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Blork & size.fac > Articles de Alexio > Films, animes et séries > Pop-Corn & Caméras chez le Robot Bleu (Critiques)

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Message laissé le 06/02/20 à 14:14

(Note de l'Alexio du Futur : À partir d'ici se trouve le message original et la critique allant avec, à savoir la première critique de ce topic)

Salut à tous ! Oui, je sais, ça fait longtemps que je suis pas passé. Du coup, pour m'excuser, j'ai décidé d'entamer la rédaction de critiques sur les films que je visionnerai (comment ça, ça n'a aucun rapport ?). Je vous partage donc ma critique du dernier que j'ai vu à l'heure actuelle, en espérant que vous enjoierez au procédé. Sur ce, bonne lecture !

Ok Boomer (et John Ma) - Critique #1 : Twin Dragons

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Il y a deux genres de films auxquels Jackie Chan a participé : les films orientaux et les films occidentaux. Twin Dragons (aussi appelé Doublement Vôtre ou encore Double Dragon, mais n'ayant rien à voir avec le jeu du même nom ou l'adaptation du dit-jeu) fait donc parti des premiers, puisque réalisé par les grands Tsui Hark (Detective Dee) et Ringo Lam (City on Fire) à Hong-Kong.

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Je pense qu'on peut voir une trèèèèès légère différence entre ces deux genres de films (bon j'avoue, là je suis vache pour le coup de comparer 2 extrêmes pareils). Smiley : lag08.png

Le synopsis, tiré de l'arrière de la boîte du Blu-Ray que je tiens entre mes mains, est le suivant : "La nuit où naissent les jumeaux John et Boomer (tous deux joués par Jackie Chan), un gangster en cavale s'introduit dans la clinique et prend Boomer en otage. L'enfant ne sera jamais retrouvé et ces parents vont reporter toute leur affection sur John. 25 ans plus tard, devenu un chef d'orchestre réputé, ce dernier croise la route de Boomer, lequel est empêtré dans une affaire criminelle. Ensemble, ils vont devoir affronter le gang le plus dangereux de Hong Kong".

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Ah effectivement, la jaquette ne mentait pas au niveau de la dangerosité de ce fameux gang... Smiley : lag26.gif

Bon alors qu'on soit clair, ce n'est pas un chef-d'oeuvre digne de Steven Spielberg ou autre Martin Scorcese. Déjà, au vu de ce prémisse et de son acteur principal, on peut clairement s'attendre à une sorte de mélange de l'histoire de Le Prince et le Pauvre avec un bon vieux film de kung-fu comédie des années 90, genre dans lequel s'est majoritairement illustré ce bon vieux Jackie. Ben sans surprises, c'est clairement ce qu'on a.

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Ah bah si, il semblerait que ça en ait surpris certains... Smiley : lag14.png

Pour commencer, le film a un scénario malheureusement assez prévisible à de nombreux moments, notamment à cause de quelques longueurs, venant parfois au niveau des gags. Son plus gros point faible étant, à mon goût, l'idée de partage des sensations (exemple : quand un des frangins joue du piano, l'autre se mettra à remuer ces mains comme lui) que je trouve assez stupide et n'ayant aucun sens. Car que je sache, aucun jumeau ne possède ce genre de réactions entre eux (à moins que depuis le début, ils nous cachent ce super pouvoir ? Smiley : lag26.gif ), surtout que le film n'instaure rien pour expliquer cet état de fait. Cependant, le film sait malgré tout réussir à faire rire, ne se donnant pas vraiment de limites et allant parfois même vers le cartoon. Mention spéciale au passage avec le médecin, mettant le film légèrement en pause, mais dont la chute, que je ne vous spoilerai pas, est particulièrement hilarante tant elle est inattendue. Par contre, je préfère vous avertir par rapport au fait que le film a assez mal vieilli sur certains points, notamment par rapport au traitement des deux personnages féminins principaux (jouées respectivement par Maggie Cheung et Nina Li Chi).

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J'avais juste envie de poser cette image là, hors contexte, juste pour réveiller votre esprit tordu. Bande de pervers. Smiley : lag30.gif

Jackie Chan porte clairement le film, aidé par les deux rôles qu'il joue plus ou moins en même temps et cabotinant à fond pour notre plus grand plaisir. Du grand Jackie comme on a pu en voir dans Les Marins des Mers de Chine ou encore Police Story. Malheureusement, cela a pour effet de faire de l'ombre aux personnages secondaires, qui ne sont pas des plus développés, même s'ils ont au moins un jeu d'acteur des plus correct. J'en profite aussi pour dire que la VF n'est clairement pas parfaite (notamment au début du film), mais elle fait le café.

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Ah bah une chose est sûre, c'est que pour ce film, Jackie s'est coupé en deux !

...
Ok je sors.
Smiley : lag01.png

Je finirai par dire que si les scènes d'action sont pas des plus nombreuses, elles savent se faire attendre. Car elles sont impressionnantes à regarder. Mentions spéciales à celles du début du film, la première scène de ce genre avec Boomer et la scène d'action finale, des vrais bonbons pour les yeux. J'ajouterai également que j'applaudis l'équipe du film pour la réussite des effets spéciaux qu'ils ont dû utiliser pour faire en sorte qu'il y ait deux Jackie Chan à l'écran, quand les deux jumeaux sont à l'écran, ça rend extrêmement bien et on y croit !

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C'est typiquement le genre de scènes d'action qui vous donnera pas envie de voir rouge ! Smiley : lag28.png

Ainsi, je dirai donc pour finir que si ce n'est pas un film formidable, Twin Dragons reste malgré un film des plus divertissant (si on est pas trop regardant sur certaines pensées de l'époque), reflet de ces films d'action sympatoches des années 90. En bref, ça ne vaut pas un superbe Police Story, mais ça reste bien mieux qu'un abominable Le Jeune Tigre.

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A chaque visionnage de Le Jeune Tigre, un Jackie Chan a un balai dans l'cul. Si si, c'est prouvé scientifiquement ! Smiley : lag21.png

P.S. : J'avoue, j'ai fini par écrire cette première critique juste parce que le jeu de mot du début était trop tentant. Smiley : lag30.gif

Note Finale : 7/10 Smiley : lag33.gif

(Note de l'Alexio du Futur : À partir de là se trouve un ajout pour s'y retrouver dans toutes les critiques que j'ai et que je publierai ici. Notez que certaines d'entre elles peuvent partager le même message et donc un même lien.)

Résumé des Critiques :
#01 - Twin Dragons : 7/10 Smiley : lag33.gif
#02 - Jumanji Bienvenue dans la Jungle : 6/10 Smiley : lag11.png
#03 - RoboCop (1987) : 9/10 Smiley : lag28.png [♥]
#04 - Le Maître Chinois : 9/10 Smiley : lag28.png [♥]
#05 - Dragon Quest Your Story : 5/10 Smiley : lag21.png
#06 - RoboCop 2 : 3/10 Smiley : lag04.png
#07 - RoboCop 3 : 6/10 Smiley : lag11.png
#08 - Combats de Maître : 9/10 Smiley : lag28.png [♥]
#09 - Nicky Larson Private Eyes : 7/10 Smiley : lag33.gif
#10 - Qui veut la Peau de Roger Rabbit : 10/10 Smiley : lag27.gif [♥]
#11 - Little Big Soldier : 7,5/10 Smiley : lag33.gif
#12 - Shinjuku Incident Guerre des Gangs à Tokyo : 8/10 Smiley : lag18.png
#13 - L'Arme Fatale : 6/10 Smiley : lag11.png
#14 - Mickey Donald Dingo Les Trois Mousquetaires : 7/10 Smiley : lag33.gif
#15 - Sonic Le Film : 6/10 Smiley : lag11.png
#16 - L'Arme Fatale 2 : 8/10 Smiley : lag18.png
#17 - L'Arme Fatale 3 : 6/10 Smiley : lag11.png
#18 - L'Arme Fatale 4 : 5/10 Smiley : lag21.png
#19 - Snoopy et les Peanuts Le Film : 9/10 Smiley : lag28.png [♥]
#20 - Kung-Fu Yoga : 4/10 Smiley : lag14.png
#21 - The Myth : 5/10 Smiley : lag21.png
#22 - Invisible Man : 8/10 Smiley : lag18.png
#23 - Rush Hour : 3/10 Smiley : lag04.png
#24 - Whatever Happened to Mason Reese : 2/10 Smiley : lag29.gif
#25 - La Légende des Trois Caballeros : 7/10 Smiley : lag33.gif
#26 - Jackie Chan dans le Bronx : 8/10 Smiley : lag18.png [♥]
#27 - Rush Hour 2 : 4/10 Smiley : lag14.png
#28 - Kung-Fu Master : 5/10 Smiley : lag21.png
#29 - Myster Mask : 8/10 Smiley : lag18.png [♥]



Message édité 18 fois. Dernière édition par Alexio le 06/10/20 à 16:52.



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Message laissé le 11/02/20 à 23:16

Oyez, oyez ! Voici une seconde critique (même si ça a pas l'air d'intéresser grand monde, c'est pas grave, j'aime écrire Smiley : lag30.gif: ) :

Un Caillou dans la Jungle (de Donkey Kong) - Critique #2 : Jumanji Bienvenue dans la Jungle

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Chose amusante concernant ce film, c'est qu'il commence en 1996, année de naissance de votre fidèle serviteur et comme de nombreuses personnes étant né à ce moment-là, j'ai grandi avec l'adaptation du bouquin du même nom, Jumanji, un film culte avec le talentueux et hélas, regretté, Robin Williams, racontant les péripéties de 4 personnes se retrouvant confronté à un jeu de plateau maléfique (peut-être qu'un jour je reviendrai dessus plus en détail). J'ai également grandi avec le dessin animé racontant une aventure alternative à celle du film, mais pour lequel j'ai moins de souvenirs (si ce n'est le style du dessin animé, que j'ai toujours trouvé moche).

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Dire qu'on reverra plus cette bonne vieille bouille au cinéma... Smiley : lag29.gif

Je savais que Sony Pictures avait pour projet de faire une suite à ce film, mais je pensais que ça finirait comme les différentes tentatives de suites à Beetlejuice (pour ceux qui voient pas de quoi je parle, allez voir la très chouette vidéo de MrMeeea sur tout ce qui entoure le film), à savoir un projet qui finirai dans les limbes de l'abandon ou du "development hell", surtout que je voyais mal ce qu'on pourrait faire avec le film, qui se suffisait à lui-même (à part un spin-off montrant la fameuse jungle enfermée dans le jeu de plateau, ce qui avait déjà été fait par le dessin animé susmentionné plus haut). Ben le studio m'aura donné tort finalement, puisqu'on en a finalement eu deux, de suites (et même potentiellement une troisième, d'après ce que j'ai pu lire).

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Juste pour que vous puissiez faire des beaux rêves. Non non ne me remerciez pas, c'est cadeau. Smiley : lag30.gif

Et je vous avoue qu'à l'annonce de la première suite (donc le film que je vais critiquer), j'étais pas vraiment jouasse, car le film avait l'air de pas mal puer avec, entre autre : un réalisateur que je connaissais ni d'Eve ni d'Adam (à savoir Jake Kasdan), qui allait faire la suite d'un film qui aura mis beaucoup de temps à se faire dans le pur style Hollywoodien (ce qui a pu donner des trucs comme... Brrr, le Catwoman de Pitoff) et surtout, avec Dwane Johnson, aka The Rock, pour tête d'affiche. Alors, je n'ai rien contre ce dernier hein. J'ai même toujours eu une once de sympathie pour lui et à chaque fois qu'il s'investi dans un film, on voit bien qu'il se donne à fond. Mais faut dire ce qui est, quand il a le rôle principal, c'est souvent pour jouer dans des films bof, voir mauvais (Féé malgré lui, G.I. Joe Conspiration et Rampage Hors de Contrôle, je vous vois). Au final, c'est mon petit frère qui m'a donné l'occasion de voir ce film, en m'offrant son Blu-Ray comme cadeau de Noël. J'ai donc passé outre mes aprioris pour regarder ce film.

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"Bon sang de bois, mais dans quelles merdes je me suis fourré moi ?!" Smiley : lag26.gif

Commençons donc, comme la première fois, par lire le synopsis tiré de l'arrière de la boîte du Blu-Ray que je tiens entre mes mains : "Dans le tout nouveau film d'aventures Jumanji Bienvenue dans la Jungle, les stars Dwayne Johnson, Jack Black (Billy-Glenn Norris dans Mars Attacks !), Kevin Hart (CJ dans Scary Movie 3 et 4) et Karen Gillan (Nébula dans le Marvel Cinematic Universe) sont quatre amis propulsés dans l'univers aussi surprenant que dangereux d'un jeu vidéo comme aucun autre : Jumanji. Transformés en avatars, ils possèdent chacun des aptitudes particulières. S'ils échouent aux épreuves de la plus dangereuse aventure de leur vie, ils resteront à jamais prisonniers du jeu...". Bon je tiens juste à préciser un truc que fait mal le résumé, à savoir que les acteurs mentionnés jouent les avatars dans lesquels se retrouvent les amis susmentionnés plus tôt (et encore, "amis" ne serai pas le terme que j'aurai employé au vu des relations qu'on certains de ces personnages entre eux au début du film, mais là c'est chipoter).

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Allez, on va jouer à un petit jeu : Devinez qui a s'est retrouvé dans quel avatar ? Smiley : lag33.gif

Bon déjà je préfère vous le dire d'emblée : c'est un film qui ne vaut clairement pas le premier. Cependant, au lieu d'être un film moyen ou une purge comme je le pensais, bah il s'avère que c'est un film... Correct. Pas mauvais, pas excellent, juste correct.

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Alors oui je sais, cette affirmation peut surprendre. Smiley : lag21.png

En effet, ce dernier nous propos un scénario plutôt intéressant rempli de bonnes idées pas piquées des hannetons. L'idée de mettre des personnes dans la peau d'avatars leur étant totalement différents de ce qu'ils sont d'habitude n'est certes pas original, mais elle permet de créer des situations comiques des plus amusantes par moment, de même pour l'idée d'évolution du jeu qui est sacrément intéressante, tout en restant cohérent avec le premier film (car oui, dans cette suite, Jumanji passe d'un jeu de plateau à une console et à un jeu vidéo pour continuer d'attirer et de piéger de potentiels joueurs). Cependant, l'humour que je mentionnais plus tôt peut aussi être sacrément lourdingue par moment, notamment une scène "comique" inutile, longue et malaisante se concentrant sur l'entrejambe de trois des avatars. On aurait pu l'enlever que ça n'aurait rien changé, surtout qu'en plus, une blague du même genre a lieu plus tard, sauf qu'elle est plus courte et bien plus drôle. Je tiens aussi à dire que si j'ai effectivement trouvé la fin d'un des personnages assez touchante, cette dernière est malheureusement incohérente par rapport au premier film. C'est dommage pourtant, parce que l'idée est plutôt sympathique.

