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Message laissé le 14/12/12 à 09:57

Je tape aujourd'hui ce texte sur un ordinateur. J'ignore bien évidemment qui a assemblé cet ordinateur. Vous me lisez aujourd'hui sur un appareil, peut-être un ordinateur, une tablette, un smartphone, que sais-je ; et vous l'ignorez tout autant.

Ce que l'on sait aujourd'hui, vous et moi, c'est que la majeure partie des produits technologiques sont fabriqués dans des pays dits « en voie de développement », et pour faire plus simple, des pays où l'on trouve suffisamment de gens pauvres ou peu instruits pour les faire travailler à la chaîne pour une poignée d'euros.

Le 13 décembre 2012, France 2 a diffusé lors de son émission documentaire « Envoyé Spécial », un reportage au sujet de Foxconn (et plus précisément Apple et son iPhone). Foxconn est une entreprise taïwanaise dont les usines sont situées en Chine. Il s'agit d'un assembleur qui a pour client, selon Wikipedia, Microsoft, Dell, Asus, Acer, MSI, Apple, Nokia, Sony ou encore Amazon (liste non exhaustive).

Ce documentaire met en avant plusieurs choses. Bien évidemment, comme tout documentaire, il y a des mensonges par omission, ainsi que des orientations un peu nébuleuses (ou parfois trop partiales). Je me permets d'en parler, car c'est un sujet régulièrement débattu, et que certaines informations erronées reviennent régulièrement.



La pomme empoisonnée.

J'entends régulièrement une association peu judicieuse, qui dit qu'Apple pousse ses employés au suicide. Non, vraiment, je l'ai lu et entendu plusieurs fois. Tout d'abord, Apple n'est pas Foxconn, Apple n'est qu'un client parmi tant d'autres. Le plus gros aujourd'hui, car leurs produits connaissent un franc succès, mais cela n'y change pas grand-chose, cette situation est très récente et la roue pourrait tourner. Ensuite, le suicide observé au sein des employés des chaînes de production de Foxconn (qui emploie plus d'un million de Chinois, ce qui équivaut environ à la moitié de la population parisienne) est même inférieur au taux de suicide du pays. Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas grave. Mais associer Foxconn au suicide de ses employés, c'est oublier que l'on se suicide tout autant, voire davantage, partout ailleurs (avec bien évidemment une distinction de classe sociale, mais je vais y revenir).

Cette petite mise au point effectuée, passons à ce qui me tient à cœur.



Sont nominés.

Quels sont les acteurs de la chaîne ? Trois sont régulièrement pointés du doigt.

— Le sous-traitant, qui maltraite ses employés.

— L'entreprise, qui passe une commande à un sous-traitant qui maltraite ses employés.

— Le client final, qui achète le produit d'une entreprise qui passe commande à un sous-traitant qui maltraite ses employés.

Bien que défenseur de la « consommaction », qui consiste à acheter en fonction de ses besoins et de ses convictions, le domaine des nouvelles technologies n'a pas, hormis certaines marques haut de gamme, vraiment de choix éthique à proposer. Soit l'on se prive du confort (et du divertissement) qu'apporte la technologie, soit l'on participe implicitement à la chaîne. Vous lisez ce texte, dans cette logique vous êtes donc coupable.

L'entreprise, elle, a malheureusement un fort argument qui la disculpe partiellement. Peut-être vous êtes-vous déjà plaint d'une rupture de stock d'un produit… certains même croient que ces ruptures sont organisées (passionnant comme hypothèse), et se plaignent de plus belle. Dans de nombreux cas, surtout aujourd'hui où l'on passe commande d'un produit directement chez la marque, un produit en rupture, c'est parce que la quantité de fabrication n'est pas suffisante. Un iPhone, c'est 5 millions de produits vendus le week-end de son lancement. Foxconn est aujourd'hui la seule entreprise capable de fournir une telle capacité de production. Les clients des assembleurs arrivent avec une demande, en fonction des prévisions de vente. À l'heure des sorties mondiales, certains impératifs semblent dépasser l'humainement possible. Mais pour décrocher ces contrats faramineux, Foxconn multiplie ses usines, et devient le seul acteur capable de répondre à une telle demande, tandis que ses bénéfices lui permettent également d'avoir les équipements nécessaires pour répondre à tout type de demande sur ses lignes de production. Une solution à tous les problèmes… tant que l'on reste sur un tableur.

