Blork & size.fac > Les jeux vidéo > Après l'Allemagne.....la Suède.....la Russie ?

Message laissé le 10/05/14 à 11:38

Bonjour à tous.
Aujourd'hui je viens vers vous, car je voudrai savoir si vous seriez intéressé par un descriptif de partie sur la Russie basé comme toujours le jeu Victoria ?

( Et oui l'actualité m'a poussé à retourner vers ce jeu. )


Si je fais cette partie, je veux :

Faire de la Russie, la première puissance mondiale, elle en a le potentiel.

Maintenir la dynastie des Romanov.

Eviter la première guerre mondiale

Et donc bien sûr, empêcher la révolution communiste.

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Message laissé le 10/05/14 à 11:41

Ah ben tiens ! Justement, on parlait de ça dans un autre sujet !

J'avais bien aimé lire tes premiers compte-rendus. Ca manquait juste de zombies sinon c'était pas mal.

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Message laissé le 10/05/14 à 11:42

Ouais, c'est sur....c'était pas encore l'époque de sortir un DLC zombie à tout va.

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Message laissé le 10/05/14 à 14:11

Tu compte participer dans la guerre de Crimée, si elle prend lieu et vu que c'est un jeu Paradox, ça me paraît hautement improbable

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Message laissé le 10/05/14 à 14:15

Heu en faite....

Source wikipedia

La guerre de Crimée opposa de 1853 à 1856 la Russie à une coalition formée de l'Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie formalisée par le traité de Paris.

Dans un sens, elle a déjà existé.

Message édité 1 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 10/05/14 à 14:15.



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Message laissé le 10/05/14 à 14:18

La campagne ne commence pas au plus tôt en 1836 (merci Wikipédia) ?

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Message laissé le 10/05/14 à 14:19

Comme dit sur un autre sujet, j'avais lu avec plaisir tes compte-rendus, donc si tu en refais, je suis partant o/

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Twui twui twui ! Twili twili twili !

Message laissé le 10/05/14 à 14:41

Citation :

Si tout à fait, mais au cours du 19e la guerre de Crimée est un passage obligé. Et programmé par le jeu, c'est une guerre où on est perdant quoi qu'il arrive. Un event très difficile à gagner sauf en trichant.

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Message laissé le 10/05/14 à 14:42

Les zombies, c'est de la triche ?

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Message laissé le 10/05/14 à 14:43

Faut voir.

Quoique on est au 19e siècle, Frankenstein tout ça....en fait Frankenstein c'est le zombi le plus évolué jamais crée.

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Message laissé le 10/05/14 à 14:50

Une armée de Frankenstein russe me paraît être une excellente idée

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Message laissé le 10/05/14 à 23:47

Citation :

Message édité 1 fois. Dernière édition par Ghost Logan le 10/05/14 à 23:48.



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Connaissez vous ce proverbe klingon qui dit "bortaS bIr jablu'DI', reH QaQqu' nay' !" ?

Message laissé le 11/05/14 à 08:22

Chapitre 1 : Des débuts difficiles ( 1836-1843 )



La route jusqu'au Kremlin était longue, difficile, mais en ce mois de Janvier 1836, malgré les températures glaciales, j'arrivais à destination.

Des gardes me bloquèrent l'entrée mais je parvins à les convaincre. Il est rare qu'un français parlant le Russe arrivent à cette époque de l'année. Ils m'escortèrent jusque devant l'homme le plus important de ce pays : Nicolas.



Nicolas Ier est le fils de l'empereur Paul Ier de Russie et de la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Il a 18 ans de moins que son frère aîné Alexandre Ier, à qui il succède en 1825.

Il épouse en 1817 la princesse Charlotte de Prusse, qui prend le nom d'Alexandra Feodorovna. Charlotte est la fille du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse et de la princesse Louise de Mecklembourg-Strelitz. Elle est également la sœur de l'Empereur allemand Guillaume Ier.

Heureusement pour moi, je maîtrisais le Russe et après m'être mis à genoux, je saluais cet homme.

« Bonjour Tsar de toutes les Russie. Je viens te proposer mes services. »

« Qui es-tu étranger ? »

Son ton était sec et un certain charisme se dégageait de sa personne.

« Je suis un diplomate français, Thibault de Mondidier. Je viens vers toi car je souhaite aider. »

« Tu parles un Russe excellant pour un étranger. En quoi souhaites tu m'aider ? »

« Je veux faire de la Saint mère la Russie la première puissance au monde. Un pays riche, moderne. »

« Toi un français qui plus est, veux se mettre à mon service ? Garde, jetez le en prison. »

La réaction de cet homme était justifié. Il avait de mauvais souvenir avec la France.