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Bah heureusement qu'ils vont se retrouver dans quelques instants dans le jeu, sinon ils auraient eu de sacrées crampes, à force de rester debout. Smiley : lag14.png

Passons aux personnages pour que je vous dise de suite le premier truc qui saute aux yeux en les voyant : ce sont des stéréotypes. Tous. Mais à l'inverse des films se contentant de les utiliser tel quel sans faire quoi que se soit d'intéressant avec, le film joue avec cet état de fait concernant les héros principaux en se focalisant sur eux pour s'en moquer (ce qui, comme dit plus haut, peut marcher ou inversement) et même pour les faire évoluer, si bien qu'ils finissent par en devenir attachant, malgré leur côté stéréotype. Bon par contre, le risque en faisant ça, c'est que les personnages peuvent malgré tout paraître gonflant avant que ça fonctionne et c'est hélas le cas pour deux d'entre eux. Si pour la première, ça ne dure heureusement pas longtemps, le second (un cliché de sportif bourrin pas très bon à l'école) par contre reste vraiment pénible pendant au moins une trentaine de minutes de film, si bien que je commençais à souhaiter qu'il subisse le même sort que ces comparses présents dans les films d'horreur. De plus, j'ajouterai également que se concentrer sur les héros principaux n'a pas aidé à développer les autres personnages pour qu'ils soient plus intéressant. Si c'est pas spécialement gênant en temps normal, cela devient problématique pour le méchant, qui est juste un méchant lambda n°9648 complètement plat.

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Bon il arrive quand le tueur psychopathe cliché pour s'occuper de son cas à lui ? Smiley : lag03.png

D'ailleurs, je décris mon avis sur les personnages du film depuis tout à l'heure, mais il serai peut-être tout aussi judicieux de mentionner les acteurs. Commençons donc par ceux jouant les rôles principaux, à savoir les avatars. Eh bien on peut dire que c'est le point fort du film, car ils cabotinent à fond (encore ?! Smiley : lag26.gif), s'en donnent à cœur joie et ça se ressent. Mention spéciale à Jack Black qui est parfait en jeune fille blonde superficielle dans la peau d'un cartographe bedonnant et barbu. Quant aux autres jeux d'acteur, que ce soit du côté des personnages secondaires et des personnages principaux quand ils sont dans la vie de tous les jours (donc pas dans les avatars), ils font le café sans pour autant se démarquer. Le seul pour qui le jeu d'acteur marche pas, c'est le méchant, qui en fait beaucoup trop des caisses. Ils ont dû se dire qu'à défaut de le rendre intéressant, ils allaient tenter de le rendre effrayant. Bah ça ne fonctionne pas, ça le rend plus ridicule, voir pathétique, qu'autre chose.

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Oh punaise, pitié, même en lui mettant un oeil différent de l'autre, ça ne le rendra pas plus menaçant. Je l'échangerai pour tout l'or du monde pour avoir Van Pelt le Chasseur à sa place. Smiley : lag01.png

Pour ce qui est des scènes d'action, je n'ai pas grand-chose à dire si ce n'est que ça fait mouche. Quant aux effets spéciaux, ayant regardé les différents bonus proposés dans le Blu-Ray, je peux vous dire que c'est on ne peut plus convaincant. Je n'y ai vu que du feu. J'irai même jusqu'à dire que c'est probablement le seul point où il fait mieux que le précédent film, dans lequel la plupart des effets spéciaux ont quand même sacrément mal vieilli (notamment les singes houlà là lààààà).

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Wouah, c'est quoi ce jeu sorti sur PS1 ? J'aimerai bien y jouer tiens. Smiley : lag27.gif

Enfin, j'aimerai revenir sur mes craintes à propos de ce film, car j'en avais deux grosses. À savoir, la présence d'un certain cynisme, voir même d'un mépris envers le milieu du jeu vidéo, comme cela est déjà arrivé trop de fois dans trop de film par le passé (et même encore aujourd'hui, que ce soit ou non dans des films), ainsi qu'une présence de grosses références bien grasses beaucoup trop nombreuses et forcées au premier film. Bah au final, le film m'aura surpris dans le bon sens du terme. On sent que les personnes qui ont été derrière le projet ont un énorme respect envers les jeux vidéo, ce qui se ressent par la présence de nombreux détails dans la chambre d'un des personnages (bon, qui peuvent bien sûr être de simples placements de produit), mais aussi via différents éléments présents dans le jeu qu'est devenu Jumanji. Ils en profitent même pour faire certaines critiques pertinentes envers certains points particulièrement problématiques dans ce milieu (ceux ayant joué un personnage féminin dans des RPGs ou des MMORPGs, vous verrez sûrement de quoi je parle). Quant aux références au premier film, il y en a effectivement, mais sans qu'elles donnent l'impression d'être en trop. La plupart d'entre elles sont vraiment en arrière-plan et les deux seules que le film mentionne, à savoir un hommage au personnage qu'incarnait Robin Williams ainsi que le nom du méchant principal, on s'attarde dessus pendant deux-trois secondes et ensuite on passe à autre chose. Aucun souci à ce niveau-là donc, malgré mes craintes !

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Règle n°1 de l'exploration de la jungle : Ne faites pas comme cette personne et mettez des vêtements pour vous couvrir au mieux, de sorte à éviter les piqûres de moustiques. Smiley : lag28.png

Ainsi, je dirai donc pour finir que malgré toutes mes inquiétudes, Jumanji Bienvenue dans la Jungle aura réussi a être on ne peut plus correct. C'est sûr que ce ne sera pas le genre de films que vous reverrez une dizaine de fois avec plaisir, comme le premier film, mais la fois où vous le verrez, ce sera un léger moment sympathique sans pour autant révolutionner votre vision du cinéma. En bref, c'est ce qu'on peut appeler pari réussi de peu. Espérons que les suites iront dans cette même direction, pour peut-être carrément finir par atteindre un niveau similaire à celui du premier film. Mais ça, seul l'avenir nous le dira.

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Alors The Rock, heureux ? Smiley : lag18.png

Note Finale : 6/10 Smiley : lag11.png



Message édité 1 fois. Dernière édition par Alexio le 12/06/20 à 19:25.



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Message laissé le 12/02/20 à 08:27

Ne t'inquiète pas, je trouve tes articles intéressants. La preuve: je regarde un film toutes les trois semaines et je les lis avec attention.

Pour le premier, je me souviens de l'avoir vu durant ma période Jackie Chan, mais j'ai du mal à m'en souvenir. Je crois que ça se finissait en cliffhanger avec une grenade, mais je n'en suis plus trop sûr.

Pour le second, je vais jouer à ton jeu de "qui devient qui".
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De gauche à droite. Le premier personnage de la première image devient le quatrième personnage de la seconde image. Le deuxième devient le premier. La troisième la deuxième. Pour finir, la quatrième devient le troisième.
(Punaise, on dirait une énigme).
Moi aussi, j'avais une image négative du film, mais si tu dis qu'il est plutôt correct, j'irai jeter un coup d'oeil dès que je le peux.



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Message laissé le 24/02/20 à 18:40



Citation :

Mr. Paradox a écrit :
Ne t'inquiète pas, je trouve tes articles intéressants. La preuve: je regarde un film toutes les trois semaines et je les lis avec attention.

Pour le premier, je me souviens de l'avoir vu durant ma période Jackie Chan, mais j'ai du mal à m'en souvenir. Je crois que ça se finissait en cliffhanger avec une grenade, mais je n'en suis plus trop sûr.

Pour le second, je vais jouer à ton jeu de "qui devient qui".
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De gauche à droite. Le premier personnage de la première image devient le quatrième personnage de la seconde image. Le deuxième devient le premier. La troisième la deuxième. Pour finir, la quatrième devient le troisième.
(Punaise, on dirait une énigme).
Moi aussi, j'avais une image négative du film, mais si tu dis qu'il est plutôt correct, j'irai jeter un coup d'oeil dès que je le peux.




Tout d'abord, merci pour ton commentaire et désolé d'avoir répondu aussi tard (j'essaye d'éviter le double poste le plus souvent possible, donc je voulais te répondre qu'à partir du moment où j'aurai une autre critique à partager). Après, je disais ça pour plaisanter à la base, même si y'a une part de vérité là-dedans (ça m'embête pas qu'on lise pas ce que j'écris, puisque j'aime surtout réaliser des trucs et écrire en fait parti).

Alors non pas du tout. Ca se termine pas vraiment là-dessus, mais plutôt sur un mariage en fait. Donc pas vraiment la même ambiance. Smiley : lag30.gif

Bien deviné ma fois ! Deviné du premier coup. Soit tu es très fort, soit tu as triché en faisant appel à notre ami Google, soit tu fais croire le contraire, mais tu as déjà vu le film. Reste à savoir laquelle des trois est le cas en question... Smiley : lag33.gif
Après oui, je pense qu'il vaut largement au moins un coup d'œil. On est bien loin de l'horreur à laquelle je m'attendais.

Mais donc, du coup, si je poste ça, ça veut dire que je viens avec une nouvelle critique. Mais pas n'importe laquelle...

RoboCulte - Critique #3 : RoboCop (1987)
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ROBOCOP. 50% Homme, 50% Machine, 100% Flic. Un film considéré comme cultissime, deux suites considérées comme en-deçà du premier, un héros adulé par les gosses des années 80 alors qu'il venait à la base d'un film ultra violent, des produits dérivés de plus ou moins bonne facture et un reboot que tout l'monde a décidé de détester. Je dis ça comme si c'était une évidence et pourtant, jusqu'à présent, je n'avais jamais touché à un seul truc lié de près ou de loin à cette licence, malgré son statut important dans la pop culture.

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Non, ceci n'est pas une boîte de conserve... Smiley : lag21.png

C'est également un film important puisque c'est le premier film Américain (mais pas le premier film tout court) réalisé par Paul Verhoeven (qui est aussi à l'origine de Starship Troopers et Total Recall), un gars qui est loin d'être une petite pointure dans le milieu du cinéma, ça c'est sûr. Pourtant, là aussi, je n'avais jamais vu ce qu'il avait produit jusqu'à présent. De même pour les acteurs d'ailleurs, mais eux, j'y reviendrai plus tard. Bref, dans ces conditions et m'étant acheté le coffret Blu-Ray contenant la trilogie originale qu'il a engendré, c'était l'occasion pour moi de rattraper ces deux lacunes.

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Ni Terminator... Smiley : lag04.png

Eh ben. Cette remise en contexte était drastiquement courte comparée à ma précédente critique. Ça... Change on va dire ha ha. Ce qui change moins par contre, c'est de commencer à nouveau la critique par lire le synopsis tiré de l'arrière de la boîte que je tiens, là encore, entre mes mains : "Fin du 20e siècle. Bienvenue à Détroit, ville du cauchemar, devenue totalement incontrôlable. Les criminels mettent la ville à feu et à sang. Les dirigeants sont corrompus et la police officiellement incapable d'enrayer la montée de la violence. Il reste une dernière chance : RoboCop, flic mi-homme mi-robot créé à partir du corps d'Alex Murphy (tous deux joués par Peter Miller, qui a également incarné l'Amiral Marcus dans Star Trek Intro Darkness) policier mort en service. Indestructible et puissament armé, RoboCop nettoie la ville de Détroit avec une efficacité redoutable. Mais si ce flic a l'apparence d'une machine, il n'en possède pas moins l'âme d'un homme, hanté par son passé et décidé à se venger".

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Voyons, c'est évident. Il s'agit de C-3PO ! Smiley : lag26.gif

Déjà, ce film fait clairement parti de ceux dont le scénario semble pas voler haut à première vue, mais qui, en réalité, se veulent extrêmement intelligent via différents sens de relectures. Ainsi, Paul Verhoeven a réussi avec ce film à nous pondre de nombreuses critiques bien senties sur différents sujets. Que ce soit sur les États-Unis via son regard d'étranger (avec par exemple, les médias à grand spectacle dans lesquels les présentateurs sourient en discutant de catastrophes horribles, le système hospitalier Américain où la sécurité sociale n'est pas accessible à tous ou encore la possession d'armes à feu qui n'est pas assez encadré), du cinéma Hollywoodien (notamment par rapport à certaines personnes produisant des œuvres uniquement dans un but commercial sans envisager le côté artistique pendant une seconde), de ces grosses sociétés puissantes voulant posséder tout (comme Monsanto, Disney ou encore le Groupe Bolloré) ou encore de la banalisation de la violence au point que ça ne nous fasse plus rien (encore une fois, le cas des médias et des présentateurs susmentionnés plus haut sont entièrement parlants concernant cet état de fait), voire carrément que ça nous amuse (ce que l'on peut voir dans la fameuse scène où le pauvre Murphy se fait massacrer par Clarence J. Boddicker [joué par Kurtwood Smith, connu également pour avoir interprété Vernon Masters dans Agent Carter] et ces hommes de main, qui est choquante pour la violence qui s'en dégage, mais qui est surtout effrayante quand on voit comment les bourreaux prennent du plaisir à faire et voir le policier se transformer en steak tartare), le tout accompagné de l'interrogation sur le transhumanisme et sur ces dérives. Le plus fort étant que ces sens de lectures sont tellement bien travaillés qu'ils permettent au film d'être encore moderne sur ces questions et problématiques aujourd'hui et d'être même prémonitoire par moment.

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"Et maintenant, quelques images de notre brave président Macron -" Ouais nan, on va éviter les critiques politiques hein. Smiley : lag01.png

J'en profite également pour applaudir le film concernant l'écriture de ces personnages, qui est tout aussi intelligent et sur lesquels je n'aurai pas grand-chose à dire, si ce n'est que je le féliciterai pour le personnage de l'officier Anne Lewis (jouée par Nancy Allen, pour laquelle je ne connais hélas aucun film dans lequel elle aurai pu jouer) qui est probablement un des meilleurs personnages féminins d'un film des années 80 que j'ai pu voir, aux côtés d'Ellen Ripley. Personnage qui prouve que non seulement des femmes badass et compétentes dans la fiction, ça existe, mais qu'elles peuvent aussi très bien participer à une aventure sans forcément tomber amoureuse du héros ou sans forcément finir en couple avec un autre personnage masculin.

