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Message laissé le 08/08/16 à 15:25

Bonjour messieurs dames,

Comme vous le savez déjà tous, à date du jour je suis buraliste. A date.

Seulement, si mon métier me plais, il n'y a pas d'avenir la dedans (le contexte toussa)

Dès lors se pose la question du changement d'orientation, et son soucis corollaire.. l'age!

J'ai 36 ans
un bac S et des brouettes
16 ans d'expériences dans le commerce

et surtout je suis à la ramasse question emploi mais alors vraiment!!

d'ou ma question que, vous le verrez est toute bête: que faire de mon avenir?

Si vous avez des bribes de réponses je suis preneur...

d'avance merci!



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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 08/08/16 à 16:07

Oh là....le passage à vide.

Je connais.

Alors...honnêtement, voilà mon parcours simplifié.

BAC ES.
DEUG d'histoire.
CAP boulangerie.

Et au départ, je pensais ouvrir un commerce, une boulangerie.

Mais devant le capital que cela demande et le poids écrasant de l'Etat, je dis : STOP.

Au luxembourg, les sociétés sont taxées à 1,5 % et en Allemagne, le système corporatiste limite nos chances à nous français.

C'est soit tu as le diplôme ou la maîtrise équivalente soit reste en France.

Et les perspectives d'avenir : Tant qu'on sort pas de la crise : Rester salarié.

Pour moi ceux qui peuvent devenir patron ont : Un bon capital en réserve. Des gens qui peuvent les pistonner et les aider au niveau juridique, entreprise et managérial.

Mais si la situation continue de se détériorer : J'apprends l'allemand et je pars vivre et travailler en Allemagne.

Ma femme travaille dans un SUPER U depuis 5 ans : Aucune augmentation

Dans ton cas, si tu as des possibilités, tente des VAE : Validation d'acquis d'expérience pour avoir un diplome manager ou commerce.


C'est clair que c'est pas évident.



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Le Club des Radins de Strasbourg

Message laissé le 08/08/16 à 18:08

1) Vendre l'affaire avant quoi que ce soit. Jongler avec ça + une autre activité, c'est pas bon signe et là pour le coup, je sais de quoi je parle : Manque de concentration sur le nouveau poste car tu as encore la tête dans l'autre.

2) Tu n'es pas salariée (à confirmer) donc largement éligible au CUI, tu sais ces contrats à la con qui génèrent de la précarité mais qui allègent les boîtes en charges diverses. Ce que je veux dire, c'est qu'avec ton bagage, toi, tu as le potentiel pour intéresser des tas de boîtes. Donc aller snifer un coup sur le marché du travail pour tâter le terrain en amont, c'est plutôt un bon plan. Mais sans précipitation !

3) Changement de secteur d'activité parfaitement envisageable. Tu es encore jeune (si !), on est en 2016 donc les gens commencent tout doucement à admettre le fait qu'on puisse vouloir voir autre chose (sauf quelques énergumènes qui ont oublié qu'on a changé de siècle)

Par contre, je croyais que tu tentais le coup dans l'immobilier. Ca donne quoi, ça ?

En revanche, juste pour rebondir sur ce que Thibault a écrit, on n'est pas près de sortir de la crise vu qu'il n'y a pas de crise : On est entré dans une nouvelle phase économique qui tend à bouleverser les codes que nous connaissions. Pour rassurer les gens, on parle de crise car dans l'esprit collectif, le phénomène de crise est destiné à être limité dans le temps et à donner suite à une période de reprise. Actuellement, certains marchés se portent bien, d'autres non. Et savoir quel secteur sera porteur dans 2 ans, ça, c'est la question que beaucoup de personnes se posent.

Sinon, oui, il paraît que l'herbe est plus verte en Allemagne et au Luxembourg. Je n'en sais rien. Est-elle aussi bonne ?

Bon, tout ça pour dire que débrouillard comme tu es, je sais que tu as de la ressource. L'idée de la validation des acquis peut aussi t'apporter des choses.

[EDIT de sf : Modification]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 08/08/16 à 18:09.



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Message laissé le 08/08/16 à 19:40


En faite, la chose que je ne comprends pas, c'est que nous, Alsaco, Lorrains on est censé etre dans la "banane européenne."

Et quand on va à côté en Allemagne, qu'on voit un taux de chômage de 3 %, des industries modestes en taille, des vergers, des industries lourdes, des artisans, on se demande comment à 30 km de là on peut louper le coche.

Un simple exemple : Europapark. Ils ont une synergie de fou.

Des nouveautés chaque année, un parc aquatique en passe d'être fini...et le tout dirigé par une famille sans action !!

Non décidément, on doit passer à côté de quelque chose en France.

Et sinon, pour toi Key no : Si tu as un nouveau projet, d'abord il faut un bon capital : Ton affaire actuelle peut être un bon moyen. Mais bon en Moselle....faut accepter presque de vendre avec une moins value que pas vendre du tout.

Et ensuite, et ça c'est l'avantage français, y a beaucoup de passerelles possibles, n'hésite pas à voir avec les GRETA pour des formations adultes possibles.

En tout cas, s'il y a un secteur qui reste demandeur : La restauration. Mais c'est une vie de fou, mais ça tu as l'habitude.



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Message laissé le 09/08/16 à 09:02

1) je n'envisage pas pour l'instant de vendre, mais la vie est comme une partie d'échecs, il faut toujours avoir un coup d'avance

2) ma seconde entreprise avance peu, mais elle avance! mais comme je le disais avant, ma femme prendra le relais tôt ou tard.

