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Blork & size.fac > Articles de Siderth > Les jeux vidéo > Jeux vidéos, Partie 2 : Le choc de deux Titans.

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Message laissé le 19/10/12 à 00:51

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Dans la partie 1 ( pour ceux qui n'ont pas suivi c'est ici : http://www.blork.net/blam/topic-1301 ), nous avons vu la naissance du jeu vidéo jusqu'à la crise de 1983. A ce moment précis, deux firmes inconnues japonaises se lançent à la conquête du marché en perdition. Rien n'allait présager de leur succès et pourtant, malgré toutes les embuches que chacune d'entre elle vont rencontrer, elles s'afficheront au plus haut sommet et connaîtront leur heure de gloire.

Si aujourd'hui nous les connaissons grâce aux jeux à succès qu'elles ont engendrées, nous ne connaissons pas en revanche leur passé. Avant de vous parler de la 3 et 4ème génération, faisons un focus sur l'histoire de ces deux géants. On va commencer par la firme la plus agée et c'est Nintendo qui ouvre le bal.

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La firme à été fondée en 1889 et proposait à l'époque des jeux de cartes japonaises à jouer. Mais non, pas les cartes pokémons Smiley : icon_yeux_triangle1.gif Si l'introduction des jeux de cartes au japon est portugaise, les japonais en ont vite créées en cohérence avec leur culture, le jeu de cartes étant désigné par le terme Hanafuda. Le troisième dirigeant de Nintendo ( Sekiryo Yamauchi ) va donner à la société une forte impulsion à partir de 1951, notamment grâce à un contrat avec Disney qui ouvre les portes internationales pour exporter le hanafuda. En 1969, Nintendo entre dans le monde du jouet avec un premier succès mais ne perçera pas vraiment dans ce domaine par la suite.

Ce n'est qu'à partir de 1970 que Nintendo s'intéresse de près aux jeux vidéos, un loisir en pleine expansion aux USA. Bien évidemment, la conccurence est rude à cette époque et le géant est noyé parmi la masse d'éditeurs américains. Mais Nintendo réussit à proposer ses jeux sur bornes d'arcades et participe avec Magnavox à la création d'une plateforme de jeu révolutionnaire, la fameuse Odyssey. En 1977, Nintendo lance successivement des petites consoles au japon ( La Color TV Game 6 et ses petites soeurs ) qui vont confirmer le talent de la firme dans ce domaine et l'inciter à continuer.
Les Game&Watch puisque nous en parlons pointeront le bout de leur nez au début des années 80 et c'est un succès internationnal. On doit à ces petites machines électroniques Mario ( Jumpman à l'époque ) et Donkey Kong ( sorti aussi sur Coleco )ainsi que la croix multi-directionnelle, breveté par l'éditeur. Nintendo construit des sièges dans les pays stratégiques afin de dominer le marché vidéoludique.

La crise de 1983 va faire chuter tous les conccurents de Nintendo, qui s'est occupé de vendre sa Famicom au japon seulement, une prise de risque minime certes mais sûre qui va donner un appui solide au constructeur pour envahir le reste du monde ( vidéoludique hein Smiley : icon_yeux_triangle1.gif ). Bien qu'Atari se soit reconverti dans la micro-informatique, il tentera de faire fléchir le constructeur nippon, sans résultat. L'expansion du géant semble illimité lorsque Super Mario Bros devient un succès mondial.

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Sega, abrévation pour Services Games, est fondée en 1951 par deux américains. Au départ, Sega faisait des Juxe-box pour les soldats américains, postés au japon à cause de la guerre de Corée. 1952, un autre américain fait fusionner sa société avec celle des deux américains pour créer la firme Services Games Japan. Elle consistera à vendre des juxe-box mais aussi des flippers aux japonais. En 1965, David Rosen, dont l'usine est leader du divertissement au japon, décide de faire fusionner Sega à son empire, ce qui donne Sega Enterprises, Ltd et ainsi il peut créer ses propres machines et ne dépend plus de personne, ce qui fait chier un maximum Taïto, son grand rival.

