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Message laissé le 26/09/13 à 00:41
Introduction : La cartouche et le CD-Rom ont été les deux principaux formats des consoles de salon et portables qui permettent de lancer un jeu via un programme pré-inscrit. La cartouche fut longtemps utilisée sur les consoles de seconde génération puis sur les machines suivantes. Support favori de Nintendo qui la conservera jusqu'à la Nintendo 64, elle possède bien des avantages comme sa solidité ou ses temps de chargements quasi-inexistants. Le CD-Rom quant à lui à eu des débuts plutôt difficiles. Initié par Nec avec son lecteur CD pour sa PC-Engine, le CD-Rom aura connu de multiples échecs sur Megadrive, Philips CD-I et Jaguar. Il faudra attendre l'avènement de la Playstation pour voir le format connaître une expansion formidable. Le grand avantage du CD est sa capacité de mémoire, 700Mo à l'époque de la PSX, et permettant le stockage de musiques de qualité et des cinématiques. Un grand précurseur : Le premier homme à avoir eu l'idée d'un jeu vidéo est Ralph Baer. La télévision étant en plein boom dans les années 50, sa société lui demande de créer "la meilleure télévision du monde". Il propose donc d'intégrer un jeu à l'écran mais son idée est jugée farfelue et le projet est donc rejeté. Il faudra attendre 1968 pour que Ralph Baer réalise son rêve à travers une console mythique, l'Odyssey. La console dispose de cartouches dénuées de mémoires mais qui créaient une connectique précise afin de donner des instructions à la console. C'est cette dernière qui va "créer" le jeu avec ses circuits imprimés. Malgré les limitations techniques de l'époque, on trouve plusieurs genres de jeux et bizarrement des jeux de tirs où l'on utilisait un pistolet optique pour tirer sur l'écran. Mais tout change avec l'arrivée des micro-processeurs et Gun Fight en 1976 est le premier jeu doté d'une ROM ( mémoire morte ). La Channel F la même année boulverse la mode des connectiques en proposant pour la première fois une console avec des cartouches dotées d'un programme. Un support universel : Toutes les consoles de salon suivant la Channel F adopteront la cartouche pré-programmée car elle propose des jeux plus complets. De son coté, la société Milton Bradley va aussi profiter de l'essor du jeu vidéo pour lancer une idée novatrice pour l'époque, une console transportable avec cartouches interchangeables. Mais la perception du jeu portable à cette époque est différente, les joueurs n'étant habitués à un jeu unique par support, ce que confirmera le succès des Game&Watch. Il faudra attendre la 3ème génération et l'arrivée de la Family Computer pour voir une évolution significative du support. Au fil des ans, Nintendo ne va de cesse améliorer les composants internes de ses cartouches et, chose incroyable pour l'époque, intégrer un système de sauvegarde, la RAM ( mémoire réinscriptible ). En 1986, Nintendo commercialise le Famicom Disk System, un add-on pour lire des disquettes ré-inscriptibles par le biais d'une borne "Disk Writer". Mais c'est un échec cuisant au vu des promesses faites par Big N qui n'appuie pas le projet, de plus les cartouches vont rapidement surpasser techniquement les disquettes. La charnière : En 1987, Nec et Hudson-soft commercialisent la PC-Engine et annoncent la création d'une extension CD-Rom avec l'assurance de jeux de meilleure qualité. Cette fois, les promesses sont tenues mais le manque de soutien hors-japon de Nec et l'arrivée des 16-bits sur le marché enterrent cette fabuleuse pionnière. Toutefois, au vu de ce succès et de la tendance de l'époque, le CD est vu comme l'avenir et tous les prétendants du jeu vidéo vont consacrer un add-on ou un lecteur à leur console. Les promesses de qualité fusent dans tous les sens, on parle de révolution en comparaison du support cartouche mais le résultat est désastreux. Qualité médiocre, temps de chargements épouvantables, soutien logistique peu important de la part des constructeurs, les projets se suivent et s'effondrent les uns après les autres. Encore une fois, la cartouche supplante ce nouveau support grâce à l'ajout de puces qui boostent considérablement la puissance des consoles. Mais pour combien de temps? Révolution Sony : Le support CD est un échec. Cependant, Sega va continuer son travail sur ce format en l'incorporant à sa future machine, la Saturn. Un choix que ne partage pas Nintendo, attaché à son support cartouche comme une moule sur un rocher. Mais ni l'un ni l'autre ne vont sentir le vent tourner, ni qu'un petit