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Blork & size.fac > Articles de Necheku > Les jeux vidéo > Okamiden : Peut-on prétendre avoir une digne suite à un jeu d'exception?

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Message laissé le 18/03/19 à 18:46

Note 1 : Cet avis contient des spoils vis-à-vis des deux jeux. Ils sont peu nombreux mais vous êtes prévenus.
Note 2: Je m'excuse par avance pour la qualité plus que contestable des images que j'ai trouvée. Il n'y en pas beaucoup sur le net concernant le jeu et rare elles sont en format acceptable. Ces images ne sont pas représentative pour la plupart de la qualité graphique du titre.



Ce que vous allez lire est sans doute le test le plus difficile qu'il m'est été donné d'écrire jusqu'à aujourd'hui. Car le jeu que nous allons aborder aujourd'hui est simplement la suite de mon jeu vidéo préféré. Celui qui m'a fait découvrir un tout nouvel univers comme si je découvrais en tant qu'explorateur un nouveau continent (c'est pompeux mais l'idée est làSmiley : icon_yeux_triangle1.gif). Celui qui m'a convaincu de ne pas lâcher une passion ce qui semblait inéluctable alors qu'elle avait gouverné 10 ans de ma vie. Ce jeu, je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais failli l'abandonner à cause des contrôles absolument horrible à la Wiimote , je me suis effondré par terre quand j'ai raté la dernière fleur de Konohana alors que je pratiquais cette danse depuis une demi-heure. Je n'avait jamais été aussi patient devant un jeu aussi parce que c'était sans doute le dernier. Et aujourd'hui, 7 ans plus tard, je vais vous parler de son héritage. Un héritage dramatique tout d'abord. Fautes de ventes suffisantes bien que loin d'être ridicules , le studio qui avait jeté corps et âme et peut-être personnalité dans sa création devait fermer ses portes. Alors que tout le monde ventait les qualités des productions et plus que ça, des Hommes et des Femmes; Le trèfle a finit par faner. Impitoyable est le monde du jeu vidéo.

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Pourtant, de ses cendres, Clover renaîtra sous forme d'un métal pur et rare . A la tête de cet entité prêt à mettre un coup de pied au fesse des grands développeurs de jeux AAA, Hideki Kamiya dont je pense qu'Okami est pour lui un jeu à part. Mais aussi Shinji Mikami , peut-être le plus grand artiste dans le genre survival-horror de son temps et Atsushi Inaba qui claqua la porte de Capcom pour fonder son idéal : Platinum Games est né.

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De Platinum aujourd'hui, peu de choses mis à part les concepteurs du jeu originel reste d'Okami. Les têtes pensantes étant passées à autres choses entre semi révolution du FPS (Avec Vanquish), renouveau du Beat'em all (Avec Bayonetta) et réflexion profonde sur le jeu vidéo (Avec Nier Automata ). Parfois, les projets n'ont pas abouti. On pense à Scalebound, jeu XBOX annulé il y a peu ou le raté de Starfox Zero, même si je suis convaincu que les développeurs ont fait leur maximum avec ce qu'ils avaient entre les mains. Pourtant, l'ombre d'Okami plus que celles de toutes autre productions de Clover Studio plane (on citera entre autres Viewtiful Joe ou God Hand). A tel point qu'une suite fut quasiment en chantier en 2017 pour être annulé en interne quelques mois plus tard. Pourtant, suite, il semble y avoir déjà eu.

C'est en Août 2009 que l'on apprend qu'Okami va la connaître sur un support que quasiment personne n'aurait souhaité : la DS. Et à vrai dire, personne ne s'attendait à une suite au jeu depuis l'incroyable coup bas de Capcom envers les anciens employés de Clover de les retirer du générique final ( retirer de fait l'intégralité du générique) sur la néanmoins très surprenante version Wii, surprenante de part son annonce. Officiellement, Capcom avança l'argument de l'impossibilité de juste retirer le logo de Clover Studio. Dans les faits, bien que sans réellement connaître le fin mot de l'histoire, on peut supposer que Capcom a décidé purement et simplement de supprimer l'identité des créateurs du jeu originel à la suite de conflits d'intérêts. Ce même Capcom qui fut déjà d'ailleurs quelques mois plus tôt au coeur d'un autre scandale concernant cette fois-ci la jaquette du jeu. Il y était question d'une image qui avait été reprise du site IGN et ceux, à peine dissimulée. Bref, l'Histoire d'Okami est tumultueuse, et à plus d'un titre.