3) une validation des acquis? cela est possible même avant que je ne quitte le travail non?

4) un CUI est exclu, a priori, je ne souhaite pas travailler pour rien. j'ai un peu de principes et je ne supporte pas de voir le travail non rémuneré.

5) l'herbe parait plus verte au lux ou en Allemagne, jusqu'à ce que tu tombe malade! un rhume peut être un motif valable de licenciement sec! (déjà vu) les prud'homme sont inexistant si tu es étranger!



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Message laissé le 09/08/16 à 09:28

Concernant l'Allemagne, au contraire...

Pour y avoir vécu et travaillé trois ans, le nombre d'abus qu'il peut y avoir au niveau des certificats médicaux (et c'est relativement toléré, au vu des sommes folles que l'on dépense chaque mois pour la couverture sociale), c'est assez ahurissant.
Cela dépend bien sûr des régions, mais bon perso j'étais à Berlin et franchement là-bas je devais demander aux médecins de me donner moins de jours de congé maladie Smiley : icon_fatigue.gif

De plus, les salariés sont au contraire très bien protégés, étrangers ou non... exemple vécu... et encore récemment, j'ai eu des anciens collègues licenciés en masse, certains n'hésitent pas à recourir aux tribunaux.
Enfin là je parle des travailleurs de l'UE : cela peut être différent pour les travailleurs hors-UE, vu qu'ils ont la pression supplémentaire du visa.

Très sincèrement, j'avais plus l'impression d'avoir la sécurité de l'emploi en Allemagne qu'en Belgique (plus d'abus ici). Je suis partie pour d'autres raisons que professionnelles.


EDIT : Par contre il existait beaucoup plus d'emplois extrêmement précaires, appelés "mini-job", qui gagnaient 400 euros par mois. Là-dedans je ne m'y connais pas du tout et il est tout à fait possible qu'il y avait des trucs inadmissibles.
Par contre dans le cadre d'un travail salarié "normal", l'Allemagne est légalement très bien et protectrice envers les travailleurs.

A noter que la situation a changé depuis mon départ, avec l'instauration à moyen-terme d'un revenu minimum (ce qui n'existait pas jusqu'alors). A voir les conséquences que cela peut avoir.



Message édité 4 fois. Dernière édition par Pherfalath le 09/08/16 à 09:37.



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Message laissé le 09/08/16 à 10:51

Les validations d'acquis se passent n'importe quant, bien sûr, il y a des périodes, mais tu peux le faire quant tu veux.

Par contre, quand tu es ton propre patron ? : Pour un salarie, c'est 5 ans d'attente dans la même boite.

Est ce que se délai vaut pour les patrons, je l'ignore.

Mais le VAE est une vraie passerelle et évite de recommencer tout à zéro.



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Message laissé le 10/08/16 à 11:12



Citation :


Thibault de Mondidier a écrit :
Non décidément, on doit passer à côté de quelques choses en France.




Hum... attends, attends, je vais trouver ... heu... l'intelligence ? Non trop simple... Oh, la modernité ? Arf, je trouve pas mieux... Ah oui, la réflexion sur le long terme ? Comment ça c'est pas un mot mais une démarche ?

*sigh*

Vivement que nos politiciens change de siècle ! Et notre administration avec ! C'est moche d'être encore au 19ème... Smiley : lag30.gif



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Message laissé le 10/08/16 à 22:39

Attention, une VAE ça ne se fait pas comme ça.

Pour avoir vu quelqu'un proche de moi le faire, il faut se constituer un dossier béton pour prouver qu'on a bien acquis les compétences demandées pour le diplôme à travers son travail quotidien. C'est un vrai parcours du combattant => renseigne toi bien avant de commencer les démarches dans ce sens si c'est ce que tu veux faire. Dis toi que le résultat est à la hauteur des ennuis engrangés.

Mon avis à deux francs :

1- Demande toi ce que tu es prêt à accepter ou pas, quels compromis te conviendraient et cherche une solution en fonction de ça. Il se peut que ça passe par la création d'une autre boite, par un poste salarié, voire même complètement autre chose... seul toi peut dire ce qui te conviendra.

2- Fonce. Il y aura toujours des gens pour te dire de ne pas le faire. ça vaut quand même le coup d'essayer. On ne gagne pas à tous les coups, mais mieux vaut tenter que de passer sa vie à se demander ce qui se serait passé si on avait essayé.

3- Reste lucide. Tu ne crains pas grand chose à tenter une aventure comme salarié, comme patron je pense que tu es bien placé pour savoir que c'est une autre histoire. Parfois il vaut mieux arrêter les frais tant qu'il est temps. L'auto entrepenariat peut être une piste intéressante pour lancer une activité si jamais tu veux tenter une aventure différente (renseigne toi sur l'EIRL dans ce cas, ça peut être bien adapté à ta situation pour te protéger).



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GG le club des papas ! Pensez aux gosses Smiley : lag28.png

Message laissé le 10/08/16 à 22:43



Citation :


key no a écrit :
4) un CUI est exclu, a priori, je ne souhaite pas travailler pour rien. j'ai un peu de principes et je ne supporte pas de voir le travail non rémuneré.




Juste pour apporter une précision, même si je comprends l'idée, un CUI est rémunéré. Le salaire et les charges sont partagées entre l'employeur et l'état.



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