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Blork & size.fac > Articles de Siderth > Les jeux vidéo > Dossier : Le Game Boy

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Message laissé le 28/10/13 à 00:49

Je précise qu'une partie des sources a été prise sur le site de Pix'n Love qui propose quelques pages de ses ouvrages que je recommande fortement pour tout passionné de retrogaming. En outre, cet article est écrit en collaboration avec un futur article d'arbrawl qui sera complémentaire à celui-ci ( fallait bien que je le fasse bosser un peu quand même:D ). Bonne lecture à tous.

Medley proposé pour la lecture :
Partie 1
Partie 2


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Introduction :

De nos jours, la Nintendo 3DS est au sommet du monde vidéoludique, il n'y à qu'à voir les chiffres de ventes hebdomadaires pour s'en convaincre. Face à une concurrence qui peine à imposer son style et ce malgré un apport massif de puissance, la portable de Nintendo à réunie les ingrédients d'un succès ancien, une recette vieille de 30 ans mais qui marche encore et toujours. La 3DS est une sorte d'aboutissement au génie d'un homme qui sera resté dans l'ombre de sa maison-mère. Une personne fort respectée dont les créations changeront à jamais le visage de Nintendo.

La dernière née portable garde les traces de cet artificier remarquable, un "bon à rien" qui a transformé une société de cartes à jouer en une machine de guerre vidéoludique. Certains diront qu'il n'est pas un inventeur mais plutôt un concepteur à la vision futuriste. A partir de peu de matière, il est capable d'engendrer des créations somptueuses, tel un alchimiste qui change le plomb en or. Le Gameboy fait parti de ce tour de force incroyable, une petite machine de faibles capacités en comparaison aux autres portables du moment mais parfaitement adaptée au marché ciblé. Rétrospective sur l'un des plus grand succès de la firme du plombier.

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Quitte ou double :

En 1965, Nintendo est une société de cartes à jouer pour enfants dirigée par Hiroshi Yamauchi. Sous son impulsion, l'activité de la firme s'est exportée mondialement grâce à des contrats signés avec Disney. Les besoins de Nintendo sont très différents à l'époque et ne nécessitent pas d'employés spécialisés dans le jeu vidéo. C'est alors qu'un jeune homme du nom de Gunpei Yokoi entre chez Nintendo, seule entreprise qui a bien voulu de sa candidature, affecté à la maintenance de l'équipement mécanique. Un jeu d'enfant pour cet employé diplômé qui pense faire toute sa carrière de cette façon car aucune ambition ne lui traverse l'esprit. Toutefois, ses journées sont longues et ennuyeuses et pour tuer le temps, Gunpei bricole des objets avec le peu de matériel qu'il trouve autour de lui.

Au cours d'une journée de travail où le salarié s'amuse avec une pince extensible armée à son extrémité d'un bras pouvant saisir des objets, il est surpris en flagrant délit par le grand patron, Hiroshi Yamauchi, en visite dans son usine. Le Big Boss convoque sur le champ son employé dans son bureau et la peur gagne Gunpei Yokoi, persuadé qu'il vient de perdre son emploi. Alors qu'il s'attend à plier bagages, Yamauchi lui demande de créer un produit commercialisable basé sur le principe de son jouet. L'employé ne comprend pas trop la demande de son supérieur car cet objet ne lui apparaît pas comme ludique. Toutefois, il s'exécute à la volonté du patron et de cette anecdote en découlera le premier jouet à succès de Nintendo, L'Ultra Hand.

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L'artificier :

Peu à peu, la firme délaisse les cartes au profit des jouets. Diplômé en électronique, Gunpei Yokoi introduit des transistors fabriqués et fourni par Sony dans son premier jeu électronique, le Love Tester, et c'est un second succès. Sharp, étonné de cette prouesse, fait quérir Masayuki Uemera ( futur concepteur du hardware Nes et Snes ) que l'on envoit directement dans les locaux de Gunpei Yokoi. Ensemble, ils vont créer le premier pistolet optique de la firme du plombier, les pionniers étant inventés dans les années 30, et c'est à nouveau un grand succès auprès du public japonais. Malgré l'échec de certains jouets, la firme engrange d'énormes bénéfices et finit par abandonner les cartes à jouer qui péricilitent. Cependant, l'avenir dans le monde des jouets s'annonce sombre car la crise pétrolière de 1973 frappe directement au porte-monnaie de Nintendo.

