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Article posté
le 23/08/13 à 00:17
RAAAAAAAAH, MON ******* DE FRERE A RESET LA CONNEXION, J'AI TOUT PERDUUUU !!!
Bon. On se calme, tout n'est que paix, amour, larmes de souffrances et connexion réinitialisées. Non. Tout n'est que paix et amour. Voilà. N'empêche qu'une fois fini, je vais aller lui bousiller sa partie de Pokémon, ça lui fera les pieds è_é
BLAM ! INTRO ! \o/ Bon, ça faisait un petit moment que j'avais envie de faire un test, mais il me fallait un jeu coolos qui me motive assez pour ça Et à ce moment là, un poney rose débarque sur mon écran et me dis que je dois acheter un jeu coolos qui s'appelle To The Moon. Vous voyez où je veux en venir ? Voici donc, mesdames, messieurs, pour vous et en absence totale d'exclusivité...
C'est beau hein ?
Tout d'abord, quelques mots sur les développeurs. Freebird games est un studio composé de quatre personnes fixes, ainsi qu'une douzaine d'autres qui vont et viennent sur différents jeux. Le studio compte à son actif quatre autre jeux, que je n'ai pas testé. Ils se décrivent eux-même comme souhaitant, plus que l'innovation du gameplay, provoquer chez le joueur une immersion, des émotions, bref, une expérience à part entière. Pari réussi ? C'est ce que nous allons voir (Spoil : Oui). Pour ce qui est de To The Moon, le jeu a en grande partie été conçu (jusqu'à l'OST, j'en reparlerai de celle-là !) par Kan Gao (qui est... Québécois. Comme quoi, ils sont partout !) aka Reives.
Passons maintenant au jeu à proprement parler !
L'histoire en un petit pâté :
A une époque comparable à la notre, une entreprise de scientifique connue sous le nom de Sigmund Corp. a inventé un système permettant à n'importe qui de vivre virtuellement une existence complète selon leur souhait. Le problème étant que cette opération entraîne la mort du bénéficiaire, le traitement n'est appliqué qu'à des personnes sur le point de mourir, afin de leur donner une chance de vivre le rêve qu'ils n'ont pas pu réaliser de leur vivant.
Ce jeu plein de poésie vous emmène avec deux scientifiques, Eva Rosalene et Neil Watts, qui suivent les derniers instants d'un vieux bonhomme à la vie... compliquée appelé John(ny), dont le souhait un peu particulier est d'aller,vous l'aurez deviné... sur la Lune. Et gros spoil , à la fin, il meurt
Pour ce faire, vous aurez besoin des souvenir de John. C'est pourquoi vous remonterez virtuellement son histoire, sautant de souvenir en souvenir en en apprenant à chaque fois un peu plus sur sa vie... Comme vous partez de son dernier souvenir, vous passerez sa vie à l'envers, chaque évènement prenant son sens quand vous voyez ce qui l'a causé. Et autant dire que c'est chargé en émotions.
Le dernier souvenir de John. C'est beau hein ?
Pour ceux qui ont vu "Là-haut", imaginez vous vous passer le début à l'envers, maintenant amplifiez les émotions une bonne dizaine de fois, et vous aurez un bon aperçu de ce que ça peut faire. Vous comprendrez petit à petit les choix de ce brave John, du moins, quand vous parviendrez à lire par dessus les larmes qui vous couleront des yeux malgré vous ! En effet, le jeu est vraiment riche en émotions, que ce soit de la tristesse ou parfois de bonnes tranches de rigolade. Lentement mais surement, voila qui nous amène au... Tadaa ! Gameplay ! (Rooh la transition béton, je m'impressionne là !)
Pour voyager à travers les souvenirs de notre John, vous devrez pour chaque souvenir trouver des "marqueurs mémoriels" (ça sonne bien pas vrai ?) sous la forme d'objets importants pour votre client afin de déclencher des stimuli dans son cerveau. Vous naviguerez ainsi dans des lieux qui ont marqué le passé de Johnny, rajeunissant au fil des rencontres... Bien qu'on ne puisse pas réellement parler de rencontres à proprement parler. En effet, puisque les souvenirs se déroulent dans un univers virtuel, d'une part la plupart des PNJ est muette, ce qui fait que seuls les proches de John parleront, et d'autre part (surtout pour ça d'ailleurs), pour ne pas perturber les souvenirs, Eva et Neil se rendent invisibles, ce qui les empêche d'interagir avec le monde de John.
invisible comme ça. C'est beau hein ?