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Aaaaah... Anne, Anne, Anne. Si je le pouvais, je t'embrasserai tant tu es la femme parfaite. Que tu ais ou non un chewing-gum en bouche. Smiley : lag27.gif

Les acteurs sont eux aussi parfaits dans leur rôle respectif. Que ce soit Peter Weller, Nancy Allen ou tout autre acteur que je me refuse de citer pour ne pas vous gâcher la surprise de leur présence. Je tiens tout de même à faire une mention spéciale pour Kurtwood Smith, qui se lâche dans son rôle de méchant sadique à la fois tueur de flic psychopathe et dragueur sans retenu lâchant des punchlines digne d'un héros badass typique d'un bon vieux film d'action (tiens tiens, une autre potentielle critique peut-être ?).

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Je suis sûr que ce type est quelqu'un de particulièrement sympathique.Smiley : lag18.png

Je n'ai également rien à redire sur la mise-en-scène du film, ainsi que sur sa musique, qui sont tous les deux parfaits. On en est à un point où son thème principal est devenu une des musiques les plus cultes du cinéma. Pour le coup, Monsieur Basil Poledouris, où que vous soyez, sachez que vous pouvez être fier de vous. Votre talent nous manquera.

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Ca c'est une belle amitié qui se créé sous nos yeux. Smiley : lag30.gif

Je reste aussi admiratif devant les effets spéciaux, qui sont excellents. Que ce soit les blessures, les explosions (qu'elles soient de sang ou de feu) ou le costume de RoboCop, on y croirait presque. Le seul défaut parmi toute cette réussite vient de ceux utilisés pour donner vie aux ED-209, qui ont malgré tout pris un coup de vieux. Car étant animés en stop motion, on remarque assez facilement qu'ils se déplacent... Bizarrement, comparés aux acteurs.

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"... Y'a un truc derrière moi, c'est ça ? Smiley : lag14.png

Je terminerai enfin sur un petit message pour dire que la VF du film est également excellente (n'en déplaise à Durendal surtout pour le message qu'il mentionne et qui fonctionne tout aussi bien en VF, mais bon là je digresse), mais elle n'est pas parfaite, car on peut lui reprocher la suppression d'insultes bel et bien présentes en VO, pour être remplacées par des trucs plus "gentillets" (on a par exemple un bon gros "Fuck you !" des familles remplacé par un "Va te faire huiler !" des plus fendards).

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AMERICA, FUCK YEAH ! Smiley : lag03.png

Ainsi, je dirai donc pour finir que RoboCop mérite amplement son titre de film culte et que cela ne vient pas de nul part. Je ne peux cela dit pas dire en mon âme et conscience qu'il est parfait, car il a malgré deux défauts que j'ai mentionnés plus haut, mais ça reste bien minime comparé à la générosité dont a fait preuve Verhoeven en nous pondant cette grandiose pépite. En bref, c'est un de ces films à voir absolument si vous ne l'avez pas encore vu et à revoir si c'est déjà le cas, tant c'est un plaisir à regarder. Reste désormais à voir si les suites seront du même niveau ou si elles saliront la dite-pépite...

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Hmmm... Nan. Je pense que lui, suite ou pas, on le reverra pas. Smiley : lag08.png

Note Finale : 9/10 (Mention Coup de Cœur) Smiley : lag28.png



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Message laissé le 25/02/20 à 14:39

WOW. Une nouvelle critique ? Déjà ?! Aussi rapidement ?!!! Eh ben. C'était rapide. Ça change de d'habitude quand même. Smiley : lag26.gif
Bon bah du coup... Passons à la dite-critique voulez-vous ?

C'est Jackie qui boit et les méchants qui trinquent - Critique # 4 : Le Maître Chinois
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Pour cette critique, nous retournons dans le monde merveilleux des films orientaux avec Jackie Chan grâce au film Le Maître Chinois (également connu sous le titre de Drunken Master). Ce film est important dans la carrière de l'acteur, car c'est celui-ci (avec Le Chinois se déchaîne, aussi connu sous le nom de Snake in the Eagle's Shadow) qui révélera son véritable talent aux yeux du public, en plus de lui permettre de commencer à échapper à la tyrannie de son producteur de l'époque, Lo Wei (qui certes, à permis de révéler Bruce Lee au monde entier et qui a également permis à Jackie Chan d'avoir ces premiers rôles importants au cinéma, mais qui s'est également révélé être un producteur médiocre lorsqu'il a lancé sa propre boîte de production, où il a forcé ce dernier à jouer dans des films plus qu'oubliables). Réalisé par Yuen Woo-Ping (réalisateur important à Hong-Kong qui s'est également occupé des chorégraphies de la trilogie Matrix et de la duologie Kill Bill).

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Avec un gusse pareil, on peut être sûr d'avoir des combats dantesques ! Smiley : lag26.gif

On va donc voir si ce film tient effectivement la route et s'il s'avère être d'un tout autre niveau et cela, grâce à la copie fournie par Netflix. En effet, il fait malheureusement parti des trop nombreux films mettant en scène l'acteur qui n'ont pas été réédités en Blu-Ray et donc, avec une bonne qualité d'image. La dernière version physique existante étant un DVD sorti dans les années 2000 et qui n'est plus imprimé, nous forçant donc à devoir aller en acheter chez des particuliers (ça on y reviendra).

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"Comment ça notre film n'est plus proposé dans une version physique correcte ?"Smiley : lag21.png

Malgré tout, ça ne va pas m'empêcher de continuer mes habitudes et donc de lire synopsis tiré donc, cette fois, non pas de l'arrière de la boîte, mais que l'on peut lire dans la fiche de présentation du film sur la plate-forme dédiée : "Un père exaspéré charge un maître de kung-fu sadique et alcoolique d'enseigner la discipline à son fils turbulent".

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Un résumé tellement court qu'on a même pas le temps de se poser pour boire du thé... Quel que soit la manière.Smiley : lag30.gif

Là, on a affaire à un classique, ayant instauré un genre. Comme je l'ai dit plus tôt, Le Maître Chinois est l'un des deux instaurateurs du genre de la kung-fu comédie. Ce qui ressent bien dans ce film. Car, le scénario se veut très simple, allant à peut-être trop à l'essentiel (bien que cela ne m'a personnellement pas dérangé, je pense que ça ne sera pas aussi réceptif pour certains), mais restant malgré tout efficace, tout comme l'humour sur lequel le film repose pas mal et sur lequel il s'en sort plutôt bien. Même si c'est certaines fois, ça casse plus que ça passe.

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Beaucoup d'entraînement impliquant des liquides à c'que j'vois. Smiley : lag11.png

Les différents personnages sont plutôt simples, mais sont soit attachants quand ils ont un bon fond, soit détestables quand ils sont des odieuses ordures, ce qui fait que malheureusement, je n'aurai pas grand-chose à développer. Tout comme les acteurs d'ailleurs, qui s'en sortent très bien. À deux exceptions près pour les précisions, car j'ajouterai d'une part qu'on sent que Jackie s'éclate bien plus dans ce film que dans, par exemple, je ne sais pas moi, un certain Le Jeune Tigre (je vous jure, le jour où je reviendrai sur ce film et que j'en ferai une critique, il va en prendre pour son grade celui-là) où il se faisait chier comme un rat mort en faisant tout l'temps la gueule la plupart du temps. Mais le meilleur point concernant cette partie, c'est sans aucun doute le personnage de Soo Hua Xi, interprété par Yuen Siu-tien, acteur qui nous a malheureusement quitté il y a de nombreuses années, mais qui restera à jamais iconique à l'écran grâce à ce rôle où IL SE LÂCHE LE BOUGRE. Il est juste parfait en tant que Maître Ivrogne. Tellement parfait qu'il va renouveler à tout jamais le cliché du vieux maître sérieux et sage, au point de littéralement inspirer d'autres maîtres d'arts martiaux tout autant iconiques (on y reviendra). Même la VF est des plus correctes (bon cela dit, il se peut que la version trouvable sur Netflix soit de meilleure qualité que d'autres versions trouvables en physique, car j'ai cru comprendre qu'il a été censuré en VF, mais ça ne semble pas être le cas ici, car la durée du film en VO est le même qu'en VF [hésitez pas à me dire si c'est effectivement le cas où si je me trompe]).

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Effectivement, l'alcool est dangereux pour la santé... Celle des autres. Smiley : lag30.gif

Je finirai par dire qu'à l'inverse de Twin Dragons, ce film propose un très grand nombre de combats à l'écran ayant absolument tous des superbes chorégraphies. Je pense clairement que mes simples mots ne suffiront pas à décrire suffisamment bien ces bastons tant ils sont incroyables, mais je vais essayer en disant qu'ils ont tout simplement révolutionnés la manière de se battre au cinéma, utilisant différents objets du quotidien, dont le célèbre banc, un grand classique de la filmographie de Jackie et encore plus via la représentation des techniques de combat de l'homme ivre, tellement culte qu'elle marquera à jamais le monde des œuvres asiatiques. Au point d'inspirer entre autre, un certain Akira Toriyama, pour le personnage de Jackie Choun (un énorme hommage à Jackie Chan, mais aussi au dit-film).

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Le respect Maître/Élève semble bien existant ici. Smiley : lag08.png

Ainsi, je dirai donc pour finir que ce film est un grand film culte asiatique, mais avec un défaut qui pourra probablement en rebuter certains. Le Maître Chinois est totalement un film à ne louper sans aucun prétexte. Surtout que vous avez aucune excuse, vu qu'il est, pour rappel, disponible sur Netflix, alors profitez-en ! En bref, c'est un film qui devrai avoir une version physique digne de cet incroyable nom, au même titre que le premier RoboCop !

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Une bien belle conclusion que voilà. Pour fêter ça, santé ! Smiley : lag18.png

P.S. : J'en profite donc pour pousser un gros coup de gueule. Je ne sais pas qui possède les droits pour se permettre cela, mais RESSORTEZ PLUS DE DES FILMS DE JACKIE CHAN EN BLU-RAY. À l'heure actuelle, seul sept films hongkongais et la trilogie des Rush Hour sont sortis sous ce format, si on ne compte pas ces films les plus récents (source : Jackie Chan France ). C'est une honte que la plupart de ces films, notamment une grande partie de ces œuvres cultes et importantes dans le cinéma hongkongais, n'aient pas encore eu droit ce traitement et ne soit désormais disponible qu'en DVD sous un format dépassé. Et ça c'est sans parler des films n'ayant même pas eu de ressorties depuis la VHS, voir même aucune, ou encore des cas de Combats de Maître (ou Drunken Master 2), Police Story 3 Supercop et Who am I, qui ont été géré par des incompétents. Alors bougez-vous avant que ces films finissent par être totalement perdus ou intraitables merde !

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Jackie Chan après avoir appris de la bouche du distributeur français que ce film n'est plus distribué en France. Smiley : lag03.png

Note Finale : 9/10 (Mention Coup de Cœur) Smiley : lag28.png



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Message laissé le 01/03/20 à 19:20

On arrive donc déjà à ma cinquième critique ! Traitant cette fois-ci d'une adaptation de jeu vidéo. Bonne ou mauvaise ? C'est ce qu'on va voir.

Une Adaptation égale au Chiffre du Jeu - Critique #5 : Dragon Quest your Story

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Première critique sur un film récent de la même année ! Wouh !

Dans le domaine des RPGs Japonais, il existe deux camps importants : Ceux qui préfèrent les Final Fantasy et ceux qui préfèrent les Dragon Quest. Eh bien à titre purement personnel, votre fidèle serviteur préfère la seconde série (faut dire, avoir joué à aucun Final Fantasy, ça « aide », sans mentionner le trait d'Akira Toriyama ou l'excellence des quelques opus auxquels j'ai joué). Du coup, forcément, quand un film Dragon Quest Japonais, réalisé avec de l'animation 3D, fut annoncé, j'ai été bien sûr intrigué, mais aussi impatient de le voir. Notamment car il adaptait un des opus de la série auquel je n'avais pas encore joué, à savoir Dragon Quest 5 La Fiancée Céleste, mais aussi parce que les adaptations de jeux vidéo proposés en films d'animation sont, je pense, majoritairement plus qualitatives que celles en films lives.

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Me regarde pas comme ça. Ton remake sur DS coûte un bras maintenant, c'est pas ma faute ! Smiley : lag03.png

Avant, tout il faut savoir que le film a été réalisé par Takashi Yamazaki. Réalisateur japonais que je connaissais auparavant pas du tout, mais dont j'ai découvert, en faisant des recherches, que c'est aussi le réalisateur du futur film Lupin 3 The First, qui s'annonce particulièrement magnifique. Ce qui s'avère également rassurant, puisque que ça colle avec le style que prend ce Dragon Quest Your Story. C'est pourquoi lorsque le film fut enfin disponible en VF, je lui ai donné sa chance.

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"Dis voir, cette épée, c'est pour compenser quelqu..." "Ta gueule." Smiley : lag30.gif

Bien évidemment, le film étant distribué uniquement (en tout cas, pour l'instant) chez Netflix de par chez nous, je ne pourrai pas lire le résumé à l'arrière de la boîte d'un quelconque Blu-ray, ce qui fait que je vais me contenter de celui proposé par la plate-forme : "En digne fils de son père, Luca décide d'aller sauver sa mère des griffes d'Erebos le Fou, mais il lui faut d'abord trouver l'élu capable de brandir l'épée zénithienne".

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"Est-ce que ça veut dire que Neo sera dans ce film" ? Smiley : lag26.gif

Commençons donc par le scénario et... Disons que je pense qu'il pourrait fonctionner. Y'a pas mal d'idées et de tournures intéressantes mais... Je trouve qu'elles ne sont pas assez exploitées, ce qui vient du rythme beaucoup trop expédié du film (venant probablement du fait qu'on adapte une histoire, durant, à ce qu'il paraît au moins six heures, dans un film durant une heure avec trois quarts d'heure supplémentaire), ce qui fait qu'on passe d'un événement à l'autre sans qu'on est le temps de souffler, avec quelques trop rares fois où on se pose. A mon humble avis, il aurait été préférable d'en faire une trilogie, avec un premier volet se concentrant sur la jeunesse du héros, un second opus se focalisant sur son "adolescence" (je mets ça entre de gros guillemets car je doute qu'il le soit effectivement durant cette partie) et un troisième volet sur sa vie d'adulte. Cela aurai permis de mieux développer certains aspects du long-métrage sans pour autant dénaturer un certain aspect lié à sa fin, qu'on aurait pu tout autant conservé, en apportant quelques autres indices à son sujet.