Voyant le chiffre d'affaire de sa société s'abaisser, Yamauchi demande à ses équipes de repenser à un autre secteur d'activité pour regagner de l'argent. Finalement, c'est au cours d'un dîner avec l'une de ses vieilles connaissances qu'il évoque le domaine du jeu vidéo. Informaticien, son ami lui répond favorablement en lui assurant que Nintendo est une firme assez solide pour s'orienter dans cette voie. Et justement aux USA, une machine de salon impressionne le public. Il s'agît de l'Odyssey Magnavox, la toute première console de jeu vidéo commercialisée au monde. Nintendo en fera la distribution au Japon en 1975, une sorte de première expérience couronnée d'un succès modéré. Mais peu importe car Nintendo compte bien faire son propre beurre et s'imposer dans ce monde naissant.

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Le hasard fait bien les choses :

Si Nintendo a fait ses premières armes avec quelques bornes d'arcades et la distribution de l'Odyssey, il n'a pas encore tiré le sabre de son fourreau. Ce sera chose faite avec la Color TV Game 6 en 1977, la toute première console de la firme puis 5 autres versions de cette console qui rencontreront un succès important au japon. Cette réussite confirme le talent de la société qui va finir par entièrement axer son activité au jeu vidéo. Cette période favorable va connaître un événement incroyable qui va mener à la création du tout premier Game&Watch ( Ball ) en 1980. L'histoire de ces petits jouets électroniques, relatée par Pix'n Love, nous conte que Gunpei Yokoi aurait eu l'idée de créer un jeu électronique en voyant un cadre s'amuser avec sa calculatrice dans le train. L'idée germe dans le brillant cerveau de notre génie, cependant il doute que son rêve se concrétise.

Mais le destin va en décider autrement car un jour de réunion, le chauffeur personnel de Yamauchi tombe malade, ce dernier demande donc à Gunpei de l'emmener. L'employé est terrifié à l'idée de se retrouver seul avec son patron et l'ambiance pesante qui règne dans la voiture ne le rassure pas. Durant le trajet, il tente de meubler la discussion et évoque son idée de jeu électronique mais aucun mot ne sortira de la bouche du grand patron. Arrivé à la réunion, la place du président de Nintendo est juste à côté de celle du président de Sharp, fabricant d'écrans LCD et de calculatrices. Une semaine plus tard, Yamauchi rend visite à Gunpei Yokoï tout en étant accompagné d'Akira Saeki, PDG de la société Sharp à qui il à parlé de l'idée du jeu électronique.

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Succès éclatant :

Ball sera le premier Game&Watch à voir le jour, suivi d'environ une soixantaine de modèle. C'est un succès énorme pour Nintendo qui en écoule 43,4 millions d'exemplaires et le constructeur est loin de s'arrêter en si bon chemin. La lame étant affûtée, le sabre s'abat avec la Famicom qui atomise ses adversaire et boulverse le monde du jeu vidéo comme aucune autre console ne l'avait fait auparavant. Comme les G&W, la console s'exporte dans le monde mais connaît une réussite foudroyante, au point qu'on appellera « Nintendo » une console par défaut pendant des années.

La firme est à son apogée et rien ne semble pouvoir arrêter ce géant qui détient plus de 90% du marché au Japon et aux USA. Seule une petite entreprise du nom de Sega arrivera à batailler honorablement sur le continent Européen. Fort du succès sur console de salon, Nintendo veut faire prospérer le secteur sur les consoles portables dans la continuité des Game&Watch. Ces derniers sont en fin de vie et il est temps de songer à les remplacer. Tout naturellement, la tâche est confiée à Gunpei Yokoi dont la mission sera de transcrire le succès de la 8-bits de Nintendo dans le creux d'une main, une Famicom portable ( Pour rappel, la première portable aux cartouches interchangeables fut la Microvision ).

