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Message laissé le 21/06/13 à 23:23

Retour en 1973 avec Dolly Parton, et sa chanson Jolene!




Un titre qui me repose beaucoup, que j'ai découvert tout simplement par hasard sur Youtube, comme quoi la curiosité ça paye!


http://www.youtube.com/watch?v=qGEubdH8m0s

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Message laissé le 22/06/13 à 01:21

Yohm, t'aurais presque réussi à me convaincre mais c'est quand tu as abordé le côté Gainsbarre que je me suis rappelé à quel point je haïssais le personnage. Certes, il y a du talent mais il y a aussi un tel dégoût (je repdnre le terme car il exprime bien ce que je ressens) vis-à-vis de son attitude générale que ça m'empêche d'apprécier son travail.

Et c'est d'autant plus dommage car sur les deux extraits que j'ai écoutés, j'ai tout de même repéré quelques passages intéressants.

Merci néanmoins pour cette découverte !

Europe> Merde ! Je viens de me prendre... Quoi... 25 ans dans la gueule... Sympa !

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Message laissé le 22/06/13 à 01:23

Citation :

IT'S THE FINAL COUNTDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOWN !!!

De rien !

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"Nos rêves sont notre raison de vivre, mais notre raison de vivre n'est pas un rêve." - BlueLombaX

Message laissé le 22/06/13 à 04:02

Citation :

Pour défendre un peu l'album, il date de 1971, c'était bien dix ans avant qu'il devienne infréquentable. C'était avant qu'il cherche à choquer, en fait

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Message laissé le 22/06/13 à 08:54

A 4h du mat, moi je défends Superman... Et toi tu défends Gainsbourg. Chacun son truc !

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Club des Papas !

Message laissé le 22/06/13 à 11:26

attrape! Vive la kryptonite ahahahah moi à cet heure la c'est Bertrant Cantat que je défend

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Message laissé le 22/06/13 à 11:34

Citation :

euh pour la mauvaise frequentation, il faudrait remonter a vachement plus loin, parceque les sucettes.....

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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 22/06/13 à 13:13

Faire un procès pour un double sens… t'as déjà entendu "il court il court, le furet", une contrepèterie dégueulasse que l'on fait chanter à tous nos enfants, le banana split de Lio, Brassens qui pense à Fernande et la Madame de Brel qui promène les gènes de 20 000 officiers de marine, ou encore Colette Renard qui se fait béliner le joyau. On l'a rêvé si fort que les draps s'en souviennent, c'est la tradition française là

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Message laissé le 22/06/13 à 20:15

Il n'y a pas qu'en France… Je pense notamment au Tutti frutti de Little Richard.

Sinon, concernant Gainsbourg, il faut parfois pour certaines personnes savoir séparer l'œuvre de l'homme.

Message édité 1 fois. Dernière édition par Tori le 22/06/13 à 20:17.



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Message laissé le 19/08/13 à 12:40

J'ai pu mettre la main sur un certain nombre de 33 tours ayant appartenu à mes parents, et j'ai donc fait quelques délicieuses découvertes



Je vais brièvement parler de l'Homme à Tête de Chou (1976), second album concept survenu 5 ans après Histoire de Melody Nelson. Alors que Gainsbarre fait débat un peu au-dessus, on peut considérer que cet album, contrairement à son prédécesseur, a bel et bien été rédigé par ce Mr Hyde. Alors que l'on retrouve une structure assez semblable, morceaux courts et longs, entremêlés, racontant une histoire, les paroles ressemblent davantage à des divagation poétique de soûlaud. La musique reste toutefois de qualité, et l'écoute est agréable. Mais il n'a pas la qualité d'Histoire de Melody Nelson.

Extrait :
Variations sur Marilou (7 minutes 40)





Yes est l'un des grands groupes de rock progressif des années 70. Leur album Fragile (1971), probablement le plus connu, étonne par son dynamisme et sa sonorité. Des voix aériennes en chœurs, une basse mise en valeur, du bon boulot. J'ai été notamment vraiment séduit par Roundabout, la première piste du disque. Cerise sur le gâteau, on peut se le procurer en version studio master sur Qobuz

Extrait :
Roundabout (8 minutes 35)





Encore un album-concept. Juste a Poke (1970) de Sweet Smoke étonne. D'abord, il y a cette pochette étrange (qui nous dit au verso que ce n'est pas une incitation à fumer…), puis on sort le disque dont les séparations de pistes ne semblent pas être visibles… et pour cause ! Just a Poke est constitué de deux pistes, une sur la face A, l'autre sur la face B, et c'est tout. On y retrouve beaucoup de batterie, ainsi qu'un instrument un peu oublié aujourd'hui dans le rock (si ce nom a encore un sens…), la flute. C'est doux, c'est agréable, c'est génial.
À noter que le groupe ne fera qu'un seul autre album, Darkness to Light en 1973, dans un esprit semblable, mais constitué cette fois-ci de 6 pistes (dont deux seulement dépassent la dizaine de minutes).