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Vous voyez ? C'est pas si mal de prendre son temps par moment. Smiley : lag11.png

Un autre problème (toujours lié au scénario et plus léger cette fois) que l'on peut soulever, c'est son introduction, reprenant des extraits du jeu original, qui est une très bonne idée sur le papier et un chouette hommage, mais qui est difficilement compréhensible, surtout si on ne comprend pas le Japonais. Car le jeu original n'étant sorti qu'au Japon, il a fallu mettre des sous-titres pour traduire cela. Sous-titres qui sont par contre difficilement lisible (et accouplé à la vitesse ou ça défile, ça n'aide pas). Enfin, on a aussi une grosse incohérence liée à un des sorts magiques du film : la téléportation. En effet, à un certain moment du film, on a des personnages qui se téléportent pour aller d'un endroit à un autre, dont deux membres faisant parti du groupe de héros. Hors, l'introduction de ce pouvoir pose problème, car dans ce cas, pourquoi ils auraient dû mal à rejoindre le repère du méchant alors qu'ils peuvent se téléporter ? Alors, ayant joué à des opus de la série, je sais pourquoi. C'est parce que ce sort ne fonctionne que pour se rendre dans des lieux paisibles (comme un village par exemple) qui ont déjà été visités au moins une fois. Hors dans le film, cela n'est absolument pas expliqué, ce qui créé une énorme incohérence dans l'histoire qui nous est raconté.

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Oui, bon c'est vrai que si t'as pas de bras, c'est sûr que tu peux difficilement lancer des sorts... Smiley : lag01.png

Cela dit, à part ce dernier problème et cette intro, le reste du film arrive à être un chouette hommage à la série qu'il adapte, sans que ce soit intrusif (excepté les défauts cités précédemment). Que ce soit via la présence de divers monstres connus de la série, l'utilisation d'objets et de sorts ou encore par l'aspect de sa fin, que j'ai pu mentionner plus tôt. J'ajoute que l'humour proposé par le scénario du film est on ne peut plus correct, mais surtout, que le fameux aspect de fin que j'évoque depuis tout à l'heure est très, très bien trouvé et que c'est probablement ce qui va définir votre avis sur film. Aspect qui pour ma part, le sauve. Je ne vais pas en dire plus car je ne veux en aucun cas vous le spoiler et que je ne vois pas comment faire cela, mais disons que je pense que le film vaut malgré tout le coup d'œil juste pour ça.

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Tiens, j'ignorai que le film était aussi pro-SPA.Smiley : lag21.png

Trois paragraphes sur le scénario plus tard, passons donc (enfin) aux personnages ! Et mis à part le méchant, Erebos, qui est le genre d'ordure de fiction qui aime tellement être une ordure pour être une ordure qu'il en devient fun (ce qui est aidé par la magnifique interprétation de Féodor Atkine), bah... Le reste n'est pas vraiment des plus intéressants, car ils sont trop peu développés, ce qui est dû au scénario qui est vraiment trop rushé. On arrive malgré tout à s'attacher à quelques personnages via l'humour, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver que y'en a dans le lot qui sont sous, voir mal exploités. Que ce soit Rodrigo Briscoletti, Bjorn, Kon, Slon (ces deux-là sont présentés comme les deux bras droits du méchant et ils font réellement figurations dans ce film, malgré leur rôle), Henry et surtout Nera Briscoletti.

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Oh yeaaaaah... Ça va faire mal. Smiley : lag28.png

Cela dit, le reste s'en sort bien mieux. On a tout d'abord le droit à une très bonne animation qui est, je trouve, magnifique. J'ai vu que certaines personnes se plaignait de l'absence du style de Toriyama, mais personnellement, je ne vois pas le problème. La plupart des designs sont repris tels quels, d'autres ayant le droit à des modifications ou des ajouts ne faisant pas tâches et surtout, même si on s'en éloigne, j'ai toujours l'impression que le film garde un léger ton... Toriyamesque ? C'est difficile à expliquer. Ajouter à ça que les combats sont excellents, faisant honneur à cette animation et on obtient un film qui s'avère être un vrai bonbon pour les yeux.

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Mon Dieu mais qu'est-ce que c'est bôôôôô... Smiley : lag27.gif

Pour ce qui est des oreilles, elles en profiteront bien aussi, puisqu'on a le droit à des musiques magistrales, reprenant des thèmes bien connus de la série sur lesquelles je n'ai rien à redire. De même pour sa VF qui est des plus correctes (mention spéciale pour Monsieur Atkine comme évoqué plus tôt), la seule exception étant pour un des personnages du film, que je ne peux pas évoquer pour des raisons évidentes de spoil.

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Oui, je sais, les robots et le son, ça n'a rien à voir, mais comme j'aime les robots. Je voulais mettre cette image. Voilà. Smiley : lag08.png

Ainsi, je dirai donc pour finir que si ce Dragon Quest Your Story est effectivement bien meilleur que la plupart des adaptations lives qu'on a dû se coltiner, il reste malgré tout très perfectible et a de nombreux défauts qui hélas, le plombe, malgré certaines qualités qui sont, à mon goût, indéniables. Cela dit, si je trouve le film moyen sans plus, il arrive malgré tout à me donner envie de découvrir le jeu original qu'il adapte et ça, je pense que c'est la plus grande victoire qu'il pouvait nous offrir, quel que soit sa qualité. Cela dit, je pense que je le recommanderai quand même, tout simplement parce qu'on sent que ce film est, malgré tout, pétri de bonnes intentions et surtout, je pense qu'il vaut le coup d'œil juste pour le fameux aspect de fin. Et pis bon, c'est sur Netflix, donc vous ne risquez rien à tenter l'coup je pense.

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"Bon bah... On a qu'à dire que ça passe hein ?" Smiley : lag04.png

Note Finale : 5/10 Smiley : lag21.png



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Message laissé le 12/03/20 à 19:57

Bon. Je constate que les images que j'ai utilisé dans ma précédente critique ont été à moitié massacrées. Ça fait plaisir. Smiley : lag03.png

Bon, on va pas s'attarder là-dessus hein, après tout on est pas là pour s'énerver hein. Je suis là pour vous partager mes critiques des films que je visionne non ?

Bon c'est quoi le film que je critique aujour...

...

Oh misère.Smiley : lag01.png

RoboCrade - Critique #6 : RoboCop 2

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Après le succès-surprise de RoboCop premier du nom (parce que croyez-le ou non, mais au départ, beaucoup de personnes ne croyaient pas au succès du film), une suite fut bien évidemment mise en chantier. Mais très vite, Edward Neumeier (également scénariste de Starship Troopers) et Michael Miner, les scénaristes du premier volet quittèrent le navire suite à une grève massive lancée par la profession. Quant à Paul Verhoeven, il ne rempila pas, tout simplement car il n'aimait (et n'aime toujours) pas faire des suites. Qu'à cela ne tienne, on fait appel à Irvin Keshner (réalisateur de Star Wars 5 L'Empire Contre-Attaque) pour le poste de réalisateur et surtout, pour le poste de scénariste, à... Urg... Frank Miller.

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"Hm ? Qui donc ? Smiley : lag14.png

Alors pour ceux qui ne connaîtrai pas ce fantastique personnage, permettez-moi de le présenter. Frank Miller est un scénariste de comics ayant également travaillé dans le milieu du cinéma qui a révolutionné le genre du comics via quelques œuvres de sa confection il y a un bon nombre d'années de cela : Sin City, du Daredevil, The Dark Knight Returns... Ce qui lui permet donc d'être protégé de tout type de critiques contre lui et tout ce qu'il a produit après. Pour vous faire un bref résumé de ce que je lui reproche, il ne sait plus écrire un scénar sans qu'au moins un personnage féminin soit une prostituée (au sens propre comme au sens figuré) et sans un tas de répétitions inutiles, il a écrit All-Star Batman & Robin (dans lequel Batman kidnappe Robin, le torture en lui faisant bouffer un rat et où on a un plan fessier de Vicky Vale qu'il a lui-même demandé), Tales to Offend (dans lequel il a créé Lance Blastoff, héros d'une série de comics dans lequel c'est une énorme enflure qui n'est jamais puni pour ces actions [du genre, laisser une femme se faire bouffer par un dinosaure après s'être « amusé » avec elle pour plus l'avoir dans ces pattes]) et Terreur Sainte, le comic qui a bel et bien prouvé qu'avec les années, Frank Miller est bel et bien devenu un gros raciste et un gros facho de premier ordre. Et je ne vais pas aborder certains des films qu'il a réalisés, à savoir The Spirit et Sin City J'ai tué pour elle, car d'une part, ce serai tirer sur l'ambulance et d'autre part, je les ai pas vu, ce qui serai donc assez injuste de ma part. Tout ce que je sais de ces films, c'est que des amis de confiance m'en ont fortement déconseillé le visionnage. Bref, tout ça pour dire que personnellement, je n'aime clairement pas le bonhomme et que je n'étais pas spécialement jouasse quand j'ai appris que c'était le scénariste de RoboCop 2 et RoboCop 3. Alors certains voudront sûrement me dire que la vision originale du script écrit par Miller a été grandement modifié et qu'elle ne respecte pas, voir massacre sa version d'origine… Alors certes, cela pourrai effectivement être ça, mais en faisant quelques recherches sur le sujet, je suis tombé sur des articles qui ont l'air d'insinuer le contraire. Donc pour ma part, je vais considérer ce scénario comme étant de Monsieur Frank, avec de potentielles modifications apportées par un certain Walon Green (totalement inconnu au bataillon me concernant).

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"Alors comme ça, c'est toi le tâcheron qui a écrit toutes ces conneries ?"Smiley : lag03.png

Mais avant de passer (ENFIN) à la critique, ne changeons pas nos habitudes et lisons donc le synopsis tiré de l'arrière de la boîte du Blu Ray que je tiens, là encore, entre mes mains : « Detroit sombre de plus en plus vers le chaos et la confusion. Alors que la police se met en grève, une nouvelle drogue déferle sur la ville et provoque une vague de violence sans précédent. Un seul flic semble capable d'enrayer le processus : RoboCop (à nouveau excellent joué par Peter Weller). Mais dans l'ombre, un autre cyborg se prépare à mettre en pratique son unique directive : éliminer le justicier de métal ».

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"Allez Mémé, faut se presser sur le passage piéton, j'ai pas toute la journée moi." Smiley : lag21.png

Bon, vu que c'est au niveau du scénario qu'il y a le plus de problème, je vais commencer par ça et autant vous le dire de suite : on a affaire à une de ces suites qui n'a vraiment pas compris le premier opus. Déjà, il est beaucoup trop violent pour rien, au point d'en être dégueu par moment. Alors certes, le premier RoboCop était violent lui aussi, mais d'une part, ça restait regardable et d'autre part, toute la violence du film avait un propos et une utilité scénaristique, ça n'était jamais violent pour être violent (sauf pour une certaine scène), alors que dans RoboCop 2, vas-y que j'te montre l'opération où on enlève un cerveau pour mettre en route le nouveau robot ! On a également la présence des publicités et des journaux télévisés qui sont... Inutiles la plupart du temps, car adieu les différentes critiques qu'on avait dans le premier film. Désormais, les journaux sont juste là pour servir de transitions et les pubs sont là parce qu'il y en avait dans le premier. En plus, ils sont mal positionnés par rapport au déroulement du film car dans le premier film, ils étaient également là pour séparer chacun de ces actes, ce qui n'est pas le cas ici. On a aussi le cas de RoboCop qui cherche à savoir s'il est humain ou mécanique... Alors qu'on avait clairement montré qu'il le savait déjà à la fin du premier film. C'était tout le truc du personnage, le fait qu'il redevenait humain petit à petit et là, cette suite jette tout ça à la poubelle pour revenir au point de départ. Ce n'est d'ailleurs pas le seul truc qu'elle jette à la poubelle le concernant, puisqu'elle insinue que contre des armes massivement destructibles, RoboCop serai indestructible. Dois-je rappeler dans quel état il était à la fin du second acte du film précédent ? Et que dire du Patron de l'OCP (que je n'avais pas mentionné dans ma critique du premier film car je ne voyais pas trop quoi dire sur lui et qui est joué par le regretté Dan O'Herlihy, acteur ayant également interprété Conal Cochran dans Halloween 3 Le Sang du Sorcier et Grig dans Starfighter) qui se comporte comme le cliché de l'ordure dirigeant une méga-corporation alors qu'il n'avait pas l'air du tout ainsi jusqu'à présent. En bref, ce film est, en tant que suite, un énorme échec et même si on prend ce film non pas en tant que suite, mais en tant que film à part entière, certains de ces problèmes l'affecteront quand même.

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"Vous avez le droit... De regarder le premier film pour constater vos erreur." Smiley : lag28.png

Et dites-vous que même après tout ce que je viens de dire, je n'en ai pas fini avec le scénar. Ce dernier propose malgré tous plusieurs idées qui peuvent être intéressantes sur le papier... Le problème étant qu'elles sont toutes mal ou sous-exploitées. Par exemple, ce film réintroduit le personnage d'Ellen Murphy (jouée par Angie Bolling qui m'est totalement inconnu) et... Elle n'apporte rien au récit, si ce n'est de transformer RoboCop, robot flic honnête et sans reproche... En stalker. On a aussi un passage ou RoboCop se fait reprogrammer par un des méchants du film, à savoir la Doctoresse Juliette Faxx et ce passage sert finalement qu'à faire un passage se voulant « comique » qui est inutilement long et même pas drôle la plupart du temps. Nan vraiment, pour moi il n'y a absolument rien à sauver dans ce scénario, si ce n'est quelques traits d'humour par-ci par-là qui font légèrement mouche…

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Ben c'est sûr qu'avec tous ces problèmes de scénario, y'a de quoi en perdre la tête. Smiley : lag30.gif

En parlant de cette certaine Mademoiselle Faxx, je pense que c'est l'occasion d'aborder les personnages, en commençant par parler de cette dernière, ainsi que du personnage d'Angie (une acolyte de l'autre méchant de ce film, interprétée par Galyn Görg, qui a également jouée dans L'Agence tous Risques). Vous vous souvenez de ce que j'avais dit à propos du scénariste de ce film ? Eh bien surprise, ce sont effectivement des femmes bien « Millerienne » comme je les déteste ! Fort heureusement, Anne Lewis (à nouveau jouée par Nancy Allen) est restée elle-même dans tout ce bazar, à savoir un personnage toujours aussi cool, voir badass. Je terminerai sur le sujet des personnages en évoquant celui de Catzo, un autre acolyte qui... Ne sert à rien. On a l'impression qu'il va avoir une certaine incidence sur le scénario, mais absolument pas. En plus de ne prononcer pas un seul mot de tout le film, on ne sait même ce qu'il advient de lui. Ils ont quand même réussi l'exploit de faire encore pire que Boba Fett quand même, c'est fort !

