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Les aventures du Sire

Salut ! Ici je raconte diverses de mes aventures dans le domaine du jeu-vidéo. Il risque d'y avoir un peu de tout, que ce soit des jeux Switch de quelques mois comme des antiquité du Macintosh. J'espère que ça vous plaira !

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Les Aventures du Sire 3 : Pokémon Y

Article posté le 03/12/20 à 18:51

Bonjour à tous ! Bienvenue dans une nouvelle aventure du Sire ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de mon jeu Pokémon préféré : Pokémon Y.

Pokémon Y : vive la république, vive la France !

Ai-je vraiment besoin de vous présenter Pokémon ? C'est sûrement une des saga des plus iconique du jeu-vidéo. 25 ans qu'on est mitraillé de partout par ces petites bestioles. Et depuis la première génération qui a sauvé les ventes de la Game Boy, il y en a eu, du chemin.

La première fois que j'ai vu un jeu Pokémon, c'était dans une réunion de famille. Un cousin jouait à Pokémon Rubis sur sa Game Boy Advance SP. Mes parents m'avaient fortement remonté contre le phénomène Pokémon : "c'était nul !" qu'ils m'avaient dit en boucle. Pourtant, j'ai trouvé le jeu de mon cousin très intéressant. Ça changeait beaucoup des jeux que j'avais sur mon vieux Mac, c'était plus long, plus narratif, et beaucoup plus vaste.

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Puis j'ai vu les jeux des premières générations en regardant mes amis jouer dans la cour de récré...Mais la première fois que j'ai eu mon jeu Pokémon à moi, j'avais 13 ans. C'était sur DS, et c'était la version Diamant. J'ai peu de temps après essayé la jaune sur émulateur, puis j'ai eu la version Noire...

…Et j'ai un peu lâché l'affaire. J'étais vraiment mauvais, à Pokémon. Très mauvais. Je ne savais pas construire d'équipe, je ne savais pas répartir l'expériences sur les six bestioles, je n'avais que peu de stratégie, bref. Gros boulet. En dehors du fait qu'on se moquait de moi au collège, sur grande partie des jeux que j'avais, j'ai atteint la ligue sans jamais pouvoir la passer.

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Première rage vidéoludique de ma vie. Je me souviens encore, enfant, en pleur, face à cet écran. (Mais rassurez vous, pour faire ce screen, j'en ai profité pour gagner après.)

Ce n'est que des années plus tard, un peu après mes 21 ans, que j'ai enfin eu un nouveau jeu Pokémon, Pokémon Y.

Pokémon Y est le premier jeu Pokémon de la série principale sorti sur 3DS. Il tente un retour au sources après les épisodes novateurs de la cinquième génération sur DS qui ont beaucoup divisé les fans. C'est aussi le premier jeu de la série intégralement en 3D, et c'est un jeu qui a globalement mitigé les gens. Pour ne pas dire qu'il leur a déplu.

En effet, contrairement à la génération précédente qui avait des personnages riches et un scénario plus poussé que d'ordinaire, Pokémon Y retourne à un scénario simple avec des personnages beaucoup plus oubliables. Mais le jeu a quand même à mon sens beaucoup de qualités.

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La chose que je préfère dans Pokémon Y, c'est son lieu ! L'histoire prend place dans la région de Kalos.

Je ne sais pas si vous le saviez, mais toutes les régions de Pokémon prennent place dans des lieux inspirés de la réalité : en première génération, Kanto est tout simplement la vraie région de Kanto, où se trouve Tokyo, au Japon. La centrale du jeu se trouve au même endroit qu'une vraie centrale électrique, chaque ville en référence une réelle, bref. Et tous les jeux sans exceptions sont ainsi construits. Les quatre premières générations reprennent des régions du Japon, la cinquième se déroule à New York, la septième à Hawaï, et la huitième en Grande Bretagne.

Et la sixième, Kalos, donc, a lieu en France.

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Allons z'enfants de la patriiiiiiii-euh !