Nicolas Ier est né en 1796 et a été élevé dans la période des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, au moment des coalitions contre la France libérale. Il en a gardé une haine farouche pour le libéralisme. En 1833 le ministre de l'éducation Sergueï Ouvarov précise ce programme autoritaire : « autocratie, orthodoxie et génie national » sont les principes guidant le régime. Les gens doivent montrer leur loyauté à l'autorité illimitée du tsar, aux traditions de l'église orthodoxe russe, et, d'une manière vague à la nation russe.

L'insurrection décabriste (décembre 1825) accentua cette haine. Cette crise sert de prétexte au nouvel empereur pour installer un régime particulièrement répressif fondé sur l'ordre et la discipline militaire. Pour diriger l'Empire, il choisit de s'appuyer non pas sur les institutions existantes que sont le Conseil des ministres ou le Conseil d'État comme l'a fait Alexandre Ier mais sur des comités spéciaux consultatifs et sur sa chancellerie privée.

« Tsar Nicolas. Ma vie est à votre disposition. Je souhaite sincèrement aider ce pays. Laissez moi une chance. Je veux aider ce pays dans la tradition et vous prouver qu'en respectant les codes établies, on peut parvenir à de grandes choses. J'ai mes propres idées mais je ne le mettrai à votre service que si vous m'en faites la demande »

Nicolas fit un geste et les gardes qui allait m'emmener s'arrêtèrent.

« Ma foi, si je dispose de ta vie, je suis curieux. Montre moi ce que tu sais faire et mets toi au travail. »

Ainsi je rejoignis un cabinet de travail guidé par un valet qui fut mis à mon service. C'était un jeune homme du nom de Vassili. Un jeune blond aux yeux blond d'une vingtaine d'année. Dès mon arrivée dans le bureau, je lui demandais tous les textes parlant de la population Russe. Il me fallut une journée pour arriver à discerner qui peuplait ce pays.





Il est clair que j'avais un monde paysans et qu'une toute petite minorité gérait ce pays. La population était majoritairement Orthodoxe. C'était un bon point, il y avait une certaine homogénéité. Mais là où j'avais un gros problème, c'était les population. Les Russes étaient majoritaires, mais bon sang, je devais composer avec des dizaines de peuples. Un problème gênant car ils pouvaient facilement se rebeller contre le pouvoir.

Il me fallut deux ans pour stabiliser cette économie archaïque. Les impôts entraient mal le pays était trop vaste.



C'est en 1839 qu'enfin les comptes de l'Etat générait des excédents.

Je m'étais fait relativement discret pendant cette année. Mais avec les bon conseillers, je parvins à faire venir des ingénieurs d'Angleterre. Les notions de Bourse et de chemin de fer était à mes yeux essentiels. Ce pays devait rétrécir pour être gérable. Je misais donc sur les technologies nouvelles et sur une nouvelle économie. Mais je devais le faire à pas feutrer. C'était du libéralisme. Et mon Tsar était opposé. Il fallait lui montrer que le pays allait s'enrichir. Et pour ça, rien de mieux que de lui montrer par des actes.

De 1839 à 1842, je décide de passer à l'action. Les rives de la Mer Caspienne sont encore en voie de colonisation. Mais pour assurer l'emprise Russe je décide de passer à l'attaque. Je mène trois guerres en trois ans contre Khiva, Boukhara et Koland. Les rapports sont presque disproportionnés. Nous attaquons avec 20 000 hommes des pays qui peinent à mobiliser plus de 3000 hommes. Et encore c'est de la piétailles.

Je n'ai guère besoin de mobiliser le budget de l'armée. Les effectifs sont suffisants. Et en 1843, j'ai bien agrandie les frontières Sud du Pays. Je me fais convoquer par le Tsar.








« J'ai eu vent de tes exploits. Tu as encore étendue notre mère patrie et mon conseiller en finance m'a montré les résultats. Le pays s'est même un peu enrichie. Penses-tu pouvoir encore étendre notre empire ? »

«Non votre Majesté. Nous sommes très proches des frontières Anglaises. Je pense que nous devons au contraire nous modérer et améliorer les relations avec tous les pays voisins. Même un ennemi comme l'Angleterre libérales peut s'avérer utile. Je veux à présent renforcer ce pays de l'intérieur, vous enrichir plus votre Majesté. »

A mes mots le Tsar osa rire.

« J'aime ta franchise. En d'autre jours tu serais exécuté, mais tu as fait tes preuves. Continue ainsi mon cher Thibault de Mondidier. »

Je m'inclinais et sans lui tourner le dos je retournais me mettre au travail.