Mais alors, le vilain méchant, dans tout ça, c'est peut-être bien Foxconn. La campagne de recrutement est mensongère. Les employés sont sous-payés. Les heures supplémentaires dépassent tous les quotas autorisés. Les employés sont parqués dans des dortoirs sans la moindre intimité. Ils sont insultés quotidiennement par leurs supérieurs, voire humiliés. Il y a même des mineurs envoyés par leurs écoles pour… attendez. Des mineurs envoyés par leurs écoles ?

Ça, c'est quelque chose que j'ignorais, mis en lumière de manière limpide par le documentaire. Qui sont ces mineurs ? De simples étudiants. Pourquoi sont-ils envoyés dans ces usines contre leur propre gré et celui de leurs parents ?



La Marche des Volontaires

Nous sommes en Chine. Et plus exactement, en République Populaire de Chine. Un pays dont le gouvernement est totalitaire. Un pays qui souhaite réduire le Tibet à néant, parce que. Un pays qui a détruit sa langue pour la rendre accessible avec le moins d'études possible. Un pays qui a brûlé son passé, qui tente de tout contrôler, qui désinforme sa population. Une situation que le peuple chinois a acceptée, car le communisme permettait l'égalité pour tous. Aujourd'hui, d'égalité, il ne reste plus rien. Plus rien du tout. Le gouvernement manque à toutes ses obligations. L'éducation, la santé, les conditions de vie… je ne vous fais pas un dessin. Et le gouvernement voit en ces contrats mirobolants avec les mastodontes de l'électronique grand public, une occasion qu'il ne souhaite pas laisser filer. Pas aux Indiens, aux Thaïlandais, au Brésil, à l'Europe de l'Est, à tous ces pays où l'on trouverait suffisamment de pauvres à sous-payer à cause d'un gouvernement absent. Il manque des esclaves à Foxconn ? Le gouvernement peut vous aider. Les écoles de la république sont une ressource inestimable. On envoie bien les jeunes au service militaire, pourquoi pas à l'usine, après tout ?

La campagne de recrutement est mensongère… mais qui est compétent pour enrayer la publicité mensongère ?

Les employés sont sous-payés… mais qui est chargé de définir le salaire minimum ?

Les heures supplémentaires dépassent tous les quotas autorisés… mais qui a pour mission que ces conditions soient respectées ?

Les employés sont parqués dans des dortoirs sans la moindre intimité… mais qui rédige le Code du travail, et fait appliquer les droits de l'Homme ?

Ils sont insultés quotidiennement par leurs supérieurs, voire humiliés… mais qui définit les recours des employés face aux abus sur le lieu de travail ? Et qui les fait appliquer ?

Et qui n'a pas donné l'opportunité à ces gens d'être suffisamment éduqués pour avoir un emploi décent ? Et qui fait que dans les provinces d'un pays de neuf millions de kilomètres carrés, on préfère se faire insulter pour assembler des gadgets dans une ville-usine plutôt que de chercher un boulot dans sa ville et ses environs ?



Le potage de couilles.

Le problème de Foxconn n'est pas différent du problème des autres usines qui sont sur le sol chinois. En concurrence les une aux autres, puisque les règles se négocient avec l'État, et que les conditions de vie sont déplorables, les corvéables sont un point négligé : il y en aura toujours, et on en fera un peu ce que l'on veut, car à moins d'être correctement instruits (et donc d'une famille riche,) ils ne sont pas en position d'exiger mieux.

D'ailleurs, Foxconn en a sûrement marre d'être toujours dans le collimateur, et compte bien automatiser ses chaînes de montage à court et moyen terme. La belle affaire… il y a fort à parier que ces employés franchement limogés iront trouver un autre travail… et finiront un jour par fabriquer les robots qui les ont remplacés. Apple souhaite également déplacer une partie de sa production aux USA. On ignore pour le moment l'ampleur de cette « relocalisation », gageons qu'elle concernera une très faible part de sa production. Mais, si l'opération est un succès, cela pourrait faire naître une nouvelle ère de l'industrialisation, peut-être plus saine… dont les conséquences seraient totalement imprévisibles.