Sans être quelqu'un de chauvain qui milite pour la reconnaissence de notre pays dans le monde, j'ai été content que ça s'y déroule, tout simplement parce que du coup, l'univers me parle. Je comprend les parallèles. Je sais pourquoi il y a des Menhirs à Cromlach, pourquoi il y a une forêt à Neuvartault, pourquoi la spécialité d'Illumis est une galette, et pourquoi la mode est très importante dans ce jeu. Cette région me parle, bien plus que les autres !

ATTENTION : SPOIL. Fait amusant d'ailleurs, le QG des méchants est en Bretagne, et leur ville se fait complètement détruire à la fin de l'histoire. Dans les dents les bretons. Smiley : lag08.png

Que dire de plus. Ce Pokémon aura quand même introduit plusieurs nouveautés. Notamment la possibilité de customiser son dresseur. C'est encore très balbutiant, ça sera étoffé par la suite, mais mine de rien, c'est un super ajout. On aimait pas forcément le design de base du héros des jeux précédents, et vu l'absence d'âme que ce personnage possède, pour évidemment qu'on y mette la notre, c'est encore mieux de pouvoir lui donner l'apparence que l'on veut. Je regrette cela-dit beaucoup que les filles possèdent bien plus d'options que les garçons, notamment au niveau des coiffures. Ça s'est un peu rattrapé par la suite de la série, mais il faut bien admettre que dans Pokémon, même en huitième génération, les mecs sont pas encore au niveau de personnalisation des meufs.

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Sirix ! Mon avatar dans ma partie de Pokémon Y !

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Yasmina ! Mon avatar dans ma partie de Pokémon X (oui, j'ai pris Pokémon X pour refaire le jeu) !

Chaque génération de Pokémon introduit au Pokédex de nouvelles bestioles. Et à chaque fois se fait un énorme débat sur "Ils sont trop cool !" et "Ils sont trop naze !"...Moi j'ai envie de dire..."Y a de tout pour tout le monde."

Le grand démon de la sixième génération, c'est Trousselin. Le Pokémon trousseau de clés. Ce dernier a suscité beaucoup de moqueries et d'indignation. Sous prétexte que "maintenant on fait des Pokémon avec n'importe quoi". Ces gens là ont sûrement oublié Magnéti, Saquedeneu ou Pomdepik. Personnellement, j'aime bien la plupart des Pokémon de la sixième génération. Ils ne sont plus aussi emblématiques que les grands classiques, mais j'ai envie de dire, quand on en est à plus de 500 bestioles (à l'époque, si je dis pas de bêtises, on est à presque 1000 maintenant), c'est normal qu'elles ne soient pas aussi marquante qu'à l'époque des 151. J'aime bien la famille de Passerouge, Sapereau, Strassie et Diancie, ou encore Amphinobi.

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Tro mosh lol

Avec ces Pokémons est introduit pour la première fois depuis la deuxième génération un nouveau type, le type fée, censé compenser la force du type Dragon. Si en soi ce n'est pas un exemple d'équilibrage, force est d'admettre que la nouveauté est sympatique, et que de toute manière, Pokémon n'a jamais été un jeu équilibré.

S'ajoute au déséquilibrage la mécanique de Méga-Evolution. Sorte de mode SSJ3 de certains Pokémon qui leur donne une apparence supplémentaire en combat, ainsi qu'un changement de statistique la plupart du temps très positif. Ça remet quand même certains Pokémon anciens au goût du jour, et ça claque. Même si ça fait un peu surenchère. Mais comparé à ce qui a suivi, ça paraît encore somme toute raisonnable.

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Eh, y a pas à dire, c'est badass quand même, non ?

Un autre aspect du jeu que j'aime bien, même si ça fait débat, ce sont les « rivaux ». Depuis la troisième génération, la série a pas mal revu le concept de rival. En effet, dans les deux premiers jeux, le rival nous détestait, et faisait preuve de hargne et d'antipathie envers nous. Il était fait pour qu'on le déteste et qu'on tente de le surpasser.