1966, Sega sort sa première borne d'arcade et le jeu consiste à couler des bateaux avec un sous-marin, Periscope. Le succès de Sega intéresse fortement un conglomérat américain ( une entreprise qui dirige des entreprises diverses ) qui rachète la société mais David Rosen reste à la barre jusqu'au krach de 1983 qui le contraint à revenir aux USA. Il cède sa place à un ancien dirigeant japonais, Hayao Nakayama, qui s'affaire au territoire nippon.

Et là où c'est intéressant, c'est qu'à partir des années fin 70 début 80, Sega fait la même chose que Nintendo. En effet, l'éditeur va porter ses jeux sur les consoles du krach, notamment Atari et Coleco. Sega va néanmoins se populariser dans le monde de l'arcade en proposant de nombreux bornes et jeux d'arcades. Le krach intervient en 1983, tous les éditeurs américains se cassent royalement la figure et Sega sort sa console au japon uniquement, la SG-1000. Comme Nintendo, Sega va aussi produire des dérivés et des consoles ( des ordis même pour Sega ) jusqu'en 1986 où Sega décide de s'attaquer au marché mondial.

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En 1983 donc, Nintendo sort sa Famicom en premier. Sega qui avait pour projet de sortir l'ordinateur SC-3000 fait un revirement de situation pour contrer son concurrent et sort la SG-1000 en même temps. Cette dernière, bien qu'ayant de meilleurs composants que la Famicom est mal desservie coté graphique, là où la NES est dotée d'une carte graphique de bien meilleure qualité. Mais pour le succès de la NES, il faut regarder du coté des éditeurs. En effet, Nintendo avait bien planifié ses projets en signant une flopée d'accords avec les éditeurs tiers, ce qui va grandement étendre le catalogue de jeux de la NES et éviter les dérives connus en amérique car Nintendo obtient l'exclusivité des portages. Sega, dans la précipitation, à du mal à organiser son réseau de distribution et les plannings de jeux annoncés sont inexistants. Un an plus tard, Sega sort la SG-1000 II, qui n'est que la SG-1000, ayant subi un coup de balai dans son design mais identique sous le capot. Néanmoins, Sega corrige le tir coté marketing mais c'est trop tard car la NES s'est popularisée. L'éditeur tente une dernière manœuvre en sortant la SG-1000 III ( Master System ), cette fois dotée d'une carte graphique égalant celle de la NES. Malheureusement, Nintendo conserve le monopole et le soutien des éditeurs tiers grâce à ses accords.

Le marché américain est tout d'abord abordé par Nintendo. Même si l'éditeur essuie le revers d'un accord commercial avec Atari qui préfère sortir l'Atari 7800, il finit par sortir sa console en la baptisant NES. Elle rencontrera un succès important à New-york qui va relancer le marché sur ce continent, surtout grâce au mythique Super Mario Bros. Sega sortira la Master System avec un an de retard, ainsi Nintendo peut prendre ses parts de marché, populariser sa console qui fera un carton ( 95% du marché américain ) et laissant une maigre place à son concurrent , qui stoppera la production de cette console dans cette contrée.

En europe, la situation est bien plus équilibrée, au point de faire quelques frayeurs du coté de chez Nintendo. Ce dernier tente une fois de plus de prendre son rival de court mais l'arrivage des consoles sur le sol européen prend du retard, ce qui fait que les deux consoles arrivent en même temps. ASD, le distributeur de Nintendo, rallonge le retard dans l'implantation de la NES, ce qui permet à Sega de combattre à armes égales. Autre raison du succès de Sega dans cette région du monde, les européens et surtout la france accueillent bien la Master System et il faudra le concours des mascottes de Nintendo pour que les deux constructeurs fassent quasiment jeu égal. Enfin, Sega s'infiltre du coté du marché brésilien où il rencontrera son plus grand succès.

Dans cette troisième génération, Nintendo domine fortement le marché américain et japonais. Si Sega à connu quelques déboires dans ces régions, les ventes européennes et sa popularité dans les bornes d'arcades sauvent le constructeur du fiasco. La NES sera vendu 62 millions d'exemplaires contre 13 millions pour la Master System.