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La conception :

La demande de créer une console portable aux capacités de la Nes aura tourmenté Gunpei Yokoï à cause du dilemme entre le prix et la technologie. Le succès des Game&Watch va lui rappeller qu'une grande autonomie est nécessaire, par conséquent il va être contraint de faire l'impasse sur des améliorations coûteuses comme la couleur où le rétro-éclairage. Gunpei va alors opter pour un écran monochrome ( 4 nuances de gris ) et passe une grosse commande auprès de Sharp. Le prototype étant prêt, Gunpei Yokoi décide de le présenter à Yamauchi qui le saisit comme tout le monde le ferait avec un gameboy ( incliné ) et ne voit presque rien à l'écran. Pour y voir quelque chose, Gunpei Yokoi avait conçu l'écran de sorte à le tenir comme un Game&Watch ( à plat ). Le PdG de Nintendo à une réaction assez appuyée et le pauvre employé est dans tout ses états. Impossible d'arrêter la production lancée par Sharp car cela reviendrait à balancer des milliards de yens par la fênetre.

C'est la débandade chez Gunpei Yokoï qui opte pour un autre type d'écran afin d'améliorer le contraste avec toutefois un affichage plus lent. Mais la sensibilité de l'oeil n'est pas la même pour tous les êtres humains et c'est un débat qui n'en finit plus dans les locaux de Sharp, au point qu'une molette permettant de régler ce petit détail est intégré au produit final. Notre génie représente son modèle à Yamauchi qui lui dira simplement : «  C'est déjà mieux ! », un soulagement après deux semaines intensive de bricolage. Nintendo peut enfin présenter son produit au monde mais une déception attend la maison-mère, la presse est étonnée de l'écran monochrome et des faibles capacités de la console. Même chez Nintendo, on ne croît pas au succès du Gameboy à tel point qu'on le surnomme «  DaMé Game » ( système d'affichage mauvais ) et chez Atari, on rigole bien lorsqu'on aperçoit la première fois la bête.

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Ciel Rouge :

Alors que la PC-Engine de Nec et la Megadrive de Sega impressionnent le monde vidéoludique par leurs capacités graphiques, le Gameboy est savaté dans tous les sens à cause des technologies vieillissantes qu'il utilise, mieux on ne donne même pas un an au produit pour survivre dans la jungle du jeu vidéo. Paradoxe de ce climat, Gunpei Yokoï annonce que sa future portable se vendra à 25 millions d'unités en 3 ans, une prévision optimiste, trop optimiste dont les seuls à y croire sont lui-même et Yamauchi. Malgré tout, le lancement de la console est préparé avec 4 jeux dont un jeu Mario destiné aux enfants, le reste étant axé pour les adultes. Le 21 Avril 1989, le Gameboy est lancé au japon et tous les regards sont tournés vers le succès ou le flop de la machine.

La presse du jeu vidéo s'attend à un bide monstrueux mais la réaction du public est sans appel, c'est le carton pour Nintendo. 86 000 Super Mario Land partent en une seule semaine, le public japonais tombe complètement sous le charme de cette console « moche », à l'écran dénué de couleurs et au son de médiocre qualité. Car cette quantité de « défauts » est fortement contrebalancé par des qualités indéniables et des jeux de qualité, correspondant parfaitement aux attentes des consommateurs ( petite taille, légère, pas cher et autonomie 35h ! ). Super Mario Land est d'ailleurs la preuve parfaite qu'un jeu n'a pas besoin de graphismes poussés pour être bon. Rapidement, la ludothèque s'enrichit de blockbusters et en particulier Tetris qui fait vendre la portable comme des petits pains. Gunpei Yokoi avait vu juste, sa création est une réussite. Toutefois sa prévision était fausse, les ventes de son Gameboy n'affichent non pas 25 mais 32 millions d'unités écoulées !