A partir de la troisième génération, le rival est devenu plus amical. Incarné par l'avatar que vous n'avez pas choisi, il se montrera enthousiasme chaque fois que vous le rencontrerez et sera plutôt amical envers vous. S'ajoute à lui un autre personnage rival qui lui vous prendra comme modèle et qui évoluera avec vous dans l'histoire.

Les jeux sont restés sur cette idée quelque temps, notamment avec la cinquième génération où les deux rivaux étaient tout simplement les amis d'enfance de notre héros. Mais c'est la sixième génération qui va sans doute innover le plus à ce niveau, vu que désormais, nous n'avons plus réellement de rival, mais à la place, nous faisons partie d'une bande d'amis. Constitué de profils différents, un peu lourds par moments, mais malgré tout attachants. Et du coup, l'amitié va être un point central de l'histoire de Pokémon X et Y, bien plus que dans les autres jeux. C'est un aspect que j'avais adoré, qui a persisté un peu dans la génération suivante, mais qui tends à se perdre dans la génération actuelle. C'est dommage. J'aimais vraiment, moi, avoir une bande d'amis, dans l'univers de Pokémon. Il y a même un personnage qui flirte avec toi si tu choisis l'avatar du sexe opposé à elle. Sans parler de romance trépidante, ça reste une première pour la série.

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Sannah ! Amoureuse du héros, qui ici, fait office de partenaire dans la maison de combat.

Concernant l'ambiance, le jeu est joli. Pour l'époque du moins, force est d'admettre que comparé aux générations qui l'ont suivi, il accuse un peu le coup de vieux, notamment avec son mode vie à proportions chibi, un peu comme les jeux d'avant avec leur minisprites. La caméra est souvent à la ramasse par contre. Les cinématique envoient. Surtout celle de l'entrée en scène du légendaire égérie qui pour le coup a un côté assez badass et intense. La musique est cool. C'est du Pokémon, c'est une valeur sûre. Tant sur les jolis thèmes des petites bourgades de provinces que les thèmes de combat épiques et énervés.

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Il est cinq heures...

La difficulté est je trouve relativement bien gérée. On peut parcourir le jeu à l'ancienne avec les anciennes mécaniques d'expérience, se passer de la Méga-Evolution si elle nous parait trop puissante, bref. Tout comme on peut jouer en mode gros boulet comme moi, et activer le multi-exp qui permet enfin de ne plus à avoir à répartir l'expérience entre les six bestioles nous même.

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Quoi ? Oui ! Je sais ! Raichu est un Pokémon nul et Souplesse est une attaque nulle. En attendant, bah j'ai quand même fini le jeu avec !

Passons rapidement sur les mini-jeux sympa ajoutés qui permettent de chouchouter les Pokémon que ce soit en les papouillant, en faisant des puzzle ou des jeux d'adresse avec eux, ou un petit jeu de shoot pour améliorer leur statistique, et le mode online, toujours très efficace, et pratique.

Au final, Pokémon X et Y, c'est mon jeu Pokémon préféré, parce que bien que n'étant ni le plus ambitieux de la série, ni très certainement le plus mémorable, c'est celui qui me parle le plus. C'est celui qui se déroule chez moi, dans des endroits que je connais et où j'ai vécu, et dont les sujets principaux sont des sujets qui m'ont beaucoup plus touché que les épisodes précédents : l'amitié, l'amour, la vie et la mort...Bon, pour les derniers, ils ne fait que les survoler, mais ça reste une jolie histoire qu'il a été plaisent de voir se dérouler. Un joli voyage d'été avec ses amis, où on sauve le monde d'un gang de types en costards rouge qui veulent faire péter la Bretagne. Vacances normale, quoi.

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Serena ! Une autre amie de la bande !

Ah, sinon, pourquoi j'ai pris la version Y en premier ? Bah...J'ai préféré le grozoizo au cerfs. Mais en soi, la différence n'est pas très frappante.



Message édité 11 fois. Dernière édition par Sirix1995 le 29/12/20 à 16:46.


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Les aventures du Sire 2 : la 2DS

Article posté le 18/11/20 à 18:30

Salut à tous ! Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'une console. A savoir ma console préférée, la Nintendo 2DS.