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Mais Sega ne compte pas en rester là. Et en 1988, le constructeur vient littérallement couper l'herbe sous le pied de Nintendo, alors au plus fort de ses ventes avec la NES. La MegaDrive ( Sega Genesis aux USA ) 16bits déboule au japon et créé un raz-de-marée chez son concurrent pris de court et sort en amérique et en europe respectivement en 1989 et 1990. Sega reprend les parts de marché à Nintendo sur le sol américain mais les japonais l'accueillent beaucoup moins bien. Cependant, c'est en Europe où Sega va réussir ses meilleures ventes, grâce à l'excellent accueil des européens qui avaient bien apprécié la Master System.

Devant ce succès, Nintendo est face à un cruel dilemme. Soit continuer à vendre la NES ce qui lui ferait perdre le marché des USA soit sortir sa future 16 bits, ce qui tuerait la NES. Nintendo prend finalement la décision de sortir à la hâte la Super Nes en 1990 au japon, soit deux ans de retard sur la MegaDrive. Le succès rencontré est immédiat et la MegaDrive coule littérallement au japon. Nintendo commercialise sa console aux USA et reprend le monopole du marché. Mais c'est Sega qui domine le marché européen et surtout brésilien ( 75% ).

Malheureusement pour Sega, les éditeurs sont du coté de Nintendo qui à conservé ses accords commerciaux mais le constructeur réussit à convaincre des éditeurs tiers et voit beaucoup de portages sur sa machine. Mais jugeant sa console mal utilisée par les développeurs tiers, Sega sort le sublime Sonic The Hedgedog, prouvant que la MegaDrive à du répondant mais surtout il donne une mascotte à la firme qui concurrence largement celle de Nintendo. Coté Marketing, Sega reprend du poil de la bête. Agressif et surtout très convaincant, il perçe même dans le marché américain et en détiendra près de 60% avant l'arrivée de la Super Nes. Les deux poids lourds entrent dans une lutte acharnée à grands renforts de pubs, d'accords avec les éditeurs et d'exclusivités.

Mais les choix stratégiques de Sega pour améliorer sa console par le biais d'addons vont décrédibiliser la marque. Non parce que le support CD était un mauvais choix mais qu'il était trop avancé pour ce temps. Rares étaient les jeux qui sortaient sur ce support et le succès en conséquence n'est pas fleurissant. Nintendo connaîtra un échec de contrat avec Philips et Sony et son support CD ne verra jamais le jour, une bonne chose qui n'a pas trop porté préjudice à la firme au final. La Super Nes vieillira mieux que sa concurrente et finira par prouver qu'elle lui est supérieure techniquement notamment avec le fameux Starwing et un catalogue très fourni mais le choix de Sega de sortir en avance sa console fut payant pour la MegaDrive.

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Faisons un tour rapidement coté portable. Nintendo sort la Gameboy en 1989, soit un an avant la sortie de la Game Gear. Inutile de vous dire laquelle est la plus puissante mais c'est important de souligner que la Game Gear, malgré ses défauts, était très avancée pour son temps ( couleur, rétro-éclairage ) et on retrouvera certaines de ses technologies sur les futures portables de Nintendo. Malgré sa faible puissance comparé à la portable de Sega, la gameboy est peu onéreuse, dispose d'une bonne autonomie et se targue d'avoir un bon catalogue de jeu. Et en particulier Tetris, qui fera vendre la portable comme des petits pains. Ainsi, La Gameboy et sa petite sœur la GB Color totalisent le score hallucinant de plus de 118 millions d'unités vendues contre 9 millions pour la Game Gear, un échec cuisant pour Sega.