L'espoir.

Advienne que pourra. L'opinion publique chinoise est malmenée. Les raisons qui les ont poussés à faire confiance au gouvernement accusent d'un coup de canif dans le contrat. Pendant longtemps protégé par une censure efficace, les nouvelles technologies d'information mettent à mal le filtre mis en place par le gouvernement, qui ressemble de plus en plus à une passoire. Les inégalités sont pointées du doigt, par la presse, par des organisations locales. Il se pourrait bien que le régime vive ses dernières années… pour une fois, la Chine ne se lèverait donc pas qu'à la vue des Nippons.

Message laissé le 14/12/12 à 10:11

Alors ton article est super intéressant, je suis entièrement d'accord avec (enfin je crois) mais je me suis posé une question sur ta conclusion. Je me demandais, qu'est-ce qui pourrait forcer ce régime à changer. Non parce que l'opinion publique, je sais pas si eux ils en ont vraiment quelque chose à faire. Et je vois pas qui se permettrait, ne serait-ce qu'essayer, de forcer la Chine à changer...

Message laissé le 14/12/12 à 11:20

Merci d'avoir lu, et merci pour ton commentaire

J'aimerais souligner un point historique, car l'histoire de la Chine nous est peu familière. Ayant vécu à Taïwan, je me suis renseigné sur la situation particulière de cet État, et cela m'a appris quelque chose que j'ignorais, et qui peut expliquer mon relatif optimisme. Lorsque l'on pense à la Chine, on pense soit à la dynastie des Qing ([清]la Cité Interdite, les eunuques et les nattes), soit à Mao Zedong ([毛澤東], le petit livre rouge, les défilés militaires). Deux époques qui marquent une rupture. Et cette rupture, c'est ce dont on ne parle jamais. D'ailleurs, on peut féliciter le gouvernement chinois pour avoir réussi à la faire oublier à tout le monde. Pourtant, cette rupture a toute son importance, et Taïwan en est le seul vestige existant. Les Chinois se sont révoltés contre les 清, c'est la révolution. En 1911, c'est la chute de l'empire, le parti nationaliste, mené par le Dr Sun Yat-Sen (孫中山) prend le pouvoir. C'est le début de la République de Chine. C'était il y a 101 ans. À Taïwan, nous sommes en 101. En effet, le parti nationaliste peine à se structurer, sa tête est confiée à un traître, et les conflits intérieurs empêchent le bon déroulement des opérations, les révolutionnaires nationalistes font face à la révolte de ceux qui voulaient la révolution pour le communisme. La Chine est trop grande pour être unie. 1949, les communistes prennent le pouvoir, la République Populaire de Chine remplace la République de Chine. Le gouvernement nationaliste se replie sur l'île de Taïwan rétrocédée depuis peu par le Japon (suite à la défaite de l'Allemagne nazie). Le gouvernement nationaliste mettra quarante ans pour devenir une véritable démocratie. Aujourd'hui, l'île de Taïwan est la République de Chine, une démocratie née d'un soulèvement populaire sans précédent dans le pays le plus peuplé du monde. La République Populaire de Chine, quant à elle, sévit toujours sur la totalité du continent.

Je me souviens d'une discussion que j'avais eue avec un Myanmarais qui avait réussi à quitter son pays (dirigé par la junte militaire jusqu'en 2011), qui m'a dit quelque chose qui rejoint ce que tu dis : « Pourquoi autant de gens s'intéressent-ils à la politique ? Ce n'est pas à nous de nous en occuper. »
Bien que déplorant l'horreur de son gouvernement, il m'expliqua qu'ayant été élevé loin de toute considération politique, le peuple n'avait pas de conscience politique.
Je pense toutefois que le peuple chinois est bien mieux informé que n'a pu l'être celui du Myanmar. Les Chinois voyagent dans des pays démocratiques, ils s'aperçoivent que finalement, être abandonné par le gouvernement américain n'est pas plus douloureux que de l'être par le gouvernement chinois, à l'exception qu'en démocratie, on a le droit de s'en plaindre. Et peu à peu, les choses changent. Le régime lui-même, je pense, sait qu'il est très fragilisé. Je pense que la priorité des privilégiés est de se mettre à l'abri (ce qui explique les investissements constants à l'étranger). Et pourquoi pas de laisser les choses changer toutes seules, pour éviter une énième révolution, que chacun reparte avec sa tête.