La 2DS : le fromage qui n'a aucune odeur

La Nintendo 2DS est une console sortie en 2013, soit 2 ans après la première 3DS. Cette console a vraiment mauvaise réputation. Nombreux sont les gens qui la rabaissent et la considèrent comme une mauvaise idée de Nintendo qui n'a aucun intérêt, pour ne pas dire qu'elle aurait franchement mérité de ne pas sortir.

Pourtant, la 2DS est un de ces appareils comme la Citroën Xantia ou encore pour rester dans le jeu-vidéo la PSVita. La plupart des gens qui la détestent n'en possèdent pas et n'en ont pour ainsi dire jamais essayé.

Présentons sobrement la bête. La 2DS est une console de la famille de la 3DS qui possède deux particularités notables. La première, c'est qu'elle n'a aucune capacité d'affichage de 3D comme ses grandes sœurs. Ce qui a suscité pas mal de haine car on retire ici ce qui faisait toute la nouveauté de la 3DS par rapport à la DS (c'est même pas vrai d'ailleurs, ceux qui le pensent oublient le gyroscope, le streetpass, bref.). Mais ce qui a le plus déplu, c'est que cette console est dépourvue de clapet. L'engin est en forme de fromage type Comté, et n'a pas moyen d'être refermé. Ce qui, pour beaucoup, nuit très fortement à la prise en main et à la praticité.

Je n'ai pour ma part pas trouvé de remarque à faire à la 2DS quand j'ai vu ses premières images. Je me disais qu'il valait mieux l'essayer pour être sûr, et qu'au final, la plupart des gens se contentaient de juger la machine hâtivement.

C'est un oncle qui m'a offert la console pour mon anniversaire. Un modèle bleu translucide. Premier point que j'adore sur cette console. Si la plupart des 3DS ont eu de nombreux coloris très bien réalisés, la 2DS est très certainement la plus diversifiée dans la matière et surtout, la seule à avoir été déclinée en version translucide.

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Les appareils translucide, aujourd'hui, c'est franchement démodé. C'était très en vogue en fin des années 1990 et au début des années 2000. Pour l'anecdote, c'est Apple qui a lancé la mode avec sa gamme G3. Notamment avec le premier iMac, qui pour l'époque abordait un look futuriste franchement fashion. Top délire méga groove.

Nintendo s'est mis à la mode du translucide lui aussi, à cette époque. Notamment avec la Game Boy. Même si la Nintendo 64 y a eu droit aussi. Ça n'aura duré qu'un temps vu que la Game Boy Advance SP et la GameCube resteront opaque quoi qu'il advienne. La mode étant passée.

Cette 2DS aborde donc un côté nostalgique qui évoque ses grandes sœurs du début du millénaire. Il y a même une version (que je ne possède pas) qui possède les boutons de couleur de la Super Nintendo. On se croirait revenu 20 ans en arrière !

Concernant mon retour sur la prise en main, je trouve la console confortable. Ça se tient bien. J'ai vu certains qui comparaient son agencement à la première Game Boy Advance avec ses boutons situés de chaque côté de l'écran principal. N'ayant pas eu cette console, je ne sais trop qu'en dire. Le stick et la croix directionnelle sont accessibles, de même que les boutons d'action, les gâchettes sont extrêmement confortables, les boutons Start et Select sont plus rapide d'accès que sur 3DS classique, de même que pour le stylet qui se dégaine sur le côté de la console. Le seul reproche que j'ai à lui faire est qu'il est compliqué d'utiliser la manette + et les gâchettes en même temps. Mais très peu de jeux font appel à ces touches en même temps.

En dehors de ça, avec sa housse officielle, la console se transporte très bien dans un sac. Oui, on ne peut pas la mettre dans une poche. Mais franchement, vous en connaissez beaucoup des gens qui mettent leur 3DS dans leur poche ? Ce n'est pas non plus comme si c'était pratique.