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Message laissé le 11/05/14 à 11:52

Eh bien, ça commence bien apparemment !

Au pire, pour éviter les problèmes avec l'Angleterre, tu peux t'étendre vers la Chine, ça devrait être plutôt simple...

Au pire, tu as ta grande armée de zombie gérée par Logan

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Message laissé le 11/05/14 à 12:16

Jouer ce pays est horrible en faite.

Car là, j'ai annexé trois pays qui était des pays sans importance, faible et il y a peu de conséquence.

De toute façon, maintenant, le seul vrai ennemi qu'il y a, c'est l'Empire Ottoman, je verrai comment gérer cela. Mais un pays si vaste c'est un gouffre financier !!

Et puis bien sûr, je dois à tout prix éviter la première guerre mondiale.

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Message laissé le 11/05/14 à 16:29

Toujours aussi agréable à lire, même si on a parfois (souvent ?) l'impression que tu as plus de pouvoir que le Tzar lui-même

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Twui twui twui ! Twili twili twili !

Message laissé le 11/05/14 à 20:21

J'ai vraiment eu l'impression que c'était la promenade de santé. A en lire la fin du compte-rendu, je pense que tu sais à quoi t'attendre mais là, tu as surtout donné l'impression de raser tout ce qu'il y avait devant toi.

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Message laissé le 11/05/14 à 21:15

Si ça ressemble un peu à Europa Universalis 3, c'est normal qu'une nation "civilisée" défonce les nations beaucoup moins évoluées. Dans EU3, j'ai déjà gagné des batailles à du 10 contre 1 dans ma défaveur

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Message laissé le 11/05/14 à 21:23

Oui....et non.

Là en effet je les ai défoncés...car en effet ce sont des nation non-civilisés et elles sont défavorisés.

Et l'avantage d'être historien dans ces jeux c'est que tu sais quant placer tes troupes en fonction de la chronologie du XIX e siècle. C'est l'avantage sur l'IA.

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Message laissé le 12/05/14 à 08:30

Les années suivantes furent un cauchemar. Une vague de libéralisme se déchaina sur l'Europe. Des révoltes partout grondaient et je plaçais avec l'accord des Princes l'armée Russe dans tout l'Empire. Mais certains Princes commençaient à m'écouter. Nous écrasions les révoltes uniquement par la force brute. Il y avait assez d'exemple dans l'Histoire, ces révoltes étaient un signe qu'il fallait réformer l'Empire. Mais vue le conservatisme du Tsar et de la Noblesse, il est hors de question de proposer des réformes. Je tentais juste d'implanter l'idée dans l'esprit des gens. La Noblesse pendant ces années continuait son train de vie et moi je mettais en place mes projets.

En 1851, le Tsar nous convoque et ses ambitions sont révélés. Il veut soutenir les slaves présents dans l'Empire Ottoman.



Certes, c'est la liesse générale. Moi je reste neutre. Les soutenir oui, mais par quels moyens. Je crois savoir ce que le Tsar veut : Une guerre avec l'Empire Ottoman. Celui-ci paraissait faible, et il fallait un prétexte.

Grâce aux bonnes relations que j'ai développé avec la chine, nous pouvons à présent en 1851, revendiquer le Turkestan et une année plus tard, le Turkménistan. Une annexion sans guerre, sans effusion de sang. Le Tsar en est informé et un matin il vient me voir en privé à ma grande surprise.



« Tu fais un effort remarquable....je me sens enthousiasmé...la Russie est grande, puissante...et elle va le prouver au monde entier. » dit-il en sortant brillamment.

Oh non. Il va passer à l'attaque.



En 1853, c'est l'horreur. Un prince paniqué vient me voir et annonce la Guerre en Crimée. Mais le pire, c'est que nous avons contre nous la Moldavie, la Valachie, la Serbie, l'Empire Ottoman, la France et surtout l'Angleterre contre nous.

« Prince, où sont les armées ennemis. »

« Les Anglais ont débarqués en Crimée, ils assiègent Sébastopol. »

J'eus un sourire. Lui semblait désespéré.

« Prince...j'ai une idée. Les Anglais ont débarqué sur cette presqu'île. C'est notre chance. Vous allez avec vos hommes vous placer à l'entrée de la Crimée pour faire barrage. Moi, je vais sortir mon atout. »

« Mais vous allez à l'encontre des ordres du Tsar ! »

« Je risquerai ma vie sur ce coup ! »

Et en effet, je réquisitionne 150 000 hommes. Mais depuis un an, je me doutais que le Tsar mijotait sa guerre. Aussi, 75 000 attendaient à la frontière caucasienne et les autres étaient massés à la frontière Sud. Je décidais d'attaquer avec rapidité le ventre mou de cette coalition. En deux mois, la capitale Moldave est occupée et demande une paix très avantageuse pour nous.




