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Blork & size.fac > Articles de Mr. Paradox > Lecture / Écriture > Instant comics: Jessica Jones: Alias, Pourpre

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Message laissé le 16/01/17 à 00:39

Je vous avais déjà parlé de Jessica Jones: Alias dans un précédent Instant comics. Mettant en scène l'ex-super héroïne éponyme reconvertie en détective privée, on avait eu droit à un bon comics qui privilégiait la difficulté à vivre une vie normale quand on est lié de très près au monde des costumés. Cependant, ma plus grande difficulté face à ce volume (en dehors du style qui ne m'a guère enchanté, mais plaît à beaucoup d'autres), c'est le manque de familiarité que j'ai avec ce personnage. Ce tome corrige le tir.

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Si le premier volume misait surtout sur des enquêtes policières assez banales dans un monde qui ne l'est pas, on retourne ici dans des récits plus proche des comics normaux. Cependant, on garde l'idée d'une ex-super-héroïne qui tente de vivre normalement dans un monde bizarre et c'est tant mieux. Je peux séparer le volume en quatre parties distincts.

Le premier récit débute quand Jessica rentre chez elle après une journée habituellement merdique. Seulement voilà, il y a quelqu'un chez elle; une jeune fille vêtue d'un costume de Spider-Man. Elle n'a plus toute sa tête, semble perdue et quand Jessica essaie de l'aider, elle saute par la fenêtre fermée ...pour atteindre le toit d'en face.
Choquée par les événements, Jessica apprend rapidement que cette inconnue est... la fille de Jonah Jameson qui, la croyant responsable de sa disparition, menace de poursuivre la détective en justice. Sans indice, elle va quand même aller plus loin dans l'affaire pour découvrir quelque chose de plus sombre.

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La seconde histoire raconte comme Jessica Jones a eu ses pouvoirs. C'est du classique : d'une jeune intello amoureuse de Peter Parker, elle subit un accident de route avec toute sa famille dû à la collision avec un camion rempli de produits instables (l'Amérique en fait la collection ou quoi). Seule survivante, elle se réveille d'un long coma et dans un monde où des êtres comme Galactus sont désormais considérés comme normaux.

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La troisième histoire donne le sous-tire au livre. Un groupe de personnes engagent Jessica Jones. La raison: l'Homme Pourpre, le Némésis de Jessica, capable d'ordonner aux autres tout ce qu'il veut, a tué trente-quatre personnes dans un restaurant parce qu'ils faisaient trop de bruit pendant qu'il mangeait ses oeufs. Les clients sont donc des proches endeuillés et demandent à la détective de le convaincre d'avouer son crime car il a avoué tous ses méfaits avant d'être jeté dans une prison spécialisée sauf celui-ci.
Cependant, Jessica est terrifié par l'être qui lui a pourri la vie, racontant pour la première fois sa mésaventure à Luke Cage. Elle se reprend, toutefois, en main et décide de faire face à ses anciens démons. Mais voilà, non seulement la discussion ne tourne pas à l'avantage de la jeune femme, mais en plus, il s'évade quelques heures plus tard. Maintenant, personne n'est à l'abri.

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La dernière histoire, très courte, est plus un "What-if" indirect. Un client d'un café a reconnu Jessica et discute avec son voisin de son histoire. Un moment, il se demande ce qui se serait passé si elle avait choisi une autre voie. Pas indispensable, mais sympathique.

Parlons d'abord du style. Le comics reprend le même que précédemment et je trouve que c'est mieux malgré quelques loupés; l'expression de l'Homme-Fourmi est ridicule par exemple. Vous remarquez que deux images ne reprennent pas le style en question. En fait, c'est là l'idée intelligente du dessin. A chaque époque, son style. Sa période d'adolescente reprend le dessin des premiers comics Spider-Man. Quand on parle de sa période de super-héroïne, on a des couleurs plus lumineux et un dessin plus jeune et dynamique. Il arrive donc qu'en vingt pages, on a trois styles différents qui s'harmonisent.

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Evidemment, le titre vient du méchant tout violet. Capable de contrôler les autres juste par le son de sa voix, il s'agit là d'un méchant redoutable. Nul en combat, il compense en manipulant les super-héros et les forces de l'ordre. Malin et cruel, il y a d'ailleurs un passage où il parle à Jessica et décrit la vie de cette dernière comme un personnage de comics raté qui cherche à se faire aimer du public pour qu'on achète le prochain numéro. Bref, si on oublie sa couleur de peau (c'est raciste ça), on a là un méchant effrayant.

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En fait, il n'y a pas de vrai défaut si ce n'est que le côté réaliste peut, cette fois, choquer certaines personnes. En général, dans les comics de super-héros, il n'y a que la violence qui fait jaser les parents. Ici, on privilégie le vraisemblable et je regrette un peu les mandales, moi. Le viol est très présent dans ce volume. Le mot est souvent dit et quand cela ne l'est pas, il est tellement sous-entendu que même un sourd le comprend. D'un point de vue, ça colle bien à l'univers réaliste et cela n'a pas été rajoutée pour juste choquer, mais parce que c'est extrêmement plausible. Si objectivement c'est une qualité, cela ne plaira pas à tout le monde.

Au final que dire? Si vous avez apprécié le personnage qui tente d'être normal dans un monde qui ne l'est pas et qu'il fait partie, vous en trouverez encore un peu ici même si c'est moins présent qu'avant. Sans jamais accepté le côté super-héroïne de Jessica, ce comics réussit à raconter les plus grands événements de sa vie. à s'attacher à elle. A un public averti, certes, mais à un large public aussi.

+ La recette du détective "normale" dans un monde de super-héros fonctionne toujours
+ Le passé de Jessica Jones enfin raconté
+ L'Homme Pourpre, un méchant dérangeant
+ Un côté "réaliste" bien que moins présent
+ L'idée de "une époque=un style"
+ Le style principal semble mieux qu'avant...
-...malgré quelques ratés
- Attention aux âmes sensibles



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