Pour ce qui est du gameplay à proprement parler, To The Moon porte la griffe typique des jeux faits avec un logiciel du genre RPG maker ou similaire. Il peut se jouer à la souris, style Point&Click, ou encore avec les touches fléchées et la barre d'espace. les commandes sont simplistes, pour ma part j'ai préféré virer la souris assez rapidement, car une grosse flèche en plein milieu de l'écran n'est pas ce qui se fait de mieux pour favoriser l'immersion (sauf peut-être pour un jeu de tir à l'arc...). Les personnages ne suivent pas d'évolution particulière, mais vous prendrez régulièrement des notes sur tel ou tel évènement/objet/personnage. Les notes sont assez marrantes la plupart du temps
Hmm, je voulais vous montrer une note, mais je viens de me rendre compte qu'en recommençant une partie, ma sauvegarde auto a été effacée, et que j'ai perdu plus d'une heure de jeu On reste calme
Les commandes et le gameplay n'étant visiblement pas ce que le jeu met en avant, passons maintenant au point suivant... L'ambiance !
C'est très clairement le point fort, très fort du jeu. Pour commencer, To The Moon est beau. Pas beau dans le sens "Waouuh" comme Trine 2, mais il est des passages dans ce jeu où un instant se fige, où l'on s'arrête d'avancer, et où l'on se fait contemplatif, s'arrêtant simplement pour profiter de ce moment, du paysage...
Ca se passe de mots... C'est beau hein ?
Mais surtout, ce qui fait que vous aurez la larme à l'oeil à peu près tout du long, c'est sa musique. Kan Gao signe là une OST d'une qualité rare, comme je n'en avais pas entendu depuis bien longtemps, au moins aussi belle que les musiques de Trine 2 (encore lui ?!), si ce n'est qu'en plus de ça, la façon dont la musique est adaptée au développement de l'histoire force l'admiration.
Allez, comme il y a quelques minutes encore c'était l'anniversaire de Chopin (Merci Google...), un peu de musique classique vous fera pas de mal, alors prenez vous ça dans les esgourdes ! C'est beau hein ?
Pour conclure, je dirais que ce jeu nous emporte tellement avec lui que tous ses défauts deviennent secondaires... Sa durée de vie, qu'on pourrait qualifier de courte (fini en 3h47 pour ma part, donc je dirais entre 3h30 et 4h30), permet de le finir en une fois, ce qui évite de faire s'effondrer l'accumulation émotionnelle que le jeu sait si bien bâtir en nous. Si je peux vous donner un conseil quant à la manière de jouer, je dirais que la meilleure chose à faire est de le télécharger et de le garder dans un coin comme un chocolat qu'on oublie dans l'armoire et qu'on est si content de retrouver par hasard. Installez vous confortablement dans une couette avec un chocolat chaud par une soirée d'hiver, un animal de compagnie/peluche/conjoint(e) à vos côtés, et faites le d'une traite pour en apprécier pleinement la saveur. Si vous n'avez pas de soirée d'hiver sous la main, attendez au moins d'être certain d'être au calme pour les quelques heures à venir. Et j'espère sincèrement que vous serez aussi éblouis que moi par ce jeu qui m'a mis dans les yeux autant d'étoiles que de larmes
Eh bien, sur cette musique magnifique (pour peu que vous lisiez à une vitesse standard ) voila qui marque la fin de ce test ! je tiens tout particulièrement à remercier Poring, pour le soutien qu'il m'a apporté et pour m'avoir encouragé à retaper ce test, ainsi que ma môman, sans qui rien de tout ça ne serait arrivé. Merci aussi aux techniciens son et lumière, vous faites un boulot formidables les gars, bravo, vraiment. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire ce test que moi à le ré-écrire, et qui sait ? qu'un jour je voie une petite notification dans un coin de mon écran qui me signale que vous avez décidé de tenter l'aventure
En bonus comme vous avez été sages, deux artworks ! C'est beau, hein ?