Extrait :
Baby Night (16 minutes 34)





Pour terminer, mes chouchous. Uriah Heep est un groupe de rock comme on en fait plus. Étonnamment, alors qu'ils avaient tout de même une certaine notoriété à l'époque, l'histoire les a complètement oubliés. Et pourtant, on ne peut pas dire que ce soit de la merde, oh que non. Uriah Heep fait partie de cette frange de Hard Rock aux voix aiguës et aux guitares démoniaques. Look at Yourself (1971) est selon moi, avec The Magician's Birthday, le meilleur album du groupe. À noter que la pochette de l'album est constituée d'un rectangle réfléchissant (et pas un rectangle gris) pour que l'on puisse se voir (vaguement)

Extraits :
Tears in my Eyes (4 minutes 59)
July Morning (10 minutes 30)
The Magician's Birthday (10 minutes 21)

Message édité 2 fois. Dernière édition par Yohmgaï le 19/08/13 à 15:06.



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Message laissé le 22/08/13 à 10:45

Encore du Gainsbourg J'ai vraiment trop du mal à apprécier cet artiste.

En revanche, quand tu parles de Yes, là clairement, tu es plus dans un terrain que j'affectionne. Même si pour ma part c'est le morceau Owner Of A Lonely Heart qui reste l'emblème du groupe, je ne peux que te rejoindre concernant l'avis général de l'album. Ca me rappelle de bien bons souvenirs.

Merci pour ça !

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Message laissé le 02/12/13 à 01:39

J'ai hésité à mettre ce message dans le sujet « musique », mais comme je vais encore parler d'albums pas forcément connus et franchement connotés 70, on reste sur les vinyles

Tout d'abord, en réponse à sf, je n'aurais jamais pensé qu'Owner Of A Lonely Heart pouvait être de Yes, c'est tellement éloigné de ce qu'ils ont fait avant Merci pour la « découverte » ⌒⌒

Avec mon super casque de la mort qui tue, j'ai décidé de faire quelques achats que j'ai pu « rôder » durant quelques semaines.

Du coup, il y avait un album qui me faisait de l'œil depuis longtemps, et j'ai finalement craqué. Il s'agit d'Out of the Blue d'Electric Light Orchestra. Je pense que malheureusement beaucoup de gens de ma génération en connaissent une piste à cause de publicités extrêmement débiles de la Société Française du Radiotéléphone qui vendait donc des forfaits indécents à cette étrange bête qu'est le « jeune », et qui visiblement selon les publicitaires se déplace en troupeau vêtu de jeans slim. Bref.
La bonne nouvelle, c'est que la version originale de cet album contient deux disques, soit 17 pistes, autant de raisons de se plonger dans cet univers très particulier et parvenir à faire retrouver sa juste place à Mr Blue Sky.



Out of the Blue est donc un album de pop-rock britannique plutôt progressif de 1977. Il est particulièrement cohérent et possède une empreinte musicale inédite que l'on pourra reconnaître entre mille. Les thèmes spatiaux au synthétiseur se mêlent aux violons, et tout ceci est mené d'une piste vocale particulièrement compressée et retravaillée (et avec des chœurs ). La compression donne un petit côté « dans ta face », plutôt inhabituel dans ces années là, mais ce n'est pas au détriment du plaisir, le son restant chaud et dynamique. Par contre, ce n'est pas un album reposant du tout, vous êtes prévenus ⌒⌒

Passons aux extraits

J'ai décidé de partager quatre pistes qui me semblent représentatives de l'album, de sa cohérence et de son esprit. Un certain nombre de ces morceaux sont liés entre eux, aussi le son coupe net car il est normalement enchaîné… raison de plus pour écouter l'œuvre dans son intégralité ⌒⌒

• La toute première piste de l'album, Turn To Stone (3:49) , nous met tout de suite en condition. C'est très pêchu, ensoleillé, on s'imagine sans mal la semelle battant la poussière au rythme vitaminé de ce titre qui fait la part belle à une composition au synthétiseur fort bien travaillée. Je pense que c'est à écouter en priorité, on retrouve un peu tout les ingrédients de l'album dans cette composition

• On enchaîne avec les pistes 8 et 9, Believe Me Now (1:21) et Steppin' Out (4:40) . Believe Me Now se comporte comme une intro, aux airs grandiloquents et aux cordes profondes (un peu comme la fin de la seconde partie de Shine on You Crazy Diamond), vocoder, c'est court, intense, on ne fait pas dans la demie-mesure. S'ensuit un morceau beaucoup plus « pop », qui permet de voir un peu l'étendue de l'album (et aussi ses limites). Quand je parlais de cohérence, je crois vraiment que l'on tient un champion, en matière de sonorités ça frise l'autoplagiat.