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Pour la suite de ce test, j'ai envie de parler de la console de façon plus générale. J'ai abordé ses particularité par rapport aux autres 3DS, la suite concernera toute la famille 3DS. Vu que la 2DS a été ma première vrai console à moi, après une DS Lite que je partageais avec mes petites sœurs, et une Wii que je partageais avec ma famille, elle va être beaucoup comparée à la seule autre console que je possède entièrement à moi, la Nintendo Switch.

Il y a beaucoup de points de la 3DS dont je déplore la disparition à l'arrivée de la Nintendo Switch. Le premier sont ses options intégrées dés l'achat. Sur Switch, il faut bien admette que Nintendo s'est montré plutôt radin. Une fois la console démarrée et configurée...Et bien...A moins d'avoir un jeu, vous ne pouvez pas faire grand chose avec. En dehors de l'eShop, l'appli de gestion des screen et de l'applis de News, nous n'avons pas vraiment d'appli intégré.

La 3DS, par contre, a l'inverse, possède déjà un tas d'applis sortie de la boîte : le lecteur de musique, l'application de photos, mais aussi notamment deux petits jeux qui exploitent les capacité de réalité augmentée de la console. C'est pas grand chose, c'est sûr, mais quand on a pas encore de jeu sur la machine, ça occupe un peu, et ça permet de découvrir la bête.

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Le lecteur audio de la 3DS

Un autre point que je trouve regrettable de la Switch comparé à la 2DS, c'est sa fragilité. Une chose que je peux vous affirmer, vu les affres qu'elle a traversé, c'est que la 2DS, c'est solide. Ça encaisse tout et n'importe quoi, et la mienne n'a comme cicatrice de ses nombreuses chutes qu'un impact sur l'angle inférieur gauche qui ne nuit en rien à son utilisation. A l'opposé, la Switch est très fragile. Même en l'utilisant avec attention. Elle est bourrée de soucis d'usure et de vices qui font qu'elle devra dans beaucoup de cas être réparée bien plus vite que celle qui la précède.

Un dernier point de la 2DS que je préfère à la Switch, c'est son ambiance générale. La 2DS est très sonore, très colorée, dans son interface. Comme la Wii. Les menus sont agrémentés de jolies musiques, comme par exemple, celle de la configuration d'Internet. L'eShop a aussi régulièrement de jolies ambiances, et la console possède une foultitudes de thèmes pour l'agrémenter comme on le souhaite, même si je reviendrai là-dessus plus tard. A côté de ça, la Switch est austère, silencieuse, et très monochrome.

La 3DS possède un vaste catalogue de jeu. Déjà, les jeux qui lui sont spécifiquement destiné sont nombreux, et souvent de qualité. La plupart des franchises connues comme Mario, Zelda, Kirby, Pokémon, Monster Hunter, Layton ou autres ont eu d'excellents opus sur cette console, et on a largement de quoi faire. Qui plus est, la 3DS est rétrocompatible avec la DS, ce qui lui donne accès à un catalogue encore plus vaste et là aussi très très bon.

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Kami ! Un des premiers jeux que j'ai acheté pour la console, petit puzzle game sympa

Sans compter l'eShop de la console qui lui offre encore plus de compatibilité. Notamment point de vu rétro avec la console virtuelle. Cela-dit, il est important de noter que la 2DS ne fait pas tourner les jeux Super Nintendo, réservés au modèle New. Nous verrons plus tard cependant qu'elle en a pourtant la possibilité.

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Pokémon Trading Card Game, originellement sur Game Boy, ici sur console virtuelle

Car en effet, on peut encore élargir la librairie de jeux de la 2DS. Via le piratage. Alors, tout de suite les grands mots. Pirater la 2DS n'est pas réellement illégal. En effet, la loi Européenne stipule que nous avons en tant que consommateur le droit de faire ce que nous voulons de notre produit, en revanche, il est important de noter que récupérer des roms de jeux que l'on a pas extrait par ses propres moyen est parfaitement illégal. Après, c'est à la liberté de chacun d'en tenir compte ou pas…

Quel intérêt y-a-t-il à hacker sa 2DS, 3DS ou autre ? Tout d'abord un intérêt esthétique : pirater la console permet de lui installer des thèmes customisés. Et il faut bien admettre que c'est plutôt cool, étant donné que les thèmes officiels se répètent beaucoup et sont chers. Là, pour peu qu'on soit un peu bricoleur sur ordinateur, on peut facilement donner au menu de la console un aspect totalement unique ! Il existe plusieurs logiciels pour arriver à ces fins.