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La 4ème génération se termine à la fin de l'année 1994, avec la sortie de la Sega Saturn. Nintendo et Sega sont aux coudes à coudes, même si la Super Nes ( plus de 49 millions de consoles vendues ) surpasse sa concurrente, la MegaDrive ( presque 40 millions de consoles vendues ) n'a rien à lui envier. Mais au milieu de ce duel des Titans, surgît un nouvel adversaire qui a décidé d'en découdre. Sega, qui a décidé une fois de plus de sortir sa nouvelle console avant celle de Nintendo tombe sur un os et il s'appelle Sony. Nintendo, dans le secret, développe une console baptisé l'Ultra 64, censé être surpuissante ! C'est donc la 5ème génération de consoles qui s'ouvre et c'est un combat dantesque qui attend les trois constructeurs.

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Message édité 20 fois. Dernière édition par Siderth le 07/11/12 à 20:40.



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Message laissé le 24/10/12 à 09:59

Alors là, tu m'en apprends une : J'ignorais que la croix de direction avait été brevetée par Nintendo.

Sinon, quelle claque ! Et dire qu'aujourd'hui on rigolerait de la Gameboy. Son succès était juste phénoménal. Je me souviens que lorsque nous avons acheté cette console, ma mère y jouait tellement que nous avons du en acheter une seconde histoire de pouvoir aussi en profiter. C'était juste incroyable de pouvoir passer tant de temps sur cette petit machine. Cette époque était également marquée, pour moi, par la possibilité pour les parents d'acheter des jeux sans trop risquer de se planter. Mon père m'a ramené une fois le jeu Alleyway. C'était un casse-brique tout bête mais je ne vous explique pas le nombre d'heures passées dessus.



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Message laissé le 24/10/12 à 17:12

Oh oui... on était en plein dedans... Je suis né en 1983 moi ! :'(

Bon, par contre SIderth... Coquilles en vue.

C'est Hanafuda, et pas Hanafudu...

Ensuite, tu cites les Game&Watch et tu parles des itérations de jeux connus, mais les version Game&Watch de Zelda ou Metroid sont apparu après leur version consoles. Ca me parait important de le préciser.
De même, question de vocabulaire, les "jeux électroniques" (Game&Watch) ne sont pas des "consoles". Une console par définition permet de changer de jeu et de se connecter a un écran autre.

Pour le reste, beau boulot !

Oui je chipote !



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Club des Papas ! Smiley : lag28.png

Message laissé le 26/10/12 à 22:13



Citation :


Freytaw a écrit :
Bon, par contre SIderth... Coquilles en vue.




Exact pour hanafuda, c'est une grosse erreur de ma part.

Pour les versions zelda et Metroid, zelda G&W est sorti après Zelda 2 et Metroid il n'est pas sorti sur G&W, enfin j'ai pas trouvé de trace de ce dernier.

L'appellation console n'est pas erronée puisqu'on peut parler de consoles portables, et que le mot console de jeu signifie une machine orienté vers le jeu.

Merci des signalements Smiley : lag11.png



Message édité 2 fois. Dernière édition par Siderth le 26/10/12 à 22:28.



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Message laissé le 06/11/12 à 01:06

Mouais, moi j'ai plutot tendance à appeler un chat un chat. Et les games & watch, c'était pas des consoles. Clairement pas la même utilité ni la même ambition. C'est du jargon le terme "console", mais il n'était appliqué à l'époque qu'à ces engins qu'on brancher sur la console. Des "consoles portables" ? Certainement pas. Pas de "multi-cartouche", rien de fantaisiste.

Jeux électroniques, me parait largement plus convenable !



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Message laissé le 07/11/12 à 20:38

Bon j'admets mon erreur, tu as plus raison que moi sur ce coup, je m'incline donc Ô grand maître samouraï Frey Smiley : lag08.png

* Je fais une correction si nécessaire sur le post principal *

Edit : La color TV Game 6 est par contre une console de salon qu'on branchaît sur un téléviseur et proposait plusieurs versions de jeux de tennis similaires à Pong. Alors ce n'est pas une console à proprement parler comparé à l'odyssey mais le fait qu'elle utilise le téléviseur comme support visuel auquel elle est connecté et qu'elle propose plusieurs jeux ( quasi-identiques mais plusieurs jeux quand même ) fait qu'on peut la considérer comme la pionnière des consoles de Nintendo.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Siderth le 07/11/12 à 20:44.



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