• Et pour terminer, premier élément du quadriptyque « météorologique » du troisième disque, la 10e piste Standin' In The Rain (4:00) qui, au même titre que Believe Me Now, ne fait preuve d'aucune modestie. Ça envoie dans tous les sens, tel le final d'un opéra galactique. Ce troisième et avant-dernier disque, intitulé spécialement « Concerto for a Rainy Day » comporte quatre pistes basées grosso-modo sur la pluie (10, 11), le temps qui se dégage (12), et le ciel bleu (13). C'est de là qu'est donc issu le fabuleux Mr Blue Sky, dont je vous épargne l'écoute puisque vous l'avez très probablement déjà entendu en partie ⌒⌒



Et puis, il y a Yes. J'avais déjà parlé de Roundabout, que je trouvais excellent. Je me suis plongé assez hésitant dans l'aventure Tales from Topographic Oceans de 1973.



Il s'agit d'un album purement progressif et totalement planant, deux disques, une piste par face, aucune structure, totalement décousu… on nage dans l'expérimental. Difficile à écouter, car interminable, j'ai par contre utilisé cet album comme bande-son quotidienne, notamment au matin. Le fait que le tout forme une unité et que l'on soit totalement perdu au sein de chaque morceau en fait un album que l'on peut entendre en boucle sans la moindre sensation de lassitude. On notera par ailleurs qu'une édition « longue » existe, qui ajoute deux pistes qui n'ont pas été arrangées, et qui présentent certains chapitres de l'œuvre sous un éclairage légèrement différent (avec notamment une voix moins retravaillée). Difficile de choisir quelle piste proposer à l'écoute, aussi j'ai choisi la première The Revealing Science Of God / Dance Of The Dawn (22:22) , qui est plutôt accessible (mais la structure reste totalement anarchique). Au cours de l'album se mêlent des moments vraiment magiques, et d'autre beaucoup plus anecdotiques. Il mérite l'écoute, mais uniquement sous réserve de vraiment apprécier le genre. À noter que le tout dernier chapitre de l'album s'intitule « Nous sommes du soleil », c'est amusant de les entendre scander ce refrain en français ⌒⌒

Par contre, Yes a également fait une petite merveille quelques années plus tard, en la personne de Don't Kill the Whale , un rejeton de 3:58, sorti en 1978.



Ce titre est génial. De la guitare, du punch, des paroles en carton, des claviers déments, c'est vraiment au top. L'album Tormato dont il est issu marque un retour du groupe vers une segmentation courte plus « pop » (avant de sombrer littéralement dans la crème anglaise…), et du claviériste qui s'était éclipsé (notamment à cause de projets un peu trop perchés tels que Tales from Topographic Oceans).

Et voici le clip, qui vaut son pesant de drogue également
http://youtu.be/YdrdA3ppU5Y#t=55
(ça démarre à la 55e seconde )

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Message laissé le 02/12/13 à 08:46

L'occasion pour moi de réaliser que finalement, je ne connais aussi bien Yes que je le pensais Punaise, là, tu as sorti du lourd. C'est très dans le ton de ce que j'attendrai du groupe donc ça passe. Au début je voulais dire que "ça change" mais c'est souvent perçu comme un avis négatif donc je ne le dis pas.

J'avais redécouvert l'existence d'ELO grâce à un épisode de la série Les Experts. J'ai honte ! Même si je partage ta frustration, parfois, il faut une campagne publicitaire pour rappeler au spectateur qu'il y a des morceaux magnifiques qui ont existé. Je ne sais pas si tu partages cet avis mais je classerai ce groupe dans la même catégorie que Eels. Les sonorités ne sont pas similaires mais c'est plus sur une approche tendancielle que je me base : On a deux groupes qui sortent un peu des carcans propres à l'époque. Il y a du classique, du conventionnel dans ce qu'on écoute mais pas que. Il y a un petit je ne sais quoi qui dit "Prout au standard". Ceci étant dit, Eels s'écoute dans sa bagnole en allant au boulot le matin alors qu'on peut parfaitement danser sur du ELO.

Juste pour me permettre une parenthèse concernant les publicités SFR, celles de l'époque avec Mr Blue Sky (je ne sais pas si la chanson est toujours utilisée), il y avait une petite inspiration (peut-être accidentelle) au Monty Python. Ca ne m'aurait jamais donné envie d'acheter un de ces produits mais j'avais trouvé ça assez bien fait.

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Message laissé le 02/12/13 à 18:46

Citation :

SACRILEEEEEEEEEEEEEEEGE

Message édité 1 fois. Dernière édition par Paul George le 02/12/13 à 18:47.



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