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Un thème fabriqué par un ami, sur le jeu Irisu Syndrome

Le second grand intérêt du piratage de la 2DS est l'émulation. La console regorge de possibilités d'émulation. Tout en restant bien plus pratique que la plupart des machines qu'elle peut émuler. Que ce soit les vieilles consoles de Nintendo, certains microordinateurs ou même pour la version New certains jeux PS1, les exemples sont nombreux, et on a vraiment moyen de faire de cette machine une vraie base de jeux de toutes les époques portative.

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Parodius : Non Sense Fantasy, originellement sur Super Nintendo, ici en émulation

Enfin, hacker la console permet d'installer foultitudes d'application homebrew (faites maison) qui permettent foultitudes de choses. Certains permettent de transformer la console en manette, d'autres d'installer des mods sur les jeux officiels, notamment des traductions de jeux japonais, il y a des petits jeux, des éditeurs de sauvegarde et de triche, on a même moyen de transformer la console en instrument de musique MIDI, bref. Un sacré nombre d'idées.

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Pickr ! Jeu amateur où on doit trouver la case de la couleur différente des autres, mais les nuances sont très très peu perceptibles !

Voilà pourquoi la 3DS, et plus spécifiquement la 2DS classique, est ma console préférée. On peut faire vraiment énormément de choses avec. Bien plus que jouer aux jeux qui lui sont dédiés. La machine est cool, agréable et pratique. Ses seuls défauts pour moi étant sans doute le fait qu'elle ne fait pas tourner tout ce que fait tourner la New 3DS, et qu'elle n'est pas sans doute aussi pratique à transporter que les modèles à clapets. J'espère que ça vous donnera envie de donner une chance à la machine et d'arrêter de la considérer comme un jouet aberrant.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Sirix1995 le 18/11/20 à 18:39.


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Les aventures du Sire 1 : Parodius

Article posté le 10/09/20 à 17:07

Salut à tous !

Ça fait un petit moment que j'ai découvert la fonctionnalité des articles du forum. Fut un temps, j'avais même eu l'idée de faire les tests de Sir Macintosh dessus.

Si finalement pour Sir Macintosh j'ai souhaité plutôt me diriger vers le format vidéo, pour finalement m'y casser les dents à cause de la difficulté du travail, plus des gros soucis liés à mon matériel assez ancien, j'ai quand même continué à rédiger de temps à autre sur le forum quelques petits rapports où je parle des jeux que j'ai parcouru.

Comme mine de rien j'aime bien écrire, et que ces textes peuvent-être parfois long, je me suis dis, pourquoi ne pas essayer de rédiger des articles ?

Et je vous propose donc d'inaugurée cette nouvelle série en commençant par un jeu que j'ai terminé il y a quelques jours, Parodius : Non-sense Fantasy, sur Super Nintendo !

Parodius, le pays des merveilles du jeu-vidéo



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Le shoot them up est un des plus anciens genres de jeux-vidéo. Rien que son exemplaire le plus connu, Space Invaders, est un symbole du média tout entier. Etant joueur amateur depuis fort longtemps, j'ai pu jouer à plusieurs Shoot Them Up. Essentiellement des Shmups peu connus du Mac des années 1990 - 2000 comme Space Junkie, Deimos Rising, Torus Trooper ou encore Captain Bumper. Sans être parmi mes genres préférés, c'est tout de même des jeux auxquels j'apprécie jouer.

Beaucoup de joueurs considèrent que la référence indétrônable du Shoot them up dans le temps était Konami. L'éditeur était connu pour de très nombreux titres du genre, notamment pour les jeux de la série Gradius, qui ont défini les bases du Schmup moderne, avec le système d'amélioration du vaisseau.