nouveau va poser bien des soucis aux deux géants du marché vidéoludique. Sony annonce sa Playstation en 1994, conséquence de l'échec du projet "Play Station". L'heure est à la 3D, tant par les films au cinéma que dans les bornes d'arcades. Sony l'a bien comprit et va, en plus de satisfaire la demande, axer sa campagne sur un public plus large. Cette fois-ci, le CD va tenir ses promesses et damer le pion à la cartouche car moins cher, pouvant stocker des musiques et des cinématiques de qualité et disposant d'une capacité mémoire gigantesque. La politique drastique de Nintendo envers les tiers à cause justement du format de la Nintendo 64 va définitivement l'achever pour de bon. La Playstation est un succès commercial et va imposer le support CD définitivement pour toutes les consoles à venir. L'avènement du multimédia : En 1998, la Dreamcast va utiliser le GD-Rom, un CD-Rom plus performant gravé en sens inverse doté d'1Go de mémoire. Mais le support est rapidement dépassé par le DVD-Rom ( 4.7Go de mémoire ) de la Playstation 2 car il peut lire les DVD, un média en vogue dans les années 2000. Cependant, les premiers lecteurs sont de piètres qualité mais rapidement remplacés. La Xbox de Microsoft se dotera elle-aussi d'un lecteur DVD ( 9.4Go pour la capacité mémoire des DVD ) et Nintendo suivra le même chemin que Sega en proposant un support unique, le mini-DVD ( capacité d'1.5Go de mémoire ), pour lutter contre le piratage. En 2006, Sony en remet une couche avec le Blu-Ray, un support fraîchement débarqué et qui va lui aussi devenir la norme pour la génération suivante à l'exception de la WiiU qui emploie le format iDensity. Nintendo utilisera également un média DVD spécifique à la Wii tandis que Microsoft tentera vainement d'opposer le HD-DVD. La résistance : Le support CD a réussi à s'imposer sur les consoles de salons mais c'est loin d'être le cas sur les consoles portables. Leader incontesté depuis le Gameboy, Nintendo fait perdurer un format vieux comme le monde jusqu'à la 3DS. Sony a tenté de perçer le solide monopole de Big N mais sans arriver à faire tomber son adversaire. Proposant l'UMD avec sa PSP, Sony va se recentrer sur un support de type carte avec la PS Vita, un format similaire à celui qu'exploite la Nintendo 3DS et qui est une évolution de la cartouche. Cette dernière à donc encore de beaux jours devant elle... Mais pour combien de temps? Sources : Wikipédia http://lepetitinfographiste.over-blog.com/pages/Lhistoire_des_consoles_de_jeux_videos-5931393.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Family_Computer#Les_cartouches Ralph Baer : http://www.grospixels.com/site/baer.php Magnavox Odyssey : http://www.obsolete-tears.com/magnavox-odyssey-machine-364.html http://www.grospixels.com/site/videopac.php Famicom Disk System : http://www.jenesuis.net/dossiers/famicomdisksystem PC-Engine CD-Rom : http://www.scrolling.fr/pc-engine-et-peripheriques-le-super-cd-rom http://www.grospixels.com/site/Nec.php GD-Rom : http://www.emunova.net/lexique/gdrom.htm DVD-Rom : http://www.play3-live.com/dossiers-ps3/lhistoire-des-consoles-de-salon-p5.html
Message laissé le 26/09/13 à 07:10
Il faut également préciser qu'avec l'arrivée du CD, un tout nouveau style de jeu s'est développé. Tout d'abord, le premier succès du support CD, ce n'est pas la playstation, mais le PC. Ensuite, avec le support CD s'est amorcée l'ère de la digitalisation. Premières musiques PCM, mais surtout des jeux « filmés ». C'est ainsi que les jeux d'un style graphique très particulier ont fleuri sur les plate-formes de l'époque, le summum étant la série des Tex Murphy, jeu d'aventure intégrant des personnages filmés dans des décors numériques (mais la série s'est cantonnée aux ordinateurs). Un exemple de jeu Mega CD, pour ceux qui se demandent à quoi ça ressemblait : La plupart de ces jeux avaient un gameplay très limité, plus proches du film interactif que du jeu « traditionnel ». Concernant les cartouches, Nintendo y voyait un autre avantage. Outre ceux évoqués dans l'article (piratage, amélioration par puces et temps de chargement), les cartouches étant un format propriétaire, à chaque vente, une partie de l'argent revenait directement dans la poche de Nintendo. Ça, plus le Seal of Quality, c'était une véritable combine Au sujet du format DVD, on peut souligner que Nintendo, avec son partenariat avec Panasonic (Matsushita) avait également lancé, du temps de la GameCube, la Q (qu'on appelait Game Q à l'époque), mais je crois qu'elle n'est sortie qu'au Japon, et n'a pas duré longtemps.
