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Blork & size.fac > Articles de Siderth > Les jeux vidéo > Dossier : Consoles à succès - La Super Famicom

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Message laissé le 13/08/13 à 16:33

Edit : Je vous propose ce petit medley de Zelda ci-dessous pour la lecture, à consommer sans modération Smiley : lag11.png

http://www.youtube.com/watch?v=7PcIxTjlr14



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Introduction :
La Super Nintendo ( appellée couramment Super Nes ) est une console de 4ème génération conçue et produite par Nintendo en collaboration avec Nec et Sony. Elle succède à son ainée, la Nes, en 1990 au japon dans un contexte favorable.

Grâce au succès incontesté de sa 8-bits, Nintendo aborde cette nouvelle génération avec sérénité. Toutefois, la sortie précipitée de la Megadrive de Sega va chambouler les plans de Big N.

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Une victoire écrasante :
Dans les années 80, le jeu vidéo connaît un violent crack qui intervient aux USA. Cet effondrement du marché voit l'avènement de la micro-informatique dans cette contrée. Pourtant, de l'autre côté du pacifique, une société japonaise met un projet fou sur pied, la Famicom. Alors que les spécialistes ne donnait pas cher de sa peau, la console de Nintendo remporte un succès énorme à travers tout l'archipel malgré une concurrence importante.

Même coup pour les USA, la console part comme des petits pains malgré des refus et des avis très négatifs. Seul l'Europe ne sera pas conquise entièrement, faute d'un service de distribution mauvais qui sera bénéfique à la principale concurrente, la Master System. Mais Nintendo à réussi sa révolution, la NES est une réussite mondiale.

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Premières escarmouches :
En 1987, Hudson-soft, un éditeur tiers sous contrat avec Nintendo, s'associe avec la société Nec pour créer la PC-Engine. Basée sur un processeur identique à la NES ( sauf en cadence ), elle dispose d'une carte graphique 16-bits soit deux fois plus que sa concurrente ( c'était l'unité de mesure de puissance à l'époque ). Sa sortie en 1987 au japon destabilise la console de Nintendo car la PC-Engine rencontre un franc succès mais reste marginale dans le reste du monde, faute de distribution et d'un cruel manque de traduction des jeux.

Pour contrer cette menace, Nintendo annonce à la presse qu'un projet baptisé "Super Famicom" est dans les tiroirs. Mais la réalité est tout autre puisque rien n'est prêt et que Nintendo est complètement pris au dépourvu. La firme charge donc Uemura de développer le hardware de la console, Miyamoto de la partie logiciel et pendant ce temps, le solide monopole de la NES s'effrite au profit de la nouvelle venue.

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Genesis does what Nintendon't :
Un an après la sortie de la PC-Engine, Sega débarque au japon avec sa Megadrive, première vraie console 16-bits du marché. Seulement, la console du hérisson se casse les dents au pays du soleil levant et passe inaperçue, totalement éclipsée par le duel NES - PC-Engine. Sega s'oriente donc vers le marché occidental en mettant les petits plats dans les grands et c'est le carton.

La NES voit son empire se faire souffler à vitesse grand V par la Megadrive. Ayant bien estimé le marché, Sega fait une campagne commerciale dans les règles de l'art et la presse fait les yeux doux à la 16-bits fraîchement sortie. Les succès Américain et Européen vont permettre à Sega de s'entourer peu à peu d'éditeurs tiers qui créditeront sa console de grands jeux. Pourtant, à ce moment là, Nintendo n'est pas plus inquiet de cette menace et est occupé à lancer son Gameboy.

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La conception :
En 1987 donc, Nintendo démarre le projet "Super Famicom" après la sortie de la PC-Engine. Uemera s'occupe donc de l'architecture de la console avec le même objectif que celui de la NES, à savoir fabriquer une console puissante à petit prix. Pour cela, Uemera sacrifie la cadence du processeur pour des co-processeurs graphiques afin épauler le core principal mais la programmation de jeux en devient plus complexe. Malgré tout, ces petites fantaisies permettent un tas de possibilités ( dont 8 modes de 0 à 7 ), la plus connue étant évidemment le fameux mode 7, chose à laquelle je n'apporterai pas d'explication ( mais ça vous savez pourquoi ).

