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le 06/05/12 à 23:08
Jeu assez méconnu de la playstation et dû à un studio bien vite enterré, Tombi n'est pas vraiment resté dans les annales du jeu vidéo, pourtant, ses énigmes ingénieuses et son univers totalement déjanté avait de quoi justifier un certain succès.
Question scénario, le jeu donne déjà le ton. Vous incarnez une espèce de petit sauvageon pas très subtile (regardez l'introduction pour vous faire une idée) avec des cheveux rose flashy et un pantalon en feuilles ( !), ce dernier assiste lors d'une rocambolesque chasse aux sangliers, à l'agression d'un malheureux paysan par de méchants cochons (si, si ça fait très sérieux !). Notre héros fonce à la rescousse, mais, à cause d'une circonstance assez improbable, il finit assommé par une branche et se fait dérober un bracelet en or, seul souvenir de son grand père. Ni une ni deux, il se lance à la poursuite des agresseurs tout en ignorant que sa quête va le mener à sauver un pays menacé par les sept vilains cochons… (vous voyez que c'est très sérieux).
Niveau gameplay, Tombi est un savant mélange de plates-formes et d'énigmes. Concrètement, en interagissant avec les personnages, et en avançant dans l'histoire, vous recevez régulièrement des énigmes à résoudre (certaines font d'ailleurs office de quêtes annexes). Ces dernières se matérialisent sous la forme d'un énoncé sibyllin qui s'affiche sur votre écran. Souvent assez vice-lardes, et vous demandant souvent de trouver et d'utiliser un objet particulier, ces épreuves n'iront pas sans vous faire tourner en bourrique tant elles sont originales (essayez la première vous comprendrez). De plus, certaines énigmes même si elles apparaissent tôt ne pourront être résolues qu'à la fin du jeu. Le côté plates-formes n'est pas en reste, avec des passages bien trashs, par exemple, l'un des niveaux vous demandera de traverser une montagne bourrée de gouffres, de plantes carnivores, de ressorts cachés tout en tenant compte d'un vent très fort qui vous repousse en arrière. Ces joyeuses phases sont en plus ponctuées d'une kyrielle d'ennemis, passant du crétin de soldat cochon (essayez de faire bouger un élément du décor devant un de ses abrutis) à la Tortugator sans oublier les oiseaux kokas et autres joyeusetés. Heureusement, Tombi dispose d'un vaste arsenal que vous pourrez récupérer dans des coffres ou recevoir en récompense (dont de très jolis et très discrets pantalons et des joyaux qui recolorent vos tiffs de manière encore plus tapageuse) .
Concrètement, vous progressez dans des environnements très variés mais qui ont été maudits par les vilains cochons. Votre objectif est de récupérer les sept sacs à vilains cochons pour emprisonner ces énergumènes et lever leur malédiction. Là où cela se corse, c'est que si le sac correspondant à un boss se cache bien dans la zone qu'il a maudit, la porte de son antre se trouve dans une autre zone. Gros avantage de ce système : briser la linéarité du jeu. La liberté reste toutefois limitée dans la mesure où il est nécessaire de lever la malédiction de certains cochons pour progresser. Une fois confronté au boss, un seul objectif, le lancer dans le sac qui tourne plus ou moins tranquillement dans l'arène (et non l'ensachage n'est pas aussi facile qu'à la boucherie).
Musicalement, le jeu s'en sort très bien aussi avec des musiques qui collent toujours très bien aux différents environnements. Toutes les pistes sont bourrées de « vitalité » avec un certain kitsch qui s'impose comme un parti pris du jeu.
Et en effet, pour les graphismes, c'est bien le mot kitsch qui convient avec des graphismes 2D très colorés (comment ça la gay pride ?) et supportant leur âge. Les animations et mimiques des personnages sont très bien fichues (assommez un cochon vous comprendrez).
Les gros points forts du jeu ? outre son savant mélange de plates-formes et d'énigmes, on peut citer l'humour. Le jeu mise sur l'exagération et le délire avec son héros aux cheveux roses flashy qui mord ses ennemis et avale des poussins pour les transporter et les attitudes des ennemis (les discours des boss sont particulièrement croustillants). Si cela ne plaira pas à tout le monde, cela confère au jeu un caractère unique.