Pourtant, le nouveau producteur du jeu sur DS qui sera Motohide Eshiro à cette époque (connu pour avoir produit notamment quelques épisodes de la série Phoenix Wright) assure vouloir conserver l'identité intègre du titre et ce parfois au prix de concessions techniques comme la suppression de polygones. L'objectif étant de conserver la direction artistique, musicale et scénaristique afin de ne pas trahir l'œuvre originelle. Eshiro veut toutefois bâtir quelque chose d'unique à travers Okamiden. Il considérera même dans une interview accordé à Nintendo Life ce jeu comme « un sequel » , ne voulant pas établir de « vraie continuité » avec la première histoire.

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Mais alors, ce jeu ne serait donc pas une suite d'après ces concepteurs ? Il est vrai que la revue des ambitions du fait de passer à un support bien plus restreint techniquement va dans ce sens. Et même si la volonté reste de réaliser un jeu rendant hommage à l'oeuvre de Clover, Capcom a décidé de prendre de grandes libertés pour mener à bien sa nouvelle histoire, mais aussi de la démarquer. C'est en étant dans l'ombre des plus grands que l'on peut parvenir à briller le plus, après tout. Pourtant, d'un point de vue scénaristique et chronologique, le jeu est , à son point de départ, une suite directe aux incroyables péripéties d'Amaterasu puisque celui-ci se déroule tout juste neuf mois après la victoire éclatante d'Okami envers le vile autoproclamé Maître des ténèbres.

C'est dans ce contexte que vous incarnez donc Chibiterasu, le fils d'Amaterasu dont l'objectif est de résoudre de nouveau une très grave crise affectant le pays. Pour cela , et à l'inverse d'Okami (Quoique…), vous serez amené à rencontrer différents jeunes personnages pour mener à bien votre quête. Si certains sont directement référencés par l'intermédiaire du premier jeu (On pourra par exemple avoir comme guide le fils de Susano et de Kushinada (Pas de spoil, c'est celui sur la jaquette)), d'autres seront totalement originaux au folklore d'Okami. Chacun apportera sa compétence qui lui est propre comme par exemple nager ou traverser des plateformes précaires; En plus de celles de Chibiterasu qui bénéficiera, comme sa mère lors de sa croisade, de nombreuses techniques du pinceau céleste qu'il obtiendra au fur et à mesure de ses pérégrinations. La très grandes majorité de ces techniques sont reprises du premier jeu mais il en demeura deux ou trois inédites.

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L'utilisation de ces différentes techniques se fera par l'intermédiaire du stylet et aura, comme précédemment, une incidence sur l'environnement, sur les ennemis que vous serez amenés à combattre, ou les alliés que vous devrez aider. Il faudra passer par l'intermédiaire d'une interface particulière en appuyant sur le bouton L ou R de votre console afin de pouvoir dessiner sur votre écran tactile. Pour ceux qui ne sont pas familier avec l'univers d'Okami, rien de bien compliqué à dessiner ici ! Juste des formes basiques comme des cercles ou des lignes qui évolueront en fonction de votre environnement. Par exemple, tracer une ligne d'un point d'eau jusqu'à la cible colorera votre ligne en bleue alors que si vous pointer une flamme ou tout autre source de chaleur vers cette dernière, la ligne deviendra rouge. Simple, efficace et brillamment exécuté grâce au stylet qui permet un confort de jeu optimal.

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Pour être honnête, je n'ai pas grand-chose à reprocher à Okamiden. Je pourrais citer en vrac le fait de ne pas pouvoir bouger la caméra lors des combats ce qui est parfois problématique quand plusieurs ennemis attaquent de plusieurs fronts. Mais est-ce que cela aurait été plus jouable si cela avait été fait ? Je ne pense pas. Ça aurait même sans doute nuit à la qualité du titre. On sent également que le titre a poussé la DS dans ses retranchements. Et même en le faisant sur 3DS, il m'est arrivé d'avoir des grosses baisses de framerates. Là encore, difficile d'en faire un réel défaut tant le défi technique, à peine développé ici, à du être colossal. Le défi technique a sans doute bridé également pas mal les ambitions des concepteurs du titre. On pourrait cité aussi comme menu détail le raccourci pour utiliser différents objets présélectionnés par l'intermédiaire de l'écran tactile mais c'est tellement galère en combat qu'on préférera passer par l'interface du menu. Parlant d'interface, celle-ci reste en adéquation avec le titre premier. Elle est claire, simple d'utilisation et bien segmenté pour ne pas que l'on se perde avec des détails inutiles. La bande son est vraiment très bonne, les musiques sont dans la lignée des compositions d'Okami même si certaines d'entre elles seront vite oubliables. Les remix s'en sortent davantage mieux, et même avec les honneurs. Ainsi, si on doit le comparer aux deux épisodes de la série Zelda sur le même support, le jeu tiendrait largement son rang, en plus de bénéficier de tout le background du premier jeu bien que plus simpliste, avec un cheminement plus segmenté et donc moins ambitieux.