D'autres aspects, comme la rétrocompatibilité avec la NES ou le bouton Famicom ( qui permettait de switcher entre la NES et Snes branchées sur une même péritel ) par exemple seront supprimés pour ne pas avoir un prix de lancement trop élevé. Du côté de Miyamoto, on prépare l'artillerie lourde avec Super Mario World et F-Zero afin de montrer de quoi est capable la bête. La manette de la Snes( créée par Miyamoto ) reçoit des éloges formidables par la presse, autant dire que 6 boutons différents ( et l'introduction de gâchettes ) à l'époque faisait forte impression. Côté graphique, c'est Nec qui apportera son coup de patte, à la base il devait s'allier à Nintendo pour créer une future 16-bits mais l'alliance échoua. Enfin, la puce sonore sera offerte gracieusement par un certain Ken Kutaragi décu par celle de la NES.

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Une entrée fracassante :
Prévu initialement fin 1988, la sortie de la console est maintes fois repoussée. La Super Famicom finit par débarquer au japon fin 1990, prédécée par 1 million et demi de réservation en une semaine. Mais seules 300.000 seront disponible au jour-J, en effet Nintendo eût la crainte de se faire dérober son précieux sésame tant convoité par la mafia. Malgré une prix de vente assez élevé ( 25.000 yens ) et une line-up de deux jeux, les ventes de la bécane crèvent le plafond et coulent la concurrence.

En revanche, ce n'est pas le même accueil côté américain, d'autant que Sega à eu le temps de s'implanter et de faire des ravages. Le constat est même plus amer en Europe, à cause de rumeurs négatives et de la distribution encore une fois catastrophique. Certaines sociétés se sont mis à vendre des consoles japonaises importées à un prix relativement élevé sans accord avec Nintendo, ce qui lui portera préjudice en Europe.

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Sega, c'est plus fort que toi :
Si Sega à réussi à devancer la console de Big N en sortant deux ans en avance sa console, la presse affiche clairement que la Super Nintendo est supérieur en tous points à la Megadrive. Mais le marketing de la firme du futur hérisson assène un flot publicitaire avec une efficacité redoutable, faisant passer sa console pour un public averti et relègue sa machine concurrente pour un public jeune; la NES elle passe carrément pour une console obsolète.

Alors que Nintendo peine à s'implanter en occident, à cause d'un prix élevé, d'un design repensé pour les USA fort discutable, d'un catalogue réduit et d'un Sega vigoureux, ce dernier frappe très fort avec ce qui sera la Killer App de la Megadrive. La sortie de Sonic The Hedgedog place la barre très haut et révèle la terrible faille de la Super Nintendo, le processeur. Dès lors, Sega ne va de cesse exploiter la faiblesse de sa rivale et se payer le luxe de dire que sa console est super rapide comme sa mascotte.

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La fin d'un monopole :
Depuis sa Famicom, Nintendo à toujours eu la main-mise sur la production de jeux tiers, limités à deux par an et par éditeur au temps de la NES. Mais l'arrivée de la Megadrive chamboule toute cette mécanique car le constructeur adverse est bien moins stricte et bénéficie d'une bonne notoriété. De fait, Nintendo est contraint de revoir sa politique et autorise les éditeurs à produire un maximum de cinq jeux par an en exclusivité pendant deux ans. Finalement, Nintendo abandonnera totalement cette idée pour garder le soutien des tiers.

Par ailleurs dans les débuts, Nintendo est réticent à la violence de certains jeux et n'hésite pas à les censurer comme ce sera le cas pour Mortal Kombat. La Genesis ne s'embarasse pas de ces détails et laissera la version d'origine, résultat il s'en vendra trois fois plus d'exemplaires sur Megadrive, en plus de crédibiliser l'image enfantine de Big N. Néanmoins, le jeu choque énormément de monde à l'époque, c'est à partir de ce moment qu'une apposition d'âge sera amorcée et dès lors, Nintendo ne censurera plus les jeux violents.

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Le duel des Titans :
En 1992 et 1993, la guerre fait rage entre les deux constructeurs japonais. Si les licences de Sega ont un prestige moins éclatants que celles de Nintendo, elles ont le mérite d'être d'une qualité toute aussi égale ( Sonic, Phantasy Star, ect... ). De même, certains jeux tiers auront un meilleur rendu final sur la Megadrive ( comme Aladdin ).