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"Je répète donc ma question : comment votre collègue fait pour être un personnage bien plus intéressant que moi, une création d'un écrivain censé être renommé ?" Smiley : lag04.png

Ça me semble du coup le moment parfait pour évoquer le cas des acteurs, qui font un travail correct pour certain (mention spécial à Willard E. Pugh, qui joue le Maire Kuzac et qui m'était inconnu jusqu'alors), mais y'en a dans le lot qui sont hélas sous-exploités. Notamment celui qui joue Caïn, à savoir Tom Noonan, ou on dirait qu'il se fait chier comme un rat mort. Ce qui est fort dommage, parce que ce dernier a prouvé qu'il pouvait interpréter un méchant bien plus fun, en la personne de l'Éventreur dans Last Action Hero.

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"Heeeeere's... Caï - Attendez, j'ai comme l'impression qu'on a déjà cette scène non ? Smiley : lag18.png

Pour ce qui est de la réalisation, elle reste des plus correctes. Fort heureusement au vu du CV de celui qui s'en charge. Proposant un bon paquet de scènes d'action correctes et des effets spéciaux qui passent très biens. Ces derniers sont même mieux que le premier pour le coup. Cela dit, elle n'est hélas pas parfaite car comme j'ai pu le suggérer plus haut, certaines scènes du film qui traînent beaucoup trop en longueur sans aucune raison spécifique, ce qui fait qu'au lieu d'être intéressé par ce qui se passe à l'écran, on finit par s'ennuyer et supplier le film de passer à autre chose. J'avais déjà mentionné la scène « comique » plus haut, mais la scène de combat finale est pas mal gratinée dans le genre elle aussi. C'était censé être le pinacle du film, mais déjà, comme la menace n'a pas de gros calibres en guise d'armes, t'as aucune raison de t'inquiéter pour RoboCop, mais en plus, la scène de combat dure, mais duuuuure... Et à chaque fois que tu penses que c'est fini, EH BEN NON ! Le film, lui, il en veut encore !

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"MAIS TU VAS CREVER OUI ?!" Smiley : lag08.png

Pour finir, j'ajouterai que la musique du film, composée cette fois par Leonard Rosenman (qui a également fait la BO du Seigneur des Anneaux de Ralph Bakshy et Star Trek 4 Retour sur Terre), est absolument pourrie, voir totalement à côté de la plaque ou si vous préférez, hors-sujet. Le plus scandaleux étant d'avoir vendu le film avec des bande-annonces utilisant le thème principal du premier film, pour ne pas l'insérer une seule fois ensuite.

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À la recherche de la musique perdue.Smiley : lag29.gif

Ainsi, je dirai donc pour finir que RoboCop 2 est raté. Oh sûr, il a quelques qualités, mais ce n'est clairement pas ça qui va rattraper tout le tas de médiocrité qui reste à côté et qui font que je n'ai clairement pas apprécié le visionnage. Je ne voulais pas le détester dès le départ hein, je voulais même donner une chance à son scénariste, Frank Miller. Mais non, il m'a profondément déçu, pour rester poli. En bref, ce film est le premier dont je vous déconseille fortement le visionnage. Y'a plus qu'à espérer le troisième volet de cette trilogie et ne salira pas plus la pépite faisant parti du lot.

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Mais mon Dieu RoboCop, qu'est-ce qu'ils t'on fait ?! Smiley : lag26.gif

Note Finale : 3/10 Smiley : lag04.png



Message édité 1 fois. Dernière édition par Alexio le 12/06/20 à 19:32.



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Message laissé le 16/03/20 à 20:37

Forcément. Après avoir parlé de deux opus d'une trilogie, fallait bien que je parle du troisième et dernier volet pour conclure. Bon ben c'est parti du coup !

RoboCorrect - Critique #7 : RoboCop 3

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Bon. Après avoir encensé RoboCop premier du nom et avoir défoncé sa suite, il fallait bien que je fasse une critique de ce troisième film. Film qui est d'ailleurs détesté par beaucoup de personne, certains le considérant même comme un nanar. Mais pour ma part qu'est-ce que j'en ai pensé ?

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"Oh non pitié, me dites pas qu'il va y en avoir encore un qui va vouloir démonter mon troisième film, ça devient lourd à force. Smiley : lag29.gif

Bah déjà, il faut savoir que le film est cette fois réalisé par Fred Dekker (réalisateur de The Monster Squad et d'un épisode de Les Contes de la Crypte), un grand fan du premier RoboCop d'ailleurs, ce qui est bon signe pour le coup. Ce qui est moins signe par contre, c'est qu'une fois de plus, Frank Miller est à nouveau au scénario... Mais fort heureusement, les producteurs ont voulu que le script soit cette fois assouplie pour qu'il soit tout public, cela venant du fait que RoboCop est devenu extrêmement populaire et vendeur chez les enfants.

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Jolie photo de famille. Smiley : lag11.png

Certains risquent de ne pas approuver mon "fort heureusement", c'est pourquoi je préfère me justifier et l'expliquer. En fait, en nous proposant un film tout public, on évite tout ce que je déteste dans ce qu'a pu produire ce satané Miller, garantissant donc un scénario de bien meilleur qualité que le 2 et en plus, cela nous permet d'éviter les scènes extrêmement violentes au point de vous dégoûter et n'ayant aucun propos. Y'en a qui se sont plains que RoboCop sans violence, ce n'était pas RoboCop et que ça le rendait pas fun. Mais déjà, de la violence, il y en a. Juste qu'elle n'est pas au même niveau que le premier et ensuite, un film sans violence, ça veut pas dire qu'il sera pas fun ou bon hein. Regardez les films Pixar comme Wall-E, pas de truc ultra violent et pourtant, ce sont des films excellents. Et regardez les films d'Uwe Boll comme Postal, c'est des films violents et dégueux mais ce n'est absolument pas des bons films.

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"Comme le disait mon père, la violence ne résout rien ! Ou presque..." Smiley : lag03.png

Bref, cette parenthèse étant terminée, on va pouvoir démarrer cette critique, par, comme d'habitude, la lecture du synopsis tiré de l'arrière de la boîte du Blu Ray que je tiens, là encore, entre mes mains : « La municipalité de Detroit, récemment privatisé, est impitoyable avec les habitants de la ville. RoboCop (joué non pas par Peter Weller cette fois-ci, mais par Robert John Burke, acteur ayant également interprété le Chef Spike Lee dans BlacKKKlansman J'ai infiltré le Ku Klux Klan), qui a juré de protéger les innocents, se joint à un groupe de renégats. Il va alors devoir se confronter à de nouveaux ennemis encore plus puissants ».

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"Vos papiers s'il-vous-plaît." Smiley : lag21.png

Et pour ce qui est de l'histoire bah... C'est très sympa en fait. Déjà parce que proposer une histoire optimiste après les deux premiers qui se voulait assez pessimiste, voir déprimant, c'est particulièrement osé en plus d'être bien maîtriser. De plus, à l'inverse du second le film, les journaux télévisés et les pubs ont à nouveau un sens, puisqu'on peut y retrouver la critique de la manipulation des médias, notamment via une réaction bien trouvée pour un des deux journalistes, ainsi que la critique de la société de consommation américaine via les deux publicités du film. La meilleure représentation de ces deux points étant la pub de Johnny Rehab, se voulant à la fois une critique de ces médias représentant des personnes comme des héros alors que ce sont en réalité des ordures ainsi qu'une critique des publicités pour jouet comme ceux... de RoboCop tiens !

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"Bon Murphy, si tu continues de faire de blackface comme celle-là, on va finir par avoir des ennuis alors arrête tes conneries." Smiley : lag14.png

Le film nous propose également quelques quelques gags assez marrants, allant dans la droite lignée du scénario optimiste que nous propose le film. J'apprécie particulièrement l'idée de faire en sorte que la partie "humaine" de RoboCop se rebelle, notamment car elle est en parfaite adéquation avec ce qu'avait instauré le premier film. Après que sa partie humaine est repris le dessus, elle peut désormais aller à l'encontre des ordres de l'OCP si cela lui déplaît. C'est aussi le cas de la chute de l'OCP, surtout après ce qu'il s'est passé durant le second film. Ça fait au moins une rare qualité que je peux concéder à ce dernier, c'est déjà ça.

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"Parle à ma main, comme disait mon cousin." Smiley : lag28.png

Cela dit, le scénario du film n'est clairement pas parfait. Cela étant dû à certains points scénaristiques qui sont mal exploités, comme le cas des parents de Nikko qui est expédié et l'ED-209 qu'on ne revoit plus jamais après une certaine scène, ou prévisibles, comme ce que fera le personnage de Coontz à un moment du film. Mais on lui pardonnera ces quelques impasses assez facilement.

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"Oups. Excusez-moi, je crois que je me suis trompé de film." Smiley : lag01.png

Pour ce qui est des personnages, ils sont en tout cas tous attachants ou détestables comme il faut, avec un RoboCop ultra badass tout sans pour autant être totalement invincible face à des armes de gros calibre, à l'inverse du second film. Ce qui fait qu'on a plus de raisons de s'inquiéter pour lui. On retiendra dans le lot Robert Burke qui arrive parfaitement à reprendre le rôle de RoboCop sans donner l'impression d'être juste une sorte de bouche-trou, à la manière d'un James Remar prenant la place de Christophe Lambert dans le rôle de Raiden, Nikko (jouée par Remy Ryan, dont le reste de la filmographie m'est inconnu) qui est particulièrement sympathique, car bien qu'elle puisse être parfois à l'origine de moment légèrement malaisant, elle reste malgré tout moins énervante qu'une majorité d'enfants acteurs pouvant être à l'inverse irritant et Paul McDaggett (joué par John Castle, qui a également interprété Lord Edgware dans un épisode de la série Hercule Poirot des années 2000) qui est un méchant sacrément intimidant et bien trouvé. En effet, c'est un humain sans compassion, soit une machine dans un corps d'homme et donc l'inverse de RoboCop qui lui, est un homme dans un corps de machine. On pourra cependant regretter la participation sous-exploitée d'Anne Lewis par rapport aux deux premiers films (mais venant d'une condition de Nancy Allen pour accepter de reprendre son rôle), la réduisant à un cliché assez problématique dans le milieu cinématographique, je ne peux pas mentionner pour certaines raisons évidentes de spoil.

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Rare image d'un enfant réagissant après avoir reçu une Game Boy à la place d'une Switch. Smiley : lag26.gif

Le film arrive aussi à reprendre l'une des rares qualités de l'opus qui l'a précédé, à savoir ces effets spéciaux, sont du même niveau. Soit de très bonne qualité (notamment pour ce qui est de l'ED-209. Cela dit, ce n'est pas parfait, car pour ce qui est des plans où RoboCop vole... Bah ils passent particulièrement mal pour l'époque de sa sortie et c'est encore pire aujourd'hui, vu que ça a vraiment mal vieilli. Pour ce qui est des scènes d'actions, elles sont soit sympathiques à regarder, soit elles arrivent à être beaucoup trop illogiques pour qu'on puisse y croire une seconde. Notamment les combats contre Otomo, qui a plusieurs fois l'occasion d'éliminer notre héros métallique, mais qui, la plupart du temps, se contente juste de le frôler en faisant des cabrioles. La bataille finale pose elle aussi problème, vu qu'elle n'est pas très logique au niveau de son agencement. Genre pourquoi les résistants et les policiers sont en mauvaise posture face aux Rehab alors qu'ils sont barricadés et eux avancent en ligne droite sans protection.

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Aïe biliiiiive aïe keunne flaaaaaille ! ~ ♪ Smiley : lag30.gif

Pour finir, Basil Poledouris est également de retour à la composition, ce qui est une très bonne chose, car la musique est à nouveau magnifique à écouter tout en accompagnant parfaitement le long-métrage, tout comme celle du premier opus quoi.

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Jeu de main, jeu de vilain. Smiley : lag33.gif

Ainsi, je dirai donc pour finir que si RoboCop 3 n'est pas au niveau du premier RoboCop, il arrive malgré tout à éviter d'être une suite ratée, à l'inverse de RoboCop 2. Car s'il est vrai que le film à quelques défauts, il arrive malgré tout à proposer un film des plus correct avec une certaine touche d'optimisme arrivant à renouveler la recette de la franchise sans la dénaturer pour autant. Chapeau bas à Fred Dekker donc, pour avoir réussi à faire un film des plus admirables. En bref, là où le premier film est un chef-d'œuvre et là où le second est un ratage complet malgré deux-trois bon points, ce troisième opus sera celui qui aura réussi à nettoyer une partie de la pépite qu'est cet univers, après le passage de son contemporain.

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"Bon je crois qu'il est d'achever cette critique avant qu'il flingue encore plus sa crédibilité." Smiley : lag18.png

Note Finale : 6/10 Smiley : lag11.png



Message édité 1 fois. Dernière édition par Alexio le 12/06/20 à 19:34.



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Message laissé le 11/06/20 à 00:38

Bonsoir Gérard !

...

Ouais je sais, ça faisait longtemps que j'étais plus passé par ici.
En fait, ces derniers temps ont été particulièrement chargé et j'ai été de moins en moins inspiré pour écrire des critiques complètes et longues. Du coup, j'ai fini par laisser tomber.

Cela dit, ça ne m'a pas empêché de rédiger des petits avis plus ou moins développés sur les films que j'ai vu depuis RoboCop 3, en plus de les noter chacun. Du coup, je me suis dit que ça pourrai être une bonne idée de vous les partager (en les réadaptant un petit peu par contre, en tout cas pour certains). Du coup, soyez avertis, ces critiques seront plus courtes, mais en contrepartie, moins développés et parfois moins pertinentes que les précédentes. Merci pour votre compréhension.

La messe étant dite, voici donc une partie des (Mini-)Critiques qui ont suivies, de la #8 à la #15 :

Les Bons Crus font les Bonnes Bastons - Critique #8 : Combats de Maître

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Qui a dit que l'abus d'alcool c'est mauvais pour la santé ? C'est pas du tout ça ! C'est l'abus d'alcool est bon pour les yeux.