Message laissé le 14/12/12 à 12:15

J'ai aussi beaucoup de mal à être optimiste quand à la situation là bas. Mais je suis aussi assez désinformé sur le sujet, je confesse totalement. Merci d'ailleurs d'éclairer un peu plus nos lanternes ! (j'ai lu ton article hier via la face de bouc, content que tu l'es posté ici, ça me permet de réagir plus "librement").

Pour moi la Chine, si j'essaye de faire abstraction de toute cette politique véreuse de censure et de totalitarisme, c'est un pays plein de richesse. Je parle de richesse culturelle. Effectivement, c'est assez scandaleux de voir que ce même régime politique enterre ce que le pays a de plus précieux et ne garde que des morceaux choisi, des histoires "populaire" (je suis moi même un néophyte de la saga des trois royaumes, dont j'ai les trois gros pavés à la maison, histoire "vrai" assez fausse car réecrite au fil des siècles par divers intervenant, mais non pas moins passionnante).
Ce pays est à l'origine de tellement de choses, des bonnes comme des mauvaises, ce pays peut être tellement beau (les paysages pour la plupart, l'ouverture des JO, entre autres faits), mais aussi tellement moche (la censure du net et de la politique, Hong Kong, qui n'est certes pas totalement Chinois, bien que là dessus, je sais pas trop dans quel mesure, veux bien une explication).
La Chine, c'est un pays que je rêverais de visiter si il n'était pas si hostile (en apparence, toujours). Je pense que de toute manière, je franchirais le cap un jour.

Cette étouffement de la culture est d'une contradiction extraordinaire avec cette fierté national de la richesse que possède le pays (je ne parle pas de gros sous). Je citerais à nouveau ces ouvertures des Jeux Olympiques qui resplendissaient de culture, de messages, d'idéaux aussi sans doute... d'unité du peuple. Mais quand on sait que tout ça est caduc, on a envie de se demander, pourquoi ? Pourquoi ne pas se servir de cette fierté pour faire quelques choses de vraiment beau, plutot que de tomber dans ses travers ? Pour une poignée d'homme politique égoiste pourrie par le pouvoir ? Comment, face à ce peuple si massif, ces quelques personnes (plus nombreuses que je le pense ?) arrive-t-il à maintenir ce cap et cette fermeté ?

C'est effrayant. Et je n'arrive pas à voir d'issue sans tête qui tombe... Hélas.

Message laissé le 14/12/12 à 13:04

Whaa quel article ! Je me souviens d'avoir étudié Foxconn en Histoire/Géographie cette année , mais ton article est plus complet que le livre... Triste monde.

Message laissé le 14/12/12 à 15:27

Citation :

Les sources de répression de l'autorité sont multiples, c'est vrai en Chine, c'est vrai en Europe, à la différence que la Chine peut se permettre des pratiques impossibles dans nos systèmes démocratiques et que les sujets ne sont pas les mêmes.

Dans le cas d'un pays entier, une des "techniques" est de faire de l'individu soumis, le principal acteur de sa répression, par l'éducation, le mensonge, la peur, etc... La Chine a été très forte dans l'application de cette pratique, la Corée du Nord l'est encore.

Mais la Chine s'ouvre sur le monde, et malgré les tentatives du gouvernement pour freiner cette évolution sociale, les mentalités changent doucement en même temps que l'éducation se développe. Je suis d'accord pour dire que le régime arrive à son terme, ce qui m'effraie, c'est la forme que va prendre.

A mes yeux, une révolte de la population chinoise pourrait être magnifique et créatrice de quelque chose d'assez imprévisible, mais qui serait ( Au moins plus qu'à présent... ) leur choix. Malheureusement, la révolte tend parfois, souvent vers la révolution et son lot de frustrations, de destructions, etc...