Mais qu'importe, Nintendo va frapper un grand coup avec Street Fighter II fin des années 92, à tel point que le jeu sera vendu en bundle avec la Snes à la place de Super Mario World. Vient ensuite le festival de licences phares comme Zelda, Metroid et celles des tiers comme Final Fantasy. La console de Big N en a dans le ventre et la Genesis à du mal à suivre la cadence graphique.

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Le bras de fer technologique :
Grâce à l'alliance avec la société Argonaut, la Super Famicom va repousser ses limites techniques en intégrant dans ses cartouches un processeur 32-bits de type RISC dont la cadence surpasse celle de la Megadrive. Elle permet entre autre de modéliser de la 3D mappée et va offrir des jeux d'une qualité sublime pour l'époque. L'argument de vitesse de Sega ne tient plus la route et Nintendo s'enlève un caillou qui aura longtemps traîné dans ses chaussures. Il évitera également une humiliation en annulant le projet Nintendo Disk, avec pour conséquence la sortie de la PlayStation.

De même, la Megadrive commence à s'essoufler à cause d'une part de son ancienneté mais aussi parce qu'elle ne réussira pas sa transition avec le support CD. Le Mega-CD, s'il s'est vendue tout de même à 6 millions d'exemplaire, est loin des attentes promises par Sega, de fait le constructeur commence une véritable descente aux enfers. Le 32X finira d'achever la bécane et entachera à jamais son constructeur.

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Super Famicom V.S 32-bits :
En 1994, le monde vidéoludique voit débarquer un tas de prétendants à la place de roi du jeu vidéo mais seuls deux d'entre eux se démarqueront, d'un côté Sega avec la Saturn et de l'autre la Playstation de Sony. La réponse de Nintendo à ses annonces seront le Project Reality mais aussi la sortie de deux monuments du jeu vidéo, Starfox et Donkey Kong Country.

La Super Nintendo est loin d'être morte et Nintendo pense même aller plus loin avec la puce Super FX 2, encore plus puissante que la première version. De nombreux projets seront alors mis sur pied comme des suites de F-Zero ou de Starfox mais ils seront tous abandonnées car la Playstation fait des ravages, dès lors le projet Ultra 64 monopolise toute l'attention de Big N.

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Fin de vie :
La Super Nintendo aura finalement raison de la Megadrive avec 49 millions d'unités vendues et plus de 50 millions Sellers contre 29 millions de consoles écoulées pour son adversaire. Sa production se stoppe en 2003, soit 13 d'existence; seule la PS2 connaîtra une aussi grande longévité ( et plus de 20 ans pour la Famicom ). Nintendo recommercialisera une Super Nes 2 aux USA en 1997 et des jeux continueront à sortir jusqu'en l'an 2000, ce malgré la sortie de la Nintendo 64 en 1996, preuve que la Super Famicom reste encore une console gravée à jamais dans le coeur des joueurs.

Edit : Pour ceux qui se demande pourquoi je n'explique pas ce qu'est le mode 7, il faut regarder la vidéo de Sf consacrée à F-Zero sur Super Nes, au passage fort bien détaillée et d'une simplicité enfantine. Je le remercie au passage pour cette vidéo, ça me fait du boulot en moins Smiley : icon_yeux_triangle1.gif.

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Sources :

Super Nintendo :
http://nintendoforever.free.fr/SNes/_autres/Dossiers/SuperNes_Historique.php
http://www.superfamicom.fr/hard/histoire-de-la-super-famicom.html
http://www.nintendomaine.com/site-nintendo-historique-partie4.html
http://www.grospixels.com/site/snes.php
http://www.obsolete-tears.com/nintendo-super-nintendo-machine-120.html

PC-Engine :
http://www.grospixels.com/site/Nec.php

Support CD :
http://www.jeuxvideo.com/dossiers/00011158/l-histoire-de-sony-snes-cd-et-playstation-017.htm

Vidéos :
https://www.youtube.com/watch?v=rsJXqre7IRI
https://www.youtube.com/watch?v=abohP67h3c0



Message édité 13 fois. Dernière édition par Siderth le 13/08/13 à 22:20.



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Atteint de SegaMania ( et c'est contagieux en plus ! ). Sega c'est plus fort que toi !