Pourquoi ? Parce que grâce à ça, on a eu cette suite de Le Maître Chinois (se faisant donc également appeler Drunken Master 2 qui est une vraie tuerie ! Peut-être pas mon film préféré avec Jackie Chan, mais un de ces meilleurs !

Note Finale : 9/10 (Mention Coup de Cœur ♥) Smiley : lag28.png

Il en perd sa Moumoute le Mammouth ! - Critique #9 : Nicky Larson Private Eyes

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Eh ben c'était bien.

Après y'a quelques cafouillages au niveau de l'animation, certains passages bizarrement agencés, une musique que j'ai pas trouvé terrible, un méchant bidon avec une relation mal exploitée et certains personnages dont je vois mal l'utilité au scénario.

Après, le fait que Nicky soit un pervers c'est quelque chose où c'est compréhensible que ce soit critiqué aujourd'hui, mais comme je l'avais expliqué dans ma vidéo sur Le Parfum de Cupidon c'est impossible à enlever car ça tuerai l'essence/originalité de cet univers pour le transformer en scénario de film d'action lambda. Donc perso, je peux difficilement reprocher ça au film.

En tout cas, ces défauts sont rattrapés par pas mal de qualité. Le reste de l'animation, le personnage de Mammouth, l'arc d'un des personnages, les scènes d'actions, toutes les autres musiques, l'humour, sa VF parfaite (même pour Lacheau) et j'en oublie sûrement plein d'autres.

Bref, un bon film. Pas exceptionnel, ça reste un bon choix dans votre ludothèque (et encore plus si vous êtes fan de Nicky Larson).

Note Finale : 7/10 Smiley : lag33.gif

Après, si je devais choisir, je préférerai Le Parfum de Cupidon. Juste pour l'audace d'avoir voulu le faire en Live dans un milieu aussi casse-gueule que le cinéma français.

Le Meilleur des deux Mondes - Critique #10 : Qui veut la Peau de Roger Rabbit

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J'ai donc profité de l'achat d'un Blu-Ray pour me revoir ce film en meilleur qualité. Et franchement... C'est probablement la nostalgie qui parle je sais pas mais... Il arrive à rester encore mon film préféré ET un de ces rares films que je pourrai qualifier de "parfait" malgré toutes les années. J'ai beau chercher, j'ai aucun reproche à faire à ce film.

Tout ce que je peux dire, c'est un grand merci à Robert Zemeckis, Spielberg et Williams pour avoir mis sur pied cet aussi grand chef-d'oeuvre qui aura marqué durablement mon enfance. Smiley : lag27.gif

Et écouter à nouveau Pierre Hatet, ça fait toujours un pincement au cœur... Smiley : lag29.gif

Note Finale : 10/10 (Mention Coup de Cœur ♥) Smiley : lag27.gif

J'en ai profité pour revoir les trois cartoons qu'ils avaient réalisé pour promouvoir le film et qui sont disponibles dans les bonus du film... Quel plaisir. Smiley : lag27.gif

Petit Soldat deviendra Grand - Critique #11 : Little Big Soldier

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J'avais mis un bon bout de temps pour donner un avis sur ce film car je voulais prendre du recul dessus... Mais je pense sincèrement que c'est un film tout bonnement excellent. Pas parfait, ni culte, mais excellent.

Si j'ai pas trop compris la raison de la présence d'un des rôles féminins du film et si la fin m'a légèrement frustré, le film se rattrape largement en étant drôle, touchant, impactant et en proposant des scènes d'action qui sont des bonbons pour les yeux.

Quant à Jackie Chan, il nous y propose un des meilleurs rôles qu'il a pu jouer durant toute sa carrière (en tout cas, parmi tout ceux que j'ai vu).

Note Finale : 7,5/10 Smiley : lag33.gif

Ainsi dans Shinjuku... - Critique #12 : Shinjuku Incident Guerre des Gangs à Tokyo

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Wow. Quel film punaise. Je me suis pris une énorme claque.

J'irai pas jusqu'à dire que c'est un film culte, mais la vache c'était intense comme film. Mais si vous vous attendez à rire un bon coup sur un film léger avec Jackie Chan, passez votre chemin. C'est tout l'inverse.

Les seuls reproches que j'aurai à faire, ce serai le traitement de certains personnages, certains points scénaristiques pas très clair en se basant uniquement sur le film (points qu'on comprend mieux grâce aux bonus présents dans le Blu-Ray) et le fait qu'on ne développe pas l'avenir qui est réservé à certains personnages clés du film.

Mais ça reste bien minime comparé à toutes les autres qualités du film.

Note Finale : 8/10 Smiley : lag18.png

Bon Film Bons Flics - Critique #13 : L'Arme Fatale

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Franchement... J'ai pas autant accroché que ce à quoi je m'attendais.

Pourtant je vois bien qu'il a révolutionné le genre du Buddy Cop Movie, que ces personnages sont attachants, que y'a quelques passages drôles et que l'enquête est intrigante et tout mais... Je sais pas, j'ai pas ressenti ce "truc" qui me ferait dire "wow, quelle tuerie".

Après, je l'ai pris comme un film d'action alors qu'il aurait fallu que je le vois comme une comédie d'action, ce qui fait que j'ai eu des attentes là où il fallait pas, ayant biaisé mon jugement.

Du coup, dans l'immédiat, je le vois comme un film sympa sans plus ayant révolutionné un genre de films. Cela dit, cela ne va pas m'empêcher de révisionner mon jugement. Je pense que je le reverrai un autre jour pour me faire un avis à neuf en sachant cette fois à quoi m'attendre réellement

Dans tous les cas, pour le moment, je lui mettrai la note suivante. Désolé. Smiley : lag04.png

Note Finale : 6/10 Smiley : lag11.png

Fun pour Tous Tous pour Rire ! Critique #14 : Mickey Donald Dingo Les Trois Mousquetaires

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Un bon film totalement porté par ces personnages qui nous font passer un agréable moment. Juste dommage que le scénario ait pas mal de trous plutôt gênants. Ça reste le meilleur film de feu-Disney Toons en tout cas.

Note Finale : 7/10 Smiley : lag33.gif

Coupant comme une Lame Rapide comme l'Éclair - Critique #15 - Sonic Le Film

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Sympa sans plus. Y'a plusieurs soucis qui m'ont empêché de l'apprécier pleinement, mais ça reste mieux qu'un grand nombre d'adaptations de jeux vidéo. Sans parler de Jim Carrey qui s'éclate. Juste, privilégiez la VO, la VFQ ou la VF Version #bentaless, mais évitez à tout prix la VF, complètement sabotée par Malik Bentalha (pour vous rendre compte du massacre, c'est pas bien dur, il suffit juste de voir les bande-annonces en VF du film).

Note Finale : 6/10 Smiley : lag11.png

Voili-voilou. Il en reste 5 autres que j'ai rédigé, mais au vu de l'heure actuelle, je vous les partagerai plus tard. Sinon je vais finir par faire une nuit blanche et disons que c'est pas forcément agréable pour mon corps. Enfin je crois.

J'en profiterais également pour mettre-à-jour ce message et y ajouter des images pour illustrer tout ça, de sorte à ce que ce soit plus digeste à lire. (Note de l'Alexio du Futur : Ça c'est fait.)

Sur ce, je vous laisse. Mon lit m'attend et il commence à en avoir marre. Smiley : lag30.gif



Message édité 3 fois. Dernière édition par Alexio le 21/08/20 à 15:26.



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Message laissé le 12/06/20 à 18:32

Et voilà donc comme promis le reste de la fournée de (Mini-)Critiques restantes que je n'avais pas eu le temps de vous partager ici, allant donc de la #16 à la #20. C'est parti !

FATALITY ! - Critique #16 : L'Arme Fatale 2

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Eh ben comme quoi, j'ai bien plus apprécié ce L'Arme Fatale 2. Les deux héros sont toujours aussi attachants, les scènes d'action sont meilleures que celles du premier, j'aime beaucoup les scènes au commissariat de police et celle des toilettes, ainsi que la scène qui suit, se déroulant dans l'ambassade d'Afrique du Sud.

Bon par contre, le film m'a gêné sur deux points. Le premier étant des problèmes liés à son époque et le second étant un comic relief assez exaspérant pendant ces premières minutes.

Malgré ces deux points, le film reste excellent et ça m'avait donné qu'une seule envie, c'était de voir la suite au plus vite !

Note Finale : 8/10 Smiley : lag18.png

Chuis trop vieux pour ces conneries - Critique #17 : L'Arme Fatale 3

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Bon bah... C'était sympa sans plus. On a autant de passages lourds que de passages plutôt sympas ou drôles, en plus de scènes d'action chouettos. Du coup, j'ai trouvé ça moins bien que le 2, mais à un niveau proche du 1.

Note Finale : 6/10 Smiley : lag11.png

Ah et aussi : Découvrir grâce aux bonus que It's Probably Me de Sting et Eric Clapton est une composition originale pour le film, check. Comme quoi on en apprend tous les jours. Smiley : lag30.gif

Erreur Fatale - Critique #18 : L'Arme Fatale 4

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Un film qu'on peut qualifier comme la suite de trop. Après c'est loin d'être une bouse infâme grâce à des scènes chouettos et des bonnes idées, mais c'est plombé par un même nombre de scènes lourdes, voir affligeantes, donnant donc un résultat particulièrement moyen.

Note Finale : 5/10 Smiley : lag21.png

Après, ce film est, si j'ai bien compris, le premier film américain de Jet Li, ainsi que le premier film dans lequel il joue le rôle d'un méchant. Why not. Smiley : lag14.png

Tellement Mieux que des M&M's - Critique #19 : Snoopy et les Peanuts Le Film

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Eh ben... Wow. C'est juste LE film dont j'avais besoin, car j'étais dans une situation pas très reluisante, côtoyant des événements mondiaux déprimants. Et voir un film pareil, au message si simple, mais si important, plein de bonnes intentions avec une superbe animation, respectueuse envers l'oeuvre de Charles M. Schulz et proposant une VF juste parfaite, ça m'a fait un bien monstrueux, juste inimaginable. Chaque fois que j'y repense, j'ai un large sourire sur ma trogne à chaque fois.

Alors oui, le film n'est pas parfait à cause d'un twist prévisible et aux passages de Snoopy avec le Baron Rouge, juste là pour rallonger la durée du film et pour être un poil trop respectueux au point de desservir le film.

Mais ça, je m'en fiche, surtout comparé à tout le reste frôlant la perfection.

Note Finale : 9/10 (Mention Coup de Cœur ♥) Smiley : lag28.png

Kung-Futilité - Critique #20 : Kung-Fu Yoga

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Bon ben... C'est la première que je suis déçu par un film avec Jackie Chan. Malgré les chouettes scènes d'action, malgré sa mise-en-scène faisant (presque) le café, malgré certains effets spéciaux qui passent et malgré sa VF correcte... Je peux pas le recommander. Smiley : lag04.png

Le film a en effet beaucoup de défauts : déjà, on a trop de personnages à l'écran qui sont pas assez exploités et donc inutiles à l'histoire. Sans parler des femmes fortes... Qui alternent avec le rôle de demoiselle en détresse. Décidez-vous punaise !

On a aussi une grosse erreur de mise-en-scène durant la première scène d'action, où on passe de Jackie Chan & Co battant les méchants... À prisonniers. Sans savoir ce qui s'est passé pour en arriver là.

Les effets spéciaux sont pas en reste car y'en a qui cassent dans le lot. LionQuiVomit/20. Et c'est sans parler de la scène d'introduction avec l'animation en 3D la plus moche que j'ai vu et pourtant je suis plutôt tolérant là-dessus.

N'oublions pas l'humour qui fait rarement effet, allant plutôt vers le gênant la plupart du temps. Encore une fois, LionQuiVomit/20. Reste la scène de fin qui n'a aucun sens puisqu'elle débarque sans prévenir. Je sais bien que c'est une coproduction sino-indienne, mais ça justifie pas complètement ce passage, faut l'instaurer un minimum bon sang !

Bref, à cause de tous ces défauts, c'est un Jackie Chan sacrément bof. À voir juste pour ces scènes d'action.

Note Finale : 4/10 Smiley : lag14.png

En tout cas, c'est le premier film où je découvre le travail du légendaire duo Jackie Chan/Stanley Tong et c'est un très mauvais départ. J'espère que ça passera mieux pour leurs autres films. Smiley : lag26.gif

Et voilà. C'est tout pour l'instant ! Vous l'aurez compris, pour mes prochaines critiques, faudra plus s'attendre à des pavés particulièrement développés, mais j'essayerai malgré tout de donner un avis cohérent pouvant exprimer mon opinion.

Sur ce, à bientôt les loulous ! Smiley : lag33.gif



Message édité 2 fois. Dernière édition par Alexio le 12/06/20 à 19:43.



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Message laissé le 24/08/20 à 15:48

Bon, ces derniers temps, je me suis remis à faire (inconsciemment) des Critiques un peu plus développées au lieu de faire Mini-Critiques. Malgré cela, ça ne m'a pas empêché de faire une Mini-Critique, puis deux Critiques, puis une autre Mini-Critique, suivi de deux Critiques. Du coup, pour ce qui est de les partager ici, je pense faire un post regroupant la première Mini-Critique et la première Critique, puis un post regroupant la seconde Critique et la seconde Mini-Critique, pour finir par deux posts dédiés chacun à une des deux Critiques restantes.

Un Film pas vraiment Mythique - Critique #21 : The Myth

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Alors si le film parle bien d'un mythe, il en a pas le niveau.

Y'a pourtant plusieurs trucs qui me plaisent avec ce film : le scénar qui part sur une idée sympa, le jeu d'acteur, les scènes de combat, la mise-en-scène et l'aspect visuel (décors naturels et costumes) mais y'a aussi des effets spéciaux pas terribles, des points scénaristiques approximatifs, voir mal foutus, de l'humour marchant rarement et un méchant plus qu'osef.

Bref, c'est un film moyen, mais pas aussi mauvais que Kung-Fu Yoga. Donc ça se regarde.

Note Finale : 5/10 Smiley : lag21.png

De la Qualité bien Visible - Critique #22 : Invisible Man
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Doooonc... Lors de la réouverture des salles de ciné, moi et des copains nous y sommes allés pour voir de fameux Invisible Man. Eh bah punaise. Je me suis retrouvé scotché au siège durant la majorité de la séance.

Qu'on soit clair : c'est un excellent film. Déjà, il a l'idée géniale de se focaliser sur l'ex-femme du-dit homme invisible avec qui elle a vécu un enfer avant qu'il utilise la fameuse machine pour nous rendre méfiant à tout moment, tout en faisant une critique ouverte envers les pervers narcissiques et autres harceleurs dans la mouvance des mouvements types metoo. Une réactualisation aux petits oignons, qu'on se le dise.

