar-cd-machine-344.html

La jaguar était quand même accessible en terme de prix mais pas dénuée de défauts de fabrication, comme j'ai vu sur une vidéo de YT :

http://www.youtube.com/watch?v=9ZotPmBWQTA

Le mec ne fait pas l'éloge de la machine d'ailleurs.

Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 16/01/13 à 12:13.



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Message laissé le 16/01/13 à 13:01

Moi, j'aimais bien cette machine

En toute sincérité, j'aimais bien Cybermorph. Je le trouvais loin d'être si catastrophique que ça. Ok, la console promettait beaucoup mais n'avançait finalement que très peu mais certains jeux restent de pures merveilles à mes yeux. Les combats à 3 de Dragon : The Bruce Lee Story, Rayman ou même Alien Vs. Predator, et pourtant, je ne suis pas fan des FPS (sérieux ?).

Je ne la comparais pas aux autres consoles car ça n'avait pas de sens à mes yeux. Elle était à la traine mais elle a vendu du rêve. Son lecteur de CD était mauvais mais elle aura au moins tenté le coup. Rien que pour ça, je tire mon chapeau à Atari.

Juste pour lancer un appel, j'adorais la version Jaguar de Rayman. Vraiment ! Le jeu était beau, jouable, prenant... Et les musiques avaient ce petit côté "chiptunes mais en mieux" dont je raffole. J'ai essayé en vain de trouver sur Youtube le musique du monde de la musique. Est-ce que vous connaissez un endroit où je pourrai la trouver ? Et non, ce n'est pas la même que sur Playstation. Je n'ai plus la console donc je ne peux pas l'extraire moi-même. Toute aide serait grandement appréciée.

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Message laissé le 16/01/13 à 13:39

Je veux bien chercher un peu Sizefac mais il ne semble pas exister de Soundtrack officielle pour le premier Rayman sur Jaguar. Cela dit, je te file quand même le lien vers ce site qui se targue de pouvoir l'uploader dans quelques temps. (Après, ça m'étonnerait pas que tu sois déjà tombé dessus mais c'est l'intention qui compte. xP )
http://hosting.raymanpc.com/raytunes/

Pour la petite précision, c'est bien celle qu'il y a dans ce niveau là que tu cherches ? http://www.youtube.com/watch?v=_d01FCFzjek

Message édité 2 fois. Dernière édition par IceWarrior le 16/01/13 à 13:40.



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Message laissé le 16/01/13 à 18:11

Sizefac > Pour un premier jeu en 3D c'était plus qu'honorable à cette époque mais il y a quand même de gros défauts que les programmateurs auraient pu corriger, notamment graphiques ( les textures qui sont fadasses ). Alien vs Predator, c'est le bijou de la Jaguar. Mais c'est aussi la preuve des limites de la console et notamment du CPU qui ne tient pas la route.

La comparaison aux 32 bits est la conséquence des pubs vantant la machine, c'est un peu le retour de bâton, mérité pour moi. Atari à sacrément merdé et cette console aurait vraiment pu connaitre un meilleur destin.

Y'a pas à chier par contre sur la version Jaguar de Rayman, elle est magnifique, même encore aujourd'hui.

Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 16/01/13 à 18:13.



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Message laissé le 16/01/13 à 20:46

IceWarrior> C'est celle à 7:50. Rien que de pouvoir l'entendre de nouveau, j'en ai eu la chaire de poule. Merci pour cet excellent souvenir Je ne sais pas pourquoi mais j'accroche à cette musique. Vivement qu'elle soit diffusée sur le site que tu indiques.

Siderth> Je m'avance peut-être mais l'une des raisons les lus évidentes de l'échec semble être l'absence de licence. Comme quoi c'est important d'en avoir. Tu ne m'ôteras pas de l'idée que quand sur des 16 bits on a Mortal Kombat et qu'on doit se taper un Kasumi Ninja complètement con sur une 64 bits, ça fout un peu les boules.

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Message laissé le 16/01/13 à 22:11

Citation :

Je suis entièrement d'accord avec toi sur ce point de vue. Après, à l'image de la Saturn, ce peut être aussi le hardware qui influence la ludothèque. L'équilibre entre une programmation facile et des technologies de pointe est toujours un casse-tête pour un constructeur.

Dans le cas de la Jaguar, le hardware était une torture pour les éditeurs mais il faut dire que les jeux édités n'ont peut-être pas bénéficié des meilleures programmes. On peut aussi penser à la N64 qui malgré d'excellents jeux en avait un sacré paquet tout pourri à cause d'une programmation en carton.

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Message laissé le 17/01/13 à 01:29

Citation :

Mouais... En terme de quantité, mais plus important, de pourcentage, la PS était bien plus fourni en daube... Pourtant elle se programmait pas si mal il me semble...

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Club des Papas !

Message laissé le 17/01/13 à 12:50

Tu marques un point Frey reste qu'après les jeux édites par la maison mère ( Atari ) n'ont pas vraiment relevé le niveau contrairement à ceux de la PSX ou de la Saturn.

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