Message laissé le 13/08/13 à 20:15

Dossier très intéressant expliquant en détail l'histoire de la Super Nintendo ! Je ne possède pas cette console (honte à moi Smiley : lag29.gif ) mais je possède quelque jeu de cette console qui ont eu droit à un remake sur GBA (Super Mario World, DKC 2, Zelda 3...).



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Justicier et détective privée de Blork city.

Rareware for the win !

Message laissé le 13/08/13 à 20:26

Il s'agît plus de rééditions que de remakes en fait. Même je suis contre ce genre de pratiques, cela permet aux jeunes de découvrir d'anciens hits de la Nes et Snes.

Merci pour le commentaire Smiley : lag11.png



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Message laissé le 13/08/13 à 21:24

Le portage de Super Mario World sur GBA a beaucoup perdu par rapport à l'original (je n'ai pas encore testé les deux autres), mais il faut dire qu'il y a moins de boutons sur une GBA que sur une manette de SNES, et comme SMW les utilise tous (il me sert, avec Street Fighter II, à vérifier le fonctionnement de mes manettes, quand j'ai un doute).

D'ailleurs, en parlant de manette, on peut remarquer que le design des manettes de Sony est fortement inspiré de celui de la SNES : les gachettes, la disposition des boutons à droite en carré sur un coin, et le start et le select au milieu…



Citation :

Depuis sa Famicom, Nintendo à toujours eu la main-mise sur la production de jeux tiers, limités à deux par an et par éditeur au temps de la NES.



Il me semble que certains éditeurs tiers étaient privilégiés (les premiers à avoir cru en Nintendo, en gros), et avaient droit à plus.



Citation :

Sa production se stoppe en 2003, soit 13 d'existence; seule la PS2 connaîtra une aussi grande longévité.



La Famicom a été produite jusqu'au 25 septembre 2003 (la version AV)… Soit une longévité de 20 ans (et deux mois)…

Très bon article, sinon, même si trop court à mon goût (mais ça, c'est juste parce que c'est, pour moi, la console… Du coup, on n'en dit jamais assez à son sujet ~____^)



Message édité 1 fois. Dernière édition par Tori le 13/08/13 à 21:28.



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Message laissé le 13/08/13 à 21:42

Et c'est valable pour la Dreamcast et la Xbox qui adopteront ce système. Elle aura marquée une sacrée empreinte cette manette..

On va dire que les édtiteurs avaient pas trop le choix du support, la NES étant le seul gros succès mondial et détenant plus de 90% du marché jap et US. Après une histoire de privilèges c'est possible mais j'ai pas creusé. Ca me fait penser que je n'ai pas évoqué Rare que Nintendo à racheté, mais rien que ce mot mériterait un article à lui seul ( J'en ai pris des baffes avec eux ).

Euh, de 1990 à 2003 je compte que 13 ans Smiley : lag18.png soit autant que la PS2 : 2000-2013.

L'article est justement fait pour ne pas s'égarer sur trop de détails et d'en retenir l'essentiel. L'objectif est que l'article soit accessible aux vétérans comme ceux qui n'ont jamais eu la Super Nes. Mais je ne peux qu'être d'accord, ce fut une console formidable malgré tout c'est aussi le début des mauvaises manies de Nintendo ( faire des annonces à la volée ), ce qu'il paiera cher pour la N64.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 13/08/13 à 21:43.



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Message laissé le 13/08/13 à 21:58



Citation :


Siderth a écrit :
Euh, de 1990 à 2003 je compte que 13 ans Smiley : lag18.png soit autant que la PS2 : 2000-2013.




Je parlais de la Famicom, pas de la Super Famicom… de 1983 à 2003 !
Mais peut-être que tu ne voulais parler que des consoles postérieures à la SFC.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Tori le 13/08/13 à 22:01.



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Message laissé le 13/08/13 à 22:19

Euh non c'est moi qui ai mal compris Smiley : icon_yeux_triangle1.gif c'est même pas une information que j'ai pris en compte sur mon article consacré à la Famicom, honte à moi Smiley : lag18.png.

20 ans, hey bien je pensais pas qu'elle avait durée si longtemps. C'est fou de se dire qu'à l'époque de la Cube il restait des gens qui achetaient des Nes.

Edit : J'ai rajouté l'info dans le dernier paragraphe, l'erreur est corrigée, merci Tori Smiley : lag11.png



Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 13/08/13 à 22:20.



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