Je ne sais pas vers quoi tend la Chine, je suppose que peu importe ses décisions, les répercutions seront mondiales, peut-être apporteront elles de mieux, peut-être du pire. Je tends viscéralement vers l'optimisme assez aveugle, et je pense que sa reconstruction ( Je ne vois pas d'autre mot. La Chine me semble culturellement mutilée. ) apportera un vent nouveau et bénéfique.

J'ai vingt-ans d'abonnement à Naïf-mag'. :]

Message laissé le 14/12/12 à 15:31

Ma question était rhétorique, mais il est évident que la manipulation des foules, c'est pas un truc nouveau. Les premiers travaux des gamins à l'école, chanter les louanges de leur dictateur, c'est une invention de ce XXIème siècle !

Message laissé le 14/12/12 à 21:11

Je me souviens avoir demandé à ma grand-tante de me chanter « Maréchal, nous voilà ». Mais elle m'a dit que de toute façon, quand t'es gosse, tu t'en fous des paroles. Rappelez-vous des chansons de l'école primaire… vous compreniez vraiment les paroles ?

Je ne connais pas suffisamment bien Hong Kong pour te répondre. Ils ont été absorbés il y a peu, mais c'était prévu de longue date. Hong Kong possède malgré tout un statut particulier, qu'il soit économique ou culturel. On y parle toujours cantonnais (et non mandarin, qui est pourtant la langue obligatoire en RPC), on y écrit toujours en caractères traditionnels (alors que les simplifiés sont la norme en RPC), et leur économie n'est, il me semble, pas la même (mais je n'ai pas de détail à ce sujet). Je sais aussi que le parti a entretenu le racisme envers ses « ennemis » tels que Hong Kong, et on peut encore entendre en Chine continentale les Hong Kongais se faire traiter de sales porcs analphabètes (ou quelque chose dans le genre). Charmant.

Personnellement, je ne souhaite pas mettre les pieds en République Populaire de Chine, je ne veux pas participer à cette mascarade, je ne veux pas aller dans le pays qui continue à massacrer des populations sans honte, qui fait tout pour empêcher d'autres pays d'exister. Taïwan a un drapeau. Un hymne. Une quinzaine de langues. Une monnaie. Une économie (très dynamique). Un président de la république, un premier ministre, un gouvernement. Taïwan n'existe pas pour l'ONU ni pour l'UE. Pourquoi ? De même que la Palestine n'existait pas pour l'ONU il y a quelques jours encore, quelqu'un souhaite qu'ils n'existent pas. Et ce quelqu'un est très influent sur la scène internationale.

Message laissé le 14/12/12 à 22:30

J'ai vu cette émission moi aussi, et c'est absolument révoltant, ce qui me tue en plus, c'est que certains bobos de ma connaissances qui se proclament 100% éthiques, contre l'exploitation des chinois,etc... mais qui se baladent avec des produits apple juste parce que de nos jours selon un marketing parfois relativement subliminale, si tu n'as pas un produit apple, tu n'as pas un bon produit. Évidemment comme précisé à la fin du dit reportage, samsung ne vaut pas toujours mieux, mais je me souviens que les guignols avaient parlé de cette fameuse vague de suicides à une époque où Jobs vivait toujours (il y a plus d'un an quoi).

Message laissé le 14/12/12 à 22:59

Attention. Samsung n'est pas une entreprise qui « ne vaut pas toujours mieux ». C'est bonnet blanc et blanc bonnet, HTC, Google, etc. L'intégralité du secteur de l'électronique grand public fonctionne comme ça. Attention à ne pas juger à l'emporte-pièce de ce côté-là. Comme je l'explique, si l'on s'en prend aux consommateurs, alors tout le monde est coupable, sauf celui qui n'a ni ordinateur, ni télévision, ni téléphone. Et peu importe la marque. Et si par chance ce n'est pas l'assembleur qui est fautif, le fournisseur de composants prend le relai.

Message laissé le 24/12/12 à 23:29

Il y a quelques entreprises de ma liste noire chez les clients de Foxconn, j'ai pas vu le reportage en lui-même mais j'ai eu des tonnes echos du bousin et franchement c'est pas jojo tout ça. M'enfin on y peut rien, à la limite pour les ordis on peut les fabriquer à la main mais les smartphones, tablettes et tout le bazar on en fait quoi? Là est la question.