Mais le film est également porté par sa réalisation léchée, sa musique foutant bien la pression quand il faut, son ambiance oppressante et calme pile au bon moment pour mieux réussir à nous surprendre et par tous ces acteurs/actrices. SURTOUT Elisabeth Moss, qui porte le film à elle toute seule.

Bon après, le film n'est pas non plus parfait. Notamment à cause d'une grosse incohérence à un moment dans le film. De plus, ça a rien à voir avec la qualité du film, mais rajouter une marque de main dans la bande-annonce alors qu'elle est pas dans le film, c'est bof franchement.

Mais à part ça, si vous cherchez un film pour vous foutre intelligemment les jetons ou juste un bon film, bah c'est une grosse valeur sûre.

Note Finale : 8/10 Smiley : lag18.png

Ah et petite précision : j'ai vu le film en VOSTFR. Donc je ne sais pas ce que vaut sa VF.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Alexio le 24/08/20 à 15:52.



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Message laissé le 25/08/20 à 13:01

Invisible Man est un film que je voudrais bien voir.
Seulement, j'ai rapidement la frousse dans les films d'horreur.



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Message laissé le 25/08/20 à 20:38



Citation :

Mr. Paradox a écrit :
Invisible Man est un film que je voudrais bien voir.
Seulement, j'ai rapidement la frousse dans les films d'horreur.



Je compatis. Je suis un énorme trouillard et je regarde jamais de films d'horreur en temps normal... Mais on me l'avait vendu comme un thriller. Smiley : lag29.gif
Du coup, je pense que c'est un très bon film oui, mais disons que se sera pas le film que j'irai revoir de sitôt quoi. Smiley : lag30.gif

Avant de passer à la Critique normale et à la Mini-Critique d'aujourd'hui, je voulais vous dire que finalement, il y aura quatre critiques par post qui suivront. Trois qui sont déjà écrites (mais j'en avais oublié une dans le lot) et une qui sera rédigée après la publication des trois premières.

Voilà, maintenant que tout est dit, comme promis, les voilà enfin !

L'Heure de se Précipiter... Loin de ce Film - Critique #23 : Rush Hour

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Bon... J'ai pas passé un très bon moment.

Déjà, les compositions originales sont oubliables, voir mauvaises. J'en ai retenu aucune.

Ensuite, les scènes d'action sont expédiées (à une exception près), du coup ça a aucun impact. Un comble pour un film avec Jackie Chan !

Je vais passer outre sur certaines incohérences pour en venir à LA raison qui m'a pas fait apprécier le film : Chris Tucker. Je pensais pas trouver aussi insupportable que Jar-Jar Binks, mais c'est arrivé ! Et en plus, le personnage qu'il joue, James Carter est antipathique au possible.
Comprenez-moi bien : avoir en héros principal un personnage antipathique, ça me pose pas forcément problème de base. Le souci ici, c'est qu'on est censé s'attacher à Chris et vu que son personnage n'évolue pas de tout le film, bah ça marche pas. Ok il a un arc personnel lié à son job et à son père, mais en plus d'être expédié, y'a aucune raison claire qui amène à sa conclusion. Donc je m'en foutais royalement. Et pour compléter le tableau, c'est un gros raciste. Résultat, j'avais juste envie qu'il se prenne une balle perdue. Et pour pas aider, il plomb l'humour d'un film se voulant une comédie d'action.

Enfin, tout ça n'est pas aidé par la mise-en-scène qui était passable, voir quelconque.

Alors oui, Jackie rend le film plus supportable. Oui, les autres acteurs s'en sortent bien eux. Oui, l'humour fonctionne des fois. Oui, le climax sauve la pourritude des scènes d'action précédentes. Oui, la VF est correcte et rend Chris plus supportable...

Mais franchement, quelle que soit le divertissement qu'on te propose, si t'es forcé à te coltiner un gamin geignard sans éducation tout le temps, t'en auras juste marre au bout d'un moment. Bah moi c'était ça : j'en avais marre. Quand je passe un meilleur moment sur le bêtisier d'un film se voulant une comédie que sur le film en lui-même, c'est que y'a un vrai problème.

Bref, désolé pour les fans de Rush Hour, mais pour moi, ça démarre mal cette trilogie.

Note Finale : 3/10 Smiley : lag04.png

Peu Important - Critique #24 : Whatever Happened to Mason Reese

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Cela dit, grâce aux bonus de Rush Hour, j'ai pu également voir Whatever Happened to Mason Reese, une des premières réalisations de Brett Ratner.

Eeeeet... Baaaaah... C'est un court-métrage d'étudiant, c'est clair et net...

Les personnages sont creux, le jeu d'acteur est au mieux bof, au pire risible et le semblant de scénario qu'on a est juste inintéressant.

Y'a bien 2-3 idées de mise-en-scène, mais t'en as qui fleurtent plus du côté "nanar et manque de budget" qu'autre chose.

On risque de dire que je suis trop dur, que c'est un premier métrage et que ça mérite pas d'être critiqué ainsi, mais quand je vois ce que font certains avec peu de moyens sur YouTube face à ça, fait par un étudiant dans une école de cinéma, j'vais pas m'gêner.

Note Finale : 2/10 Smiley : lag29.gif



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Message laissé le 26/08/20 à 22:34

On continue donc avec juste une Critique "normale", qui est ma première Critique sur une Série ! En espérant que se soit aussi intéressant que mes critiques filmiques (attention, celle-ci étant récente, je préfère vous prévenir que ça va spoualer et même s'il y a ce qu'il faut pour cacher les-dits spouals, mon avis s'est forgé principalement dessus). Sur ce, bonne lecture !

Trois Braves Caballeros et une Odieuse Femme (Non, pas Zandra) - Critique #25 : La Légende des Trois Caballeros

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Grâce à un ami, j'ai pu profiter du catalogue de Disney + et notamment d'une série pour laquelle j'étais particulièrement excité, à savoir...

...

Comment ça The Mandalorian ?
Nan mais ça, c'est bien moins important que La Légende des Trois Caballeros voyons !

Déjà, pourquoi cet enthousiasme ?
Eh bien parce que parmi les trucs avec lesquels j'ai grandi, il y a eu les BDs sur Donald Duck de Don Rosa, surtout deux que j'adore encore aujourd'hui : Le Retour des Trois Caballeros et Les 7 Fantastiques Caballeros (moins 4). Ces BDs sont le meilleur de Don Rosa avec La Jeunesse de Picsou de mon point de vue : déjà grâce à ces magnifiques dessins, mais aussi à l'aventure intense, épique et drôle qu'il nous proposait. Mais surtout, grâce à la fantastique dynamique du trio Donald/José/Panchito.

Donc quand j'avais appris qu'elles s'inspirent d'un film Les Trois Caballeros, j'avais qu'une seule hâte : le voir, en m'attendant à une aventure au même niveau ou assez chouette pour avoir motivé Don Rosa de faire ces BDs.
Je l'ai donc vu.
Et houlà là... La douche froide.
Ce film a été l'une des plus grosses déceptions de toute ma vie. Aucune aventure, juste une sorte de documentaire ennuyeux ou on découvre l'Amérique du Sud tandis que le trio s'extasie sur toutes femmes passant par là. Son seul intérêt, c'est la chanson qui donne son titre au film.

Après ça, j'espérais qu'une chose : un film ou une série dans le même genre que les BDs de Don Rosa. Alors imaginez ma joie et l'impatience dans laquelle j'étais en voyant cette série débarquer en catimini sur le Disney Life Philippin, pour enfin arriver sur le Disney + Français !

Et donc, après toute la patience dont j'ai dû faire preuve, verdict ?
Ça l'égal pas (en même temps, on parle de Don Rosa quand même), mais ça reste une bonne série qui vaut le coup d'œil.

Déjà, on a un générique reprenant leur thème (et traduit pour la première fois !) tout en dévoilant plusieurs morceaux d'épisodes, ce qui est classique, mais ça reste efficace et marquant.
L'histoire de la série casse pas 3 pattes à un canard (ha ha) mais elle reste plaisante à suivre... La plupart du temps. J'y reviendrai.
Les personnages sont presque tous attachants, mention spéciale à José (probablement aidé par le fait que ça toujours été mon préféré du trio), Zandra (une femme badass ayant toujours la pêche c'est un plus chez moi) et au duo Sheldgoose/Felldrake (qui est savoureux).
L'humour n'est pas en reste car il est globalement efficace (malgré quelques fautes de goûts, via des blagues de pets et autres grossièretés).
Quant à l'animation, aux scènes d'actions et aux musiques, j'ai rien à redire. Tout est parfait.

Par contre, la série est loin d'être sans défaut. Déjà, il est dommage que presque aucun personnage n'évolue durant la série... Excepté Donald. Et encore, j'y reviendrai pour ce dernier.
De plus, au vu de l'origine de la série, il y a peu de chance qu'il y ait une saison 2... Ce qui n'a pas empêché ces sadiques de foutre un mini-cliffhanger à la fin de la série. Chose légèrement frustrante.
On a aussi le cliché de l'intro qui commence par le combat avant d'être interrompu par Zandra, pour ensuite retourner au début, que je trouve vraiment forcé pour le coup, à titre personnel. Nan parce que ce personnage n'a pas la capacité de briser le quatrième mur normalement.

Mais tout ça, c'est rien à côté des deux gros problèmes de cette série... À savoir son seul arc, celui de Donald et le personnage de Daisy. Et là attention, à partir de maintenant, ça spouale les enfants.

Donc. Durant une bonne partie de la série, on voit Donald se manger énormément de crasses à cause de sa malchance habituelle et de ses relations. Par exemple au début du premier épisode, il perd son job, sa maison finit par prendre feu et Daisy le quitte. Bien évidemment, ce genre de malheurs qui lui tombe dessus provoque ses excès de colère et des moments de sale caractère. Puis dans l'avant-dernier épisode, Donald se retrouve dans un lieu censé soigner tous ces problèmes. Donc sa malchances et ces relations ? Eh bien non ! Depuis le début, c'est lui qui est fautif. Parce qu'il est colérique attention. C'est donc lui qui doit changer. PAAAAARDON ?! C'est quoi ce foutage de gueule ? Donc si on suit cette logique, s'il s'était fait voler, là aussi se serai de sa faute ?!

Mais le pire, c'est que ça envoie un message extrêmement néfaste. C'est là que j'en viens à Daisy. Laissez-moi la résumer : Déjà, elle le quitte parce qu'il a osé la faire attendre sans lui laisser le temps de s'expliquer (surtout qu'en plus, il n'y est pour rien là), ensuite, elle a accepté de lui donner une seconde chance uniquement parce qu'il a invité à un resto de richoux (super message au passage ça) et surtout, elle est venue chez lui avec son nouveau petit copain juste pour le provoquer et le rendre jaloux ! ET DANS LE MÊME ÉPISODE, RIEN NE DOIT CHANGER CHEZ ELLE ?! Du coup, le message ici, c'est "Les enfants, si votre amoureux/amoureuse vous traite comme la pire des merdes, c'est que c'est vous le problème voyons. Alors faites un effort pour changer et tout ira mieux", c'est ça ?!

Ainsi, à cause de ce message que je trouve vraiment dangereux, non seulement je peux que qualifier la série de juste "bonne", mais en plus, je ne peux la recommander qu'à un public averti du problème et peut-être aux gros fans des Trois Caballeros comme moi. Ce qui est fort dommage, parce qu'en dehors de ça, la série reste appréciable.

Note Finale : 7/10 Smiley : lag33.gif

Et ça me fait penser qu'il est encore plus dommage que les chances d'une saison 2 pour cette série sont quasi-nulles, car avec ça, on pourrait corriger ce gros problème. Y'a plus qu'à espérer qu'à croiser les doigts pour que cela arrive un jour malgré tout...



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Message laissé le 27/08/20 à 20:44

C'est vrai que j'ai pas réagi sur le coup, mais oui. On a atteint les 25 Critiques. Eh ben. Je pensais que j'écrirai autant sur des films aussi divers et variés... 'Fin j'dis ça, mais façon de parler, vu qu'une bonne partie se sont des films avec Jackie Chan.Smiley : lag30.gif

Mais bon, trêves de bavardages. Venons en aux faits et donc, à la critique d'aujourd'hui. C'est parti !

Jackie Chan dans un Bon (Film) - Critique #26 : Jackie Chan dans le Bronx

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Je comprends mieux pourquoi y'en a qui aiment le duo Stanley Tong/Jackie Chan. C'était bien plus agréable que The Myth ou Kung-Fu Yoga.

La première chose qui marque, c'est qu'on a droit à des scènes d'action particulièrement ÉPIQUES, même comparé aux deux films qui suivront. Limite, on pourrait croire que ce film est sorti après eux tant leurs scènes d'action sont fades comparées au premier. Rien que le combat contre l'entièreté du gang de punks éclate tout !

On a aussi droit à un humour simple mais efficace, une mise-en-scène au top, une ambiance que j'adore et qui fait plus années 90 que les années 90 elles-même, sans oublier une chouette musique et des personnages pour la plupart attachants, mais manquant malheureusement de développements. Et pour cause...

Le film initial a eu pas mal de coupes avant qu'on ait le montage final qu'on peut visionner aujourd'hui. Le problème, c'est qu'à cause de ça, le scénario est devenu sacrément absent. On a juste l'intro qui nous permet de planter le décor et qui prend son temps, mais dès que le premier combat commence, on a un peu d'histoire pour mener au combat suivant et c'est marre. Le problème c'est que du coup, le développement des personnages en pâti, notamment pour deux des Punks mentionnés plus tôt, Tony et Angelo, puisqu'on doit s'inquiéter pour eux à partir d'un moment du film. Mais vu qu'auparavant, ils se comportent tout le temps comme des enflures, bah on s'en fout de ce qu''ils risquent eux.

En dehors de ce gros défaut, c'est aussi un film qui a juste assez mal vieilli.

En bref... Bah malgré un scénario trop simpliste, ça reste un excellent film juste pour ces scènes d'action démentes. Je comprends pas comment le duo Stanley/Jackie sont passés d'un tel film à... Vous savez quoi.