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De ce fait, malgré cet univers tout à fait familier pour moi, la sauce à furieusement eu du mal à prendre. Ce n'était pas mauvais, cela me laissait indifférent. Ce qui est peut-être pire. Est-ce parce que l'univers paraissait un peu trop enfantin, que celui-ci avait un peu changé, que celui-ci était plus dirigiste que son prédécesseur, que la nostalgie m'avait un peu aveuglé ou parce que le jeu...était sur DS ? Cette incroyable question. Critique parmi tant d'autre faite au jeu jusqu'à remettre même en cause sont statue existentielle. Car pour certains, il s'agit clairement de l'argument numéro 1 du fait qu'il n'aime pas le jeu. Après, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Comment ne pas citer Starfox Command, très bon jeu s'il en est mais parce que le je cite « c'est sur DS  donc c'est nul » . Pourtant , il me semble que c'est ce vague sentiment que je me suis évertuer à critiquer quand je parlais de Command qui a dominé la première partie de l'aventure, sans réellement m'en rendre compte. Et au milieu de la tempête, l'éclaircie fut.

Après avoir passé 8h dessus, je me suis tout à coup pris d'affection pour le jeu alors que je cavalcadait dans la magnifique Péninsule de Ryoshima sous les accords d'une musique tellement familière. Je me rendais réellement compte à ce moment là de toute la sympathie, de tout le respect que le jeu avait à l'égard de ceux qui avaient fait l'épisode sous la bannière de Clover Studio.

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Ainsi, passer au révélateur les intentions du scénariste d'Okamiden Yukinori Kitajima , (également scénariste du manga et anime Hanatora) nous permet de mieux comprendre ses intentions et la qualité de l'écriture global de l'oeuvre. Car s'il subsiste un étroit lien entre les deux jeux et que celui-ci est subtilement et plutôt brillamment exploité, le scénario parvient de belle manière à impliquer le gameplay au sein de son histoire, un peu comme dans Batman Arkham Asylum. On sent que le jeu a été construit autour de son propos et non pas l'inverse. L'utilisation de personnages enfantins permet d'exclure l'ensemble du casting d'Okami et toute éventuelle action de leur part. Ainsi, le jeu démarre sur une nouvelle intention, les « Adultes » étant impliqué de près ou de loin dans les précédentes péripéties d'Amaterasu n'ayant aucun impact sur notre progression. Kitajima voulait que l'action d'Ama ne soit pas pour autant négligeable vis-à-vis du début du jeu. Et le point de départ est encore plus astucieux que ça. Maintenant que les Hommes sont effectivement débarrassés de toutes les malédictions qui pesaient sur eux, ces derniers ont cessé de croire à nouveau aux Kami (Les dieux dans la mythologie japonaise) et c'est à cause de cette faiblesse que le mal persiste et signe. Un retour de flammes prédit par l'érudit Issun, grand artisan de la victoire du premier jeu. Un magnifique écho renvoyant à ce que je considère comme la meilleure fin que j'ai vu dans un jeu vidéo. Ainsi naquit donc les personnages de Chibiterasu et de ses jeunes compagnons de routes, partis affronter une nouvelle adversité, dans un Nippon à nouveau en perdition et où la clé du succès réside dans l'entraide, l'amitié et l'acceptation de l'autre, l'acceptation de partir et l'importance des enfants dans le monde que les générations futures laissent. Des thèmes chers à Kitajima comme il le révélera dans une interview que vous pouvez retrouvé en français sur bounthavy.com.

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A vrai dire, je trouve le scénario d'Okamiden vraiment très bon. Toutes les intentions de l'auteur y sont présentes en complément du profond respect de l'oeuvre originelle. Et le jeu va jusqu'à même reconsidérer une partie du scénario d'Okami, notamment sa première partie, jusqu'à l'affrontement contre Orochi dans la cave de la lune. Mais il le fait avec tant d'intelligence que cette partie du jeu m'a semblé délectable . Les clin d'œils se multiplient au fur et à mesure du temps lors de ce passage (qui pointe son nez au 2/3 du jeu) que ce soit jusque dans le bestiaire rencontré jusque dans tous les petits détails qui donne un sens plus qu'aigu à certains passages d'Okami. Sans jamais se corrompre lui-même ni se complaindre dans un relatif Fan service. Et même si certains passages poussent à l'interrogation, il reste si ce n'est pas cohérent, tangible.