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La riposte :

Mais la concurrence est loin de se laisser faire et Nintendo va avoir du grain à moudre avec l'arrivée de la Lynx et de la GameGear aux capacités bien plus impressionnantes. Un gros atout certes mais qui demande une ressource énergétique très importante au point que la faible autonomie ( 2h30 pour la 1ère et 3h pour la 2ème ) de ses deux consoles les font couler rapidement. De même, aucun jeu ne semble pouvoir rivaliser avec les licences phares du Gameboy, surtout que la Lynx à une ludothèque très limitée. Sega, lui, à voulu faire tout le contraire de Nintendo en proposant tout l'inverse, un choix étrange d'autant que le public plébiscitait depuis belle lurette la portable de Nintendo.

Rien ne semble pouvoir arrêter le Gameboy, tel un bulldozer écrasant ses adversaires quelque soit leur puissance ou le nom de leur concepteur. La concurrence aura beau recarosser ses modèles ( Lynx 2 ), sortir des consoles plus puissantes ( PC-Engine GT, Nomad ), elle se fera vite mettre en pièce par la reine des portable. Nintendo va même s'offrir un luxe royal en proposant un Gameboy cette fois en couleur, démontrant à la concurrence que l'intégration des technologies doit se faire en douceur sans en faire pâtir les consommateurs. Une leçon que personne ne semble avoir retenu depuis.

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La renaissance :

Comme tout produit, le Gameboy finit par connaître une décrue au niveau de ses ventes. Alors que le jeu vidéo attaque l'ère 32-bits, un jeu du nom de pokémon est lancé sur la portable. Bien que sceptique quant au futur succès de ce nouveau type de jeu, Nintendo décide de le commercialiser au japon. Le public du soleil levant est totalement hypnotisé par ce concept de capture de bêtes que l'on fait combattre au point d'en devenir une addiction. En outre, le jeu correspond bien à la culture japonaise mais cet aspect inquiète Yamauchi, pas convaincu que Pokémon connaîtrait une réussite mondiale. Encore une fois et après un refus catégorique, Nintendo tente un coup de poker en liftant le jeu pour l'adapter afin de le sortir dans le reste du monde.

Au delà du succès rencontré, c'est une déferlante qui submerge l'occident, la pokémania envahit petits et grands. Le Gameboy connaît un fort regain de ventes qui finira par atteindre plus de 120 millions d'unités vendues, toutes versions confondues. L'arrivée du Gameboy Advance changera la donne mais n'impactera pas autant que son grand frère. Il faudra attendre l'avènement de la Nintendo DS pour ranger au placard la petite machine monochrome dans un écrin de nacre, tel un sésame d'une époque bénite où l'art et la magie opéraient comme jamais. Qui peut affirmer qu'une console, à proportion de ses capacités, peut donner autant de plaisir à un joueur ? Aucune sauf le Gameboy.

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Bien que de jeunes joueurs lisent ces lignes et ne peuvent pas forcément comprendre la portée de cette console, je n'ai qu'une chose à leur dire : Achetez-vous une gameboy avec quelques jeux célèbres et jouez-y. Il n'y a pas de mots assez grands pour décrire ce que l'on ressent devant la démonstration d'une telle force, comment un si petit objet aux capacités si faibles est-il autant capable de nous transporter de bonheur ? A notre époque où certains ne jurent que par la qualité visuelle, il s'oppose celle de la modestie des temps anciens.

Gunpei Yokoi ne voulait pas impressionner le monde vidéoludique, il voulait simplement boulverser le joueur en transcendant son expérience vidéoludique. Le Gameboy reste encore fortement ancrée dans les souvenirs des joueurs et ses valeurs perdurent encore aujourd'hui car les règles de son succès sont toujours d'actualité. Une recette vieille mais loin d'être périmée.