Je n'ai jamais joué à Gradius. Ces jeux ont l'air cool, mais je n'ai jamais pris le temps de m'y intéresser. J'avais vu cela-dit pas mal de gameplay de ces jeux, et j'avais tout de même une vague idée de l'expérience qu'ils proposaient.

Mais j'avais entendu parler plusieurs fois, notamment dans quelques vidéos de Sizefac, d'une série parallèle à Gradius, beaucoup plus obscure, qui s'est fait appeler Parodius. Et qui consistait à reprendre les bases de Gradius, mais dans un univers totalement décalé.

C'est la vidéo de l'Ermite Moderne sur les franchises abandonnées par Konami qui m'a donné envie de l'essayer, j'ai donc cherché un moyen d'essayer un opus.

Comme vous le savez peut-être, je ne possède que très très peu de consoles. Je n'ai pas grandi avec ce genre de machines, et j'ai plutôt tendance, quand je veux rejouer à un ancien jeu, à me tourner vers l'émulation. C'est pas la pratique la plus clean du monde, je l'admet, mais cela reste pour moi la plus simple, et elle possède certains avantages que je détaillerai plus tard dans le test.

La console qui me paraissait proposer la meilleure expérience pour jouer à Parodius semblait être la Super Nintendo. C'est une console qui fait tourner de beaux graphismes, de superbes sons, et qui est très aisée à émuler.

D'ordinaire, pour émuler la Super Nintendo, j'utilise mon PowerMac G5. C'est l'ordinateur sur lequel se trouve une bonne partie de ma base d'émulations et mes jeux rétro. En effet, j'ai récupéré tout ça de mon PowerMac G4, qui est l'ordinateur sur lequel j'ai découvert l'émulation il y a un peu plus de dix ans. Seulement, le PowerMac G5, je ne le vois que quand je rentre chez mes parents le weekend. Si j'aime toujours autant jouer dessus, ce n'est pas le plus pratique. Alors, j'ai voulu essayer sur une autre de mes machines, à savoir, ma 2DS.

Comme cette 2DS est débridée, elle peut faire foison de nouvelles choses. Notamment émuler la Super Nintendo. Ce qui, d'ordinaire, n'est possible qu'avec une New 3DS. Pour peu que Nintendo aie bien voulu proposer le jeu que l'on souhaite émuler. M'enfin, cette digression est suffisamment longue.

Trois jeux Parodius sont sortis sur Super Nintendo. Mais seulement un a vu le sol Européen. Il s'agit de Parodius Da!, ou chez nous, Parodius Non-Sence Fantasy !

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Alors, rapide résumé de la série Parodius. La série se compose d'un premier épisode très peu abouti sorti sur MSX. Le second, c'est Parodius Da!. Il s'agit d'une version finalisée du premier opus. Sont ensuite sortis d'autres opus que je n'ai pas encore suffisamment exploré pour pouvoir commenter.

Comment définir simplement Parodius Da! ? Et bien, je pense que ce qui résume le mieux ce jeu, c'est que c'est un voyage onirique. Le jeu possède une intro sommaire où il satire Gradius, puis nous invite à démarrer une partie. A un ou deux joueurs, en prenant soin de modifier quelques réglages pour étoffer notre expérience.

Ensuite, vous êtes invité à choisir un protagoniste. Chacun d'entre eux aura des facultés différentes, notamment au niveau de l'armement. Aucun n'est meilleur qu'un autre, mais ils peuvent se jouer assez différemment ! Niveau esthétique, c'est diversifié ! Vous pouvez vous contenter du classique Vic Viper de Gradius, ou opter pour quelque chose de plus loufoque comme un poulpe ou un pingouin. Il y a aussi le vaisseau de TwinBee, si je ne m'abuse.

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Après ce choix, et quelques réglages de gameplay, ça démarre. Fond spatial, les énnemis arrivent, et on comprend vite où on a atterri quand on constate que ce sont des oiseaux et des statues Moai. C'est la grande spécialité de Parodius. Bienvenue dans le n'importe-quoi. Abandonnez toute logique, ce que vous verrez ici n'a aucun sens.