Son plus gros défaut ? Malheureusement ce jeu, si il parvient à varier les situations, n'est pas très long. La quête principale se boucle en une poignée d'heures et si les quêtes annexes confèrent un petit plus, on reste loin du challenge d'un Mario 64.
En conclusion, on a un jeu injustement méconnu empreint d'une patte inimitable et proposant un cocktail savant de plates-formes, d'énigmes et d'humour bien débile. A essayer si possible.
Oui cette fleure émet du gaz, comment ça elle ressemble à un c... ?
Dés le début du jeu ce héros se comporte comme un touriste, ben là ça s'arrange pas...
Ce malheureux Phoenix aura du mal à décoller si vous ne lui filez pas un coup de main. Bête mistral !
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Mr_Pity
Modem sidekick disco-hippie déchu mais devin et toujours Megazord rouillé
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le 06/05/12 à 23:12
Ca a l'air bien sympa, même si assez souvent, les jeux à basse durée de vie m'agacent car j'en demande toujours plus (société de consommation, me voilà )
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Robin Rangers Fire Up!
Message laissé
le 07/05/12 à 18:49
Ok, avec les captures d'écran , ça me rappelle quelque chose. Effectivement, le succès n'a pas été fulgurant. Mes souvenirs sont un peu flous mais la jouabilité ne posait-elle pas problème au début ?
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Freytaw
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le 07/05/12 à 21:28
Très joli test, ça donne bien envie d'essayer
Ce personnage me rappelle véritablement un perso rétro, mais pas moyen de remettre le nom dessus. Et pourtant à voir le titre du jeu moi je croyais que tu allais nous parler d'un nouveau parfum de flan au goût de cimetière...
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GG le club des papas ! Pensez aux gosses
Freytaw
Dame pipi maître de GG et des clefs niveau 850 cyclope fan de zelda (ou pas)
Modérateur
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le 07/05/12 à 22:28
Moi le perso me fais penser à un bonhomme qu'on pouvait trouver sur des yahourts... Mais je doute qu'il y ait le moindre rapport... hem...
Sinon ouip, très bon test qui donne envie ! J'aime quand on parle de jeux oubliés ou peu connus ! Simply si tu nous entends...
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Club des Papas !
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le 07/05/12 à 23:07
Sf-> la jouabilité ne m'a pas semblé problématique. Cela dit, j'ai en tête que sa suite lui a été inférieure en bien des points, c'est peut-être à elle que tu penses. Les contrôles répondent bien. A la rigueur,l'inertie des sauts est peut-être un peu bizarre surtout avec certains dons (Tombi arrive à faire des sauts hauts et très planants) mais c'est un effet dont on apprend à jouer.
Par contre, si vous voulez en tâter, je vous conseille au moins dans un premier temps l'émulateur si vous trouvez. Le jeu se revend à plus de 100 euros d'occasion, rareté oblige.
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Mr_Pity
Modem sidekick disco-hippie déchu mais devin et toujours Megazord rouillé
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le 08/05/12 à 01:42
Euh... Le perso me fait penser à un mélange improbable d'un ver de Worms avec Rayman et la coupe d'un super Sayen... Et c'est vrai que ça a un air avec les perso de yaourts comme le dit Frey aussi.
Je pense pas que le jeu joue bcp sur le physique du perso principal xD
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Robin Rangers Fire Up!
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le 08/05/12 à 02:08
Prehistorik man sur super nintendo, je crois que c'est le nom que je cherchais.
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GG le club des papas ! Pensez aux gosses
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le 09/05/12 à 08:06
Je n'avais pas fait le rapprochement mais oui, il y avait un petit personnage sur des pots de yaourt dont les pubs passaient beaucoup qui avait cette belle coupe rose (yopelet ?).
Pour l'allure du personnage, si tu peux jouer pour elle, si tu veux un héros décalé qui tourne en ridicule toutes les caractéristiques du héros de jeux vidéos "exemplaire".
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Message laissé
le 13/05/12 à 22:57
j'avais la demo sur un CD mais j'avoue qu'a l'epoque je n'avais absolument rien compris les ennemis sont des cochons et ont pouvais se balancer a des branches mais le perso etait marrant et faut dire que la demo etait en anglais et que je suis nul en anglais comme c'est pas permis
Message édité 1 fois. Dernière édition par superchtis le 13/05/12 à 22:57.
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voici ma carte ps3
oui j'aime les trophées