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Sources :

Site ventes magazines Pix'n Love

Gunpei Yokoi :
http://www.grospixels.com/site/yokoi.php
http://omakebooks.com/home/31-gunpei-yokoi-vie-et-philosophie-du-dieu-des-jouets-nintendo.html
http://www.editionspixnlove.com/Tous-nos-ouvrages/Gunpei-Yokoi-Vie-Philosophie-du-Dieu-des-jouets-Nintendo/flypage.tpl.html

Nintendo :
http://www.nintendomaine.com/site-nintendo-histoire-partie_1-4.html
http://www.grospixels.com/site/nintendo2.php

Magnavox :
http://classicgames.about.com/od/history/a/NintendoHist2.htm

Game&Watch :
http://www.gameblog.fr/article-lecteur_1507_compte-rendu-de-la-conference-gunpei-yokoi-vie-et-philosophi

Gameboy :
http://www.grospixels.com/site/gameboy.php
http://loup77.e-monsite.com/pages/content/la-quatrieme-generation/la-gameboy-la-genese.html
http://www.oldiesrising.com/AmanoSkin/oldiesrisingconsoles.php?titre=Nintendo%20Game%20Boy
http://www.obsolete-tears.com/nintendo-game-boy-machine-49.html
http://oololol.wordpress.com/tag/qui-a-cree-la-game-boy/
http://loup77.e-monsite.com/pages/content/la-quatrieme-generation/la-gameboy-la-genese.html

Atari Lynx :
http://www.grospixels.com/site/lynx.php

GameGear :
http://www.grospixels.com/site/gamegear.php



Message édité 4 fois. Dernière édition par Siderth le 28/10/13 à 14:06.



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Message laissé le 28/10/13 à 09:40

J'aurai appris un détail : J'étais persuadé que Tetris était le premier jeu de la console.

Pourrais-tu retrouver les 4 jeux disponibles au lancement de la console ?

Super Mario Land
Et après... ?
Qix ? Revenge Of The Gator ? Le jeu avec un petit héros rouge (sur la jaquette) qui devait pousser des blocs pour retrouver sa compagne (impossible de me souvenir de son nom) ?

[EDIT de sf : Le titre du jeu que je cherchais, c'est Kwirk... Punaise, comme j'ai galéré pour le retrouver ! ]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 28/10/13 à 09:57.



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Message laissé le 28/10/13 à 11:45

Superbe article ! Par contre, tu as un peu oublié de parler de la GameBoy Color, qui était quand même une évolution positive, notamment grâce aux couleurs.



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Un amateur de rétro et un gros joueur.
Par contre, je m'énerve souvent devant les jeux durs.
Mon site : http://mrnemogaming.esy.es/

Message laissé le 28/10/13 à 14:04

Sizefac > La line-up japonaise était :

* Super Mario Land
* Baseball
* Yakuman ( Mah-Jong )
* Alleway ( Casse-brique )


Par contre, Tetris était présent dans les line-up Américaine et Européenne grâce à l'impulsion de Nintendo of America sans qui le jeu n'aurait jamais atterri sur la portable. C'est d'ailleurs la version Tetris préférée du créateur du jeu, Alekseï Pajitnov.

MrNemoGaming > Merci Smiley : lag11.png C'est vrai, pour autant je voulais rester dans l'esprit de la Gameboy d'origine. Les couleurs étaient plus pour un confort visuel, ce qui n'est pas trop en adéquation avec l'orientation de l'article.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 28/10/13 à 14:05.



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Message laissé le 30/10/13 à 00:08

Tetris fut le sixième jeu à sortir sur la console, après les 4 cités et Tennis.
Voici la liste complète des jeux sortis en 1989 au Japon :
21/04 : Alleyway (Nintendo), Super Mario land (Nintendo), Baseball (Nintendo), Yakuman (Nintendo)
29/05 : Tennis (Nintendo)
14/06 : Tetris (Nintendo)
28/07 : Shanghai (HAL Laboratory, Inc)
01/09 : Sôkoban (Pony Canyon)
05/09 : Mickey Mouse (KEMCO)
20/09 : Motocross Maniacs (Konami)
21/09 : Hyper Lode Runner (Bandai)
18/10 : Pinball 66 hiki no wani daikôshin (HAL Laboratory)
27/10 : Dracula densetsu (Konami) -> Version japonaise de Castlevania: The Adventure
31/10 : Seaside Volley (Tonkin house)
24/11 : Puzzle boy (Atlus) -> Version japonaise de Kwirk
28/11 : Golf (Nintendo)
08/12 : Pachinko time (Coconuts Japan)
15/12 : Makaitôshi Sa・Ga (Square) -> Version japonaise de The Final Fantasy Legend
19/12 : Shôgi (Pony Canyon)
22/12 : Kaisen game Navy Blue (Use)
22/12 : Q billion (Seta)
22/12 : Hokuto no Ken - Seizetsu jûban shôbu (Toei Dôga) -> Version japonaise de Fist of the North Star
27/12 : Teketeke! Asmik-kun world (Asmik) -> Version japonaise de Boomer's Adventure in Asmik World
28/12 : Selection erabareshi mono (KEMCO) -> Version japonaise de The Sword of Hope
28/12 : Master Karateka (Shinshôkôgyô)