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Après quelques instants, nous passons de l'espace au premier niveau : une sorte d'archipel de pirate tout droit sorti d'un dessin-animé pour enfant. C'est coloré, c'est chatoyant, c'est mignon. On est vraiment très loin des vaisseaux contre les infâmes extraterrestres.

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Le niveau est composé de plusieurs phases, notamment un combat contre un chat-bateau volant, ou encore un grand pingouin pirate. A partir de là, le jeu retourne dans l'espace quelques temps, puis vous atterrissez dans le niveau suivant, une cité by night.

Voilà pour moi la première grande force de Parodius. Vous voyagez en plein rêve. D'un espace à l'autre, vous découvrirez sans cesse des décors différents, toujours plus barrés les uns que les autres. Il n'y a pas de cohérence ou de lien à faire dans ce voyage. Il suffit juste d'avancer et d'admirer.

Et il y a de quoi admirer. Parodius est très très beau. Plein de couleurs, plein de variété. On voit beaucoup de pays, et on ne cesse d'être surpris.

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Super Nintendo oblige, la bande son est vraiment excellente, et surtout très créative. Pardodius Da! fait preuve d'excentricité en reprenant des thèmes connu de Gradius, mais aussi de la musique classique ! On passe de Richard Strauss à Tchaïkovski ou Offenbach, le tout dans un ton pop japonaise très enjoué et entraînant, cette ambiance scie à merveille au jeu !

Concernant le GamePlay, c'est sans doute là pour moi que Parodius accuse le plus le coup de vieux. C'est un ancien Schmup de Konami, c'est dur, c'est punitif. J'étais très content d'avoir accès aux sauvegardes instantanées via l'émulation de la console, car le fait de perdre toutes ses améliorations une fois mort peut vraiment vous coincer dans un coin du jeu. Il y a bien les cheat code, on est chez Konami, mais vous risquez d'être surpris à l'utiliser dans ce jeu. Même s'il contient un autre secret qui peut vous aider malgré tout. Un autre truc casse-pieds, bah, c'est l'absence de sauvegarde. Le jeu retiens les scores, mais si tu veux le finir, il faut garder la console allumée du début à la fin. J'étais bien content de pouvoir suspendre l'émulation. Car le jeu demande bien une bonne heure pour être terminé !

Passé la fin du jeu, on a droit à une nouvelle course secrète, qui est je pense encore plus barrée que l'originale, et qui est sympa comme tout.

Enfin, parlons quand même des mécaniques. Parodius reprend les mécaniques de plusieurs jeux célèbres de Konami. Gradius, pour commencer, avec son système d'amélioration : chaque fois que l'on prend un objet, cela fait avancer le curseur de sélection d'amélioration. A nous de choisir d'activer l'amélioration ou pas. On peut cela-dit demander au jeu de faire le choix pour nous, sans qu'il nous retire la possibilité de valider nous même ! C'est bien pensé, et on y prend vite goût.

On a également les clochettes de TwinBee. Elles apparaîssent quand on tue parfois un énnemi et changent de couleur quand on tire dessus. Quand on les attrape, nous aurons un bonus différent en fonction de la couleur : des points pour la dorée, un genre d'arme spéciale pour l'argenté où l'on fait crier notre vaisseau, ou encore une supernova pour la bleue. C'est bien pensé aussi. Un peu dur à maîtriser, mais ça ajoute un côté aléatoire sympa.

Pour conclure, Parodius est vraiment un jeu que je recommande, c'est une expérience très particulière du jeu-vidéo, qui m'évoque un peu l'histoire d'Alice au Pays des merveilles. Un voyage merveilleux sans sens ou cohérence. Juste pour le plaisir des yeux et des oreilles.

Je vous dis à la prochaine fois pour un autre test ! J'espère que celui-ci vous aura plus, n'hésitez pas à faire des retours ! :3



Message édité 14 fois. Dernière édition par Sirix1995 le 29/04/21 à 21:13.


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