Note Finale : 8/10 (Mention Coup de Cœur ♥) Smiley : lag18.png

Aussi, c'est pas un défaut, mais c'est quoi ce titre français tout moisi ? "Jackie Chan dans le Bronx" ?! Ils savaient qu'il y joue un personnage se nommant Keun et pas lui-même ?! Quitte à traduire le titre, autant le renommer "Trouble dans le Bronx" franchement. Ou alors, on peut aussi garder le titre initial hein. C'est une autre possibilité après tout. J'dis ça j'dis rien...



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Message laissé le 23/09/20 à 21:20

Bon… J'ai déjà été pas mal occupé dernièrement, ce qui m'a empêché de vous partager les deux dernières critiques restantes. Désolé pour pour ça.

Du coup, voilà la dernière que j'avais déjà rédigé depuis un moment et promis, j'essayerai de rédiger la dernière le plus vite possible. En attendant, bonne lecture.

L'Heure de se Précipiter… Moins Loin, mais Loin quand Même ! - Critique #27 : Rush Hour 2

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Alors y'a une chose qui est sûre, c'est que j'ai passé un meilleur moment devant cette suite. On va donc commencer par les qualités.

Déjà, la mise-en-scène et les scènes d'action du film sont bieeeen mieux. Mention spéciale pour ces dernières, durant le temps qu'il faut pour pouvoir en profiter, en plus d'être plus nombreuses.
Bon après, c'est pas parfait, car y'a un passage qui me donne toujours l'impression que James Carter se prend une balle alors qu'en fait non, vu qu'au plan suivant tout va bien pour lui.

Dans ce qui est mieux, on peut aussi mentionner la musique et les décors, que j'ai trouvé plus mémorables/impressionnants, ainsi que la VF, qui reste au même niveau que le premier Rush Hour, c'est-à-dire bonne. Surtout qu'elle arrive à rendre Chris Tucker plus supportable et ça, c'est pas négligeable… On peut également parler des acteurs qui s'en sortent presque tous bien et de l'humour, qui marche par moment, mais comme le premier film, si l'humour marche par moment, y'a pleins d'autres moments où ça passe pas. Et c'est là qu'on en arrive aux défauts.

Déjà, passons rapidement sur la séparation de Yan Naing Lee et Carter qui est, je trouve, sous, voir inexploité et sur un tatouage où on s'attarde dessus comme s'il allait être important, alors qu'il aura aucune incidence scénaristique au final.

Hélas, James Carter est toujours aussi antipathique. Déjà, il met Lee et lui-même en danger deux fois parce qu'il ignore ce dernier et pour compléter le tableau, il reste un ripou sexiste, pervers et raciste, liste à laquelle on peut en plus ajouter homophobe avec cette suite. Bref, aucune raison que j'en ai quelque chose à foutre de ce qu'il lui arrive. Et la performance de Tucker aide pas. C'est con, parce que si la séparation que j'ai mentionné plus tôt avait servi à quelque chose, on aurait pu faire en sorte qu'il se remette en question par rapport à son attitude et son comportement et même, évolue. Mais nan, il reste le même connard insupportable.

Et le pire, c'est que l'Inspecteur Lee est beaucoup moins sympa dans ce film. Déjà, il emmène Carter dans deux lieux dangereux à son insu, alors même qu'il veut pas bosser, mais profiter de ces vacances. Pourquoi il fait pas appel à un autre collègue ? On sait pas. Ensuite, il va carrément sortir une menace raciste durant une dispute avec ce dernier (un truc du genre "je vais te botter le cul tellement fort que tu retourneras en Afrique"). Quoi ? Depuis quand être pote avec un noir t'autorise à être raciste envers lui ?! Et pour bien ternir un peu le tableau, on lui découvre un caractère de voyeur pervers. Merci film de gâcher une des seules qualités de ton aîné tout ça pour le sacro-saint autel de l'humour. Au moins, Jackie Chan "allège" les problèmes de son personnage via son acting.

Mais ce qui m'aura énervé le plus, ç'aura été une scène bien précise où notre duo vont changer de costume. Là, ils tombent sur un tailleur homosexuel et… Je vous donne dans le mille, toute la scène, c'est un ramassis de clichés et blagues homophobes. Chouette… Smiley : icon_fatigue.gif'

Donc… Oui. J'ai passé un meilleur moment sur Rush Hour 2. Mais d'une part, c'était pas bien dur et d'autre part, ça reste bien bof comme film. Après, vu que ça s'est amélioré légèrement, je suppose qu'on peut avoir une dose d'espoir pour Rush Hour 3

Note Finale : 4/10 Smiley : lag14.png



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Message laissé le 28/09/20 à 14:55

Et voilà la dernière critique qu'il me restait à poster ici ! Je vous souhaite une bonne lecture par rapport à celle-ci.

Con-Fus Master - Critique #28 : Kung-Fu Master

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Commençons par une petite anecdote rigolote : il existe un jeu, appelé Kung-Fu Master chez nous et sorti en 1984, qui est plutôt connu dans l'histoire du jeu vidéo pour être le jeu qui a popularisé le genre du Beat'em All. Mais ce que peu savent, c'est qu'il s'appelle Spartan X au Japon et que ce n'est pas pour rien, puisque là-bas, c'est une adaptation officieuse du film du même nom qui, chez nous, s'appelle… Soif de Justice. Oui, le Soif de Justice avec Jackie Chan dedans ! Ce qui veut dire qu'on a eu un jeu qui a le même nom qu'un film avec Jackie alors qu'ils n'ont rien à voir à la base (si ce n'est le titre bien sûr et le nom d'un personnage) et qu'ensuite, bien plus tard, on a eu un film avec Jackie qui a le même nom occidental que ce jeu, mais qui n'ont, là encore, rien à voir.

Oui bon je sais, là je fais un total hors-sujet mais je trouve ça génial comme coïncidence. Et ça explique aussi en partie pourquoi j'ai acheté ce film en Blu-Ray : pour mon objectif de fullset de films liés à l'acteur sortis en France, mais aussi pour cette histoire.



Qui est celui qui a hurlé "On s'en fout" ?
Bon ok ok, je passe à la critique.

Déjà, l'un des premiers trucs que j'ai remarqué, c'est que la majorité des critiques du film le descendait pour une seule et unique raison : son packaging. En effet, beaucoup se sont plaints de son aspect extrêmement mensonger… Et je vais pas vraiment leur donner tort : celle-ci a l'air de nous proposer un simili-Karaté Kid sur fond de kung-fu et de brisage de 4ème mur, dans lequel Jackie Chan serait bien mis en avant et prendrait pour élève un certain Zhan seulement s'il arrive à passer des épreuves dangereuses, sauf qu'on a presque rien de tout ça, si ce n'est un léger aspect méta vu que Jackie joue bien son propre rôle dans ce film, mais seulement pour quelques minutes, au début et à la fin. Parce qu'en fait, ce film raconte le voyage d'un jeune étudiant en difficulté qui cherche à rencontrer son idole (Jackie donc) pour devenir son élève et se venger de ceux qui se moquent de lui. Alors oui, certes, c'est extrêmement naze d'avoir fait ça, mais ce n'est pas un problème à reprocher au film, mais à ceux qui l'ont distribué chez nous, à savoir France Télévisions Distribution.
Mais du coup, au final, le film en lui-même, j'en ai pensé quoi ?

Commençons par le scénario et ces personnages. Si le premier est plutôt classique (un héros avec des qualités, mais aussi pas mal antipathique sur les bords, qui va faire un voyage initiatique où il va apprendre, via plusieurs rencontres, à progresser petit à petit et devenir quelqu'un de meilleur), celui-ci marche malheureusement assez moyennement. En effet, le dit-héros n'évolue réellement qu'à la fin, lorsqu'il rencontre enfin Jackie. Ce qui pose problème, car du coup, il reste pas mal antipathique pendant presque tout le film, nous empêchant donc de nous attacher pleinement à lui comme le voudrait l'histoire. Chose que je ne reproche pas à son interprète, Zhang Yishan, qui arrive à jouer comme il faut son personnage (en tout cas, je trouve), notamment durant la fameuse scène de la rencontre avec la star tant admiré.

D'ailleurs, les autres jeux d'acteur sont du même niveau à mon goût, la majorité du temps : correct, mais rien de transcendant là-dedans. J'ai même bien plus apprécié les personnages secondaires gentils du film qui étaient tous sympathiques à mon goût. Mais… On ne s'attarde sur eux que le temps durant lequel Zhan les côtoie, ce qui est problématique car on les laisse tous à un sort inconnu (deux d'entre eux se retrouvent en prison et une autre se retrouve à l'hôpital et si on sait que cette dernière s'en sort, on ne saura pas ce qu'ils deviendront à la fin du film). J'ajouterai également que si j'ai tout autant apprécié le personnage de la policière, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander pourquoi elle n'utilisait pas son arme à feu pour stopper le kidnappeur auquel elle se confronte deux fois dans le film.

Viens ensuite LE gros problème du film de mon point de vue : la mise-en-scène. Si elle reste correcte une bonne partie du film, elle est malgré tout… Extrêmement quelconque. C'est même très proche du niveau d'un téléfilm du dimanche matin. Le pire étant les transitions à la limite de l'amateurisme et du ridicule. On dirait celles qui sont trouvables sur Powerpoint pour vous donner une petite idée. Reste enfin les scènes de combat pour lesquelles le ton est donné dès les premières minutes : juste sympathiques et bien chorégraphiées mais gâchées parce qu'elles sont mal filmées hélas. Mais comme le début se passe sur un plateau de tournage, on pourrait se dire que c'est fait exprès, que c'est méta et que c'est uniquement parce que ça se veut une parodie de films de kung-fu bateaux mal filmés de la seconde moitié des années 70, ce que je croyais à ce moment-là. SAUF QUE NON. TOUTES les scènes de baston sont comme ça hélas.

Enfin, je terminerai en vous disant que ceux qui me connaissent savent que je suis un indécrottable défenseur de la VF en temps normal. Y'en a même qui diraient que je suis parfois trop indulgent sur le sujet. Mais du coup, en sachant ça, ils savent aussi que quand je dis qu'une VF est mauvaise, c'est que y'a vraiment un problème là. Bah celle-là, elle est totalement misérable et je pèse mes mots. Les comédiens de doublages font tellement faux qu'on y croit pas une seule seconde et la synchro labiale est catastrophique. Nan vraiment, je le dis pas souvent mais pour ce film-là, regardez-le en VO. Parce qu'il faut croire qu'en plus de tenter d'arnaquer des gens, France Télévisions Distribution n'a fourni aucun effort là-dedans, avec cette VF au ras des pâquerettes et une absence totale de bonus. Nan vraiment c'est clair qu'à l'avenir, si je tombe sur un autre de leur produit, je pense que je vais bien me renseigner avant de me décider à l'acheter hein.

Pour finir, certains vont sûrement me trouver trop gentil avec ce film, qui est loin, trèèèèès loin d'être sans défaut, mais je dirai que c'est un film tout juste moyen. Je pense que si on est bien averti de certains points qui l'entourent (ce qui était en partie mon cas, car je savais que l'aspect marketing chez nous était produite par l'équivalent de politiciens en herbe), on peut passer un bon moment. Pis bon, au moins, même si c'est tardif, le héros principal finit bel et bien par évoluer positivement. Pas comme cette andouille de James Carter.

Note Finale : 5/10 Smiley : lag21.png

(Ah et au cas-où, non, ce film n'a rien à voir avec le film Kung-Fu Master de 1988, qui a par contre bien un lien avec le jeu vidéo mentionné plus haut, de ce que j'en ai compris. 'Fin bref, je vais m'arrêter là avec mes comparaisons foireuses de titres similaires, sinon on en a pour toute la nuit.)



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Message laissé le 29/09/20 à 12:06

Rush Hour 2, j'adorais ce film, gamin.
Pourtant, je suis d'accord avec toi. Le film a de bons moments mais certaines scènes me paraissent maintenant assez hors-limites. Enfant, le passage du vendeur de vêtement ou de la surveillance de l'autre agente ne m'avaient pas choqué, mais si je le regardais maintenant, je me demanderais comment j'ai pu tolérer ça.
C'est donc ça gagner en maturité.



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Message laissé le 06/10/20 à 16:52



Citation :

Mr. Paradox a écrit :
Rush Hour 2, j'adorais ce film, gamin.
Pourtant, je suis d'accord avec toi. Le film a de bons moments mais certaines scènes me paraissent maintenant assez hors-limites. Enfant, le passage du vendeur de vêtement ou de la surveillance de l'autre agente ne m'avaient pas choqué, mais si je le regardais maintenant, je me demanderais comment j'ai pu tolérer ça.
C'est donc ça gagner en maturité.



Je pense que y'a de ça effectivement, mais ça vient probablement aussi des temps qui évoluent et fort heureusement. Quand on voit les blagues et les interactions qu'on se permettait il y a quelques années de cela, se serait clairement plus possible aujourd'hui. Après, autant je peux légèrement pardonner ce genre de comportement dans des oeuvres sorties avant la fin des années 90, autant j'ai beaucoup plus de mal pour les films sortis après (sauf pour certains cas bien particuliers et là je pense à Nicky Larson et le Parfum de Cupidon).

Sinon, rien à voir, mais j'ai (enfin) fini de voir tous les épisodes d'une certaine série disponible sur Disney+. Du coup, je me suis dit que c'était une bonne occasion pour en faire une critique. Mais là pour le coup, je suis pas aussi inspiré que les autres, donc ce sera une Mini-Critique.

Ça n'craint pas un Mask ! - Critique #29 : Myster Mask

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Bah… C'était très sympa. Les épisodes sont divertissants pour la plupart, les personnages sont tous attachants, l'humour fonctionne, les calembours font mouches, l'animation est superbe et n'a pas pris une ride, l'ambiance sonore est chouette et le doublage est de grande qualité (avec Roger Carel dans les rôles secondaires… Smiley : lag29.gif ).

Mes seuls reproches seraient le scénario de certains épisodes qui sont vraiment nazes (les deux épisodes avec Supertache, oh misère comme dirai l'autre), des incohérences par-ci et par-là, quelques erreurs de colorisation à certains moments et certains éléments ayant assez mal vieillis aujourd'hui. Mais comparé au reste, ça va, ça noircit pas trop le tableau.

Note Finale : 8/10 (Mention Coup de Cœur ♥) Smiley : lag18.png

Attention cependant, car sur Disney+, je sais pas comment ils se sont débrouillés, mais l'épisode 20 de la saison 1, L'Affaire du Vrai-Faux Myster, a une partie forcément en Version Originale, même en le réglant en Version Française. Je sais pas pourquoi. Smiley : lag01.png



Message édité 1 fois. Dernière édition par Alexio le 06/10/20 à 16:54.



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