Dès la première année, il y avait donc tout de même de très bons titres...



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Message laissé le 30/10/13 à 00:30

Très bon article, intéressant comme tout!

Même si je trouve ça marrant que tu écrives "le gameboy" alors que des fois, tu mets "une gameboy". Perso, même si je sais que c'est "pas correct" j'ai toujours dit une gameboy aussi (après tout, une NES, une SNES, une N64, une PS1 etc... Smiley : lag30.gif )



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Message laissé le 30/10/13 à 06:17

Merci Smiley : lag11.png

Le pronom "le" est le mot qu'on devrait normalement employer pour parler de certaines consoles ( gameboy, GBA, Gamecube, ect ). Après, on utilise par défaut le "la" car c'est devenu une norme commune dans le langage du jeu vidéo que moi-même j'emploie à titre personnel comme tout les joueurs lambda. Le "le" est juste pour l'article.



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Message laissé le 30/10/13 à 12:35



Citation :


Siderth a écrit :
Merci Smiley : lag11.png

Le pronom "le" est le mot qu'on devrait normalement employer pour parler de certaines consoles ( gameboy, GBA, Gamecube, ect ).



Un bon moyen de retenir : chez Nintendo, s'il y a le mot "Game" ou le mot "Boy", c'est masculin : Game & Watch, Game Boy (et ses dérivés : Pocket, Light, Color, Advance, AdvanceSP, Micro), Virtual Boy, Game cube...
La question peut se poser pour les Color TV Game, mais comme ce n'est sorti qu'au Japon, et que les mots japonais n'ont pas de genre...



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Message laissé le 30/10/13 à 13:16

N'empêche que même les professionnels du jeu vidéo disaient "la" et si tu avais le malheur de dire "le" auprès de joueurs, tu te faisais très souvent reprendre.

Pour les consoles de Sony, on devrait dire "le" Playstation ( Véridique ). Y'a qu'à voir la pub où le gars mange la PS2 dans un resto ( spot made in Sony je précise ), je cite : " Le PS2 128-bits avec une engin(e) émotionnel"... Qu'est ce que je me suis tapé des barres avec cette phrase bon sang... D'ailleurs on apprend que la PS2 devait avoir un disque dur et un modem pour le online ( qui ne sont jamais sortis ).

Voilà ce qui arrive quand je commence à parler de Sony Smiley : lag30.gif



Message édité 5 fois. Dernière édition par Siderth le 30/10/13 à 13:19.



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Message laissé le 30/10/13 à 13:41

Si, ils sont sorti :

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Message laissé le 30/10/13 à 14:40

Oups Smiley : lag30.gif *range sa langue perfide*

Par contre, est-ce que le disque dur présentait une réel utilité ou était-ce seulement juste pour la sauvegarde de jeux comme sur Xbox?



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Message laissé le 30/10/13 à 19:47

J'en ai un, et je m'en sers (bon, moi, il me sert à stocker des jeux dessus, afin d'éviter d'avoir à chercher les disques...)



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Message laissé le 31/10/13 à 10:26

Tori> Alleyway, mon premier jeu sur la console (après Tetris) ! Basique mais efficace ! Ce qui me faisait marrer déjà à l'époque c'est que dans la notice il était indiquée qu'une fois arrivé à la fin du jeu, la cartouche vous balançait une musique et que c'était tout. Le spoil de tueur !



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