La Valachie est occupée deux mois plus tard et à ma demande devient un pays satellite. Un pays fantoche. La voie est libre et mes armée viennent en Sandwich pour occuper Istanbul. Je réalise un fantasme des Russe. Depuis 1453 aucun chrétien n'a pu occuper la Porte de l'Orient. Je fais de ce rêve une réalité avec ma guerre éclair. En effet les troupes Ottoman sont occupées à l'Est par des troupes du Tsar. La capitale était sans défense. Une fois occupée j'envoie un émissaire. Les Anglais entre temps occupent presque entièrement la Crimée. Je réalise que jamais l'Empire Ottoman ne s'effondrera. Mais il y a un coup à jouer, un coup psychologique. J'envoie un émissaire et je décrète la Victoire Russe : Aucune annexion mais le fait est là, les Russes sont arrivés à Istabul, c'est une humiliation parfaite à présenter au monde. Le Sultan accepte ma requête. C'est la fin de la guerre. NOUS AVONS GAGNE !!



Au même moment, je recevais une missive des alliés qui me présentaient un soit disant traité à signer à Paris.

L'origine immédiate de la guerre se situe à Jérusalem où s'affrontent dans des conflits dérisoires moines orthodoxes et catholiques pour la garde des Lieux Saints. En 1852, le gouvernement russe, estimant que le clergé orthodoxe est injustement évincé, décide d'intervenir auprès du gouvernement ottoman dont dépend la Palestine. Les Ottomans acceptent de reconnaître les droits prééminents des orthodoxes mais refusent que la Russie intervienne en faveur des orthodoxes de l'Empire ottoman (ce qui constitue une atteinte à sa souveraineté).

La Russie occupe les principautés danubiennes à titre de garanties matérielles et détruit une flotte turque à Sinope. Devant le refus russe d'évacuer la Moldavie et la Valachie, le gouvernement ottoman déclare la guerre à la Russie en novembre 1853. Face à cette menace sur l'équilibre européen qui résulterait de la dislocation de l'Empire ottoman, le Royaume-Uni et la France se joignent à lui et déclarent la guerre à la Russie en mars 1854. L'Autriche offre aux Ottomans un support diplomatique et la Prusse demeure neutre, laissant la Russie sans alliés sur le continent.

Les principaux combats se déroulent en Crimée envahie par les Franco-Britanniques et, après la défaite russe sur l'Alma, commence le siège meurtrier de Sébastopol. Après une année d'affrontements la base tomba, exposant l'incapacité de défendre une fortification à l'intérieur de son territoire. Nicolas meurt avant la reddition mais il a déjà reconnu l'échec du régime. La Russie fait alors face au choix de commencer des réformes majeures ou de perdre son statut de puissance européenne principale.

Les alliés, soutenus par l'Autriche sur le plan diplomatique, cherchent à conclure la paix, accélérée par la mort subite de Nicolas Ier le 2 mars 1855. Le traité de Paris de février-mars 1856 consacre la défaite de la Russie et donne un coup d'arrêt à sa politique balkanique.

L'indépendance et l'intégrité de l'Empire ottoman sont solennellement réaffirmées ;

La mer Noire est neutralisée et le Danube internationalisé ;

Les principautés danubiennes sont déclarées autonomes et placées sous la garantie des puissances ;

La Russie abandonne son droit à exercer sa protection sur les chrétiens orthodoxes de l'Empire ottoman.

J'emporte avec moi ce papier insignifiant. La Russie a gagné. Le Tsar me convoque. D'abord furieux de mon initiative, il accepte de m'écouter.

Je lui montre nos gains et surtout je lui montre le traité que les alliés voulaient faire signer au Tsar.

« Votre majesté, nous avons gagné. Certes, il n'y a pas d'effondrement mais nos armée ont pénétré dans Istanbul. C'est un événement à fêter. Nous avons réussi un exploit depuis la chute de l'empire Byzantin dont nous sommes les héritiers ! Mais ma vie est à la disposition de votre Majesté. »

Le Tsar entouré des Princes se gratta la moustache.

« Veilleras-tu sur mon fils comme tu as veillé sur notre Sainte Mère la Russie ? »

« Bien entendu votre Majesté. »

« Alors je te nomme Prince d'Empire. Thibault de Mondidier. Tu es un esprit libre, dangereux, mais tu sers les intérêts de mon pays. Mais sache que tu seras toujours sous surveillance. A la moindre erreur, tu seras exécuté.

« Bien votre Majesté. »

Message édité 3 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 12/05/14 à 08:35.



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