Message laissé le 26/09/13 à 07:58
Yohmgaï > Le sujet traite uniquement des consoles, c'est pour cela que je n'ai pas parlé des PC ( mais c'est vrai qu'ils ont sans doute autant apporté ). Si la N64 s'était très bien vendue, Nintendo serait resté avec son support cartouche sur la Cube. Quant aux jeux interactifs que tu cites, leur qualité était très contestable et la bande-son juste horrible. La Jaguar à connu les mêmes déboires et le même non-succès. Nintendo était éditeur de toutes les cartouches et ça lui rapportait énormément. J'ai déjà évoqué le sujet dans plusieurs articles donc je n'avais pas forcément envie de revenir là-dessus. Seulement, cette politique à marché un temps jusqu'à ce que Sony fasse la politique inverse, vendre sa console chère avec des prix de jeux accessible. Et en plus propriétaire du CD, de quoi bien réduire les coûts. Exact pour la Cube Q, elle faisait aussi lecteur DVD pour contrer celui de la PS2 et la Dreamcast a vainement tenté d'imposer un bundle console + périphérique DVD. C'est la preuve que Sony a réussi à imposer le multimédia dans le monde vidéoludique.
Message laissé le 26/09/13 à 08:24
Attention, la Jaguar était à l'origine sur support cartouche, le CD était un Add-on au même titre que le Mega CD (contrairement au CD-I ou aux différentes 3DO par exemple ⌒⌒). Les jeux cartouche que j'ai sur Jaguar n'ont pas attendu le support CD pour être désastreux On peut également, pour étayer le coût prohibitif du support qui menait vers l'impasse, parler de la Neo Geo, dont les cartouches gavées de mémoire en ont fait, il me semble, le support le plus onéreux de l'histoire du jeu vidéo Ce que j'aimais bien avec le support CD, c'est qu'il était assez fréquent que la bande originale des jeux soit lisibles directement sur un lecteur CD musical. On avait ça avec Earthworm Jim 2 (et ses excellentes reorchestrations), ou encore Daytona USA (sur Saturn), ou Midtown Madness (PC) ⌒⌒
Message laissé le 26/09/13 à 08:35
Citation :
Yohmgaï a écrit : Attention, la Jaguar était à l'origine sur support cartouche, le CD était un Add-on au même titre que le Mega CD (contrairement au CD-I ou aux différentes 3DO par exemple ⌒⌒).
D'où le petit parallèle C'est d'ailleurs étonnant que Sega ait perduré avec le support CD, était-ce parce qu'il avait senti la tendance fléchir? La cartouche à des coûts plus élevés mais est soumis aux royalties de Nintendo et par conséquent, c'est le consommateur qui payait l'addition. Sf avait parler de la Neo-Geo et il évoquait un truc comme 1000 à 1500 francs pour un jeu. Le format CD à depuis corrigé son vilain défaut de temps de chargement et quel plaisir parce que c'était une horreur de poireauter parfois 30 sec quand ton CD était usé. Enfin bon j'avais une 64 donc jm'en foutais en fait
Message laissé le 26/09/13 à 09:47
Elle est ou la fm towns ?
Message laissé le 26/09/13 à 10:58
Nul part il est vrai que c'est la première console à s'être totalement dédiée au support CD mais voila, Nec était déjà passé par la avec son add-on. Encore une console inconnue, c'est fou de voir tout ce qui est passé à la trappe avec le monopole de quelques firmes. Merci de la découverte
Message laissé le 26/09/13 à 20:54
J'aurais plutôt intitulé ce dossier "De la cartouche au disque"... Sinon, comme supports, il y a aussi eu la cassette et la disquette, mais c'était plutôt du côté des ordinateurs que des consoles (sauf le FDS, que tu as évoqué)... Et ce sont des supports facilement réinscriptibles, contrairement aux cartouches ou aux disques. Pour ce qui est des consoles portables, un autre élément est à prendre en compte : comme ce sont des consoles portables, on est amené à les transporter régulièrement, et les jeux avec... Des cartouches sont nettement moins fragiles que des disques, et supportent mieux les transports... Citation :
Siderth a écrit : Nul part il est vrai que c'est la première console à s'être totalement dédiée au support CD
Et aux jeux hentai (j'exagère à peine : il y en a pléthore, sur la FM towns Marty)... ~____^
Message laissé le 27/09/13 à 00:45
Tori a écrit : Et aux jeux hentai (j'exagère à peine : il y en a pléthore, sur la FM towns Marty)... ~____^
Ouais mais c'est naze comparé à la 3DO qui proposait carrément du porno... On s'écarte un peu du sujet non? *s'en va rédiger un article sur la 3DO*
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