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Excepté la fin. En vrai, une grande majorité de ceux qui ont fait le jeu considère la fin de très bonne facture. Mais selon moi, elle loupe le coche là où celle d'Okami était brillante. La fin du premier était un paroxysme. Alors que l'on aidait l'intégralité des gens que l'on rencontrait jusqu'au bout du monde, ce monde, en perdition, ce Kami au bord de la défaite, ce pays au bord du chaos fut ranimé par une intervention plus que Divine, Humaine. C'est grâce à ces prières, à cette illusion retrouvée qu'Amaterasu a pu vaincre avec péril mais gloire, Yami. La fin d'Okamiden est dans le même esprit que son déroulement . Pendant celui-ci, vous allez rencontrer comme dit précédemment, différents alliés mais ceux-ci vont avoir la particularité de ne jamais se croiser ou presque...Excepté à la fin. Mais déjà, rien que la façon dont est emmenée la bataille finale cloche pour moi. On se retrouve largué dans un lieu bien obscur, sans trop d'explications, sans trop comprendre les intentions de l'antagoniste dans une succession de combats sans saveurs ni utilités selon moi. La progression reste bien linéaire à l'image de l'ensemble du jeu et nos différents alliés vont se succéder à nos côtés pour progresser. Jusqu'au dénouement où l'on va tous se rassembler pour sauver un de nos amis corrompus. Qui va toutefois se sacrifier pour nous. Cette scène, ce sacrifice représente normalement une forte charge en émotion. Mais cette scène dure tellement longtemps qu'au final, selon moi, elle perd toute sa puissance symbolique. Et même si encore une fois, les intentions de l'auteur sont là. Elle n'est pas raté. Elle ne m'a simplement pas atteinte comme l'a fait Okami. Mais cela dépendra de chacun.


Mais alors, Okamiden est-il digne ? Digne d'exister. Digne d'être une « suite ». Absolument. Même Hideki Kamiya, sans considérer qu'il s'agisse d'une vraie suite à Okami, a reconnu les qualités du titre. Et personne, des développeurs ni du scénariste ont prétendu de faire d'Okamiden un jeu aussi ambitieux. Même si dans un sens, par le défi technique qu'il est, il peut-être considérer comme. Okamiden souffre et souffrira toujours de la comparaison. Mais ce jeu a été fait avec tellement de respect et de sincérité qu'on ne peut pas le considérer juste comme une sous-production d'un jeu exceptionnel. Il fut un temps où je me posais la question de savoir si le jeu méritait tout de même votre attention, même avec cette âme atténué . Mais oui, imparfait soit-il. Vous avez fait Okami, faites Okamiden.

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Message édité 2 fois. Dernière édition par Necheku le 21/03/19 à 21:45.



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On ne se rends jamais compte de ce que l'on a jusqu'à temps qu'on le perde.

Message laissé le 29/03/19 à 20:24

Ce jeu...

Il fait partie de la liste des jeux que je ne pourrai jamais finir. Je l'avais dans une DS que je me suis faite tirer durant un cambriolage. Je n'ai jamais eu le courage de le chercher de nouveau à un prix cohérent... Parce qu'on trouve de tout sur le net, hein !

J'avais sincèrement adoré l'ambiance du premier et avec ce que je vois, je pense que le charme est de nouveau présent dans cet épisode. Il y a un côté inexplicablement attirant dans tout ça. On aimerait pouvoir se promener dans cet univers pour profiter de ses couleurs chatoyantes. Il y a ici une magie qui invite à la découverte. Même s'il y a du combat et un scénario qui te rappelle que tout n'est pas rose, ce jeu semble réellement assurer par rapport à un grand frère qui avait placé la barre tellement haut que même si qui n'en ont rien à cirer savent tout de même qu'il existe.

C'est vraiment un regret de savoir que ce jeu (le premier) ne connaîtra plus de suite mais plutôt un nouveau portage à chaque nouvelle console. ce serait bien que le second puisse avoir droit au même traitement.

Merci pour cet article !



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Message laissé le 30/03/19 à 21:39

J'avais joué à Okamiden sans avoir joué à okami et j'avais bien aimé même si je n'avait pas tout saisit du coup, mais j'avoue que après avoir joué à Okami c'était plus dur d'y revenir, le jeu est pas mauvais mais a du mal à soutenir la comparaison d'un okami si haut



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Message laissé le 09/04/19 à 14:07

Ca me tenterait bien de m'y essayer. Mais d'abord, j'ai beaucoup trop de mal à jouer sur les consoles portables. Et de deux, bah, la console virtuelle de la Wii-U n'a peut-être pas ce jeu dans son catalogue.



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